Ton histoire...-----------------------------------
Description Physique : Kala est le genre de personne qui peut très bien prendre soin de lui-même mais qui peut se négliger rapidement. Cela veut dire qu'il sait être présentable comme il le faut. Kala a eu une couleur de cheveux assez exceptionnel car il a les cheveux blancs. Mais naturellement, quoi. Pas de teinture *, ni rien (c'est difficile de penser qu'on peut changer de couleur de cheveux avec autre chose qu'une teinture...). C'était assez bizarre lorsqu'on aperçut le docteur en train de sortir Kala du ventre de sa mère avec une mine d'ahuri car ni la mère, ni le père, ni des grands-parents de l'enfant n'avaient cette couleur de cheveux. On lui fit passer des examens pour essayer de comprendre ce phénomène. Et puis quelques semaines passées, on donna la raison au hasard. C'te bande de feignasses...
Kala a les yeux marron-gris, un croisement bizarre entre les yeux de son père et ceux de sa mère... Tout est bizarre chez lui ou quoi ?! *soulève la table*
Il a les sourcils fins et blanc, les traits détendus, un nez parfait, une peau douce et sans boutons, des lèvres ni trop minces, ni trop grosses, parfaites pour embrasser (allez les filles, c'est quand vous voulez !), un menton fin, ni trop pointu, ni trop arrondi. Ce résultat fut un effort considérable de sa part mais il ne doit pas relâcher ses efforts car sa puberté n'est pas encore terminée et il continuera jusqu'à ce qu'il n'ait plus de force pour le faire.
Kala est assez grand, il atteint le mètre 77 pour un poids de 82 kilogrammes. C'est qu'il y a aussi les muscles qui vont avec mais lorsqu'on voit Kala torse nu, on ne dirait pas qu'il est musclé. Juste qu'il a un corps bien taillé avec de larges épaules, des bras dans la normale et de grandes mains. Il peut attraper un ballon de basket de taille 6 d'une main. Pff, crâneur...
Le style vestimentaire de Kala varie. Mais généralement, il s'habille avec un T-Shirt et un jean. Pour l'hiver, un jean et un haut à manches longues suffit. Que demande le peupleuh ?
Caractère : Kala est d'un naturel calme, malgré son penchant pour le danger. Il aime se confronter à des situations à risques et n'hésite pas à entraîner les personnes qui sont avec lui dans celles-ci. Grâce à l'entraînement de son grand-père, il examine chacune des situations lorsque le besoin y est. Il vit avec les mots de son grand-père et il sait discerner et séparer le bien et le mal, mais je parle du vrai "bien" et du vrai "mal". Car il peut très bien y avoir du mal dans le bien et du bien dans du mal. Et dans chacun des cas, il sait y faire la différence.
Dans Dreamland, il n'hésite pas à tuer quand cela est nécessaire et juste. "La vie ne fait pas de cadeau, surtout pour les mauvaises personnes", disait son grand-père. C'est la seule chose de fâcheux dans son comportement.
Il est méthodique, discipliné, calme (j'l'ai déjà dis, je crois). Après qu'il ait vaincu sa peur, il ré-apprit à aimer la vie, savoir s'amuser et surtout aimer. Enfin ça, c'est une autre histoire.
Il est curieux et désireux d'aventure. Lorsque qu'une occasion se présente, il ne la lâche pas, même si c'est dangereux.
Histoire :La vie de Kala n'est pas... Tellement exceptionnelle. Son père travaillait dans les assurances et sa mère était bibliothécaire. Il avait une sœur aussi mais elle avait presque 20 ans et elle comptait quitter la maison familiale dans pas longtemps. Il allait donc être seul, avec ses parents. Triste vie.
Il est né un soir de novembre, vers 23h, dans un hôpital pas loin de là où il habitait maintenant et dont le nom n'a pas réellement besoin d'être cité. Né d'un père indien et une mère martiniquaise, il possédait une grande culture générale et savait parler ses deux langues natales, en plus du français. Ses parents s'étaient rencontrés à Paris, son père était en stage dans la compagnie d'assurance où il travaillait actuellement et finalement, la famille du paternel s'installèrent non loin de la périphérie parisienne.
Du fait de sa très intrigante chevelure, il était considéré comme une bête de foire en maternelle, en primaire et en collège. Il était vraiment timide à l'époque mais il prit rapidement confiance en soi et il put contredire les rumeurs qu'on s'était faites sur lui. Ce qui lui permis d'être LA personne à connaître. Mais même s'il connaissait beaucoup de monde, il n'y avait qu'une seule personne avec laquelle il pouvait parler de tout, même des sujets indésirables : c'était son grand-père. Celui-ci était plutôt en forme, malgré ses 80 ans : il faisait du footing tout les matins, plusieurs exercices de musculation. Il faisait partie de l'armée nationale indienne et était commandant de son temps. Il disait que Schwarzenegger n'était qu'une ballerine à un concours de danse. Comme le père de Kala n'était pas sportif, celui-ci se fit entraîner par son grand-père dès l'âge de 10 ans. Pour sûr, il pouvait se faire respecter dès la maternelle, mais comme vu précédemment, il était trop timide. Grâce aux conseils de son grand-père, il arrivait à avancer dans la vie et, plus tard, il n'avait plus besoin de lui demander conseil car il n'en avait plus besoin. Mais il continuait à lui raconter ses journées, ce qui lui arrivait de bizarre ou pas. Il adorait son grand-père plus que tout au monde, c'était son symbole, sa référence dans la vie.
En primaire, comme son grand-père ne l'avait pas seulement entraîner physiquement, il était tout le temps 1er de sa classe. Et avec les « t'es affreux » ou « tu fais pitié » ou encore « tu fais peur », l'insulte suprême des élèves jaloux de leurs camarades qui travaillaient et qui avaient de bonnes notes s'était ajouté. « Sale chouchou de la maîtresse ! » Mais cela ne l'empêcha pas de sauter carrément le CM1, même si les insultes continuaient à être proliférer.
Cela ne lui faisait rien mais il était blessé de voir que personne n'avait de réelle considération pour lui. Ce qui fit qu'il se renferma dans un long mutisme. Lorsqu'il était chez lui, il ne parlait que très peu et à l'école, il ne parlait que lorsqu'on l'interrogeait. Ses parents étaient naturellement inquiets et voulaient en savoir davantage mais son grand-père les stoppa net en leur disant que si leur enfant avait confiance en ses proches, il leur en parlerait. Mais il savait que son petit-fils n'était pas prêt pour cela alors ils attendirent le changement chez leur enfant. Et pour leur plus grand bonheur, le changement se fit et Kala se confiait maintenant autant à ses parents qu'à son grand-père.
Vers la fin de sa 3ème, le grand-père de Kala prit celui-ci avec lui et ils partirent tous les deux en vacances, sans le reste de la famille. A bord d'une jeep tellement remplie qu'il restait de la place qu'à l'arrière du véhicule, ils sillonnèrent les routes de France pour arriver à la Rochelle, où un ami de son grand-père leur avaient prêté ce genre de petit bateau où l'on pouvait dormir. Ils chargèrent le contenu de la jeep sur l'embarcation et ils partirent. Tout seuls. Seuls au monde. Libres, comme ils le souhaitaient. Ce fut le bonheur complet pour Kala : il était parti pour l'aventure avec l'homme qu'il admirait le plus. Pour celui-ci, tout ce qui comptait, c'était de voir son petit-fils heureux. C'était un magnifique tableau.
Mais il devait bien avoir un moment où le peintre n'arrivait pas à terminer son œuvre et qu'il se mettait en colère car, justement, il n'y arrivait pas. Et sa colère s'abattit sur l'instant de bonheur de Kala. Une tempête fit rage, et le bateau n'arrivait pas à naviguer correctement. Les voiles étaient difficiles à maintenir en place et la radio ne marchait plus. Le grand-père de Kala ré-essaya une dizaine de fois mais rien n'y faisait : ils devaient résister à la tempête jusqu'à ce qu'elle se calme. Mais un malheureux instant, Kala faillit se faire emporter hors du bateau par une vague. Il était devant les escaliers qui menaient à l'intérieur du bateau. Son grand-père le poussa à l'intérieur mais la vague était trop forte et il se fit emporter. Kala se prit le sol en pleine poire et fut très vite inconscient.
Le lendemain, la radio fonctionnait à nouveau et Kala se fit réveiller par les multiples appels des gardes-côtes. Il ne se souvenait pas comment il était arrivé là. Il prit la parole, se souvenant de ce que son grand-père lui avait montré s'il ne pouvait pas répondre lui-même, indiqua la position du bateau grâce à aux outils de navigation qui ne marchaient plus pendant la tempête à cause des interférences et qui remarchaient de nouveau. Après avoir reçu la confirmation qu'on allait les chercher, il monta pour voir les dégâts en allant voir son grand-père. Mais il n'y avait pas de trace de lui. Rien. Comme s'il n'avait jamais existé. Il fouilla dans tout le bateau mais il n'y avait que lui. Il se souvenait alors de ce qu'il s'était passé avant qu'il ne perde connaissance. Il allait être emporté par une vague. Et son grand-père l'a poussé. Il se rendit compte que ça aurait normalement du être lui qui aurait été emporté par les flots. C'était à cause de lui que son grand-père n'était plus là. Il savait que, même s'il n'était pas comme tous les autres grand-pères, il ne pouvait pas survivre. Pour la première fois, il admettait que son grand-père était VIEUX. Et il était mort. Kala était maintenant seul. Seul. Au milieu de nulle part. Au milieu de ce liquide bleu, à la fois si beau mais monstrueux. Il n'était plus libre, il était prisonnier. Il ne pourrait plus s'échapper, plus jamais. Personne ne le délivrerait, personne.
Ce fut la 1ère fois que Kala pleura autant. Lorsqu'il ne pouvait plus le faire, ses yeux étaient rouges, il avait de la morve qui coulait jusqu'à son menton et il avait très mal à la gorge. Et il tomba une nouvelle fois dans les tréfonds de son inconscience.
Lorsque les gardes-côtes avaient finalement trouvé le bateau et qu'ils trouvèrent Kala totalement inconscient, ils se dépêchèrent de retourner sur la terre ferme et de prévenir les secours. Dans son mystérieux sommeil,on aurait dit que Kala murmurait "je me noie, je me noie". La famille fut immédiatement appelé lorsqu'ils trouvèrent les papiers d'identité dans l'embarcation et cet incident fit la une du journal local. Et depuis, Kala s'était enfermé encore une fois dans son mutisme. Il était entré en seconde mais ses notes n'avaient pas la moyenne et l'idée d'un redoublement apparut chez les professeurs, lors des conseils de classes. Finalement, il redoubla. Il alla en 2nde spécialisée, où la majorité des redoublants composaient cette classe. On lui disait que c'était sa dernière chance, sa toute dernière. Mais Kala s'en fichait. Il ne voulait même pas exister. Et la mort de son grand-père le hantait, le réveillant à chaque fois d'une torpeur que seul lui pouvait connaître.
Dreamland : Je me réveillais, en sueur. Encore ce cauchemar. Je n'en pouvais plus, je voulais qu'il s'arrête. Mais rien n'y fait, sa mort me hantait depuis CE jour. Un long poignard qui prenait du temps pour pourfendre mon corps. Un douleur lente et difficile à s'en remettre. Le poids de la culpabilité. Se répéter la vérité. Se dire que nous sommes réellement le fautif. Qui avons commis ce crime. Le poids de la culpabilité nous empêche d'avancer, d'oublier ce que l'on avait fait. Cela pesait beaucoup trop lourd. Cela aurait dû être moi qui se serait fait emporté par la vague, pas lui. C'était à cause de moi qu'il était mort. C'était moi qui l'avais tué.
Je me levais de mon lit, péniblement. J'attrapais des vêtements et je filais me doucher. J'allais bientôt être en retard mais ce n'était pas grave car, tout cela n'avait plus aucun sens. Ne pas arriver en retard à un cours, ne pas manquer l'école, réussir dans la vie, être prospère. Cela n'avait plus de sens. "On naît seul, on vit seul et on meurt seul". Je voulais mourir, le rejoindre. On ferait ce qu'on voudrait dans les cieux. Et puis, cela devait être bien. On était totalement, complètement libre. Plus rien, plus rien ne nous retiendrait. Mourir réellement durait seulement une seconde. La dernière seconde. La seule seconde qui ne nous appartenait plus. Celle où la Mort nous fauchait la tête, nous transperça le corps, nous touchait du bout de son doigt osseux couleur ivoire. La beauté était sur ce ce doigt, qui appartenait à la créature la plus monstrueuse qui soit. Un très beau paradoxe.
J'avais maintenant un surnom au lycée : le déprimé, le névrosé, le suicidaire. Il n'y avait presque personne qui voulait rester avec moi. Lorsque je marchais dans un couloir, dans un sens donné, on s'éloignait de moi et on partait assez rapidement. Mais ils marchaient, pour me donner l'impression qu'ils avaient des choses à faire ailleurs. Foutaises. Quand je disais presque, je voulais dire qu'il n'y avait qu'une seule personne qui voulait bien me parler, à part les profs qui m'engueulaient ou qui me disaient que si je continuais comme ça, je deviendrais chômeur, alcoolique (je les répugnais tellement...) : c'était une fille, Floriane. Le genre de fille qui croit qu'elle peut apporter la paix dans le monde à elle seule. Elle était sûrement amoureuse de moi, pour pouvoir recommencer à venir me parler, même si je ne lui répondais pas. Je la connaissais depuis la primaire mais seulement de vue. Avant que je ne le tue, elle venait souvent chez un de mes copains, car ils étaient amis. "Amis"... Cela me sonnait comme un lointain écho dans ma tête.
Je n'avais pas coupé mes cheveux, ce qui faisait qu'on ne voyait plus mes yeux mais je pouvais parfaitement voir à travers. Cela renforçait l'idée que je n'étais qu'un suicidaire. Ils n'avaient pas besoin de moi et moi je n'avais pas besoin d'eux. Simple rapport d'échange.
Le lycée où j'étais se situait près du lac artificiel de la ville, Créteil. Malgré mes plaintes et mes supplications, mes parents, et sous les conseils de certains psychologues que j'étais déjà parti voir, pensaient que si je prenais les cours à côté de cette grand étendue d'eau, peut-être que je m'y habituerais et que je n'aurais plus peur. Conneries, conneries, CONNERIES. De jour en jour, cela me répugnait, on pourrait dire que je me sentais de plus en plus mal. Je tombais encore plus dans l'abîme. Et plus je m'enfonçais, plus j'avais du mal à remonter. Mais en même temps, je ne voulais pas remonter. Je voulais aller plus en profondeur. Mais quand même, mon corps se refusait de s'approcher plus que ce que j'ai fais de ce lac. Des souvenirs-fantômes, des hallucinations. Des flash-backs. C'est pour ça que lorsque les cours se terminaient, j'allais dans le parc à côté et que je me mettais tout en haut des grandes pentes de verdures. Quand je m'asseyais, il y avait d'un côté le restant du parc et d'un autre côté, l'autoroute qui passait juste à côté. Le lycée se situait près des zones industrielles. Mais malgré le fait que j'étais très éloigné et en grande hauteur, je pouvais voir l'eau du lac. Et encore une fois, j'eus cette vision. Je voulais que ça s'arrête, je n'en pouvais plus. Alors, je me levais. Il y avait une pente et un grillage, certes mais celui-ci ne tenait plus en place. Je tomberais sur l'autoroute. Je mis un pied en lévitation, au-dessus de la pente et je m'apprêtais à me laisser tomber quand une force me propulsa vers mon côté gauche. C'était quelqu'un. Lorsque j'atterrissais sur le sol, cette personne commençait à descendre la pente. Tout doucement. Et puis, j'ai compris : c'était Floriane. D'un réflexe éclair, je lui attrapais le bras et avec toute la force que j'avais, je tirais pour la remonter. Lorsqu'elle était enfin hros de danger, je la laissais par terre et je commençais à m'en aller. Elle parla finalement :
"Att..."
Je lui coupais la parole :
"Pourquoi ?"
"Hein ?"
"Pourquoi, hein ? Pourquoi tu m'as pas laissé tomber ? POURQUOI ?! Plus rien ne me retenait, je n'avais aucun regret ! Seulement le fait que... Hmm... Enfin, pourquoi tu m'as poussé ? A cause de ça, tu as failli mourir. Et ce n'était pas toi qui devait mourir ! Ce n'était pas toi... Je suis qu'un pauvre type, on a pas le droit de me sauver. Je ne peux pas être sauvé. Personne n'a le droit, pas même moi. Tu m'aimes et tu sais très bien que ce n'est pas réciproque. Donc va te trouver un autre amoureux. Je n'ai pas le droit de faire ça. Alors..."
Instinctivement, je portais ma main sur ma joue endolorie. Elle m'avait donné une baffe. Elle s'était levée et était maintenant devant moi. Et elle commença à me donner des coups au torse. Elle n'était pas forte donc je ne sentais rien. Mais elle le fit avec une telle violence qu'elle me fit tomber par terre. Elle était à présent sur moi et continuait à me donner des coups. Je sentis de la fraîcheur sur ma joue qui était plus chaude que l'autre. Elle pleurait. Elle pleurait tellement que ses larmes tombaient sur mon visage.
"T'es qu'un con... T'es qu'un pauvre con. C'est pour ça que tu voulais sauter ? Parce que personne ne pensait à toi ? Mais moi je pense à toi chaque jour, chaque instant de ma vie. Alors me prends pas pour une conne ! T'es juste qu'un lâche, qui fuit tout le monde."
"Ta gueule..."
"C'est pour ça que tout le monde te fuit, c'est logique !"
"Ta gueule..."
"Je sais ce qui t'es arrivé. Ta sœur m'a tout racontée. En fait, tu n'es qu'un lâche qui fuit la réalité."
"Ta gueule !.."
"T'es qu'un lâche, et tu dis que ce n'est pas ta faute que ton grand-père est mort. Que c'est la faute à pas de chance..."
"TA GUEULE !!"
Je prenais alors son visage entre mes mains. Je m'étais redressé subitement et je lui criais dessus, ressortant tout la colère que j'avais en moi :
"TU CROIS QUE JE SUIS UN LÂCHE ?! TU CROIS QUE JE FUIS LA RÉALITÉ ?! MAIS JE L'ACCEPTE TRÈS BIEN, CETTE RÉALITÉ !!"
Je lui désignais le lac et je continuais :
"TU VOIS CE LAC ? J'EN AI SI PEUR QUE JE M'EN ÉLOIGNE DES QUE JE PEUX ! C'EST A CAUSE DE ÇA QUE MON GRAND-PERE EST MORT ! Si le temps n'avait pas empiré... MAIS JE ME SENS AUSSI COUPABLE ! ET TU SAIS POURQUOI JE ME SENS COUPABLE ? PARCE QUE C'EST MOI QUI AI TUE MON GRAND-PÈRE ! MOI ET MOI SEUL ! PARCE QUE JE SUIS FAIBLE ! TU PEUX COMPRENDRE, HEIN ? TU PEUX COMPRENDRE SEULEMENT UN INSTANT CE QUE JE RESSENS ?! DANS MON CŒUR ??!!"
"Tu... Me fais mal."
Je me rendis compte que de ce que je lui faisais et je la relâchais. Je partais alors et je lui lançais : "Ne me parle plus...", avant de disparaître dans l’obscurité qui venait d'apparaître...
Lorsque j'étais revenue à la maison, un calme sordide y régnait. Mes parents étaient dans leur chambre en train de se peloter et ma sœur était en train de bûcher. A mon avis, je ne pensais pas qu'elle puisse réviser quoique ce soit avec les bruits que faisaient les... Vieux... Hmm... Cela m'énervait encore plus. Dire que j'avais failli mourir, et eux continuaient leur vie insignifiante. Au pire, je n'aurais manqué à personne... "T'es qu'un lâche". Je serrais mon poing tellement fort que je saignais. Je léchais. Odeur de rouille, goût quelconque. J'essuyais ma main avec un bout de sopalin, prit une barre de chocolat, parti dans la salle de bains pour me bander la main et je filais dans ma chambre. Je n'avais rien mangé de la journée mais je n'avais pas faim. La barre de chocolat, c'était seulement pour que mon corps ne crie famine.
Je ne voulais pas m'endormir alors je m'étais regardé plusieurs animes, mais sans prêter attention. Alors je jouais à un MMO que j'avais vu sur Internet. Finalement, le carré de chocolat n'était pas suffisant, mais je ne voulais pas me lever me prendre à manger. Et puis merde ! Je n'avais qu'à me mutiler par la faim, que cela pouvait faire un sorte de châtiment. Malgré tout, la fatigue, accumulée de ma faim, me fit somnoler. Je ré-ouvris mes yeux : il ne fallait pas que je dorme ! Je ne voulais pas m'endormir, je ne voulais pas revivre ce cauchemar ! "T'es qu'un lâche". J'étais tellement en colère que j'éteignis l'ordinateur et parti me coucher, laissant mon âme aux geôliers des cauchemars.
----
J'étais à côté de la plage. La simple vue de la mer bleue me fit tressaillir et je m'en éloignais en courant. Mais je percutais le buste mince mais pas jeune de mon grand-père. Une sensation de joie immense s'empara de moi et je pleurais à chaudes larmes. Il rigola et me poussa vers la plage. Je le suppliais de ne pas m'entraîner vers les eaux mais il me traîna finalement par le pied et nous mena au pied d'une énorme rocher. Il était tellement grand qu'on pouvait y monter dessus et l'on pouvait sauter dans la mer. Mais je déglutissais, contrairement à Grand-père qui rigola de plus belle et m'ordonna de monter dessus. Tout doucement, je gravis le rocher mias je restais accoupri et à l'extrémité. Il monta en deux secondes et regarda à l'horizon. Il fit un speech sur la beauté des paysages et la chance qu'on avait d'en profiter. Je ne pipais mot de ce qu'il disait car la peur envahissait mes pensées. Je ne pouvais même pas regarder devant moi. Grand-père me proposa de plonger mais je ne voulais pas. C'était totalement impossible, impensable pour moi. Rien n'y faisait, je ne pouvais même pas me mettre debout. Grand-père essaya de me tirer par le bras mais je ne voulais pas du tout bouger. La peur me tétanisait. Et puis, je repoussais Grand-père, qui tituba, pour atterrir dans l'eau.
"G... Grand-père ?"
Il ne me répondit pas. Il n'y avait pas un son. C'était calme, beaucoup trop calme. Je devais aller regarder mais la simple vue de l'eau m'effrayait. Mais il fallait que je regarde. Au moins regarder. Alors je m'avançais, centimètre par centimètre. Finalement j'arrivais au bord du rocher et lorsque j'aperçus la couleur bleu ciel de l'eau, je vomissais à côté. Ma peur avait atteint un certain niveau et agissait sur mon organisme. Mais il fallait que je regarde. Et comme pour m'attendre, Grand-père cria au secours seulement à ce moment-là mais j'oubliais ce détail (celui de m'avoir attendu, je ne m'étais pas rendu compte d'abord... Enfin bref.) car il m’appelait pour que je l'aide. Il était mal tombé et commençait à se noyer. Mais je ne pouvais pas. J'étais littéralement mort de trouille. Mes jambes refusaient de bouger, j'étais toujours accroupi et je mis mes mains sur ma tête. Non non... C'est qu'un putain de cauchemar, je vais me réveiller ! Il fallait que j'ignore ce qui m'entourait. Mais les cris se firent de plus en plus insistants et je me demandais si c'était réellement un rêve ou pas. Mais si, c'est qu'un rêve ! Je n'avais qu'à penser à autre chose ! Mais rien ne venait. Et si cela se passait réellement ? Cela voudrait dire que Grand-père se noyait vraiment ? Je regardais à nouveau et Grand-père commençait à s'enfoncer dans l'eau. Il fallait que je fasse quelque chose ! Mais je ne pouvais pas ! La simple vue de cette masse liquide me fichait encore plus la trouille ! Tout ça à cause de cette tempête ! Tout ça à cause de... De... De... De moi. C'était moi qui aurait dû se faire emporter par la vague. C'était à cause de moi que Grand-père s'était sacrifié. A cause de moi. Parce que j'étais faible. Tellement faible. Faible, faible, faible, faible, faible ! Tellement faible que je ne pouvais même aller sauver cette fois-ci mon grand-père ! Je suis faible, faible !! Je pleurais, je criais. Mon âme se tordait ans tous les sens, se déchirait. J'avais mal au cœur et je voulais tellement que mon mal disparaisse que je voulais ouvrir mon corps de mes propres mains et m'arracher ce qui me maintenait en vie. Je souffrais, horriblement. J'en avais marre ! Je voulais que ça s'arrête, que cette torture cesse !
"Aide-moi Ka..."
Et je ne vis plus Grand-père. Non... Ce n'était pas possible ! Il ne devait pas mourir ! Je devais... Je devais le sauver ! Il le fallait ! Mais... Mais... "T'es qu'un lâche". Non... "T'es qu'un lâche". Non... "T'es qu'un lâche". Non. "T'es qu'un lâche". Non. Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non !!! Je n'étais pas un lâche ! Mais je ne pouvais pas aller le sauver ! Mais il fallait que je le sauve. Il le fallait. L'idée de la peur s'était transformé par l'idée de sauver Grand-père. Je ravalais mes larmes et, tout doucement, j'essayais d'attraper sa main mais ma prise sur le rocher était trop petite et je glissais. Je criais avant que ma gorge s’aspergeait d'eau. J'étais tétanisé. L'eau m'envahissait de partout. J'étais prisonnier. Mais mes membres commençaient à se détendre. Je pouvais me mouvoir. Peu à peu, l'eau ne me faisait moins peut qu'avant. Et finalement, je n'eus plus peur du tout. Mais l'air commençait à se raréfier. Avant de m'évanouir, Grand-père apparut devant moi, tel un fantôme.
"Ne t'inquiète pas Kala, tout ira bien. Je te pardonne, de toute façon, je suis heureux d'avoir pu protéger mon petit-fils. Maintenant, il faut que tu continues. Aide-toi et le Ciel t'aidera. Si tu as le courage d'avancer, tout ira pour le mieux pour toi. Allez, tu diras à ton père d'être moins chochotte et je te dis adieu. Bonne chance."
Et je m'évanouissais avec le sourire de Grand-père en dernier souvenir...
Lorsque je me réveillais, j'étais étendu sur le sable. Je me mettais assis assez difficilement puis je vis une personne sur ma gauche. Je criais et reculais de quelques centimètres. La personne rigolait et je pus voir à quoi elle ressemblait : c'était un homme, jeune et blond. Il avait des yeux bleu azur. Il était vraiment beau, et sans que je n'étais gay, je devais l'admettre. Il avait un katana à garde verte, accroché à son dos avec un tissus rouge. Le comment était-il habillé n'avait pas d'importance. Mais plus je le regardais, plus je pouvais me rassurer : il avait une sorte d'aura qui mettait en confiance. Un beau jeune homme blond aux yeux charismatique. Hitler, ou était-tu passé ?!
"Bonsoir jeune rêveur, ou plutôt devrais-je dire, nouveau Voyageur. Bienvenue à Dreamland."
Interloqué, je lui répondis en balbutiant :
"D... Dreamland ? C'est quoi ça, un jeu ? Et pourquoi j'ai la nette impression que je ne rêve pas et que tout ça existe ?"
Il rigola. Son rire était chaleureux, ce qui me réchauffa bizarrement. Il s'asseyait à côté de moi et m'expliqua le monde dans lequel nous étions. Il disait se nommer Amvrossi. Quel nom bizarre. J'ai eu du mal à comprendre tout ce qu'il essayait de m'expliquer et il rigola encore une fois. Puis il se leva et me dit :
"Ne t'inquiète pas, je pense que la nuit prochaine sera très clair pour toi. Ainsi je te laisse dix jours pour te familiariser avec ce nouveau monde. Mais retiens bien ceci : avant que tu ne te réveilles de ton dixième rêve, tu entendras ma voix résonner dans ta tête et tu suivras mes indications. Sur ce, bonne journée à toi."
Puis il s'évanouit avec un sourire. Et je me retrouvais dans mon lit, le souffle court. Et je sentais que tout avait changé pour moi. Je ne savais pas si ce rêve était réel ou pas mais quelque chose me disait que cela l'était et que Grand-père m'avait réellement pardonné. Alors je sentis que je pouvais une nouvelle fois changer et cette fois, sans son aide. "Aide-toi et le Ciel t'aidera." Je me répétais ses paroles encore et encore. Puis je criais de bonheur, avant d'aller réveiller tout le monde et leur faire la bise, pour ensuite me préparer pour partir en cours. Il fallait que je m'excuse auprès de Flo et faire aussi tout un tas de choses. Et je souris à pleines dents.
Il aime - 1. Les sushis 2. Son grand-père 3. Les mangas 4. Le tir à l'arc 5. Le kendô, les jeux vidéos, lire, la photos, la bouffe... | Il n'aime pas - 1. Les plats trop épicés 2. Trop réfléchir 3. Les mecs qui lui font chier 4. Ne pas savoir pourquoi il fait tel ou tel chose 5. Être pris pour un con |
- Phobie : L'eau
- Pouvoir : Le maniement de l'eau et la création sous forme liquide
- Objet magique : • Le personnage sur ton avatar : Archer, de Fate Stay Night ^^
• Code du règlement : Ok
Derrière l'écran...-----------------------------------
• Prénom ou pseudo: Ubed (le seul, l'unique, moi.)
• Age: 15 ans (et oui, le même que Kala. Je suis diabolique
)
• Comment as-tu connu le forum ? Gooogle et moi, on se connaît depuis que je l'ai rencontré...
• Connais-tu Dreamland ? Parce que je l'ai lu
Nan, sérieusement, j'ai trouvé le 1er tome à la FNAC et depuis, j'adore ce manga
• Depuis quand fais-tu du rp ? Depuis 1 an et demi, déjà. Enfin, j'crois. J'ai commencé avec un autre forum Dreamland, celui qui apparaît en 1er lien en tapant "dreamland rpg" sur Google.
• Des critiques sur le forum ? Jusqu'à là, rien à dire. On arrive facilement à se repérer si on est pas neuneu en tout cas *rires*
• Une remarque ? Plus une question : 'sont où les toilettes ? *rires* Blague à part, j'en ai vraiment une : pour les fiches techniques, y a des limites de niveaux ? Et justement, est-ce qu'il y a des niveaux ? Et les présentations sont validées... Comment ? Donc en fait, ça fait... 3 questions. 3 ?! Et bien, j'suis difficile...