Le Docteur, les taupes et la famille. [solo]

Légende :
Moi
Professeur Tennant
Ethan
Autre

A quoi pensais-je en m'endormant cet nuit là ? A vrai dire, j'en ai pas la moindre idée. Je pense sincèrement que je ne pensais à rien de particulier. Donc où pouvais-je me trouver était la question que je me posais. La réponse ne mit pas longtemps à arriver. Je me trouvais dans le couloir d'une école apparemment. Je passais devant des salles de classes pleines où la plupart contenait des élèves ou professeur en sous vêtement. Le coup classique du rêve où on se retrouve en sous-vêtement à l'école sûrement. Puis tout à coup, une petite créature m'interpella et me dit de le suivre. Je me laissais guider et il me traîna dans une salle de classe. Je m'installais à une place libre et il s'en alla. Dans la salle de classe il y avait plein d'autre élèves, la plupart en sous-vêtements. Tous des rêveur sans en douter. Puis, le professeur arriva. Lui était tout habillé, d'un costume élégant, très anglais. Ça tête me disait vraiment quelque chose. J'étais persuadé que ce professeur n'était nul autre que l'acteur : David Tennant. Célèbre pour avoir joué dans la série Docteur Who, ou dans le 4è Harry Potter. Mais bref. Il nous fit face et commença à parler.

- Mon nom est Mr. Tennant. Je suis votre nouveau professeur d'Anglais. Sortez vos livres à la page 42, nous allons étudier « le barde ».

Apparemment, c'était vraiment lui. Mais j'avais tout de même quelques doutes. Tout ce dont j'étais sûr, c'est qu'il était lui aussi un rêveur. Je commençais vraiment à les différencier des Voyageurs. Le truc, voyez-vous, c'est que Mr. Tennant a un accent écossais très soutenu. Par conséquent, je ne pus m'empêcher de le titiller là dessus.

- Monsieur ?
- Oui ?
- Êtes-vous Anglais ?
- Non, je suis écossais.
- Donc vous n'êtes pas anglais.
- Non, mais je suis Britannique.
- Donc vous n'êtes pas anglais.
- Non, pas du tout, mais comme vous pouvez le voir je parle anglais.
- Mais je n'arrive pas à vous comprendre Monsieur.

Faux. Malgré son accents évident, j'arrivais très bien à le comprendre. C'est juste qu'avec le fait que dans Dreamland, tout le monde parle la même langue, je me disais que dans le monde réel, j'aurais sûrement du mal à le comprendre. Donc je jouais le jeu. Pas très sympa de ma part, mais ça change pas de mes vrais cours d'anglais.

- Eh bien, vous pouvez apparemment, puisque nous arrivons à communiquer.
- Désolé, vous parlez écossais là ?
- Non, je parle Anglais.
- Ok. Ça y ressemblait pas.

Bah oui, quand je vous disais que la langue universel de Dreamland me perturbait. Dons avec son accent, j'étais pas persuadé qu'il parlait vraiment anglais, en vrai... vous me suivez ? Bref...

- Bon... parlons un peu de Shakespeare à présent.
- Je pense pas que vous soyez qualifier pour nous apprendre l'anglais.
- Je suis parfaitement qualifier pour.
- Je pense pas, non.
- On a pas besoin d'être anglais pour l'enseigner.
- Ok. Mais vous avez un certificat d'anglais ou un certificat écossais ?
- Vous vous appelez comment ?
- Connor M'sieur. Connor Drake. Pourquoi ?
- Votre réputation va être faite.
- Tous les jours !

Je me faisait remarquer par David Tennant. J'en étais très heureux, et bien que son avis sur moi était négatif, je ne voyais pas du tout les choses ainsi. C'est mon côté un peu naïf qui veut ça. Puis tout à coup, j'eus une idée magique. Il fallait à tout pris que j'essaie.

- Donc, euh... les sonnets de Shakespeare.
- M'sieur ?
- Le sonnet est un poème...
- M'sieur ?
- … comportant...
- M'sieur ? M'sieur ? M'sieur ?

Mon... obstination eus raison du professeur. Avec une pointe de nervosité dans la voix, il arrêta de m'ignorer. En même temps, il était difficile de faire autrement.

- Quoi Connor ?
- Je peux poser une question ?
- Non, vous ne pouvez pas.
- Je peux poser une question ?
- Attendez !
- Je peux quand même poser une question ? Je veux juste poser une question. Rien qu'une question. - Je peux poser une question quand même ? Je pose une question ?

Têtu ? Moi ? Mais non, pas du tout. Et puis il faut ce qu'il faut. J'avais insisté ainsi avec un grand sourire aux lèvres. Et lui m'avait répondu avec un grand soupir. Le pauvre semblait épuisé... dans son propre rêve, c'est pas de chance.

- Qu'elle est-elle ?
- Êtes-vous le Docteur ?
- Docteur qui ? (Doctor Who ? En anglais)
- Yeahh !! Je le savais !

J'avais quasiment sauté de joie en hurlant mes derniers mots. J'étais super content de ma blague, carrément hilarante. D'ailleurs, je m'esclaffais encore de rire, pendant que lui commençait vraiment à en avoir marre. Mais, je m'arrêtais tout à coup, pour reprendre la conversation. Cette façon de faire peu sembler troublante, mais j'ai l'habitude de passer d'un visage à un autre en un éclair.

- Je ne sais pas de quoi vous parlez.
- Vous êtes le « Docteur Who ».
- Je ne suis pas le « Docteur Who », je suis votre professeur d'anglais !
- Je ne vous crois pas. Je crois que vous êtes un Seigneur du temps de plus de 900 ans.
- Connor !
- Vous voyez votre maison ?
- Oui.
- Est-ce plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur ?
- Calmez-vous.
- Genre, vous avez garé le Tardis pas loin ?
- Pouvons-nous revenir à Shakespeare, s'il vous plait ? Merci !

Non, mais si on est dans un rêve et qu'il y a David Tennant, il doit forcément être LE Docteur. Il peut pas être un simple professeur. C'est trop nul comme rêve, surtout un rêve où je me trouve. Je ne pouvais en rester là et le laissé gâcher ma nuit. Donc, évidemment... j'insistais encore.

- Donc...
- Vous aimez Billie Piper ?
[color=brown]- Ça suffit ! Vous êtes l'élève le plus insupportable que j'ai jamais vue !
- Merci.

Ça y est. Il avait pété un câble. En général, les gens sont plus rapide avec moi. Ce que je ne comprend pas d'ailleurs. Je suis adorable. C'est parce que je pose trop de question ? Non, ça doit être autre chose, mais je sais pas quoi. Il agitait à présent son doit vers moi, comme s'il était une arme. J'avais souvent vus les personnes faire ça, mais je n'en ai jamais compris l'intérêt.

- Votre comportement est inutile et n'arrangera en rien votre réputation.
- C'est pas du Shakespeare.
- Vous n'êtes même pas digne de mentionner son nom. William Shakespeare était un génie. Et vous petit bonhomme, vous ne l'êtes définitivement pas ! Restez assis, gardez votre bouche fermée ou je vous expulse tout de suite !

Il était vraiment pas content du tout Mr. Le professeur d'anglais qui est même pas anglais. A présent, je commençais à me laisser prendre par le jeu et à le voir plus comme un vrai prof que comme un acteur dont je suis fan. Par chance, il commençais à reprendre le contrôle de lui même et à se calmer un petit peu.

- Tss. Est-ce que j'ai l'air agacé ?
- Quoi ?
- Genre, est-ce que j'ai l'air de m'en soucier ?
- D'accord, j'appelle vos parents.
- J'aimerais bien voir ça. Mes parents sont trop fan de vous M'sieur !
- Ça suffit !

J'étais tout sourire. J'aurais vraiment aimé qu'il appelle mes mamans. Mais je suis pas sûr que le téléphone entre Dreamland et le vrai monde fonctionne très bien... Bah, tant pis. Dans tout les cas, il avait dit que j'étais pas un génie. S'il tient tant que ça à Shakespeare... Je me mis alors à lui réciter comme si de rien été, un sonnet de Shakespeare. Comme ça, sans le moindre texte, juste de tête. J'avais déjà lu le livre « le barde » à l'école, et avec ma mémoire eidétique, c'était un jeu d'enfant pour moi que de citer le livre en question. Lorsque je parlais, Mr. l'écossais en était bouche-bée.

- Bam ! Qu'est-ce que tu en dis l'Alien ?

J'éclatais de rire en voyant sa tête. Puis, il soupira, encore une fois, se frotta le crâne et mit la main dans la poche intérieur de sa veste. C'est bon, c'est gagné. Je le voyais déjà sortir un tournevis sonique. J'étais tout excité et me positionnais comme si j'allais bondir de ma chaise. J'étais tellement content que je n'écoutais pas ce qu'il disait... j'aurais peut-être dû. Bah oui, ce qu'il sortit de sa poche c'était pas un tournevis sonique. Non, non non. C'était une grenade. Un peu étrange, certes, mais une grenade quand même. Les autres élèves autour de moi en avait rien à faire. Eux ils s'en foutent, ce sont des rêveurs ils vont juste se réveiller. Mais moi... je suis dans la mouise.

Regardez ! Un Dalek !

Hurlais-je en pointant du doigts derrière lui. Évidemment, il n'y avait rien du tout, mais ça créa une petite diversion. Juste le temps qu'il me fallait pour que je bondisse sur lui et récupère la grenade. Puis, ne préférant pas rester ici au cas où, je fuis par la fenêtre. Je m'éloignais le plus vite possible de cet école de dingue.

Je n'eus pas à courir très longtemps. Personne ne me poursuivait. Mais à présent, le décor avait entièrement changé. Autour de moi il y avait des collines et des nuages avec des chiffres géants. Il y avait également ce qui semblait être des banques et autres bâtiments du même genre. Pas le genre d'endroit qui semble très dangereux. Il faut dire que je craignais d'être tombé dans un endroit en dehors de la première zone. Faut dire que d'après ce que j'ai entendu, ça craint pour moi si je sors de la zone des débutants avec si peu... d'expérience. Je commençais alors à vagabonder ci et là. L'endroit était vraiment pas effrayant ou dangereux, sauf que je rencontrais un tas de rêveur qui se tiraient les cheveux ou parlaient de chiffres, factures et autres truc relou. Il y avait également des créatures étranges. Certaines avec des yeux qui sortaient de leur orbite, d'autre semblait avoir des micros ou des carnets de journalistes. J'en arrêtais un pour lui demander des informations.

« - Pardon. Où est-ce que je suis ?
- Tiens, un voyageur. Ici vous êtes à Relouland. Berceau de tous ce qui touche à la comptabilité et également royaume où se trouve les locaux du Dream Mag's.
- Le Dream Mag's ?
- Olala, tu dois vraiment être nouveau toi. C'est le magazine officiel du monde de Dreamland. Il contient toutes les informations utiles aux voyageurs comme toi.
- Vraiment ? Mais c'est super !! Où puis-je me le procurer ?
- Il doit y avoir un kiosque pas très loin. Sur ce, j'ai du travail, au revoir.
- Merci beaucoup petit être bizarre ! Et nous sommes bien dans la première zone, hein ?
- Oui. »

Je lui faisais des grands signes de la main pour lui dire au revoir. J'étais tout enthousiaste. L'idée d'avoir un moyen d'obtenir des informations utiles sur ce monde, rapidement et efficacement me rendait euphorique. Je commençais donc à trottiner à la recherche de ce kiosque. En chemin, j'espérais que ce magazine ne soit pas payant... Parce que j'ai toujours pas d'argent. D'ailleurs, c'est quoi l'argent ici ? Il est vrai que je n'avais pas posé la question à Lord Désirée lorsque je l'avais rencontré.

Je continuais donc mes recherches à travers ce Royaume, quand tout à coup une personne m'interpella. Un vieux, environ la trentaine, plutôt banal sauf qu'il tenait deux énormes marteaux. Le genre de marteaux que t'as pas du tout envie de te prendre sur la tête.

« - Pssst. Petit.
- T'es pas un pervers au moins ?
- Non, mais écoute. Il faut que tu m'aides à détruire les taupes qui ont mon crédit. Tiens prend ça. »

Je le regardais complétement abasourdis tout en prenant le marteau qu'il me tendait. Je ne l'étais pas parce qu'il me parlait de taupe et de crédit dans la même phrase, mais parce qu'il venait de me snober. Quel saloperie. Ok, moi je le fais tout le temps, mais j'y peux rien. Puis je compris. En fait, ce vieux était un rêveur, pas un voyageur. Encore ! A croire que c'était la nuit de rencontre avec des rêveurs. Autant éviter de l'énerver celui là. Donc, munis de mon marteau je le suivis. Il m'emmena non loin de là où on été, dans un endroit où il y avait de gros trous dans le sol.

« Dès que tu vois un Taupe, n'hésite pas à taper ! Tu t'occupes de ce côté, et moi de l'autre. »

Sur le coup, je comprenais pas trop. Le principe était claire, c'était un jeu de tape taupe grandeur nature... Mais je voyais pas pourquoi je devrais taper sur la tête de ses pauvres créatures. C'est pour cela, que lorsque l'une d'entre elles sortie de son trou juste à côté de moi, je ne fis rien. Grave erreur... Elle se mit à me blablater des truc de dingues, du genre que si je prenais pas se crédit ou cette assurance, il fallait que je fasse ça et puis ça et puis... Bref, un tas de truc super relou. Je perdis patience, très vite. Et d'un coup fort, je lui explosa la tête avec le marteau.

« Ferme la ! Je m'en tape ! »

Une autre apparue et je lui laissais pas le temps de dire un mot. Puis une autre, et une autre. La partie de tape taupe dura pendant de nombreuses minutes. A force, je commençais à fatiguer. Puis, plus aucune apparue, le secteur était nettoyé pour cette nuit. En me retournant, je remarquais que le rêveur n'était plus là. Mais son marteau oui, donc il devait s'être réveillé.
De nouveau seul, je laissais tomber le marteau et repris ma route pour trouver le kiosque. Je ne mis pas très longtemps. En effet, il y en avait un pas très loin de là où je tapais les taupes. Je m'approchais du kiosque et ne demandais pas à en acheter. Il était peut-être gratuit, mais je préférais le lire sur place, au moins j'étais tranquille. Le magazine était effectivement bien complet. J'obtenais grâce à lui quelques informations utiles sur Dreamland, ainsi que l'interview de personnes que je ne connaissais pas du tout et d'autres truc comme ça. Il y avait également la liste des Voyageurs par ordres de classement SMB. Ma mémoire eidétique obligé, je retenus tout le classement par cœur... Mais ça me servait à rien, car je connaissais pas les nom ou surnom de ses personnes. Puis, une personne me parla dans mon dos. Une voix que je connaissais. Je me retournais pour vérifié et quel fut la surprise quand je vis mon cousin devant moi. Ethan Drake, un grand et fort blondinet. Rien qu'à le voir là, devant moi, je comprenais qu'il était lui aussi un Voyageur, tant la puissance qui s'en dégageais semblait forte.

« - Salut petit cousin.
- Ethan ! Je le crois pas ! T'es un Voyageur ?
- Exacte, depuis quelques mois. Et toi, ça fait combien de temps ?
- Quelques jours. Ca fait longtemps que l'on sait pas vue.
- Hmm... environ 2 ans si je me trompe pas. »

Heureux de cette rencontre, d'enfin ne plus être seul dans ce monde, j'étais tout sourire. On se posa sur un rocher pour discuter un peu.

«- Tu as quel genre de pouvoir ?
- Je suis un contrôleur de foudre, sous les ordres de la Reine Volterra.
- Sous les ordres ? Toi ? J'aurais jamais pensais ça... Attend ! Tu as dit Volterra ???? Mais je connais ce nom ! C'est une vedette à Dreamland ! D'après ce qu'on ma dit, c'est aussi un sacré danger.
- Exacte. Je suis l'un de ses rares subordonné qui possèdent son pouvoir. Et toi, c'est quoi ton pouvoir ?
- Je suis un... Mangeur d'âme. En général les gens flippes en entendant ça, mais je connais pas grand choses sur mon pouvoir.
- Hmm... ça me dit quelque chose. J'essaierais d'en savoir plus auprès de Volterra et je te dirais ce que j'ai appris.
- Merci. »

J'étais prêt à continuer à parler ainsi tout le reste de la nuit, mais Ethan était préoccupé. Je le sais, car il n'arrêtait pas de regarder autour de lui.

«- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- En fait, je suis en mission. Un petit groupe de voyageur ont causé des tracas dans notre Royaume. Et je dois leur donner une leçon. Il devrait être quelque part dans ce Royaume.
- Je peux te donner un coup de main ?
- Hmm... pourquoi pas. Allons-y ! »

On n'eut pas à chercher bien longtemps. Heureusement que le Royaume n'était pas trop grand. Le groupe que recherchait Ethan était en train d'embêter une Taupe qu'ils avaient extirpé de son trou. Ils étaient trois, trois garçon. Nous ont étaient deux, mais Ethan semblait sûr de pouvoir ce les faire tout seul. J'étais donc rassuré. En s'approchant d'eux, l'un d'entre eux nous dit : « Vous voulez quoi les bouseux ? » Grave erreur. Ethan lui envoya direct son poing dans la tronche, qui le mit à terre en un coup. En voyant les quelques éclairs apparaître autour de mon cousin, ils comprirent qui il était. L'un d'eux commença à fuir. Ethan, lui, était trop occupé avec les deux autres pour le poursuivre, donc je pris la décision de m'en charger.

« Je m'occupe de lui, met une raclé à ses deux là ! »

Je me mis à courir après l'autre gars. On courait pendant quelques minutes, puis il s'arrêta de lui même, sans aucune raison. Il se retourna pour me faire face et semblait bien décidé à m'affronter. M'avait-il séparé d'Ethan exprès pour que le combat soit un 1 contre 1 ? Probablement... Surtout qu'il ne semblait pas être faible. Le gars était un grand type de presque 2 mètres de haut et son bras droit... j'avais pas fais gaffe jusque là, mais il était particulier. En effet, il était noir avec des traits rougeâtre. Il serra son poing, et tenta de m'envoyer un coup. Méfiant, je réagis au quart de tour. J'usais de mon pouvoir et invoquais un épouvantail juste devant moi. Mon apparence changea sur le coup, et ce fut un réel bonheur de voir que je n'avais pas l'apparence d'un clown. En tout cas, l'autre cas frappa l'épouvantail au lieu de me frapper moi... et heureusement. Ce gars, d'un simple coup de poing avec son bras bizarre il explosa une partie de l'épouvantail, comme si de rien était. J'allais vraiment devoir être prudent. J'essayais d'attaquer avec l'épouvantail, mais celui-ci ne faisait pas du tout le poids face à l'autre gars et son bras diabolique. Moi, je gardais mes distances, mais il arrivait à s'approcher de plus en plus. Puis, après avoir arraché l'un des deux bras de mon épouvantail, il passa à travers et me fit face. Là, il m'envoya son poing, je réagis vite et lui envoyais un coup de pied pour l'éloigner de moi, sauf qu'il réussit à me toucher à ma jambe et j'entendis un « crak! ». Avec un seul coup il avait réussi à casser ma jambe. Je contrôla l'épouvantail de justesse pour qu'avec son seul bras restant il attrape le gars et le jette un peu plus loin de moi.
Cul à terre, je souffrais le martyre à cause de ma jambe et les choses s'annonçaient très mal. C'est, alors qu'en touchant la bosse dans ma poche, j'eus une idée. Il me restait une carte à jouer : la grenade du Docteur ! Je plaçais l'épouvantail entre moi et mon adversaire qui se relevait. Ainsi, il ne voyait pas ce que je faisais. Je prenais la grenade dans ma main et l'a jetais sur l'épouvantail. Comme prévu, le grand gaillard frappa l'épouvantail pour bien l'explosé... sauf que l'explosion qui eus lieu n'était pas causé par lui. Et celle-ci était puissante, suffisamment pour que le souffle de l'explosion me propulsa en arrière alors que j'étais pas à côté.
Je me relevais sur une jambe avec difficulté. Ma jambe cassé me faisait très mal et mes oreilles bourdonnées. Je m'approchais du Voyageur, allongé au sol. K.O. Une petite boule lumineuse flottait au-dessus de lui. Je l'a prenais et l'avalais. Puis je me laissais tomber, sauf que quelqu'un me rattrapa.

« C'est vraiment bizarre comme pouvoir. »

C'était Ethan, qui venait de me voir reprendre mon apparence en même temps que l'épouvantail disparaissait. Il me posait contre un mur, et on fit un bilan du combat.

Puis je me réveillais dans mon lit. La douleur à ma jambe avait entièrement disparu. Une nouvelle nuit à Dreamland venait de se terminer.

Spoiler: