Une chasse peu commune [ PV Sphinx ]

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Après de nombreuses nuits Rod’ avait pu avoir un aperçu du monde qui l’entourait ainsi que les nombreux dangers qui le parsemait, mais notre voyageur fou de nature accueillait ce flot d’aventure avec plaisir et entrain. Cette nuit fut plus que spéciale, elle permit d’évaluer notre scarabée sur ses capacité d’obéissance et de tact, en effet, cette nuit là notre voyageur fut convoqué par son seigneur sois disant pour une mission assez spéciale. Le lieu du rendez-vous se situa dans la forêt noire, un lieu secret de tous sauf évidemment du seigneur des scarabée, de ses disciples et quelques uns de ses confrères de quoi faire une bonne fiesta ! Malheureusement ce lieu servait à la fois de lieu de morts en plus de lieu d’entraînement, dont celui du seigneur cauchemar et de Rod’ qui arrivait à destination. Le sol tremblait de temps en autre en même temps que certain arbres disparaissaient du champ de vision, les scarabées sont connus pour leur force colossale et celui-ci avait déjà fait ses preuves faces à quelques seigneurs curieux de le tester, il montra enfin le bout de son … sa corne, il déracina un dernier arbre avant de se rendre compte que son disciple était là.

Te voilà enfin petit, j’ai failli attendre, regarde la forêt n’a plus la même gueule depuis que mon impatience à atteint ses limites.

Oui car ce seigneur avait plus de muscles que de cerveau heureusement le peu de tact qu’il possédait lui permettait de ne pas être le stéréotype du gars qui ne pense cas sa puissance. Rod’ quand à lui rester stoïque valait mieux pas jouer avec lui.

Ta première mission commence aujourd’hui ou plutôt j’ai un service à te demander ça va nous permettre de faire une pierre deux coups à toi comme moi. La demande provient d’un autre seigneur insecte tu n’as pas besoin de savoir son nom n’y sa provenance, la seule chose à savoir est que depuis quelques temps il est impossible de rentrer en contact avec lui voir introuvable et disons qu’il est un poids pour ce fameux seigneur. Ta mission sera simple éliminer ce gêneur qui risque plus tard d’être un réel problème pour mon frère d’arme. N’ai aucun état d’âme, ton rôle est de servir le royaume et surtout ton propre seigneur ainsi que les ordres qu’il te donne donc ne discute pas et va, voici en plus un document provenant de son seigneur, quelques information sur ce fameux voyageur papillon maintenant casses toi avant que ce soit toi que j’explose.

Rod’ n’avait toujours rien dit et pourtant son seigneur lui fit fermer un bon nombre de fois, face à ce discours il tourna les talons aussi vite qu’il n’arriva avant de regarder le dît document : Un voyageur morpheur papillon avec un masque à gaz une force colossale et un blabla sans intérêt sur ses exploits et autres descriptifs prouvant qu’il aime foutre le souque en plus de taper fort, étrange pour un papillon ils n’ont pas l’habitude d’être décrit tel quel, cependant le peu de nuits ont montrées à Rod’ qu’il ne fallait en rien sous-estimer le potentiel de chacun et chacune. Dernier point, celui-ci avait été vu dans les environs de la deuxième zone plus précisément aux alentours de la cité des chauves-souris, Rod’ était décidé à réussir cette mission, la chasse pouvait commencer.

Spoiler:

Géante, ronde, et chaleureuse à sa manière, la lune baignait de sa lumière d'immenses sommets noirâtres, qui surmontaient de gigantesques bâtisses semblables à d'anciennes cathédrales gothiques. Là-haut, derrière d'épais vitraux, on pouvait apercevoir des silhouettes vaguement humanoïdes mais dont la manière de se mouvoir avait quelque chose d'indicible : en effet, les silhouettes étaient changeantes. Comme s'il ne s'agissait que de gigantesques ballons gonflés d'eau, se déformant sans cesse, ces êtres prenaient quelque fois un aspect bestial, voire indicible. Toutefois, les étranges habitants des cathédrales étaient le cadet des soucis des visiteurs du royaume.

Autour de ces mêmes sommets, une grande masse sombre grouillait comme un gigantesque essaim d'abeilles. Mais il ne s'agissait nullement d'insectes, mais de mammifères. De chauve-souris, pour être précis. Du genre à vous entourer de leur présence néfaste, et à laisser sur le carreau votre corps exsangue, vidé jusqu'à la dernière goutte de sang. Pourtant, les nombreuses et féroces gardiennes de la Cité des Chauve-souris ne constituaient pas une menace pour les Voyageurs, du moins, pas pour tous. Elles étaient chargées de faire régner un semblant d'ordre dans ce royaume, dans lequel on trouvait bien trop de Voyageurs au goût de son seigneur.

Afin de parfaire le tableau, un vent glacial et violent hurlait sa rage dans les rues de la cité, emplissant l'air d'hurlements dignes d'une meute entière de loup-garous tout en frigorifiant les passants. Le vent se déplaçait en ville à une allure folle, renversant les passants les plus chétifs tout en se contentant de rafraîchir les plus robustes. Cette nuit-là, le ciel n'était pas orageux. Sauf que ce vent mauvais jouait bien son rôle de remplaçant.

Renversant ici une jeune créature des rêves, soulevant la jupe d'une autre, agaçant un homme au visage dissimulé derrière un masque à gaz en lui tournant autour, l'entité naturelle prenait très à cœur son rôle d'emmerdeur. Bien trop à cœur, si l'on devait en croire Sphinx.

Pour ce dernier, la soirée avait bien commencée. Un ami lui avait prêté un DVD, Vampire Hunter D Bloodlust, en lui déclarant que c'était un excellent film d'animation japonais. Bien entendu, il avait déclaré ne pas aimer ce genre de films, réservé aux « otakus », mais qu'il appréciait le geste et qu'il se forcerait à le regarder. Gros foutage de gueule vu que, le soir même, le jeune homme était entièrement happé par l'histoire de ce chasseur de vampires si atypique, mi-homme, mi-vampire. Film vraiment sympa, et Henri l'avait beaucoup apprécié.

Rien d'étonnant à ce que le morpheur se retrouve sur le lieu de tournage du prochain Dracula, une fois endormi. Enfin, pas exactement sur le lieu de tournage, pas dès le début. Non, au début, le spectacle qui lui faisait face fut le suivant : quelques individus louches en train de discuter à presque toutes les tables, un homme blasé en train d'essuyer un verre sale avec une serviette encore plus sale derrière son comptoir, des soudards attablés au comptoir afin d'essayer d'être plus proche de la source de leur ivresse. Bref, un bar bien banal, pour un Voyageur qui n'avait rien d'ordinaire.

On sentait déjà au regard peu amène que lançait le barman à notre cher Sphinx qu'il pressentait les ennuis. Pas que le Voyageur soit connu, loin de là. Mais quand un type se ramène dans un bar avec un masque à gaz, c'est généralement pas pour se changer les idées devant une bonne bière bien fraîche. Le fait que le type sorte de l'un des cercueils qui servaient de décoration murale n'arrangeait pas les choses.

Difficile de faire plus bizarre comme entrée dans un bar. Mais le Sphinx était abonné aux regards peu amènes et aux atmosphères pesantes, aussi ne prêta-t-il aucune attention au fait que toutes les conversations du bar se soient arrêtées. Tout le monde attendait que le nouveau-venu rompe le silence en clarifiant ses intentions.

Il était à présent en face du barman, qui se préparait à aller chercher une quelconque boisson pour ce client particulier. L'homme derrière le comptoir était du genre à servir à boire aux problèmes, s'ils acceptaient de repartir d'où ils venaient ensuite.

- Vous cherchez de quoi étancher votre soif ? Un Whisky, ou une bière peut-être ? s'enquit le barman, en affichant un sourire commercial.
- Rien de tout cela. Je...
- Oh... Je vois, tout s'explique. Pardonnez ma confusion. Vous voulez du sang, je présume. O négatif, A positif ? J'espère que vous ne voulez pas du AB, nous n'en avons plus en st...

Il n'était pas difficile d'interrompre un type qui venait de vous couper au beau milieu de votre phrase, vous prenant pour un sale buveur de sang. Et Sphinx n'allait pas se priver d'en faire la démonstration.

- Je ne suis pas venu boire.

Certains, parmi les visages taciturnes tournés vers le morpheur, y voyaient la confirmation que ce type n'était pas venu par hasard, et qu'il valait mieux ne pas rester dans les environs. La place de quelques hommes se retrouva rapidement vide, son ancien propriétaire parti la queue entre les jambes.

Le Sphinx semblait aveugle à la tension palpable, ou à la main du barman qui s'était sournoisement glissé derrière le comptoir, afin d'y attraper un long et puissant fusil. L'homme ne comptait pas s'en servir, ni le sortir de sa cachette, mais se tenait prêt. Son boui-boui avait résisté à pas mal de voyageurs en tous genres. Et ce n'était pas Masque à gaz qui allait faire mentir cette affirmation..

- Je veux juste savoir dans quel royaume je suis tombé. Ensuite, je partirais, puisque je n'ai pas l'intention de boire.

Le raisonnement était simple, logique, mais il mit du temps avant d'être correctement assimilé par le cerveau de l'homme qui lui faisait face. Il s'attendait à entendre un « J'vais repeindre vos murs avec vos tripes, avant d'y foutre le feu ! », mais c'était une véritable salade de courtoisie que lui servait le Sphinx. Le fusil dans sa main droite, notre petit barman commençait à jubiler : c'était pas les ennuis qui se ramenaient, mais la poule aux œufs d'or. Ce Voyageur à l'aspect si terrifiant voulait juste des renseignements. Et il allait les payer au prix fort.

- Rien n'est gratuit, dans ce bar.
- Okay, répondit le Sphinx, avant de tourner le dos au barman. Quelqu'un ici pourrait me renseigner ?

La satisfaction fit la place à la colère, et le barman sortit son arme de derrière le comptoir et la braqua sur le morpheur. Un ultimatum gestuel, auquel il ajouta un second, verbal:

- Si tu n'es pas venu pour payer, tire-toi de là ! Avant de te retrouver avec une balle logée dans la nuque...

Menaces et Sphinx ne font décidément pas bon ménage. Il se retourna si vivement que notre ami à la langue trop pendue n'eut pas le temps d'appuyer sur la gâchette. Le fusil fut attrapé par la poigne solide du Sphinx, puis transformé en une bouillie métallique innommable. Le bras du barman ne tarda pas à connaître le même sort, tout comme le reste de son corps. Quelques habitués du bar voulurent s'en mêler, mais ils n'étaient pas de taille. Il y eut bientôt autant de cadavres sur le sol que de verres sur les tables.

Ne connaissant pas le royaume dans lequel il se trouvait, le morpheur masqué ne resta pas pour contempler son œuvre. Il n'était ni submergé par le remord, ni honteux de s'être emporté. On l'avait menacé, puis attaqué. Il s'était défendu. Mais il n'était pas certain que les autorités locales acceptent sa version des choses. Il n'eut d'ailleurs pas longtemps à attendre avant de faire leur connaissance.

Durant son combat, quelques sentinelles volantes avaient observé la scène. C'était à présent un véritable nuage noirâtre qui l'attendait à l'extérieur, comptant quelques dizaines de chauve-souris, qui en voulaient à sa peau ou plutôt à son sang. Mais c'est précisément pour cette raison que le Sphinx sortit sans crainte. Il reçut des dizaines de morsures, sans pour autant que la douleur en résultant soit insurmontable. Des dizaines de piqûres d'abeilles auraient été bien plus douloureuses et mortelles. Là, les chauve-souris tombaient comme des mouches, à peine touchaient-elles au nectar délicieusement mortel qu'était son sang.

Le Sphinx perdit un bon demi-litre de sang dans l'aventure. Les chauve-souris y perdirent la vie. La justice de la cité épargnerait un individu cette nuit-là. Mais pas le vent. Et c'était la raison pour laquelle le Sphinx pestait, à présent : le vent était décidément bien trop froid.

Le chasseur avait intérêt à ne pas être aussi frileux que la proie.

Spoiler:

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La nuit fut longue, les verres s’enchaînaient bien plus que les numéros de téléphones que Rod’ pouvait récupérer sur de nombreuses femmes présentent dans cette soirée, un soldat doit toujours se préparer avant la bataille et cette énorme cuite l’aurait merveilleusement aidé pour profiter d’une longue nuit Dreamlandienne avec comme seul objectif traquer/trouver/tuer. Appelons cela les trois T, ainsi ce mode opératoire fut, après l’entrevu avec son seigneur, sa principale préoccupation pour ne pas par mégarde faillir à sa mission. Les heures passèrent et enfin l’accueil chaleureux d’un lit fit son apparition, on se demande encore comment il put amener sa carcasse jusqu’à ce lieu de repos, mais en tout cas il y était. A peine l’aube apparu que la nuit du morpheur commença.

La nuit, une nuit bien plus sombre, bien plus froide, bien plus inquiétante et renfermant bien plus de dangers qu’une nuit humaine, le brouillard est à la fois le meilleur repli et le plus dangereux outil d’effet de surprise. Rod’ observe les environs sous le voile noir d’un capuchon couvrant une bonne partie de son visage, celui-ci assez bouffant camoufle son physique ainsi que son anonymat, secret à la face de Dreamland et des autres habitants restant dans ce cas-ci peu fréquent. Il arborait les rues à la recherche d’un indice, d’une piste, d’un semblant de ragot pouvant le mener à lui. La cité est grande, au nombre de créatures et autres voyageurs restent muet face à toutes ses questions : Avez-vous vu cet Homme ? Que savez-vous du seigneur des insectes ? Où sont les toilettes ? … La piste reste froide comme une mort toute fraîche, comme le murmure d’une âme, comme les toilettes de ce bar miteux aux odeurs de vomis et de bières des rêves. Le silence reste de marbre, le comptoir souillait par le sang et autres breuvages restaient finalement le seul point d’observation pour aider notre voyageur dans ses réflexions et surtout trouver le moyen de trouver quelqu’un d’introuvable, rien ne dit qu’il était encore ici, rien ne dit qu’il était encore un voyageur …

Rien n’aurait été que plus ennuyeux avant qu’un soiffard face son apparition, d’un langage très peu compréhensible les seuls admis par ses oreilles fit le déclic au fin fond de son tympan : masque à gaz, baston, sang, A BOIRE ! … première piste, le temps que notre ami s’avachit contre l’une des tables voisines pour chiper une des chopes et subissant l’assaut de la victime, Rod’ élança le pas pour trouver le dît lieu de prédilection. L’événement racontait fut décrit très brièvement pourtant qui dit qu’une baston avait eu lieu qui dit que la colère, la peur et surtout la fuite était de mise dans les environs, malheureusement le désespoir fut plus intense que prévu et le peu de foules s’enfuyant partaient dans tout les sens et il était que très peu avantageux de remonter ces fuites pour arriver au point de démarrage. Les quelques personnes voulant bien s’arrêtaient un instant restaient de marbre face à leur peur, les yeux exorbités ils répétaient chacun et chacune les même mots, les même phrases : Au secours ! Aidez-moi ! Masque à gaz ! A BOIRE ! … Personne n’avait la présence d’esprit de dire où se passait le carnage. Au bout d’un temps à en faire pâlir le plus patient des patients, le bâtiment fut trouvé enfin … ce qu’il en restait.

L’entrée jonchait de cadavres de chauves-souris nourries aux atomes nucléaires, celles-ci bavaient dont quelques une d’entres elles agonisaient, elles n’avaient que peu d’importance et Rod’ s’attardait plutôt à rentrer dans le bar. Un cimetière aurait été plus chaleureux, le froid et le brouillard de minuit englobait la salle en plus de l’odeur de sang qui commençait à sérieusement empestait et donner l’envie de gerber à notre morpheur, heureusement le capuchon servit de même à boucher ses narines celle-ci avaient été violemment atteintes. Le tour fut bref et rien était exploitable sauf bien sur le nombre de cadavres ornant le sol, même le barman fut exécutait alors que dans certain cas ils incarnaient le stéréotype de bon gars toujours à l’écoute et neutre face à tout les soucies de mondes qui pouvaient rentrer dans son commerce. Ce barman aurait du être encore plus neutre. Il fallait rebrousser chemin, Rod’ était sur le bonne voix, mais la suite semblait encore plus prometteuse, la chasse continuait.

Spoiler:

- Nous sommes à la Cité des chauve-souris, dans ce que vous appelez, vous autres Voyageurs, la zone 2.
- Merci du renseignement, vieil homme. Enfin quelqu'un de serviable !

Sphinx continua son chemin, sans se douter que le vieillard à qui il venait d'adresser la parole n'était pas qu'une simple créature des rêves parmi tant d'autres. Il suffisait de prêter attention à sa dentition pour apercevoir deux magnifiques et terrifiantes canines. Drakul n'était pas le seul vampire de la cité, mais il n'en était pas moins puissant. Et il digérait moyennement l'appellation « vieil homme ». Pourtant, il ne décida pas de venger cet outrage dans le sang.

Une rumeur se répandait dans toute la cité, celle qu'un Voyageur au masque à gaz avait mis à sang un bar, et tué bon nombres des Gardiennes de la Cité. Et l'homme qui venait de demander des renseignements à Drakul correspondait à cette description. Il était de plus couvert de sang, mais Drakul était presque certain que ce n'était pas le sien. Ce n'était pas la première fois qu'un VK faisait du grabuge dans la cité, mais ce type était différent. Il semblait s'en prendre également aux créatures des rêves, ce qui était contrariant.

La Communauté du sang allait se plonger dans cette affaire, et découvrir ce que venait faire ici ce Voyageur venu dont ne sait où. Et si Elle apprenait quoi que ce soit de menaçant pour la sécurité de la Cité... Le Voyageur au masque à gaz subirait Son courroux.

♦♦♦

L'ombre se déplaça rapidement, voyageant parmi les ténèbres. Rapide mais silencieuse, elle était sur les traces de sa proie et restait à une distance respectueuse de lui. Si sa proie s'était retourné, elle aurait peut-être eut le temps d'apercevoir le reflet blanc de la lumière lune sur deux crocs d'ivoire parfaitement aiguisés. Mais l'homme était pressé. Agacé par le vent, il ne désirait qu'une chose : trouver un endroit où se poser et finir sa nuit.

Sur le toit d'une des maisons environnantes, une autre ombre progressait à grande vitesse, rapidement rejointe par une autre. Bientôt, ce fut cinq individus dissimulés parmi les ombres qui filaient leur proie. Mais elle ne se doutait de rien, regardant les enseignes des différentes auberges.

Bientôt, elle serait acculée et les chasseurs passeraient à l'attaque.

♦♦♦

Les rues étaient désertes, et les vociférations du vent étaient si fortes qu'elle dissimulait au Sphinx ses propres bruits de pas. Cela faisait maintenant plus de quelques minutes qu'il avait un mauvais pressentiment. Il avait la désagréable impression d'être dans la victime dans un mauvais film d'horreur, et qu'il allait se faire tuer s'il se retournait maintenant.

Il n'était pas homme à obéir à ses impressions, et se retourna soudainement. Il aperçut un vif éclat de lumière, puis plus rien. La rue était toujours aussi délaissée, autant par les créatures des rêves que par les Voyageurs, et il n'avait plus croisé personne depuis sa rencontre avec le vieil homme.

Le Sphinx reprit sa route, sans accélérer l'allure. Dans la pénombre, son masque le rendait plus terrifiant encore. Il avait bien plus du chasseur que de la proie. Le morpheur continua encore à marcher, puis tourna à droite, s'enfonçant dans une ruelle sans issue. Puis, sans se retourner, il déclara d'un voix forte et assurée.

- Inutile de vous cacher, je sais que vous êtes là.

Bien entendu, le Sphinx n'en était pas certain. Mais sa nature méfiante l'avait poussé à bluffer, quitte à passer pour un con si personne n'apparaissait. Un individu au teint blafard apparût, suivi de quatre autres créatures semblables. Look métallo-gothique, canines acérées et pointues, teint blafard, oreilles pointues. Seule la couleur et l'aspect de leur chevelure les différenciait. Le premier qui venait d'arriver, un chauve, commença à parler tandis que ses compagnons se précipitaient sur le Sphinx avec une vitesse effarante pour l'immobiliser complètement. L'un tenait sa nuque, deux autres chacun de ses bras, et le dernier lui tenait ses jambes.

- C'est bien. Couche-toi à mes pieds, le clebs ! s'exclama Sphinx à ce dernier.
- Nous représentons la Communauté du sang et nous souhaitons savoir qui vous êtes et ce que vous venez faire ici. Si vos réponses ne nous semblent pas satisfaisantes, nous prendrons la liberté de vous tuer.

Le vampire insulté par Sphinx fit mine d'ajouter quelque chose, mais un regard courroucé du vampire imberbe le força à conserver son silence et son calme. Quant à Sphinx, il n'avait pas survécu plusieurs années à Dreamland sans avoir appris à garder son calme quand il le fallait. Il ne digérait certes pas les menaces, mais pouvaient les avaler quand elles étaient aussi habilement enrobées dans du miel. Et prononcées par un type puissant.

- Sphinx est le nom sous lequel je suis connu à Dreamland. Je suis arrivé ici par hasard, et compte finir ma nuit sans faire de dégâts supplémentaires. Sauf, bien sûr, si l'on me menace...
- Vous admettez donc être incapable de vous contrôler ?
- Si je n'étais pas capable de me contrôler, vos sbires seraient déjà morts. Vampire ou pas vampire.
- Des mots ! Peuh ! Vous autres, Voyageurs, en êtes si peu avares... C'est pathétique. Ne proférez pas des menaces quand vous n'êtes pas en mesure de les mettre à exécution, Voyageur! s'exclama le vampire, agacé.

Sphinx ne répondit pas et baissa la tête. Y voyant un signe de faiblesse, voire de soumission, l'homme chargé de faire respecter l'autorité de la Communauté du sang décida de mettre fin à la discussion.

- Vous représentez un danger pour notre cité. Adieu !

Et il leva les bras, tel un prédicateur fou, indiquant à ses sbires qu'ils avaient le feu vert pour commencer le repas. Une expression avide sur le visage, les vampires se précipitèrent sur les meilleurs morceaux, à savoir l'artère fémorale et celle située au niveau du goût. Plantant leurs crocs dans cette chair si spéciale mais si délicieusement exotique, ils burent goulûment.

Ils eurent rapidement la désagréable impression d'avoir avalé de la sauce piquante, et leur visage prit une teinte verdâtre. Puis, ils s'effondrèrent tandis que leur gorge et leur visage s'évaporaient dans l'air, comme s'ils étaient à l'extérieur en plein jour. Le Sphinx chancela, ayant perdu un peu plus de sang, mais parvint à se rétablir rapidement. La tête cessa de lui tourner et il se surprit à être réjoui de la mine horrifiée qu'arborait le chauve sur son visage.

- Celui qui profère des menaces en vain ici, c'est vous.

Le vampire se reprit et, se déplaçant à une vitesse inhumaine vers Sphinx, plaqua sa main contre son torse pour le projeter contre le mur de derrière. L'homme masqué le traversa comme s'il ne s'était agi que de bois, crachant néanmoins du sang. Le vampire était déjà sur lui, et se préparait à donner un second coup. Sphinx lui envoya un violent coup de boule, tout en décuplant ses forces lors du choc. Ce fut au tour du vampire de voler, et de percuter le plafond.

Le Sphinx décupla ensuite les forces de ses jambes, et les enfonça dans le parquet. Ainsi, son adversaire ne pourrait plus l'envoyer voler dans les airs à moins de sortir la maison de ses fondations. Le vampire revint à la charge et plaqua sa main sur la gorge du Sphinx, ayant compris la stratégie de Sphinx.

Ce dernier, ayant refermé sa poigne sur celle de son adversaire, tirai son bras en arrière afin de l'empêcher de lui broyer la gorge. Il ne pouvait pas envoyer de coup au vampire car, s'il parvenait à l'envoyer dans les airs, sa gorge suivrait également. Il n'avait pas deux mille choix possibles. Transformant sa main gauche en une trompe osseuse qui pouvait faire office de pieu, il la plongea dans le cœur du vampire qui explosa en une gerbe de sang.

Quelques instants plus tard, le Sphinx faisait subir le même sort aux autres vampires, malgré leur apparent statut de cadavre. On ne savait jamais avec ces bêtes-là ! Il paraissait qu'elles avaient de solides capacités de régénération.

Le vent s'était calmé et Sphinx entendit les bruits de pas de quelqu'un de pressé. L'individu accourait, ayant certainement entendu le combat. Allait-il s'agir d'un allié ou d'un ennemi de plus à combattre ?

Le Sphinx remettrait pas les pieds dans cette cité de sitôt.

[HDJ : À toi de voir si c'est toi qui accoure, ou pas. Les vampires que j'ai affronté sont assez forts et, si Sphinx peut en vaincre un seul à seul, il ne peut pas en vaincre une demi-dizaine comme il vient de le faire, sauf s'ils sont assez stupides pour boire son sang.]

Invité

Les nouvelles ne se firent que peu attendre, au loin, dans les rues voisines se tramait quelque chose et cela semblait être assez mouvementé. Cette fois-ci Rod’ n’allait pas louper cette occasion il y avait gros en jeux et surtout ca tête. Arrivait à destination notre voyageur fut satisfait intérieurement, d’une carrure assez imposante, les mains remplies de sang, le fameux masque à gaz il avait trouvé sa proie, maintenant la suite logique aurait été de le décider à revenir au royaume ou de l’affronter si celui-ci s’obstinait à refuser la clémence de devoir le suivre. Rod’ s’avança prudemment le temps de tâter le terrain de savoir vraiment à qui il avait à faire, le voyageur semblait plutôt calme malgré le précédent carnage, un être mystérieux cachant une folie sanguinaire à un faire pâlir plus d’un ? Le tout était de jouer fin sans brusquer n’y interpeller sur le pourquoi de sa présence.

Bonsoir, excuse-moi j’ai entendus du bruit, j’ai cru que quelqu’un se faisait agresser. Tu n’as rien ? Car je vois du sang sur toi. Viens je t’emmène de quoi te laver je crois avoir vu une source dans le coin.

Il eu à peine le temps de se tourner que déjà de nouveaux arrivant fit leur entrée, une vague de quelques habitants de la cité, des vampires aux apparences. Le teint blafard, les yeux rouges, le style vestimentaire assez sombre et surtout très noir, cinq d’entres eux dont l’un semblait plus haut gradé. La partie semblait encore plus compliqué que prévu.
Rod’ sous sa cape et sa capuche ne pouvait en aucun cas utiliser son pouvoir ou plutôt cas moitié, il aurait été très facile de reconnaître son armure et aurait foiré tout le plan. De même au vu de la complexité du moment et étant dans le même pétrin, rien ne présageait à ce que le morpheur papillon l’aide face à ces cinq vampires aux intentions plus qu’inquiétantes. Une bataille sans pouvoir utiliser pleinement ses pouvoirs avec comme soi-disant seul allié sa propre proie … l’ironie était arrivé à son paroxysme !
Il reculait de quelques pas pour arriver à hauteur du morpheur et éviter un assaut des vampires, il évitait d’enlever sa capuche valait mieux que son visage ne reste pas graver dans les mémoires.

Bandes de scélérats ! Vous osez venir profaner notre cité de votre sale manies de voyageurs ! Je vous demande de vous rendre et votre sentence ne sera pas aussi terrible que vous pouvez le penser "un rire très jaune se lisait sur ses lèvres qui faisait à présent apparaître ses canines encore plus blanche que sa peau." Il est temps de vous montrez que notre communauté à son importance dans cette cité et que quoi qu’en dise les autres vous n’êtes en aucun cas les bienvenue ! Communauté du sang ! EN AVANT !

Deux d’entres eux prirent les devants, leur vitesse sans pareille aurait été compliqué pour un jeune rookie, heureusement notre voyageur entraînait de nombreuses nuit avec un salopard de seigneur scarabée fut vite mit au parfum. Le jeune fut brusque, un peu au hasard, mais efficace quand tout le monde vit la tête de l’un des deux vampires s’enfoncer dans le sol par la seule force du bras de notre morpheur sans pour autant user de son armure. La main comprimait la gorge de celui-ci qui eu de plus en plus de mal à respirer, il fallait réduire le nombre avant que la fatigue ne se fasse ressentir, car oui soi-disant que c’est la merde à combattre ses saloperies.
Quand à l’autre vampire en action, espérons que le morpheur papillon fit de même pour se défendre.

Le type qui venait d'arriver avait une capuche. Était-ce un vampire, ou pire ? Ne pas le savoir irritait Sphinx, et il fit craquer les jointures de sa main non transformée. Il n'y avait qu'un seul moyen d'obtenir une réponse satisfaisante. C'est là où l'individu se mit à parler, déclarant qu'il avait entendu du bruit et était venu, et s'inquiétant de son état de santé. Bien, ça n'avait pas l'air d'être un autre connard de buveur de sang !

Il fit ensuite signe à Sphinx de venir, lui déclarant qu'il allait le laver. Sauf que d'une, Sphinx n'avait plus huit ans et était peu enclin à suivre un inconnu qui dissimule son visage. De deux, il n'appréciait guère les ordres.

- J'ai rien, t'inquiète. Par contre, j'suis pas du genre à suivre des inconnus. Moi, c'est Sphinx. Tu te présentes pas ?

Un vampire apparut, fit un petit discours très sympa et envoya ses chiens cadavériques à l'assaut des deux Voyageurs. Il y en avait exactement deux, soit un par personne. Bien. Le Sphinx savait à présent comment il devait s'occuper des vampires, et prépara sa main gauche qu'il dissimula dans son dos. Quand le vampire se retrouva à moins d'un mètre du morpheur, ce dernier bondit en avant, attaquant la créature qui s'attendait à voir sa proie reculer. La trompe osseuse traversa son cœur, et le monstre explosa en une gerbe de sang.

- Je commence à en avoir marre de vous et de votre communauté. J'ai été accueilli comme un paria, traité comme tel. Et maintenant, on voudrait m'exécuter ? Ce soir, j'me sens l'âme d'un chasseur de vampires...

Ce fut au tour du Sphinx de foncer sur les vampires. Certes, il était bien moins rapide qu'eux. Mais bien plus fort que la majorité des buveurs de sang. Et pour les autres, il y avait sa main gauche. Le Sphinx se sentait comme un contrôleur du feu qui se serait retrouvé à combattre des plantes carnivores. Les vampires étaient les prédateurs des humains mais, à Dreamland, c'était Sphinx leur prédateur. Il fonça vers le plus proche et lui décocha un coup de pied horizontal, que le vampire esquiva en se baissant. Grossière erreur. Poursuivant le mouvement, le Sphinx sauta sur le dos baissé du vampire et lui transperça le dos, embrochant par la même occasion son cœur mort.

Deux vampires morts.

Les deux vampires restants fondirent sur lui, chacun se saisissant d'un bras. Une technique qui avait bien marché, plus tôt. Le Sphinx banda ses muscles, décuplant la force de ses jambes, et utilisa ces dernières en gesticulant afin de faire lâcher prise aux vampires, les projetant dans les airs.

L'un des vampires retomba non loin du morpheur, et le Sphinx fut sur lui, enfonçant son simulacre de pieu dans le cœur de la créature, qui explosa dans une gerbe de sang. Le second et dernier vampire était tombé près du mystérieux inconnu, et le Sphinx s'était tourné vers lui, espérant voir ce qui se cachait sous cette capuche tandis qu'il se battait avec la créature morte-vivante..

[HDJ : Si les vampires viennent un par un, aussi... xD]

Invité

Le morpheur papillon s’en sortait bien, après que Rod’ ce soit occupé de son ennemi , , qui, après une longue étreinte dans sa poigne de fer fut décapité tout en explosant en une gerbe de sang. La cape et le capuchon de notre voyageur s’en est vu croupi et il était temps de se débarrasser vu que la prochaine étape lui empêcherait des mouvements plus complexes. Il était donc à vu par rapport à ce fameux Sphinx, tel était son nom, Rod’ n’était pas dans le cas de forcer des inconnus à le suivre pourtant malgré sa mission il se devait quand même de lui faire comprendre de bouger de la, la priorité était de s’en sortir et d’éviter de croiser de nouveaux vampires.

Moi c’est Rodeo, mais tu peux m’appeler Rod’. Je vois finalement que tu te portes à merveille et bravo pour la contre attaque j’ai rarement vu des voyageurs aussi fougueux en combat.

Il jeta sa cape souillait par le sang passa sa main dans sa crête jaune avant de lancer le pas. Il sortait la tête un instant dans la rue pour voir si il n’y avait pas d’autres ennemis, le silence était de mise en plus de se froid persistant et le brouillard qui ne permettait pas de voir à plus de cinq mètres. Il fallait pourtant sortir de ce guêpier.

Bien que je comprenne que tu ne veuilles pas me suivre du fait de ne pas me connaître, je peux déjà te dire que si nous ne bougeons pas d’autres vampires se ramèneront et il va être de plus en plus dure de résister. Il serait dommage de ne pas pouvoir être voyageur plus longtemps. Je passe devant si ça peut te rassurer, il y a une église dans le coin, je pense que nous serons protéger le temps de trouver une suite à notre plan.

Sans pour autant attendre de savoir si Sphinx voulait ou non le suivre, il s’engageait dans la rue avec comme seule préoccupation éviter toutes nouvelles rencontres avec ces buveurs de sang. Il était dangereux d’être le meneur car le morpheur papillon aurait tout autant eu le privilège d’attaquer par derrière et finalement ramener Rod’ à l’état de rêveur, mais rassurer les gens, leur montrer qu’il n’on aucune mauvaises intentions était le meilleur plan pour finalement accomplir ce qu’il avait à faire.
Malgré le brouillard il fallait avancer vite bientôt les premières lumières de l’église fit leur apparition et la grande porte à moitié ouverte accueilli les deux voyageurs qui semblait maintenant en sécurité avec la porte fermée et le toit du puissant au dessus d’eux, il fallait espérer que les légendes sois vrai et que les vampires n’oserait pas entrer dans la maison du seigneur.
Rod’ laissa Sphinx entrer en refermant la porte derrière lui, maintenant il fallait arrêter la comédie au moins le temps de pouvoir se préparer mentalement. L’ennemi était dangereux rien avoir avec les vampires et malheureusement Rod’ ne connaissait rien de lui et de ses capacités soif que tout comme lui il savait qu’un insecte avait bon nombre de caractéristiques tout aussi dangereuses les unes que les autres.

Merci de ton aide tout à l’heure, tout seul je n’aurais pu les abattre.

A ce moment là Rod’ se demandait bien comment pouvait-il exécuter une personne l’ayant probablement sauvé sa vie, il commençait à regretter de devoir suivre tout ces ordres et surtout de devoir accomplir absolument cette mission. Il ne connaissait rien de Sphinx, malgré son masque quelque peut dérangeant voir effrayant il était possible qu’il soit plus bon que par rapport aux intentions de Rod’. Pourtant Rod’ prit une inspirations et garda son sang froid et ses émotions de côtés pour passer à l’action.

Sphinx tu m’en voit désolé, mais je me dois de t’exécuter, je vais être franc, mon seigneur le roi des scarabée m’a envoyé t’abattre car il paraîtrait que tu souhaite toi moi t’occuper de ton propre seigneur. Nos seigneurs se connaissent à ce que j’ai comprit ce qui est compréhensible en sachant qu’ils sont tout les deux des insectes, mais passons, je te demande donc de te rendre et si cela n’était pas dans t’es intentions alors je te prierait de te mettre en garde. Je préfère largement te combattre en combat loyal plutôt que de t’attaquer dans le do, voit ça comme un remerciant pour tout à l’heure. Encore une fois désolé je ne voulais pas que ce se passe comme ça, les ordres sont les ordres.

Rod’ s’équipait de son armure scarabée avant d’attraper un des longs bancs sur chacune des deux rangées et de les lancer en direction de Sphinx, le choc en fit exploser quelques autres et soulevait un nuage de poussières. Rod’ ne comptait pas se retenir dans ses coups et il espérait que Sphinx aussi.

Je sais que tu ne va pas faiblir pour si peu, amène toi!

Il prit appui sur le sol pour chargeait son ennemi qui allait probablement sortir de ces décombres.

Sphinx eut finalement l'occasion de voir ce qui se cachait derrière la cape de son étrange allié. C'était donc un Voyageur, tout comme lui, mais avec une gueule potable et une crête jaune assez classe. Bref, avec visiblement aucune raison de dissimuler son visage, à part pour passer incognito. Le type venait de se présenter au masqué comme s'appelant Rodeo, puis il l'avait complimenté sur sa manière de combattre.

- Ton style de combat est sympa aussi. Assez proche du mien : simple, mais efficace. Je rencontre pas souvent d'autres Voyageurs avec une force sur-développée.

Le dénommé Rodeo lui parla ensuite d'une église, qu'il y avait dans le coin et dans laquelle ils pourraient s'abriter. Sauf que le Sphinx n'était pas homme à fuir ses problèmes et... Okay, j'ai rien dit. Le Sphinx était plutôt content d'avoir trouvé un moyen d'échapper aux emmerdes, et il emboîta le pas à Rodeo.

- T'inquiètes, j'vais te suivre. T'es plus un inconnu, maintenant, et j'ai pas envie de taper sur du mort-vivant jusqu'à mon réveil. Sinon, j'me serais endormi devant The Walking Dead.

Bien entendu, le Sphinx n'envisageait aucunement d'attaquer Rodeo dans son dos. Il n'aurait pas non plus craint pour sa vie si Rodeo avait fermé la marche. Avec l'âge, c'est à dire le temps passé à Dreamland, le Sphinx était devenu plus confiant et avait appris à moins se poser de questions. Il est vrai qu'au début, il n'était pas évident de survivre à Dreamland sans un minimum de précaution. Mais assurance et puissance vont souvent de pair et, si le Sphinx était bien plus prompt à accorder sa confiance depuis maintenant quelques mois, c'est avant tout parce qu'il se savait capable de se sortir de la plupart des embrouilles.

Ils entrèrent dans l'église, et Rod'referma lourdement la porte derrière eux, avec un bruit sourd, lugubre qui fit frissonner Sphinx. Que ce soit dans la vie réelle ou à Dreamland, il pouvait compter sur ses doigts le nombre de fois où il était rentré dans une église. Il doutait de l'existence d'une puissante entité, dans l'Univers, par Qui les religieux s'exprimaient.

Tout comme il doutait que cette église constitue un véritable refuge contre des vampires qui veulent venger leurs pairs. Ce genre de lieu « sacré » le mettait mal à l'aise. Surtout parce qu'il les respectait. Même en n'étant pas croyant, il concevait que certains puissent avoir foi en des préceptes qu'il pensait inventés par des hommes, pour des hommes. Aussi, respectait-il les lieux de culte autant que les pratiquants.

Les remerciements de son compagnon coupèrent le Sphinx dans sa réflexion.

- Ils venaient pour moi, c'était normal que je t'aide à t'en débarrasser.

Puis, un véritable déluge de paroles traversa la barrière grande ouverte qu'étaient les lèvres du Voyageur blond. Il s'excusait de devoir exécuter Sphinx, lui expliquant que c'était son seigneur, celui des scarabées, qui l'avait envoyé le tuer. Apparemment, les seigneurs cauchemar des insectes avaient eu vent de sa volonté de se débarrasser d'Acherontia et avait envoyé ce mioche l'abattre.

Ils le prenaient vraiment pour une proie facile.

- Tu t'fous d'ma gueule, ou quoi ?! Tu me dis que tu dois m'exécuter, puis tu m'propose de me rendre ? Désolé, mon grand, mais ton seigneur va perdre l'un de ses Voyageurs, ce soir.

Un long banc fonçait vers lui et le Sphinx se jeta en l'air, s'accrochant au plafond. Avec toute cette poussière et ces décombres, il espérait que le mercenaire envoyé pour le tuer n'avait pas remarqué son mouvement. Apparemment, non, car Rodeo -si tel était son nom, comment pouvait-on faire confiance à un type venu vous buter ?- se mit à foncer vers les décombres, s'attendant à voir l'homme au masque à gaz en surgir, en envoyant bouler les morceaux de bancs.

Le masqué se laissa tomber derrière Rodeo, et tenta de lui attraper violemment les deux bras, afin de les lui plaquer dans le dos, comme un flic en train de menotter un voleur. Puis, il approcha son masque de l'oreille de son ennemi.

- Je n'aurais aucun scrupule à t'attaquer dans le dos, pour ma part ♫. chantonna presque le masqué, d'un air moqueur.

Il lâcha rapidement le Voyageur, avant de le pousser violemment en avant, y mettant toute sa force. Son but était de l'envoyer contre un mur, mais il s'attendait à ce que son adversaire se réceptionne correctement, et revienne à la charge. Il n'en attendait pas moins d'un morpheur du royaume des insectes.

- T'as pas l'air d'un mauvais bougre, pourtant. Ils ont dû te faire un sacré bourrage de crâne...

Malgré ce qu'il avait pu dire précédemment, cela ferait grandement chier Sphinx de devoir tuer un Voyageur aussi prometteur. Il avait l'impression de combattre ce qu'il aurait pu être, s'il n'avait pas couché avec Acherontia et s'il avait accepté son offre de devenir son Héraut. C'était... perturbant.

[HDJ : Bon, à toi de voir si mes actions réussissent ou non ^^ Si quelque chose dérange, n'hésite pas à me MP.]

Invité

Sphinx n’avait pas tardé à riposter c’est qu’on pouvait attendre d’un voyageur de la Ligue M, Rod’ avait été moins réfléchi que d’habitude malgré le fait qu’il restait sur ses gardes, le papillon se servit du nuage de poussière comme d’une diversion pour passer derrière notre scarabée et lui faire une clé de bras. Il pouvait sentir rien qu’avec cette entrave que sphinx posséder une force hors norme, c’était ça la puissance des insectes. Rod’ comprit rapidement d’après les paroles de son ennemi que de même il ne le prendrait pas à la légère, narmol pour quelqu’un qui était venu pour vous tuez valait mieux pas se reposer un instant pour dire la messe.

Tu le prend comme ça, mon seigneur avait raison que je me méfie de toi …

Il n’eu le temps de terminer sa phrase qu’il fut envoyer dans le fond de l’église, celle-ci pourtant très grande fut suffisante grâce à la grande force de Sphinx pour envoyer notre voyageur s’écrasait contre un mur, mur qui lui servit à se réceptionner voir de se fissurer car malgré qui retombait sur ses pattes il fallait supporter la force que mit Sphinx dans cette assaut.

Pas mal, mais je peux aussi jouer les gros bras.

Tranquillement Rod’ retombait au sol, il fit un mouvement de bras qui fit apparaître son armure scarabée, il fallait jouer bourrin fasse à ce voyageur et rester très résistant fasse à sa possible trompe. Les vampires fut la proie de cette capacité et elle semblait bien plus dangereuses cas son apparence.

Approche papillon !

Il fit un nouvel assaut pour jouer des poings tous contré par Sphinx qui prenait apparemment ça pour une simple routine, l’armure augmenté à la fois sa résistance mais aussi la pression de ses attaques cela semblait ne pas subir fasse à ce voyageur insecte. Il fallait taper plus fort, il l’éloignait lors d’une dernière attaque avec l’une de ses jambes qui le frappa au bas du ventre qui le fit reculer de quelques mètres. Lorsque que le papillon releva la tête, il vit un scarabée arrachant l’une des poutres de l’église pour s’en servir comme d’une massue qui faisait par la suite ombre au dessus du crâne du papillon. Les scarabées étaient connu pour leur force à déplacer de ridicules bouses rouler au préalable en une boules compactes, mais imaginer à l’échelle humaine ou plutôt Dreamlandienne, celle-ci devenait dévastatrices fasse à ceux qui la prenait à la légère. Quand à la poutre elle s’était abattu au sol laissant de nouveau place au doute fasse à l’état de Sphinx, Rod’ ne tardait pas à le savoir quand il vit l’extrémité se fissurer en peu de temps et voir le papillon s’en sortir sans once d’égratignures. Le voyageur avait bien plus de force que lui, il le comprenait peu à peu et se demandait finalement comment il allait ramener la tête d’un adversaire aussi robuste que Sphinx.

Je vois que tu prend ça comme un échauffement, à ton tour de me faire voir la force d’un papillon.

Sur ces paroles il en attendait un assaut plus que difficile à contrer, mais aussi une possibilité d’ouverture qui lui donnerait un avantage minime.

Rodeo se jeta de nouveau sur le morpheur papillon de nuit. Il porta plusieurs coups en direction de pas mal de parties du corps du masqué, mais ce dernier parvint à les stopper à l'aide de ses propres mains avant que les coups ne portent. Sphinx ne semblait pas vouloir contre-attaquer, se contentant de bloquer tous les coups de son adversaire tout en tentant de le raisonner.

- Finalement, j'vois pas à quoi ça m'avancerait de te tuer. Ils risqueraient juste d'envoyer un Voyageur encore plus puissant, et ça n'aurait pas de fin.

Notre ami au masque à gaz parlait à haute voix, ne semblant avoir aucun mal à taper la discute tout en contrant les coups portés par Rodéo. Ou presque tous les coups. Un soudain coup de pied porté en direction du bas-ventre le fit reculer de plusieurs mètres quand le Sphinx fut obligé de le contrer en mettant son bras droit, afin de protéger ses parties intimes.

Son adversaire avait disparu et Sphinx leva rapidement la tête. Les gens ne pensaient jamais à lever la tête et cette erreur, surtout à Dreamland, pouvait s'avérer fatale. Rodeo utilisa l'une des poutres comme massue et la projeta en direction de sa tête. Le Sphinx eut toutefois le temps de se protéger avec ses bras, dans lesquels il avait déployé une grande partie de sa force. Ce fut donc la massue improvisée -et non ses bras- qui cassa.

Une fois ce petit manège fini, Rodeo demanda à voir la véritable force du Sphinx. Il allait être surpris car la véritable force du morpheur, celle qu'il commençait à peine à maîtriser, ne résidait pas dans la puissance de ses coups.

- Très bien. Il est temps de mettre fin à ce combat.

Le Sphinx s'approcha de Rodeo et transforma son bras droit en trompe. Il le tendit en direction du morpheur, qui s'attendait visiblement à une attaque physique puisqu'il semblait se préparer à attraper son bras droit, lors de l'attaque, et ainsi porter un coup violent au papillon.

Mais l'homme masqué n'avait pas l'intention d'aller au contact. De la trompe jaillit soudain une gerbe de sang qui fondit sur Rodeo. Elle traversa tout sur son passage, même son armure et, lorsqu'elle fut dans sa chair, le Sphinx retransforma le sang en chenilles afin d'éviter de créer des dommages mortels. Il intima l'ordre à ses petites servantes (mentalement) de ne pas sucer le sang du Voyageur, et de ne pas exploser. Pas de suite.

- Si tu portes ta main à ta poitrine, tu meurs. Si tu te rapproche de moi, tu meurs. Et donc, si tu bouges autre chose que tes lèvres, tu meurs. C'est une véritable bombe que je viens de placer dans ton corps, bien trop près de ton cœur. Je veux des réponses à mes questions et, si t'as un sou de jugeote, tu vas y répondre. Tu ne seras d'aucune utilité à personne une fois mort.

Décidé à montrer que ses paroles n'étaient pas du bluff, le Sphinx tira du sang par terre, le transforma en chenilles, et fit exploser ces dernières. Bien qu'elles n'aient pas absorber le moindre sang, leur explosion avait causé un cratère d'un ou deux centimètres de diamètre dans le sol. Il fallait mieux pas penser aux dommages que pouvaient occasionner les chenilles qui parasitaient Rodeo.

- À l'issue de l'interrogatoire, j'enlèverais les chenilles et te rendrais ta liberté. Libre à toi de dire à ton maître que tu m'as tué, peut-être même qu'il te récompensera. Ou alors, de lui dire la vérité. Enfin..

Le Sphinx pointa sa trompe sur Rodeo.

- Qui est ton maître ? Depuis combien de temps te trouves-tu à Dreamland ? Et pourquoi ton maître t'as-t-il envoyé me tuer ? Tu as déjà plus ou moins répondu à cette question mais je voudrais plus d'éclaircissements.

Invité

Il fallait avouer Sphinx avait placé Rod’ dans un contexte assez délicat, lui qui devait maîtriser le morpheur pour ensuite le ramener à son seigneur ce soir il était le prisonnier bientôt exploiter. En effet le papillon utilisa une technique des plus originale et surtout efficace, puisque notre scarabée non curieux de savoir si ces bombes seraient vraiment efficace préférait taper la discute en attendant de trouver le moyen de se sortir de cet état de prisonnier.

Depuis le début Rod’ fut tout de même loyal envers son adversaire et Sphinx avait l’air de vouloir de tenir aussi sa parole, De toute façon si ce n’était pas Sphinx qui l’exécuter son seigneur s’en chargerait avec beaucoup de plaisir. Il était dans une impasse alors autant se rendre à l’évidence.

Ok Sphinx je vais te dire ce que tu veux savoir - il reprit son souffle un instant - Exphalion est le seigneur des scarabées, je suis sous ses ordres depuis 3 mois il m’a prit avec lui pour être entraîné dans son royaume avant que je ne sois affilié à cette première mission, qui, comme tu l’as comprit consistait à te pourchasser et te ramener quelques soit ton état.

A ce moment là notre voyageur riaient très jaune en son fort intérieur, la force de Sphinx était beaucoup élevé que prévu et la facilité à laquelle il put maîtriser Rod’ le résignait de moins en moins à essayer de l’abattre. Son statue de voyageur était des plus précieux et il ne voulait en rien mourir sur un échec.

Exphalion il en avait dit que très peu sur sa mission, mais les quelques brides suffirait surement au papillon pour qu’il décide enfin à retirer ses chenilles explosifs. Dans tout les cas il fallait trouver un moyen pour que personne ne meurt ce soir.

Comme dit il paraîtrait que tu voudrais abattre ton propre seigneur. Exphalion m’en a dit que très peu, mais tout les insectes de ces même royaumes ce côtoyant souvent il est dit tu es le premier à avoir échappé à l’emprise d’Acherontia et que ses mœurs plutôt … bizarres t’aurait laissé pas mal de séquelles.

Si le papillon avait un masque ce n’était pas pour faire joli ou sinon il avait de drôle de goûts, Acherontia était d’après les autres insectes assez sadique mais aimant le sexe comme personne. Cependant étant une femelle et tout comme le régne animal, les femelles insectes ont la fâcheuse habitude de dévorer leur propre conjoint ce qui avait dut arriver à Sphinx, d’où le masque.

Comme tout bon seigneur insecte il se plaisent à obtenir bon nombres de soldats pour grossir chaque nuits leur armée, bien sur n’importe qui est prit bon comme moins bon aucun tri n’y entretien. Cependant tu dois intéressé Acherontia pour devenir un des généraux de son armée puisqu’aucun ne semble approprié pour ce poste, pour cela aussi que te ramener vivant aurait était un plus.

Rod’ n’était pas du genre à foncer tête baissée, avant de partir il avait fait le tour de ces quelques compagnons d’entraînements pour en savoir plus sur le fameux seigneur ce qui aurait permis d’en savoir plus sur les intentions d’Exphalion et de savoir ce qui gagner à rendre ce service étant à sa connaissance très égoïste et imbu de sa personne.

Après ce ne sont que des rumeurs, c’est à toi seul de me croire mais au vue de mon état actuel crois moi que mentir n’est pas vraiment dans mes projets à venir. Et de toi à moi je remarque que plus j’ai obtenu des informations sur ce seigneur plus je sentais le coup monté, ce qui est toujours présent, me savoir contrôlé pour répugne de plus en plus donc sache que je comprend de mieux en mieux ta situation.

Exphalion devenait le dictateur de sa liberté, Rod’ depuis qu’il était devenu voyageur se voyait parcourir ce monde et en découvrir toute les merveilles mais son seigneur lui coupa rapidement l’herbe de dessous les pieds pour en faire un garde docile à l'affut du moindre ordre, ce qui devait changer.

Et donc maintenant que comptes-tu faire de moi ?

Le Sphinx apprit pas mal de choses : Rodeo était un serviteur d'un dénommé Exphalion qui était, apparemment, le seigneur des scarabées. Toutefois, contrairement à ce qu'avait compris Sphinx, la mission ne consistait pas à le tuer mais bel et bien à le ramener (même s'il fallait le blesser gravement pour ça).

Acherontia semblait avoir comprise que Sphinx voulait la tuer, et elle avait délégué la sale besogne aux autres seigneurs. C'était donc à ce pauvre Rodeo de le capturer et de le ramener. Sphinx était également le seul Voyageur lié aux papillons de nuit qui avait échappé à l'emprise d'Acherontia. Un truc de plus à écrire sur son CV.

Apparemment, Acherontia le voulait pour diriger son armée, ou un truc du genre. Donc le Sphinx pouvait lui être utile, et c'était la raison pour laquelle elle le voulait vivant et non mort. Le masqué laissa Rodéo poursuivre son laïus, jusqu'à ce que le jeune homme lui demande ce qu'il comptait faire de lui.

- Je pense qu'il y a une raison s'ils t'ont envoyé toi, jeune Voyageur arrivé depuis seulement trois mois, au lieu d'un vétéran qui n'aurait fait qu'une bouchée de moi... ou pas. À mon avis, Acherontia voulait avoir la certitude que je lui serais utile en tant que général, héraut ou je ne sais quoi d'autre, donc elle a demandé à ton seigneur d'envoyer un pion sacrifiable : toi.

Plus le Sphinx réfléchissait, plus cette idée lui paraissait vraisemblable. Ça se tenait ! Tout en parlant, il avait abaissé son arme, montrant qu'il n'avait pas besoin d'avoir son prisonnier en ligne de mire pour l'abattre. Il s'arrêta de parler et se mit à réfléchir, ne semblant pas disposé le moins du monde à la question posée par Rodeo. Non, il voulait plutôt répondre à celles que le Voyageur insectoïde ne posait pas.

- Ils s'attendent donc à ce que tu ne reviennes pas, et que tu meurs de ma main. Ce qui signifierait que je pourrais me révéler utile en tant que soldat pour Acherontia. Elle a dû promettre de nombreuses nuits enfiévrées à ton seigneur pour qu'il accepte de se séparer du Voyageur inexpérimenté mais prometteur que tu es. Donc, voilà ce qu'on va faire...

Le Sphinx s'approcha du morpheur, jusqu'à ce que son masque ne soit plus qu'à quelques centimètres de son visage.

- Tu vas dire à ton seigneur que tu as voulu me ramener mais que j'étais bien trop fort pour que tu puisses me maîtriser, et que tu as donc été contraint de me tuer car tu n'avais pas d'autre choix. Que tu as toi-même vu, de tes propres yeux, mon Essence de Vie se dispersait aux quatre vents. Bien entendu, je n'ai aucun moyen de vérifier que tu vas bien lui dire ça. Mais je pense te connaître, Rodeo, et savoir que tu ne vas pas rentrer dans le jeu de personnes qui cherchent à te manipuler comme si tu n'étais qu'un vulgaire pion.

L'homme au masque à gaz frappa sa poitrine de l'index, avant de désigner la sienne.

- T'es comme moi, mec : t'as une vie en-dehors de Dreamland, dans laquelle tu n'es l'esclave de personne. Alors, cette fois-ci, n'agis pas comme un esclave mais comme un homme libre. Continues de le servir, et d'apprendre de lui tout ce que tu ne sais pas encore. Deviens plus fort : avoir un maître pour t'assister te permettra de devenir aussi fort que moi, en moins de temps. Et quand tu le seras assez, retrouve-moi. Tu auras alors le choix entre me ramener à ton seigneur, ou à t'allier à moi contre lui, et le mien.

À ce moment-là, le Sphinx aurait adoré être capable de s'évaporer en un clin d'oeil, afin de laisser Rodeo cogiter sans pouvoir remettre en question ce qu'il venait de dire. Mais il n'en était pas capable. Il libéra donc Rodeo de ses entraves, faisant tomber les chenilles au sol, lui montrant ainsi qu'il était de nouveau libre de ses actes.

Sans lui dire, il laissa tout de même une chenille dans le corps de son adversaire car il était le Sphinx, et il ne pouvait se permettre une confiance aveugle en son interlocuteur. Si la situation tournait mal pour Sphinx, son adversaire mourrait, ou serait gravement blessé. Dans tous les cas, s'il s'éloignait du Sphinx, le pouvoir de ce dernier cesserait d'agir et la chenille disparaîtrait.

Invité

Sphinx semblait être en adéquation avec ce que notre voyageur lui racontait, il en baissa même son arme preuve de son intérêt et qu’il prenait donc le scarabée au sérieux. Cependant Rod’ n’était pas encore tirait d’affaire donc il écoutait le plan du papillon avec attention sans pour autant réfléchir à son tour du chemin auquel il pourrait prendre sans pour autant mourir ce soir.

Rod’ comprit par les paroles de Sphinx qu’il n’était qu’un vulgaire pion il en avait eu la sensation lors de cette mission et son combat contre Sphinx. 3 mois dans le monde onirique et pourtant affilié sans cri égard à une mission de chasse pour traquer un voyageur de la Ligue M ayant par logique déjà de l’expérience. Finalement notre scarabée n’était qu’un menu fretin pour un animal plus gros dont on se permettait juste de nourrir pour vérifier si il survivait bien dans ce monde sauvage. Personne n’avait vraiment d’intérêt pour notre voyageur ne serait-ce finalement Sphinx l’ancien adversaire il y a quelque seconde mais à la suite le meilleur des confidents qu’il pouvait espérer.

La dernière réplique du papillon lui fit comprendre tout cela, Dreamland permettait au plus fort ayant vaincu leur phobie de mesurer leur force à d’autres personnes encore plus forte et expérimenté pour en ressortir l’élite, un pseudo tournoi grandeur nature où les règles et les lois ne devaient plus être de mise à l’instar du monde réel. Exphalion ne devait n’y être le maître ou ne serait-ce que son représentant, il n’était réel cas cause de la peur de tout ses rêveurs ce qui devait radicalement changer. Les mots de Sphinx sonnait comme un glas angélique avant de pouvoir résonner Rod’ de sa véritable situation et de son nouveau but.

Sphinx retirait ses mini bombes avant de s’éloigner et encore une fois de laisser Rod’ à un choix drastique mais non moins difficile, notre voyageur se laissait plonger dans ses pensées se remémorant les paroles sages d’un voyageur qui lui donnait finalement une bonne leçon.

Je t’ai entendu Sphinx et sache que je n’ai aucune intention de continuer à vouloir te faire du mal. De plus ton plan tiens la route, mais pour être franc rien ne dit que je vais dire cela à Exphalion, tu viens de me faire comprendre des éléments important dans une vie de voyageurs et t’es conseils m’en sont précieux. Je vais m’occuper de ce seigneur malgré mon manque de force, cependant j’espère pouvoir te revoir avant qu’il ne comprenne le subterfuge, en attendant fait attention à toi Exphalion et Acherontia semblent déterminé à s’allier contre toi mais je ferais de mon mieux pour que cette chasse s’arrête…

C’est sur ces mots que Rod’ se réveilla laissant Sphinx à l’écoute des paroles de notre scarabée et vit à l’égard de ce paradoxe une amitié naissante entre deux hommes aux désirs communs.

Hrp:

Ce fut finalement Rodeo qui eut droit à une sortie fracassante : le réveil. Après avoir dit au Sphinx qu'il l'avait entendu, qu'il ne voulait plus lui faire du mal, que son plan tenait la route mais qu'il n'allait pas forcément le suivre. Bref, le jeune Voyageur comprenait vite, et mettait déjà les paroles du Sphinx en pratique : il ne serait ni l'esclave d'Exphalion, ni celui du Sphinx.

Apparemment, il comptait s'occuper de son seigneur, d'une manière ou d'une autre. C'était beaucoup trop tôt, aussi l'homme au masque à gaz espérait que Rodeo attendrait quand même un moment. Puis, le morpheur scarabée mit en garde le Sphinx, qui laissa échapper un éclat de rire franc.

- Je fais toujours attention à moi. Fais de ton mieux pour que cette chasse s'arrête sans toutefois te...

Le Sphinx s'était interrompu car son interlocuteur ne pouvait plus l'entendre : il s'était réveillé. À vrai dire, il s'était même réveillé avant que le masqué ne commence à ouvrir sa bouche, mais notre homme n'avait pas pu s'arrêter de suite. Il continua donc de rire, se moquant de lui-même, qui parlait dans le vide.

Après tant d'agitation, le Sphinx ne demandait qu'à se reposer, aussi s'allongea-t-il par terre, réfléchissant tout en savourant les quelques dizaines de minutes qu'il lui restait, avant de se réveiller. Il avait beaucoup de choses à penser, de questions sans réponse. Etait-il suffisamment fort pour affronter Acherontia ? La réponse, pour le moment, était non. Les seigneurs insectoïdes avaient-ils beaucoup de Voyageurs à leur service ? Et combien d'autres enverraient-ils à la poursuite du Sphinx ?

Seraient-ils plus puissants que Rodeo, ou même que le Sphinx ? Décidément, il y avait pas mal de questions que notre ami masqué préférait laisser sans réponse. Il avait déjà assez de soucis comme ça. Pour l'instant, il allait se débarrasser du nid de vipères qui se trouvait à sa portée : la Famiglia Addormentata. Ensuite, il aviserait.

C'est sur cette dernière pensée qu'il se réveilla.

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