Mafiosa solo

Assis sur une chaise de cuir et de pin, il est tourné vers moi, le cigare à la bouche, le flingue à la ceinture, je sais pas ce qui faisait le plus cliché entre sa petite moustache, son colt, ou bien le chat noir sur la table, non Humars n'est pas dans le repère de Mad, à vrai dire ça en à tout l'air, mais je suis bien assis, en sang, tabassé, sur une chaise de paille délabrée témoin d'un nombre incalculable de paire de fesses, ceux qui était assis avant moi !

"Hun hun hun" Celui qui semblait être le chef retira le cigare de sa bouche, caressa le chat, et me fixa de ses yeux de mafieux siciliens, je m'attendais presque à ce qu'il simule l'accent !

"Alors c'est toi ? Humars ? drôle de nom tu ne trouve pas ?"

"Et quel est le votre ? Si il est aussi insupportable que la vue de votre visage, je vous demanderais de ne le prononçer qu'une fois !"

"Faite lui fermer sa gueule !"

Deux gorilles me frappait en pleine poire, pendant qu'un troisième me tenait ! Du sang sur les poings... Si ils continuaient à frapper ils auraient ma mort sur la conscience... Humars, Humars, c'était bien mon nom, certes ces origines m'était inconnu, faute de n'avoir point connu mes parents, c'est drôle non ? Pas le fait que je sois orphelin, non, je vous parle de cette scène, qui un jour aurais pensé que moi, moi, le petit gars qui se fait toujours remarqué, qui aurait cru qu'un jour j'aurais tenu tête à un mafieux ! Pas moi en tout cas ! Et lui aurait préférer ne pas avoir à faire ce qu'il à fait à ce moment là !

"T'as du cran gamin, mais tu vas baisser d'un ton, tu vois ici, c'est moi qui commande, moi qui dirige tout, petit... Je te conseille vivement de rester à ta place"

"je vois pas trop comment je pourrais bouger !"

"Joue pas au con avec moi !" Dit-il alors en me mettant le canon de son flingue à la bouche !

"Et toi avec mes nerfs, débile !" Il resta de marbre, incapable de prononcer le moindre mot !

Il s'était assit sur sa chaise... bouche bée," tu sais quoi petit, t'aurais pas du venir ici, tu me rappelle un ami que j'ai oublié..." Il fit signe à ses gardes du corps de me détacher

"File avant que je ne change d'avis..."

"Merci mon gars !" à ces mots il tira dans la porte que je poussais de la main !

"Ou alors, tu pourrais bosser pour moi !" Décidèment cette scène était trop clichée !

"Je m'appelle Sharp ! Tu n'oublieras pas pour qui tu travaille"

ça ne risque pas, ce nom, je ne le connaissais que trop bien, et lui aussi, autrefois, nous parcourions Dreamland ensemble, aujourd'hui, il a reprit les affaires de son pêre, il avait tout juste vingt ans, c'était l'année ou il est mort.