Dream Land Infinity RPG
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 Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony]

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Joy Killamanjiro
Indiana Joy
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Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony] Empty
MessageSujet: Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony]   Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony] I_icon_minitimeSam 3 Sep - 11:10

"Vous qui avez trouvé le chemin de l'enfer, il vous reste à trouver le paradis"






Joy regardait la phrase, absorbé. L’enfer et le paradis, trouver son chemin, trouver son but...qui donc avait marqué ce mot dans le tube ? Était-ce un voleur, le propriétaire du trésor, ou son fabricant ? Tous ces efforts et ces prises de risques pour rien...ou presque...enfin pour entendre ce qu’il entendait ce soir à côté d’Antony, il y avait de quoi s’arracher les cheveux et les manger en sauce. Ou les faire manger, c’est au choix. Foutu Labyrinthe.



- Bon, les gars, c’est compliqué ce que vous avez demandé, vous en êtes conscients…
- Écoute, Joe le rigolo, on nous a dit que t’étais le meilleur au marché noir de la première zone. Mais s’il se trouve que t’es un guignol incompétent, on va aller voir la concurrence !
- Ha, mais la concurrence, c’est moi les gars ! Vous croyez quoi ? Je suis le meilleur sur la place !
- Si tu restes en vie, ouais…
- Alors là, attention...là, je dis attention...attention parce que me menacer, c’est menacer la corporation des honnêtes et distingués marchands de…
- Tu connais Carvey ? C’est un pote marchand à moi. Et honnête n’est pas le premier adjectif qui me vient quand je remets sa gueule, et celle de son lapin.
- Carvey et un lapin ? Attendez, moi je parle de véritable marchand, pas de nomade de mes deux…
- Tu insultes mon pote ?
- Je ne l’insulte pas, je dis juste la différence entre le bon et le mauvais marchand…
- Et tu te classes dans quelle catégorie, Joe le rigolo ?
- Je te préviens gamin, tu m’appelles encore une fois Joe le rigolo, je remballe mon sac…
- Alors montre-nous de quoi t’es capable...tu peux nous faire rentrer ?
- Ça se pourrait…
- On doit payer combien ?
- Vous avez le choix dans la date, les gars. Vous payez cash, ou vous bossez pour moi.
- On bosse pour toi, mais avec confirmation après la mission.
- Tu dis ça sans demander l’avis de ton pote ?
- Mon pote, il pense pareil que moi. Entre autres que tu es un escroc, et qu’on pourrait te balancer soit dans les journaux, soit du haut d’une falaise...tu choisis quoi ?
- Okay les gars, deal pour le boulot post-mission.
- Bon, j’vois qu’on devient raisonnable. Tu es sûr de tes entrées ?
- Je vous l’ai dit, je suis un professionnel.
- Ta mère disait ça à ses clients, c’est pas pour autant qu’elle retenait ses MST.
- Allez-y, insultez-moi. Mais quand vous serez à l’intérieur, vous me direz merci…




****




Et ils y étaient, à l’intérieur. Soirée dit "Du Lac des Signes". Humour. En tenue vénitienne, planqués et bien planqués dans leurs costumes de carnaval, pour une réception de la Famille qui organisait l’anniversaire de la Tata, l’une des trois pontes de la mafia de Dreamland. En plein cœur de Justicity, ce qui était d’une ironie des plus savoureuses, cyniques et cruelles pour la ville et ce pour quoi elle était rêvée au sein de la première zone. Ils avaient eu leurs entrées par le vendeur au black, receleur, magouilleur, reliqueur, et tous ces métiers hyper étranges que Joy ne connaissait pas, mais qu’Anto connaissait assez bien, en toute vraisemblance. La question qui se posait maintenant : qu’est-ce que fichait le trésor du Labyrinthe dans une villa de Justicity organisant des réceptions et des dîners mondains en l’honneur de la Famille ? 






Costume de Joy:



Joy était entré après Antony. Ils s’étaient partagés les plans, pour sauver la face si jamais l’un des deux se faisait choper. Ils les avaient mémorisés patiemment, longuement, et s’étaient dispatché le travail de bonne grâce. Tout d’abord, assister au bal, ensuite profiter de l’avancée de la réception et du gâteau géant pour entrer dans les appartements privés du personnel pour accéder aux caves. Selon les indications, le trésor était planqué dans les murs...ce qui entendait des outils, amenés par une connaissance d’Antony, qui devait se faire engager ce soir comme renfort pour servir, et qui viendrait avec marteau, pioches, sacs divers.


Le matheux avait acheté un costume pour l’occasion, qu’il avait mis trois heures à enfiler. Heureusement, ils avaient loué une chambre non loin de la villa pour s’habiller et y revenir une fois le coup terminé. Théoriquement, les déguisements ne servaient qu’à rentrer. Ils ne devaient ni avoir de combats, ni de rencontres inopinées. La Tata serait là, mais suivre son dîner serait le cadet de leurs soucis. Ils étaient là pour tout autre chose, sous de fausses identités. Joy s’appellerait ce soir Ignatio della Rovere, jeune noble de Justicity sans famille – le vrai ayant trouvé la mort dans une partie de poker deux jours avant. Il portait sa bague pour bien montrer qu’il était le vrai toujours...une bague pour sceller des sceaux, aux armoiries stylisées, une gondole traversée par une hallebarde.


Il arriva donc quelques minutes après Antony, et fut accompagné par une domestique habillée de sa nudité, la peau dorée par des paillettes, un masque en or sur le visage. Il entra dans la Suite de la Folie Douce, une immense salle richement décorée où les gens en costumes dansaient sous la musique d’un ballet des plus raffinés achetés à Muzikland.
La Suite de la Folie Douce était incroyable. Des lustres en cristal pendaient noblement, des bougies illuminaient la salle, des miroirs et des tableaux mouvants illustraient toute l’immense pièce qui resplendissait de mille feux et jouissait d’une acoustique exceptionnelle. Autour, posées contre les murs, des tableaux couverts de coupes de champagne bleu turquoise, aux bulles orangées ou pourpres rafraîchissaient les convives, des pâtisseries animées jouaient sur les tables et se donnaient aux premières mains à portée...des plantes grimpaient sur les cadres des tableaux et balançaient leurs feuilles en rythme, parfois calmées par des domestiques exaspérés quand deux d’entre elles se mettaient à danser. Des petits-fours succulents passaient entre les discussions, et rien n’abîmait ni ne tachait les costumes fabuleux.












Joy fit quelques pas et regarda les pas de danse, ses yeux éclairés par l’activation de son pouvoir. Il mesura les temps et les pas de danse de manière mathématique, pour apprendre la danse en cours. Ne pas avoir l’air d’un crétin si un joli costume féminin venait lui demander de l’accompagner. Ce qui arriva quelques minutes plus tard, une petite dame dans un costume violet et bleuté vint s’incliner devant lui, la main tendue. Il s’inclina et la suivit sur la piste de danse, commença à enchaîner la suite de formules apprises, les jambes un peu tendues par le stress, et zieuta Antony au passage. La dame le fixait du regard, et ses yeux bleus clairs ne le quittaient pas des yeux.



- Je vous ai attendu toute la nuit, mon bien-aimé…
- Plait-il ?
- Ne faites pas celui qui se fait désirer, voyons...vous connaissez mon transport, et vous refusez de me donner ce que je vous demande ardemment, par cruauté. Mes pleurs ne transpercent aucunement votre armure. Serait-ce la mort de vos parents qui vous rend aussi mélancolique, ô mon amour ?
- Plait-il ?
- Oh, votre détachement me désespère autant qu’il m’attire, comme le soleil d’Icare ! Pourriez-vous un jour vous dévoiler à mon cœur, à mon âme, à mes sens attisés par vous ?
- Heu, c’est-à-dire que j’étais pas mal overbooké, ces temps-ci…
- Avez-vous d’autres amantes, d’autres amours chanceuses que j’ignore et que je jalouse, que je tuerai si vous m’en parliez ?
- On va tout de suite descendre d’un nuage, ma petite dame…
- Oh oui, parle-moi comme à une lessiveuse, tu sais que j’adore que tu me méprises comme ça !
- What the…
- Ignatio, vous savez à quel point je brûle pour vous...prenez-moi ce soir, où je me jette du haut du palais ! Les juges diront « Francesca est morte comme elle a vécu, d’amour ! » et ce sera une peine immense pour vous ! Dites-le moi, vous souffrirez n’est-ce pas ?
- Écoutez Francesca…
- Ne dites rien sinon votre promesse...vous serez à moi, vous serez en moins, à la fin de ce bal ! Exaucez mon rêve, et vous n’entendrez plus jamais parler de moi !
- C’est que…


La danse se termina, et la dénommée Francesca disparut avec les autres femmes qui allaient se rafraîchir de l’effort physique fournit pour la danse en costumes. Joy allait se diriger vers Antony quand deux personnes en costumes de chats stylisés vinrent lui barrer le passage.



- Monsieur della Rovere, nous ne savons pas comment vous avez pu survivre, mais vous avez été prévenu : Francesca est la nièce de la Patronne. La touchez équivaut à signer votre arrêt de mort.
- Je ne compte pas la toucher, bande de tarés…
- Vous dites que Francesca ne vous plaît pas ? C’est quasiment plus grave que si vous avouez qu’elle vous plaît ! Espèce d’ingrat ! Vous finirez en enfer !
- Ou au paradis ? Écoutez, Rik et Rok, si dans cinq secondes, vous m’empêchez toujours de marcher droit devant moi, je ne garantis pas que vous reverrez le jour se lever.
- Vous voulez finir comme vos parents, Monsieur della Rovere ?
- Un peu, ma mère a toujours été pour les voyages à risque…


Il poussa les deux costumés et se dirigea droit vers Antony, qui semblait en pleine discussion avec deux costumes, une femme et un homme, manifestement. Mais personne ne pouvait en être bien sûr, ce qui ajoutait une certaine appréhension...Il inclina la tête pour saluer les interlocuteurs du Rat, et attendit poliment qu’ils finissent de dialoguer. Puis, quand les deux s’écartèrent, Joy se pencha vers son acolyte, en lui tendant les cartes qu’il avait en sa possession, et le mit au courant de la situation.



- Je crois qu’Ignatio s’était mis dans une merde noire, et je viens de marcher dedans. Je te donne mes cartes, essaie de continuer la mission. J’ai un truc à régler, mais je pense que j’ai un moyen d’accéder comme je veux aux caves...reste en stand by, mais en visuel de mon costume. Et surveille pour moi les deux costumés là-bas, ils vont revenir pour me tuer…


Joy alla vers le buffet, et si quelqu’un voyait sa tête derrière le masque, il rigolerait sûrement. Dans quel pétrin s’était-il fourré encore une fois, bon sang ?




tête de Joy:
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Antony Watson
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MessageSujet: Re: Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony]   Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony] I_icon_minitimeLun 10 Oct - 13:32

Antony était allongé dans son lit, les bras croisé derrière la tête. Il n'avait même pas pris le temps de retirer ses chaussures. Ses yeux fixaient le plafond sans le voir, il était plongé dans ses pensées. Il repensait à ce qu'il allait faire cette nuit et comment il en était arrivé là. Il y a un peu moins d'un mois alors qu'il était dans une taverne il avait surpris une conversation intéressante sur un trésor perdu. Comme il ne s'agissait pas d'archéologues mais plus de chasseurs de reliques et pilleurs de tombes le jeune homme avait estimé qu'il n'y avait rien d'immoral à les dépouiller à leur tour. Il avait infiltré leur Bastion mobile et avait jouer le passager clandestin jusque dans la 4ème zone. Les reliqueurs avaient réussi leur coup et c'était emparé d'une diadème d'une princesse oubliée. Antony avait attendu que les bandits soient endormis pour se rendre a leur coffre fort récupérer le diadème mais également embarquer tout le reste. Des objets de grande valeur qui auraient fait de lui une personne riche jusqu’à la fin de sa vie (de voyageur au moins). Malheureusement il c'était fait repéré. Il pris la fuite, les reliqueurs à sa poursuite. C'est là qu'il fit l'erreur de se réfugier dans le labyrinthe maudit. Il passa trois jours prisonnier à l’intérieur à fuir ses poursuivants, les pièges mais également les créatures abominables qui y avaient élu domicile. Trois nuits de terreur ou il faillit mourir à plusieurs reprises. C'est dans cet enfer qu'il rencontra Joy, un lycéen plein de ressources, et son ami Jock, le plus grand boulet que Dreamland ait porté. Ils firent équipe tous les trois et parvinrent à s'échapper du Labyrinthe. Cette fuite avait eu un prix salé pour le Steampunk. Il avait du abandonné l'essentiel de son trésor dans le nid d'une acromentule géante. Certes il avait sacrifié beaucoup mais au moins ils étaient en vie. Et puis il avait conservé le Diadème sur sa tête, plusieurs médaillons, amulettes et pendentifs autour du cou et quelques bagues et chevalières à ses doigts. Sans oublié que Jock avait emporté avec lui un mystérieux tube en or (ne sentant pas la rose) qui contenait les plans d'une villa à JusticeCity et l'emplacement de la salle de coffre. Après une longue discussion à débattre s'il s'agissait d'un piège, des risques encouru mais aussi dès gains potentiel, Antony et Joy se serrèrent la main. Ensemble ils trouveraient un moyen de cambrioler cette baraque et se partageraient le trésor dont ils étaient devenus les propriétaires légitimes après les épreuves qu'ils avaient vécu.

Évidemment un tellement coup ne se fait pas à l'arrache. Ils avaient du se revoir a plusieurs reprises pour tout planifier. La priorité d'Antony avait été de se rendre à la banque « Grippe sous » au royaume des rongeurs qu'il avait jugé plus sure que celle de Kazinopolis. Comme avoir le seul voyageur du royaume comme client était un honneur au yeux du directeur (surtout s'il débarquait chargé d'objets précieux.) il lui offrit une des chambres fortes les plus sécurisées pour ses trésors. Une fois chose faite, Antony se sentait rassuré et pu se concentrer pleinement sur l'affaire en cours. Joy avait fait des recherches et c'était montré efficace en localisant le manoir qu'il visait. Il avait également découvert qu'une soirée très sélecte aurait bientôt lieu. Ils conclurent que cela serait leur meilleure chance d'entrer dans un endroit aussi surveillé. D'ailleurs cette surveillance semblait suspecte jusqu’à ce qu'ils découvrent que la fête en question était en l'honneur d'une reine de la mafia. Cela faillit découragé le Nantais, les représailles en cas de pépins seraient terribles mais il se dit qu'il était grand tant de jouer dans la cours des Grands. Venir a bout de toute une secte serait encore plus périlleux alors ça lui ferrait un bon entraînement. C'est justement en pensant à la secte qu'il eut une idée.

Lors de la Celestiafest un marchand plus ou moins douteux lui avait donné un nom ; Jackot le maraîcher. Apparemment se type portait le même pendentif que le barman. La souris avait voulu vérifier cette information sans prendre de risque. Il avait donc traîné dans un bar a la lisière du royaume des chats. Il avait porté pour l'occasion un déguisement simple et discret, des lunettes et un bonnet et avait trouvé un prétexte afin offrir un verre aux marchands qui faisaient escale dans l'établissement. Bizarrement c'était beaucoup plus simple d'engager la discussion après ça. De parler commerce, des meilleurs emplacements ou installer son étale, de la concurrence etc pour finalement aborder tout naturellement les contraintes climatiques pour la vente de fruit et légume, ou trouver les meilleurs, ceux qui sont bio ou non. Un d'entre eux avait finit par lui sortir le nom de Jackot, Anto avait répondu qu'il ne voyait pas de qui il s'agissait, il avait demandé si c'était ce chat avec un collier bizarre et le marchand lui avait confirmé en décrivant le médaillon. :BINGO : A force de boire le marchand devenait de plus en plus bavard et lui révéla quelque un de ses petits secrets qu'il aurait sûrement voulu garder pour lui. Notamment que sa licence n'était plus a jour mais qu'il avait contact a relouland qui lui avait contrefait le document.

Antony avait donc proposé à Joy de partir à la recherche de ce type, avec un peu de chance il pouvait leur procurer des invitations ou un autre moyen d'entré. Il ne précisa bien-sur pas la façon dont il avait entendu son nom et encore moins pourquoi. Moins de gens savait qu'il enquêtait sur les dératiseurs mieux c'était. Ils avaient réussit à le débusquer dans un des quartiers les moins fréquentés du royaume ou plutôt le moins bien fréquenté. Le lycéen se chargea de la négociation avec une assurance qui impressionna Antony. Ce n'était pas évident de s'affirmer comme il le faisait surtout à 16 piges. Ils obtinrent donc 2 entrées en échange d'un service futur. Joy serait Ignatio della Rovere, jeune noble de Justicity et Antony se ferrait passer pour Victor Lustig un homme avec une réputation plutôt mitigé qui ferrait régulièrement affaire avec les membres de la famille. Le véritable Lustig sera hélas victime d'une intoxication alimentaire foudroyante le clouant aux toilettes pour les 24 prochaines heures minimum. Mais comment cette viande qui une fois avariée provoque des diarrhées infernales à put se retrouver dans son assiette ? Je me le demande.

Le Nantais contemplait toujours le plafond. Il aurait du mal a trouver le sommeil. Normalement ils avaient pensé a tout, paré toutes éventualités, imaginé une dizaine de plans d'évasions d'urgences.  Comme Joy, il avait fait l’acquisition de costume pour le bal. Ils avaient même trouvés le moyen de faire entrer du matériel  dans le manoir. Evie, la magnifique créature aux cheveux blonds avec qui il était monté au septième ciel. La beauté c'était amourachée pour le steampunk et lui avait donné rendez-vous à plusieurs reprises après leur rencontre. Quand elle avait découvert que son ange allait commettre un crime, cambrioler une villa, Antony était certain quelle le quitterait et ne voudrait plus le voir. Mais au contraire elle le trouva incroyablement courageux de voler la Mafia pour redonner aux pauvres (personnes n'avaient parlé de redonner quoi que ce soit m'enfin) tel un Robin des Bois. A ses yeux,  il était un héro. Elle insista donc pour l'aider. Il refusa d'abord, ne voulant pas la mêler à une telle histoire mais il n'eut pas le choix de céder. Folle de joie elle lui sauta dans les bras et la suite encore plus plaisante restera privée. Bref, comme elle était serveuse, et jolie, elle n'eut aucun mal a se faire embaucher pour la soirée. Cacher dans ses jupons, de grands sacs et tous les outils nécessaires  pour atteindre le coffre fort. Elle devrait cacher le tout dans les toilettes pour homme et son rôle s'arrêterait là. Après elle ferrait ce pourquoi elle avait été embauché. Ferrait comme si elle ne le connaissait pas et partirait aussitôt a la fin de son service. Aucun lien ne pourrait les relier, tout devrait bien se passer

Anto soupira et se releva, il se rendit dans sa salle de bain ou il se déshabilla. Se remplit un grand verre d'eau, et fouilla dans l'armoire à pharmacie. Il regarda la boite de somnifères qu'il tenait dans la main. Ça paraissait exagéré mais ce soir il aurait besoin d'un petit coup de pouce pour se rendre à Dreamland. Il avala le cachet et retourna s'installer dans son lit pour attendre la venue de Morphée.

Comme convenu il se matérialisa à JusticeCity dans la chambre d’hôtel qu'ils avaient loués pour se préparer. Son costume ainsi que celui de Joy était posé sur le lit, il était donc le premier arrivé. Il se rendit dans la salle de bain pour se changer. Si enfiler le costume fut plutôt rapide, quand on étudie en école de commerce, on est rodé, il galéra un peu plus avec le maquillage, les lentilles et la perruque. Heureusement  Evie arriva a son tour et lui donna un coup de main précieux. Elle lui confirma que Victor Lustig ne quitterait pas ses WC, une de ses domestique avait été chargée de dévaliser les magasins de papier toilette, il ne risquerait pas de débarquer a l'improviste pendant la fête. Décidément elle était peut être naïve, elle pouvait être plein de ressources et d'une grande aide.  Elle le félicita sur son allure, lui donna un baiser, planqua le matos pour le cambriolage dans ses jupons et s'en alla. Antony se contempla alors dans le miroir, le résultat était plutôt réussi.

Costume Antony:

Joy apparu a son tour, il galéra un peu a enfiler son costume. Il faut dire que le sien était constitué d'un nombre impressionnant d'épaisseur. Quand le lycéen fut prêt, ils firent un dernier débriefing et Antony se mit en route. Il devait se rendre à la soirée en premier ça lui permettait de faire un premier repérage et dissimuler leur lien en cas de pépins avec les invitations. Sur le trajet qui était pourtant court, il dut faire deux ou trois détours pour éviter de tomber sur des représentants du royaume. Comme on sait jamais s'ils vont vous coller un procès au cul pour une raison totalement absurde il vaut mieux ne pas la croiser. Le Nantais en avait déjà vu un foutre une amende à un voyageur parce qu'il mastiquait un chewing-gum sans faire de bulle. Des tarés! Donc il arriva devant la luxueuse villa qu'il cherchait. Un Gorille en costume montait la garde devant le portail. Il portait des lunettes comme cyclope dans X-Men. Aucun doute possible c'était un des deux gardes du corps de la Mafieuse, des gorilles génétiquement modifiés à Eden Island et surentraîné à Compet-land. Le Morpheur s'approcha et lui tendit l'invitation dissimulant au mieux sa nervosité.   Après un brève hésitation il le laissa passé. Le garçon attendit de faire que le portier lui ouvre la porte et la referme après son passage pour s'autoriser à soupirer. Le déguisement avait été à la hauteur de ses espérances.

On le conduisit dans la somptueuse suite ou les festivités avait déjà commencé. Une pièce vaste décoré avec goût, elle collait parfaitement avec le thème de la soirée. Les convives se pavanaient dans leurs costumes raffinés, tous avaient joué le jeu et dissimulaient plus ou moins son identité derrière un loup ou un masque vénitien. Quel tableau magnifique. Antony s'empara d'une coupe (de… champagne turquoise ?) avant de se fondre dans la foule. Du regard il essaya de trouver Evie mais aucune trace de la jolie blonde pour le moment. Peut être était elle en cuisine. Victor ne devait pas être un homme très populaire car personne ne chercha à parler à Antony. Ou alors personne ne l'avait reconnu avec le costume ? Dans tous les cas c'était bénéfique, moins on lui adresserait la parole, plus leur petite mascarade avait de chance de tenir. Bref il continua de serpenter parmi les invités, se déplaçant inconsciemment au rythme de la musique. Un serveur se présenta devant lui avec un plateau de petits fours, le Nantais en pris un qu'il goûta dans la foulé. Bon sang mais ces une tuerie ses trucs ! Il regretta de ne pas avoir arracher directement le plateau entier au serveur qui c'était déjà volatilisé pour proposer ses merveilles. Soudain une pensée le frappa. Comment les invités pouvaient ils boire ou manger avec leurs masques ? Antony et ceux qui portaient un loup n'avait pas se problème mais les autres ? Il commença a regarder autour de lui pour percer ce mystère quand on lui caressa le dos. Evie, avec un plateau de coupe de champagne.

- Mission accomplie.
- Tu es vraiment fantastique.

Elle rougit légèrement, touchée par le compliment avant de s'éloigner dans la foule afin de distribuer ses rafraîchissements. Pour la 100ème fois il se demanda comment pouvait elle être autant accro de lui. Il lui avait sauver la vie certes mais elle était vraiment canon, trouver un compagnon plus.. plus tout que Antony devrait être un jeu d'enfant pour elle. Le pire c'est qu'il commençait à culpabiliser, il avait l'impression de se servir d'elle car il n'éprouvait pas les même sentiment, et continuait à la voir pour des motifs typiquement masculins qui n'avaient rien de noble.  En même temps comment lui dire sans la blesser ? Et au fond il l'aime bien quand même. Puis aussi elle a un si grand…   cœur…

- Mr Lustig, ne me dite pas que vous êtes en train de reluquer cette simple domestique ? Ce n'est pas digne d'un gentleman.
- Victor un gentleman ? C'est juste un escroc avec une ambition sans non.
- Certes mais toujours en respectant l'étiquette.
- Oh, c'est vous ? Je ne vous avais pas reconnu avec le costume.
- C'est étonnant vous semblez plus jeune ?
- Le maquillage.
- Ahah, comme quoi nous aussi nous pourrions utiliser vos petites astuces pour tromper le temps mesdames.

Arg ! C'est qui c'est deux gus ? Ils ont l'air de connaître Victor, quel attitude adopter ? Antony  devait la joué fine, pour ne pas se faire démasquer, surtout par la femme, elle semblait être beaucoup moins dupe que l'homme. Si seulement quelque chose pouvait détourner leur attention.

- Il aurait été amusant que Monsieur Richard soit présent ce soir.
- Je vous en prie ma chère cessez de taquiner notre ami. Nous passons une agréable soirée, c'est rassurant après les derniers qui ont eut lieu.
- La Celestiafest ?
- Oui entre autre, elle a été bien plus agité que les années précédentes. Les parrains doivent déjà être en train d'étudier les possibilités pour tirer leur épingle du jeu.
- Franchement, nous devr…

Elle s"interrompu  brusquement car quelqu'un marchait droit vers eux, il fallut quelques secondes à Antony pour reconnaître son allié.

- Devrions rencontrer le chef d'orchestres à la fin de la soirée. Les musiciens sont talentueux, peut être ont il un registre vaste ? Je suis certaine que Madame Faïence aimerait les voir jouer dans le parc pour ses brunch. Elle a pris tellement de poids la pauvre.
- Je plains ses couturières.
- En parlant de couture, n'est ce pas Mademoiselle d'Alençon que j’aperçois  ? Sa robe lilas est magnifique, allons la saluer.
- Victor. Dit il en inclinant la tête. Je vous souhaite une bonne soirée, nous rediscuterons plus tard.

Antony s'inclina a son tour et attendit qu'ils soient partis pour remercier Joy, il avait patienté poliment a coté du Nantais ce qui lui avait permis de se débarrasser des deux relous. Il confirma à son compagnon que le matériel était entré sans encombre, ce dernier lui tendit discrètement ses cartes. Apparemment prendre l'identité d'Ignatio n'était pas une si bonne idée. Ce type avait été refroidit pour de sales histoires et ceux qui avaient souhaité sa mort était présent ce soir. Joy assurait même qu'il essayerait de récidiver. Bon la bonne nouvelle c'est qu'il allait pouvoir se rendre aux caves pour executer la première partie de leur plan. Repérer derrière quel mur ou quel porte se trouvait la salle du trésor. S'il y avait un système de sécurité en place, des gardes ou piège magique. Il pourrait surtout estimer le meilleur moyen de précéder ; tunnel, casser un mur, forcer la serrure ou voler la clef. Sans les cartes, si on le surprenait rien ne permettrait de prouver qu'il préparait un cambriolage il n'aurait cas trouver une excuse. Quand il reviendrait grâce aux informations rapportée, Antony pourrait se mettre au travail sans perdre de temps. L'ingéniosité du Matheux ferrait place aux aptitudes du morpheur.  

- Bonne chance, je ferrais de mon mieux pour retenir ceux qui chercheraient à descendre dans la cave, en particulier ces deux là.
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MessageSujet: Re: Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony]   Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony] I_icon_minitimeMer 12 Oct - 17:18

Antony allait assurer la couverture, Joy avait donc le champ libre. Le champ libre, le champ libre, c’était vite dit car la dénommée Francesca serait à un moment où l’autre complètement intenable, et il ne voulait pas la froisser, ou plus probablement l’assommer...il actionna son pouvoir derrière le masque et alla se resservir d’une coupe de champagne servie par une domestique toujours nue, portant un masque argenté aux yeux en amandes. En levant juste son masque au niveau de la bouche, Joy remarqua alors la nudité affichée et réelle, qu’il n’avait pas pu voir en rentrant à cause du stress de sa mission. Il scruta la domestique qui lui tendit le verre de champagne aux bulles turquoises et pourpres, créant à la surface du verre de cristal un indigo velouté, pétillant, terriblement goût et légèrement sucré...il y avait également un goût d’herbes amères, comme une vieille absinthe, et avant de prolonger cette idée, des bras s’emparèrent de lui sans rien dire, et l’amenèrent au milieu de la piste de danse. Maladroitement, confondant les pas, Joy essaya de faire bonne figure, même si c’était délicat. Il se sentait engourdi et lourd. Devant lui, un souffle court et frais, une jeune femme sûrement, un physique des plus saillants derrière les corsets, les jupes et les fanfreluches...Il dansa et les bras le tinrent sans frémir. Il crut s’évanouir en tournoyant dans une valse enfiévrée et s’endormit debout dans un sommeil des plus étranges.

L’œil droit au réveil voyait flou. Il attendit un peu et vit le dos de la jeune femme, encore en costume, sur un bureau, face à un miroir qui ne montrait pas sa tête. Elle avait son masque et son chapeau richement garni, mais Joy ne réussit pas à bouger. Il vit au-dessus de lui un lit à baldaquin, des dorures, du marbre, l’odeur venant sans doute des cuisines, de la pâte chaude et une profusion de senteurs épicées ou alors douces...les petits-fours encore à cuire, sans doute. Une voix ferme, féminine, douce mais impitoyable, émergea du corps qui ignorait Joy en lui tournant le dos.



- Vous avez mis peu de temps pour vous réveiller. Un pouvoir de résistance ?
- Longue histoire. Je suis là pour une raison particulière ?
- Vous êtes vifs et votre partenaire est du genre malin. Votre plan se tenait, mais vous avez omis une chose essentielle : on vous a suivis. Vous croyez que le trésor du Labyrinthe Infernal était laissé libre pour le premier débile venu ? Non...on a surveillé le centre du Labyrinthe et on a suivi ses nouveaux gagnants – ça arrive assez peu vous savez…
- Et donc vous vous êtes aussi infiltrée et maintenant, vous voulez avoir des infos supplémentaires pour nous doubler ?
- Presque, mais ça c’est la fin de l’histoire. Vous avez pris l’identité d’un noble que les hommes de la Tata ont tué y’a deux jours. Autrement dit, si quelqu’un sait que votre Della Rovere est là, votre couverture est fichue dans l’instant. Votre partenaire aura eu plus de chance, de peu. Maintenant, il s’agit de réussir la mission, pour vous comme pour nous.
- Laissez-moi deviner, vous allez nous regarder prendre tous les risques pour récupérer le pactole ?
- Non, on n’est pas au Multiplex Ambulant soirée spéciale Hollywood aussi. On va vous aider, et plutôt efficacement je vous le garantis.
- Parlant garantie…
- Vous n’en avez et en aurez jamais aucune.
- Ah bah bon d’accord.
- Vous êtes là pour servir nos intérêts, c’est tout.
- Ah bah bon d’accord.
- Cette jeune noble de Justicity, Francesca, la nièce de la Patronne, par contre, nous semble un peu trop présente à nôtre goût...vous vous chargerez de la faire disparaître, par tous les moyens possibles à votre disposition. On ne veut aucun témoin.
- Ça comprend même les deux gusses que vous embauchez...j'parie.
- Vous aurez 0,25 % du butin récupéré, et la vie sauve. J’vois pas ce qu’on faire de plus ou de mieux.
- Ah, vu comme ça…et vous êtes qui au juste ?
- Certains nous appellent la Main, d’autres le Poulpe, mais on a voté avec nos délégués syndicaux pour le Gunsen. Ça claque, non, comme nom ? J’ai dit deux fois non, non ? Ah zut, encore ! Bon, vous validez ?
- Le Gunsen…vous connaissez donc mon identité ?
- Non, mais si vous voulez apparaître dans le rapport sous le nom de Jean-Edern, je peux le faire.
- Jean-Edern, très bien, parfait. Et vous êtes vous-même ?
- Caprisse.
- Et dire que c’était la ville de notre premier amour…
- Merci, on me l’a déjà faite.
- Ah bah bon d’accord.
- Au boulot maintenant.
- Hé ho, on n’est pas des vaches qu’on mène à l’abattoir okay ? Laissez-nous respirer !
- Des vaches à l’abattoir...c’est une image assez ressemblante de votre situation, en effet.



Joy reprit sa tenue et retourna à la petite sauterie des nobles. Les domestiques dans les couloirs s’affairaient et surveillaient attentivement les allées et venues ainsi que les groupes de discussions qui se formaient ça et là. Derrière son masque, le matheux se sentait désormais menacé, espionné, surveillé, traqué, ce qui n’ajoutait que du bordel à cette mission qui prenait une allure bien malheureuse. Il cogitait à toute vitesse...devait-il prévenir ou non Antony ? Le moment venu, dans une certitude d’un moment à deux, en duo, prêts à agir, ce serait la meilleure idée. Pour l’heure, il ne fallait pas qu’on les voie trop ensemble. Si des gens avaient réussi comme eux à entrer et à les guetter, autant garder le mystère – une partie du moins. C’était sans compter…



- Francesca… ! Aha tu...vous m’avez fait peur !
- Ma Tante va souffler ses bougies ! Venez-vous à côté de moi pour applaudir ?
- Heu après, je vais devoir vous dire quelque chose, mais pas ici, à l’abri des regards indiscrets.
- Serait-ce une proposition, mon Ignatius ?
- Oui, je me décide enfin !
- Oh, comme je n’oublierai ce soir béni, mon amour ! J’espère cueillir ta rosée à mes lèvres, boire ta coupe qui est la mienne, et nous fiancer dans les bois, avec mes sœurs, mon frère aîné, quelques gardes bien armés s’il y a encore une guerre de gangs, et plein de gentils bons gâteaux tout doux tout chauds !
- Euh...tout ça oui, voilà.




Joy faisait des gueules pas possibles derrière son masque. Une aubaine que la jeune Francesca ne puisse jamais le voir. Il l’accompagna pour quelques danses, et au moment où la Tata, dans un énorme costume grandiloquent, soufflait ses bougies, Joy prit la main de sa partenaire et l’emmena en la laissant glousser direction les caves de la propriété. Ils croisèrent des domestiques qui n’osèrent que faire la révérence devant Francesca, et ils continuèrent leurs travaux. Ils passèrent devant le sommelier qui goûtait chaque bouteille en partance vers la réception. Ils s’arrêtèrent entre deux tonneaux, et Francesca retira son masque. Une jeune fille blonde, aux yeux amandes bleus azurs, le regardait avec un air d’accomplissement attendri, de bonheur total, et d’abandon final, celui qui laisse le sourire aux lèvres...Elle souleva le masque de Joy, qui resta abasourdi. Car elle ressemblait à Lili-Anna, en blonde, en jeune mafieuse et en tarée, un peu, mais elle lui ressemblait. Avant que leurs lèvres ne se touchent, quatre hommes de main et les deux types qui ont menacé Joy déboulèrent. Deux sur six ignoraient que Della Rovere n’était pas Della Rovere. Pour savoir lesquels, il suffisait de repérer qui n’attaquait pas…

Naturellement, le matheux se plaça devant la nièce de la Tata, tandis que les armes apparaissaient les unes après les autres. Pas de dialogues, tout était bien clair. Un peu trop sans doute...
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Antony Watson
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MessageSujet: Re: Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony]   Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony] I_icon_minitimeJeu 1 Déc - 21:24

Antony piocha un toast au saumon sur le plateau d'une domestique qui sillonnait la salle. C'était à son sixième et il avait de plus en plus de mal à résister aux petits fours qui lui passaient sous le nez. Chaque bouchée était suivie d'un explosion de saveurs. Le cuisinier ou le traiteur qui les avait préparé avait un véritable don pour marier les arômes. Les autres convives partageait certainement son point de vue car les serveuses infatigables enchaînaient les allers retours aux cuisines pour se ravitailler en amuse gueule. Même s'il cédait ponctuellement à la nourriture notre morpheur restait vigilant sut tout ce qui se passait autour de lui en espionnant les conversations ou repérant les comportement suspect. Rien n'avait été à signaler jusqu’à présent. Les convives continuaient de se pavaner, exhibant leurs costumes en quêtes de compliments. Il remarqua alors un invité qui semblait captivé par un tableau. Il n'aurait pas du s'en soucier plus que ça mais un détail retint son attention. Les yeux du portrait étaient braqués sur lui et au moment ou leurs regards se croisèrent il eut l'impression que les traits de la peinture se crispèrent de manière imperceptible. Son imagination lui faisait un farce ? C'était probable. Mais d'un coté il était à Dreamland et des tableaux vivant n'aurait rien de déplacer d'en cet univers. Une nuit, se souvint Antony, alors qu'il se trouvait dans la tour des arts, un de ses compagnons avaient été enfermé dans une peinture par un voyageur. En tournant la tête pour regarder les autres tableaux aux murs il eut soudain un sentiment de malaise. Il se sentait vraiment observé. Se faisait il des idées ou bien… ? Oui c'était forcement ça, la situation était stressante alors son esprit lui jouait un tour. S'ils avaient été repérés avec Joy pourquoi personne ne les avaient encore arrêté ?

Ses pensées dérivèrent alors sur le monde magique d'Harry Potter et des œuvres animés qui décoraient les murs de Poudlard. Il se demandait si Miss Rowling pouvait être une voyageuse lorsque la luminosité changea dans la pièce, le moment ou Mafieuse devait souffler ses innombrables bougies était arrivé. Il aperçu du coin de l’œil Joy s'éclipser en compagnie d'une donzelle chiquement costumée qui gloussait comme une collégienne. Qui était cette fille ? Peut importe, son partenaire savait se qu'il faisait, elle avait sûrement un rôle a jouer dans sa stratégie. Eux en revanche… Les deux mecs qui étaient venus chercher des noises à Ignatio un peu plus tôt avait été rejoint par 4 autres types. Ils préparaient un mauvais coup, Antony s'avança vers eux réfléchissant à toute vitesse pour trouver un moyen de les arrêter. Si seulement les gens pouvaient se pousser autour de lui. Les invités c'étaient tous pressés autour de la Mama et de son son immense gâteau illuminé de mille feux. Lorsqu'il parvint enfin à se dégager de la foule, le groupe de mécréants avait déjà atteint la sortie et descendait au pas de course l'escalier. Antony pressa l'allure afin de les rattraper mais le temps d'arriver aux marches, ils avaient disparu. Notre morpheur voulu prendre le chemin des caves, l'endroit ou Joy était sensé se rendre mais un bruit sourd se fit entendre au dessus de sa tête. On aurait dit le son de quelqu'un ou quelque chose qui s’effondre sur le sol. Joy ? Que faisait il là haut ? Était ce son plan pour se débarrasser de ses poursuivants ou pour brouiller les pistes sur ses réelles intentions ? Dans tous les cas il fallait éclaircir ce qui ce passait à l'étage.

Antony qui était complètement à coté de la plaque, commença alors à monter l'escalier de marbre en faisant bien attention à ne pas faire de bruit. N'étant pas sensé se rendre dans les niveaux supérieurs de la villa, Antony n'avait pas fait l'effort de mémoriser les pièces qui s'y trouvaient. Maudissant son manque de prudence, il se retrouva dans un large couloir désert. Aussi richement décoré que le reste de la demeure, il devait mesurer bien mesurer dans les cinquante mètres de long et donnait sur des dizaines et des dizaines de portes. Toutes fermées, toutes sauf une légèrement au fond du couloir. Le garçon hésita puis décida de voir ça de plus près. A mesure qu'il se rapprochait des voix lui parvenaient aux oreilles. Des mots comme « trahison » et « représailles » qu'il parvint à entendre n'augurait rien de bon. Les mafieux avaient capturé celui qu'ils prenaient pour Della Rovere ? Antony jeta un coup d’œil furtif par l'interstice de la porte. Il ne vit rien d'autre qu'une haute silhouette imposante de l'autre coté qui lui obstruait la vue. Le morpheur se plaqua aussitôt contre le mur la main devant la bouche. Il avait fait erreur, la personne qui se trouvait juste derrière la porte était sans aucun doute possible le second garde du corps gorille de la Mama. En écoutant n'eut aucun mal à comprendre la situation. Le Cyber-Gorille et deux autres mafieux passaient à Tabacs un dernier type qui avait apparemment tenté de dérober des recettes de biscuits pour les vendre à un rival de la Mama. Le traître avait été bâillonné avec quelque chose car ses cris étaient étouffés lorsqu'on le cognait. Antony n'aurait su dire si l'absence d'image était pire ou non. Les bruitages qu'il entendait lui faisait imaginer des scènes insoutenables. Il préféra revenir sur ses pas et repartir à la recherche de son partenaire quand…

- Je crois bien qu'il a eut son compte, laissons le là pour le moment pour méditer un peu. Il sera peut être plus bavard dans une petite heure.

La panique submergea alors Antony, les hommes de mains d'une pointure de la mafia allait le surprendre a écouter des affaires privés, il fallait se planquer et tout de suite. Il pivota vers la porte la plus proche qui Dieu soit loué n'était pas verrouillée se précipita à l’intérieur et referma en priant pour ne pas avoir été entendu.
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MessageSujet: Re: Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony]   Le lac des signes, y rentrer c'est prestige, en sortir c'est mieux ! [PV Antony] I_icon_minitimeSam 10 Déc - 11:34

Mexican Stand Up ! Les deux gardes du corps de la Tata et de sa famille toisaient les quatre gardes qui devaient émerger du Gunsen tapi dans l’ombre. Francesca poussa un cri mais Joy la fit taire d’une manche plaquée contre sa bouche. Il avait remis son masque soulevé depuis le menton par Francesca, pour profiter encore du minime effet de surprise. Les quatre gardes sortirent leurs armes et visèrent les deux mafieux qui s’intéressaient quant à eux au matheux qui appliqua immédiatement des formules sur toutes les armes, en quelques regards.
Il zieutait la jeune nièce de la Tata, terrorisée, qui tremblait de tout son corps et manquait de partir en vrille dès la première attaque. Fort heureusement pour eux deux, les deux groupes de gardes crurent bon se débarrasser les uns des autres avant de passer au vif du sujet, et Joy et sa dulcinée purent alors voir un combat entre eux. Le Gunsen avait l’avantage de la technique, mais les mafieux, même en costumes, utilisèrent leurs pouvoirs. Le premier fit apparaître des fours et les contrôlaient. La chaleur qu’ils dégageaient donnaient à Joy des sueurs froides en s’imaginant le combat à mener contre eux. Le second déployait des colliers de couteaux et jouait avec comme des fouets, sans aucune fioriture. Balèzes. La Tata savait sans nul doute s’entourer des meilleurs éléments, et sa nièce n’était pas placée sous la surveillance de n’importe qui. Comme ils bloquaient toute sortie éventuelle, Joy ne tenta rien et prit des informations sur les deux pouvoirs. Il nota des formules de déplacements vectoriels vis-à-vis des colliers de couteaux déployés, et sur le contrôle des fours chauffés...Quand ceux du Gunsen furent réduits à néant, les deux mafieux s’intéressèrent à Joy.



- Alors alors, Ignatio della Rovere...on vous avait prévenu...On ne sait trop comment vous vous en êtes sorti, mais ça finit ce soir. Mademoiselle Francesca ! Retournez auprès de votre tante immédiatement ! Ce jeune homme n’est pas pour vous, ni pour personne !
- Que nenni ! J’aime Ignatio, et si jamais vous attentez à sa vie, je me suicide en me coupant la langue ! Vous aurez la colère de ma Tante à affronter ! Laissez-nous nous enfuir, je vous en prie !
- Mademoiselle Francesca, vous ne nous laissez pas le choix ! Prison Furnace…


Un four apparut à la place de Francesca, et Joy entendit des coups portés depuis l’intérieur de l’objet. Une prison directe, voilà qui était efficace. Le four était froid, ainsi le matheux nota un contrôle de la chaleur interne. Un invocateur ou un contrôleur ? Impossible à dire, pour l’instant, mais les deux semblaient prêts à en finir avec lui. Ils étaient encore en costumes, premier point, et en deuxième point Joy utilisa les formules utilisées sur les armes des gardes du Gunsen tués juste avant, et les fit léviter dans les airs, entre lui et les deux mafieux. Ces derniers eurent un mouvement de recul, et leurs masques se regardèrent. Durant ce moment de surprise pour eux, Joy ajouta des formules sur leurs vêtements. C’en était fini, il restait simplement à déterminer quand la situation allait exploser.


- Les gars, je vous ai dit de ne pas me gêner ce soir. De plus, vous vous trompez de cible.
- Monsieur della Rovere, comment avez-vous obtenu ce pouvoir ? Encore une trahison contre la Patronne, nous supposons...vous ne reculez devant rien !
- Je ne suis pas Ignatio della Rovere, vous allez vous en apercevoir.


Les deux mafieux attaquèrent Joy de front. Les colliers de couteaux furent lancés et le matheux les esquiva de justesse, mais il fut cueilli par des fours brûlants qui popaient de tous les côtés, jusqu’à l’emprisonner. Il capta deux formules essentielles tout en soufflant sur une de ses mains brûlées : le poids d’un seul four, et la température. Il plaça des divisions et attendit un mouvement. Quand le mafieux qui jouait des couteaux apparut, il frappa dans un four qui fut projeté sur l’attaquant, et Joy monta en multiplications et calculs au carré la masse du four en mouvement. Le mafieux au couteau se mangea la médecine de son partenaire de combat, et fut envoyé contre un mur, suivi de deux fours pesant de plus en plus lourds. Et d’un. Le deuxième serait plus compliqué, mais dans un mouvement entre deux fours qui apparurent, Joy aperçut et figea ses chaussures. Il aurait pu avoir le reste, mais son partenaire aux couteaux parvint à se dégager et envoya une attaque qui cisailla le torse du matheux. Tentant le tout pour le tout, Joy activa ses bottes gravitationnelles et fit une pirouette pour se retrouver au plafond, la tête tournée vers le bas. Les fours ne pouvaient pas léviter, et ils verraient de cette manière le mafieux aux couteaux. Il activa ses formules en suspens et les deux ne bougèrent plus. Le costume commença à partir pour se déposer sur le sol. Les masques tombaient, littérairement...


- Tu n’es pas Ignatio della Rovere !
- Je vous ai prévenus les gars...Je suis venu pour tout autre chose que Francesca ce soir ! J’ai pris l’identité d’Ignatio della Rovere, mais je ne suis absolument pas lui… !
- Qui es-tu ? Et pourquoi as-tu amené Mademoiselle Francesca ici ?
- Elle me sera utile. Que ça vous plaise ou non.
- JAMAIIIIIS !


Le mafieux aux couteaux dégagea une énergie surpuissante et lança des couteaux visant les yeux du matheux. Il avait saisi d’où venait le pouvoir de son adversaire, ce qui fut une véritable surprise, mais enfin, il fallait bien commencer à rencontrer des gars plus rapides et plus vifs que les autres combattants rencontrés jusque là. Les deux gardes étaient de vrais guerriers, sans doute des reconvertis...Joy fit un mouvement aérien et esquiva l’attaque des couteaux, quand tout se figea. L’adolescent restait la tête en bas et vit une quatrième forme se dessiner dans la cave chargée de corps, et d’un four en guise de prison. Les deux mafieux s’effondrèrent, dans un bruit de pistolet, de poudre et de douleurs. Un homme entrait en pleine lumière. Jeune, avenant, même carrément beau gosse, habillé comme un mousquetaire baraqué et mannequin pour hommes pour des caleçons, rasé de près, yeux bleus, teint halé, le nouvel arrivant avait la gueule d’un magasine de mode masculine. Une magasin de mode qui tenait un pistolet ouvragé en or. Il avait un charisme débordant, on le remarquait de suite dans une pièce jonchée de cadavres, à un point où en oubliait les cadavres. Les deux gardes de la Tata étaient au sol, et ne dirent qu’un seul mot en soupirant…


- Ignatio…
- Oui, je suis Ignatio della Rovere, et je suis toujours en vie, manants !
- Comment ?
- La Justice finit toujours par triompher.


Il dit cela en passant la main sur les paupières des deux gardes. Une fois les masques enlevés par Ignatio le revenant, Joy nota une extrême jeunesse chez les deux mafieux. La Tata avait perdu ses jeunes recrues, manifestement. Le mannequin pour hommes leva ensuite la tête vers Joy, dont le costume s’effritait pour couvrir les corps des gros bras tombés pour un mort qui avait ressuscité. Le masque du matheux finit par tomber, et se fracassa au sol. Symbolique, tout ça tout ça. Ignatio le mit en joue, tout en s’approchant du coffre en souriant doucement.


- Tu es celui qui a volé mon identité, n’est-ce pas ? Tu t’appelles ?
- Joy Killamanjiro.
- Le numéro 2 de la Baby ? Je t’ai vu dans le Dreamag. Pas étonnant que tu aies pu tenir tête à Ismao et Karolino...c’étaient deux nouvelles recrues de la Tata, mais on a fait l’école de droit ensemble…
- C’est donc toi Ignatio della Rovere...tu n’étais pas mort ? Francesca le pense encore, tu sais.
- La Justice finit toujours par gagner. J’étais en train de monter un procès contre la Tata pour virer sa villa du Royaume de la Justice. Les mafias n’ont rien à faire ici. Je suis de la famille des magistrats et des avocats della Rovere, l’une des vieilles familles du Royaume. J’allais me présenter pour plaider contre la Patronne, mais ses contacts ont cru que j’étais aussi facile à tuer. Non, la Justice finit par triompher, et elle va l’apprendre dans la douleur. Ce soir, nous faisons sauter la villa de la Tata.
- Quoi ? C’est qui « nous » ?
- J’appartiens au mouvement des Juges Impartiaux. Nous réclamons la fin des conflits d’intérêts et une purge massive de Justicity. Par tous les moyens en nos possessions. La Tata a voulu me supprimer, je vais supprimer sa villa de rêve qui souille notre Royaume...tu me rejoins, Joy ?
- Je dois trouver quelque chose avant. Connais-tu cette phrase ? « Vous qui avez trouvé le chemin de l'enfer, il vous reste à trouver le paradis"… ?
- Oui, je la connais. Elle est marquée sur le temple qui est au fond du jardin de la villa de la Patronne, et sur un promontoire dans ses appartements privés. On dit que l’enfer est au jardin, le paradis dans sa chambre, mais ceux qui ont vu son paradis ont préféré l’enfer, je te le dis…
- Hum, merci de ton aide. Et pour Francesca ?


Le jeune homme ne dit rien, et d’un coup de pistolet, il ouvrit le coffre. Joy flottait dans les airs au-dessus du coffre, et la jeune créature ne le vit pas. Elle sauta au cou d’Ignatio, en gloussant, en hurlant de joie, mais elle émit tout de suite un soupir de douleur froide. Une lame transperçait son corps. Une lame tenue par Ignatio lui-même. Il la poussa et elle s’effondra contre le four.


- Tu m’as trahi, espèce de corrompue…
- Alors tu sais...oui, je travaillais depuis le début pour ma tante, Ignatio. Mais je t’ai aimé...je t’aime encore, malgré moi, malgré ma mission ! Tu me crois ? Dis-moi que tu me crois ! Crois-moi ! S'il te plait ! S'il te plaiiiiit !!
- La Justice a triomphé, c’est tout ce que je désirais. Tu m’as vendu à ta Tante, et sans le pouvoir divin de la Justice, tu aurais gagné…
- Dis-moi une dernière fois que tu m’aimais, mon amour...je partirai ainsi coupable et heureuse !
- Tu as voulu approcher le paradis en ma présence, tu n’iras que solitaire en enfer…


Tandis qu’une porte s’ouvrit pour laisser entrer une dizaine de jeunes créatures habillées comme Ignatio, chargée de bombes, de grenades, de fusils et de pistolets, le jeune della Rovere regardait les yeux vides et froids de Francesca, non sans lâcher une larme en serrant les poings, la bouche serrée. Joy redescendit et vint se poser au sol rougi par les sangs des gens tombés au combat. Il regarda à peine le carnage et se dirigea vers le jardin...paradis ou enfer, il ne savait plus trop où il se trouvait, mais lancé pour lancé, il lui faudrait au moins ce trésor pour le consoler. Encore que...
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