La secte des gobelins [Pv Kaiser]

Il était tard et pourtant Andrew était toujours debout mais bon après tout c'était le week end donc pouvais se le permettre. Lorsqu'il arrivais pas à dormir, le blondinet avais une astuce qui marchais presque à tout les coups qui consiste tout simplement à écouter de la musique. Il prit son téléphone et mis ses écouteurs puis s'allongea dans son lit. Quelques minutes plus tard, Andrew s'endormit pendant une chanson du groupe américain Mountain intitulé Never in my life.

Bref il avait réuni tout les ingrédients pour atteindre le nirvana et accessoirement Dreamland. Le voyageur se retrouva en plein milieu d'un sentier de montagne. Ne sachant pas trop où allez il se dirigea vers le sommet. Bizarrement pour une fois, l'environnement avais l'air plutôt normal. L'achromate commençais à se demander si il était bien dans le monde des rêves tout paraissait si banal. Soudain la terre se mit à trembler sous ses pieds et des voix graves résonnaient. Le jeune adulte essayais tant bien que mal de rester debout. Le blondinet distingua deux voix imposantes semblaient s'engueuler pour une raison plutôt obscure.

La montagne bougeais de plus en plus brusquement ce qui fit trébucher Andrew. Il commença à dégringoler la montagne. Il fallait qu'il stoppe vite sa glissade si il ne voulais pas mourir car le bout de la roche n'était plus très loin et une chute de 200m l'attendait juste après. La terre tremblait encore rendant l'accroche au sol difficile. Le contrôleur des couleurs était en train de basculer dans le vide et saisit au dernier moment le rebord. Le sol s'était calmer d'un coup laissant l'occasion de remonter. Andrew soupira et s'allongea au sol essoufflé décidément il l'avait échapper belle. Mais une ombre lui gâcha la vue du ciel. Un gobelin le dévisager. Le blondinet n'eu pas le temps de se relever que ce dernier l’assomma.

L'achromate se releva, il semblait se trouver dans une grotte et surtout dans une prison. Au loin sur une table se trouvais ses uzis et un gobelin patrouiller non loin. Andrew ne comprenais absolument rien à la situation. Il se mit à crier envers le geôlier.

- C'est quoi ce bordel ? Pourquoi je suis enfermé ?
- Tais toi espion ! On sais que tu viens de l'autre montagne !!!
- Quoi ? Que... Hein ?! Mais ma parole vous avez tous un grain ici !
- Ferme la espion !

Andrew compris qu’il en saurait pas plus en lui parlant. Il se retourna et se laissa glissais contre les barreaux. Il remarqua un homme dans la même prison que lui. Peut être en savait il plus...

Les montagnes rivales... L'une des seules parties de Dreamland que le Kaiser ne se pensait pas capable d'atteindre en s'endormant. Il lui avait fallu marcher depuis Relouland pour y parvenir, se basant sur une carte qu'il avait « empruntée » à l'office de tourisme. Un véritable exploit quand on pense qu'il avait dû, pour cela, écouter trois bons quarts d'heure une bonne femme lui vanter les mérites de cette partie de Dreamland.

Mais pourquoi voulait-il donc s'y rendre ? Et bien, après avoir surpris une conversation entre deux Voyageurs (dans le Métro), il avait découvert que les montagnes étaient un véritable nid à gobelins. Des créatures en majorité stupides, pas forcément très fortes mais très nombreuses. Il y en avait deux sortes, une pour chaque montagne, à laquelle ils étaient fidèles jusqu'à la mort.

L'objectif du Kaiser était donc d'en faire une armée verte et stupide, qui submergerait les faibles défenses des plus petits royaumes et les soumettrait à la volonté de l'Empereur. Mais ce ne serait pas facile, et il en avait conscience. Cependant, durant tout le voyage, il avait longuement mûri un plan qui ne comportait que très peu de failles : il comptait jouer sur la paranoïa excessive des gobelins.

- Allez viens ! Qu'est-ce que t'attends ! Sors de tes crevasses si t'en as les blocs de pierre !
- C'est toi qui te cache derrière ton pif rocheux, Pinocchio ! Viens, on va voir si tu fais toujours le malin !
- Me cherche pas trop, face de déchetterie... J'suis à deux roches de t'en mettre une !
- Arrête de respirer, tu vas finir par m'aspirer !

Les montagnes étaient lourdes, très lourdes, mais il en fallait bien plus pour ne serait-ce que faire sourciller l'Empereur. Même si elles étaient capables de parler, le Kaiser doutait qu'elle soient en mesure de respirer, encore moins qu'elles possèdent un nez. Mais allez savoir, à Dreamland.

Le premier gobelin apparut environ après la trentième tirade de la seconde montagne. Petit, verdâtre et chauve, vêtu d'un simple pagne constellé de tâches brunâtres et fier détenteur d'une paire de longues oreilles effilées, il arborait un rictus mauvais qui ne disait rien qui vaille. Arrivant dans le dos du Kaiser, il s'attendait certainement à ce que ce dernier ne l'ait pas vu. Mais rester immobile durant une bonne vingtaine de minutes avait affûté le sens du Voyageur.

- Conduis-moi à ton peuple ou à son représentant, j'ai des choses importantes à lui confier concernant sa sécurité.

Le gobelin ne dit rien, méfiant. L'étranger ne ressemblait pas aux autres intrus : il semblait plus calme et ne s'en prenait pas à sa montagne chérie. La petite créature hésita encore quelques secondes, puis fit signe au Kaiser de s'approcher.

-... Bon, d'accord. Mais je te menotte au cas-où... Trop de vils mécréants ont abusé de notre hospitalité !

Le Kaiser ne répondit pas et tendit ses deux énormes mains au gobelin, qui les mit au fer avec un plaisir évident. La créature, aussi retorse que stupide, envisageait certainement de conduire le Kaiser autre part que devant son peuple. L'homme décida donc de lui parler alors que le gobelin le faisait descendre dans une crevasse si étroite qu'il dût se mettre à quatre pattes pour avancer.

- Est-ce que ton peuple consomme de l'eau ?

- Bien sûr, pourquoi cette question ?

- J'ai vu des gobelins verser un étrange liquide dans une source, au sud d'ici.

Bien entendu, l'Empereur mentait : il avait bien vu une source d'eau en venant jusqu'ici mais il n'y avait aucune activité de ce genre qui s'y était produite. L'espace d'un instant, le gobelin bleuit et se toucha longuement le ventre. Puis, son visage s'éclaira et il regarda son prisonnier avec une moue mauvaise.

- Je vois clair dans ton jeu : tu es envoyé par l'autre montagne pour semer le doute et le désespoir parmi mon peuple. Mais tu mens ! J'ai bu de l'eau dont tu parles, et je ne ressens aucun mal ! Tu vas croupir en cellule, foi de gobelin !

Le Kaiser n'insista pas et, docilement, se laissa emmener en cellule. Lorsque la grille de fer se referma sur lui, il daigna adresser quelques ultimes mots à son geôlier.

- L'agonie sera douloureuse pour ton peuple. L'effet du poison ne sera pas immédiat, et vous commencerez par ressentir une espèce de boule à l'estomac. Puis, vous suffoquerez et vous vous mettrez à paniquer, sombrant dans la folie avant de finalement vous effondrer, inertes, vos organes internes ravagés par le poison.

Et, dans un murmure si faible que le gobelin dût tendre l'oreille pour l'entendre.

- Seul l'antidote pourra vous sauver...

Sa dernière tirade poussée, le Kaiser s'enferma dans son mutisme habituel. Tout se déroulait parfaitement : il avait semé les graines du doute et quand, à force de s'angoisser, le gobelin ressentirait une boule à l'estomac, il en parlerait à son peuple et les hypocondriaques ne tarderaient pas à se manifester.

Un mouvement de panique se propagerait ensuite parmi les foules, et le peuple se partagerait en deux groupes : les plus intelligents et les plus avisés qui mettront en doute les paroles d'un prisonnier et refuseront qu'on interroge un supposé espion pour les délivrer d'une maladie imaginaire, et les plus stupides et crédules, qui seraient prêts à mettre en pièces pères et mères pour se prémunir d'un danger inexistant.

Seule cette dernière catégorie intéressait le Kaiser, aussi avait-il tout mis en œuvre pour les séparer, et les faire s'affronter. Dans quelques heures, la classe dominante serait massacrée et le Kaiser serait délivré, pour apporter au peuple l'antidote dont il avait besoin. Ensuite, sans personne pour les diriger, les gobelins se tourneraient vers le seul être capable de prendre des décisions : le fier Voyageur qui les avait sauvé des griffes du poison.

La grille se rouvrit, sortant le Kaiser de ses sinistres pensées, et une paire de petites mains verdâtres poussèrent un mioche inconscient à l'intérieur, avant que les barreaux ne se referment dans un fracas dérangeant.

Il fallut une bonne demi-heure au gosse pour reprendre conscience. Dès que ce fut fait, il se mit à agripper les barreaux et à déverser sa haine et sa rancœur née de son impuissance à l'adresse du geôlier, qui s'en moquait pas mal. Ce n'était d'ailleurs pas celui qui avait amené le Kaiser, mais un autre. Le gobelin précédent ne se sentait pas très bien et était parti se reposer.

Une fois sa crise de nerf passée, le garçon se laissa glisser contre les barreaux, se rendant compte qu'il n'était pas seul dans sa cellule. Le Kaiser le dévisageait froidement, sans manifester la moindre envie de communiquer.

Et bien, les heures dans cette cellule promettaient d'être longues.

[HDJ : Beaucoup trop long, désolé. J'avais pas mal d'éléments à intégrer dans le contexte du rp...]

Le blondinet regardait l'autre détenu sans un mot pendant de longues minutes. L'inconnu le dévisager froidement ce qui finissait par mettre mal à l'aise Andrew. Le silence était palpable. Plusieurs fois le musicien tenta d'amorcer une discussion mais il se désistais au dernier moment ayant l'impression de déranger le prisonnier. Il faut bien dire que celui-ci avais une carrure assez imposante et sa froideur n'arranger pas les choses tout comme l'ambiance glauque de la prison des gobelins d'ailleurs.

Andrew soupira et regarda les alentours pour voir si il y avais pas moyen de trouver une solution pour s'échapper. Les gardes semblaient plutôt attentif et ne semblait pas très facilement influençable. Les armes du jeune homme était trop loin pour réussir à les récupérer. Bref aucun solution apparente dans les environs. L'achromate se retourna vers son compagnon de cellule et fini par engager une discussion discrètement.

- Bon écoute je sais que c'est pas la joie cet endroit mais à nous deux on peux peut être trouver un moyen de se barrer d'ici, non ? t'en pense quoi ?

Au même moment, un gobelin arriva paniqué devant les gardes. Il était plutôt pâle et demanda aux geôliers de pouvoir parler aux prisonniers. Hélas le sérieux des gardiens l'emporta. Ils repoussèrent gentiment le gobelin tout chétif qui se tenais le ventre. Andrew se demandais pourquoi il voulait venir les voir. La créature se mit à crier en disant que c'était une question de vie ou de mort et que seul le vieil homme pouvait les aider. Les gardes restèrent de marbre et repoussèrent le petit être verdâtre. Le blondinet se retourna à nous vers son compagnon d'infortune qui restait toujours aussi énigmatique se demanda ce que cet créature lui voulais. Il n'osa pas demander s'attendant à ce que ce dernier ne lui réponde pas.

Quelques heures plus tard, des cris résonnaient au loin. Les geôliers semblaient plutôt agités. Une dizaine de gobelins se jetèrent sur eux et envahir la salle. Le meneur n'était d'autres que le gobelins chetif de tout à l'heure. Il récupéra les clés de la prison et ouvrit la porte pour libérer Andrew et son colocataire. Enfin il venait surtout pour le vieil que pour le blondinet mais se dernier en profita. Il repris ses armes. Le chef des rebelles alla vers Kaiser et commença à vomir. Il s'essuya la bouche. Bien sur la paranoia du gobelin était tel qu'il s'en était rendu malade.

- Monsieur ! sauvez nous de ce fléau !

Le gobelin était limite en train de supplier l'homme. Andrew ne comprenais absolument rien de la situation.

- Bon quelqu'un va finir par m'expliquer ce bordel ?

hrp:

Le Kaiser ignora superbement le jeune homme et sa question, considérant que l'indifférence la plus totale était bien plus méprisante que toute réponse cynique qui aurait pu franchir ses lèvres. Ce mioche pensait-il vraiment qu'un homme de la stature d'un empereur avait besoin de son aide ? La crédulité des enfants n'avait vraiment aucune limite !

Heureusement (pour Andrew), l'indifférence du Kaiser fut masquée par l'arrivée subite d'un gobelin paniqué, celui-là même qui avait escorté le futur maître du monde dans sa suite miteuse. Visiblement malade d'anxiété, il réclamait à grand cris le droit de voir le prisonnier mais, devant son attitude peu professionnelle, les gardes ne le laissèrent pas passer.

Tout fonctionnait à merveille. Les engrenages bien huilées de la machine monstrueuse sortie de l'imagination tortueuse du... Bref, le plan du Kaiser avait l'air de marcher, et c'était vraiment bien. Mais il fallait encore patienter quelques temps avant que le feu ne prenne.

Les heures passèrent encore, si bien que même le Kaiser aurait pu commencer à trouver le temps long s'il n'avait pas utilisé 100% de ses méninges à des fins machiavéliques, préparant le petit discours qu'il servirait à une horde de gobelins aveuglés par la peur.

On entendit un grand vacarme, un véritable tumulte constitué de cris et de l'impact de l'acier sur la chair. Des gobelins transformés en véritables machines de guerre par la peur envahirent la salle et massacrèrent les quelques geôliers hébétés qui s'y trouvaient. Puis, leur meneur, un gobelin que le Kaiser commençait bien à connaître, implora le Kaiser de les aider, non sans toutefois avoir été à deux doigts de lui vomir sur les mocassins.

Bien sûr, l'Empereur ne l'aurait pas tué pour ça. De toute manière, même couvert d'immondice, sa prestance et son charisme naturels continueraient d'éblouir les chanceux qui avaient l'honneur de le rencontrer.

Mais bon, quand on s'autoproclame « Kaiser », on a un minimum d'amour propre et, même si on le dissimule, on n'apprécie guère ceux qui nous vomissent sur les pompes.

Lorsque le gobelin le supplia de les aider, on aurait pu penser que le Kaiser pousserait son avantage et lâcherait une remarque cynique, afin de montrer qu'il savait qu'on le libérerait. Mais rien n'était encore joué, et l'Empereur n'était pas du genre à vendre un royaume qu'il n'avait pas encore conquis. Aussi se contenta-t-il de regarder le gobelin avec froideur, le dominant de toute sa masse.

- J'espère pour vous et votre peuple qu'il n'est pas trop tard. Je ne me fais pas de soucis pour vos dirigeants car ils connaissent cette menace, et cachent des antidotes pour s'en prémunir.

- C'est pour ça qu'ils ne voulaient pas qu'on vous délivre... Ils voulaient laisser mourir leur peuple, les scélérats ! Beurgh !

- Exactement ! Tu es d'une intelligence rare, mon petit. Amène-moi à l'extérieur, maintenant. L'antidote est une plante qui pousse sur le versant ouest de vos montagnes. Je vais vous y guider.

Le gobelin fit mine de vouloir ajouter quelque chose mais, d'un geste, le Kaiser l'intima au silence, lui rappelant que le temps pressait. Avec l'excitation de la découverte de la traîtrise de ses dirigeants, le gobelin avait presque oublié son anxiété... ce qui aurait été dommage pour le plan du futur seigneur des gobelins.

Ils partirent donc à vive allure en dehors des cachots, ignorant superbement Andrew ce qui est, somme toute, préférable pour lui. S'il avait été désagréable avec le Kaiser, un geste de lui et il aurait été exécuté comme étant un espion. Mais avec l'agitation, personne ne se souciait du Voyageur qui avait récupéré ses armes et était donc libre de faire ce qu'il voulait.

Le petit groupe du Kaiser et des gobelins, salué par une horde de gobelins couverts du sang de gardes, de clercs, de contremaîtres et de notables de la cité en tout genres, continua donc sa route le long des ponts suspendus et des précipices qui constituaient le royaume des gobelins.

Au cours de cette traversée paisible, le petit gobelin expliqua que leurs dirigeants avaient été tué par le peuple en colère. Il en profita d'ailleurs pour ordonner à des centaines de gobelins de fouiller minutieusement les quartiers somptueux (suivant les goûts des gobelins) de la classe dominante afin d'en extraire toutes les herbes possibles, en leur indiquant que parmi ses herbes se trouvaient l'antidote. Bien entendu, beaucoup de gobelins curieux allaient mourir dans l'heure qui suivrait, après avoir voulu trouver eux-mêmes le remède, empoisonnés par une herbe qu'ils auraient mieux fait de ne pas goûter.

Le plus drôle serait que ces morts participeraient au plan du Kaiser, puisqu'ils penseront les gobelins  empoisonnés par l'eau et non par la plante. Enfin bref, tout fonctionnait bel et bien. Tout ?

Le Kaiser regardait de manière sévère le petit gobelin, après qu'il ait donné ses ordres. Le plan de l'Empereur avait été profitable à cette créature aux longues oreilles, qui était en passe de devenir le seigneur des gobelins puisque ceux-ci étaient en recherche de chef. Il allait falloir s'en occuper.

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[HDJ : Bon, ça fait limite plus rp solo qu'autre chose, et je m'en excuse. Vu que ce rp est important pour le BG de mon perso, j'espère que tu m'en tiendras pas rigueur.]

Le voyageur des couleurs étaient content d’être sortie de la prison cependant il fallait maintenant qu'il sorte du repère des gobelins. Il ne comprenais toujours pas la situation et pourquoi son compagnon de cellule était autant admiré par ces créatures mais cela l'arranger au fond car ceux ci ne faisait pas attention à lui. Une fois le kaiser et ses mouto... euh gobelins partis. Andrew continua son chemin seul afin d'arriver en plein cœur du repère gobelin.

Le paysage était aussi beau que effrayant. Des ponts suspendus et des cabanes impressionnantes jonchaient les cavités de la grotte. Cependant de nombreux corps de gobelins sans vies gisaient au sol. Une créature gémissait et était en train d'agoniser non loin. L'achromate,hésitant, s'approcha d'elle. Le gobelin avais un pique planté dans le corps. Il regarda Andrew droit dans les yeux. Son regard était rempli de tristesse et il articula ces derniers mots.

- Cet homme nous a menti... Tout ces massacres... c'est de sa faute !

Le corps de la créature tremblait. Du sang sortait de sa bouche et la vie le quitta. Andrew était sous le choc. Il compris tout de suite à qui faisait allusion le gobelin.Le blondinet venais d'assister aux conséquences d'une révolution gobelines. Il se demandais comment l'ex-détenu avais fais pour tant divisé le peuple. En tout cas une chose est sur ce Kaiser était quelqu'un de dangereux. Il n'avais aucune envie de le recroiser.

En vrai, Andrew était à la fois énervé contre lui et effrayé. Faire une chose pareille était inhumain pour lui et surtout il ne comprenais ce qui l'avais poussé à faire ça. A ces yeux, ce massacre provoqué par Kaiser était purement et simplement de la cruauté et de la violence gratuite. Comment pouvais on tomber aussi bas dans la bêtise humaine ! Il avais déjà eu le cas avec Ares mais là ça allait encore plus loin. Le blondinet commençai à croire que Dreamland était remplis d'ordures en tout genre.

Andrew continua d'avancer dans le repère quand il aperçut au loi un groupe de gobelins sortant d'une maison avec des kilos d'herbes dans les bras. Ceux ci était en train de piller entièrement la maison. Bien sur, le blondinet se devais d'intervenir. Il se rapprocha du premier gobelin du groupe.

- Repose ça tout de suite ! T'a pas honte de voler les gens comme ça !
- Dégage humain ! Je fais ça pour sauver mon peuple d'une mort affreuse !
- Ah ouais et tu fais ça en pillant des maisons et en tuant tes semblables ?
- tu peux pas comprends gamin !

Le gobelin lâcha les herbes et sauta sur Andrew. La créature tenta de griffer le visage du jeune homme mais celui-ci le plaqua au sol. Le petit être en profita pour mordre le bras gauche. Sous la douleur, le voyageur lâcha prise et cria tout se tenant le bras. Le gobelin poussa le blondinet sur un pont suspendu et sortit un couteau. Il commença à couper une des cordes du pont inclinant le pont sur le coté. Andrew se releva tout en se tenant à la corde restante afin de tenir en équilibre. Le gobelin était sur le point de couper la dernière corde mais le voyageur eu le temps de sortir son uzi et de tirer une bille bleu pour gagner du temps et regagner la terre ferme. Une fois fais il donna un coup de crosse pour assommer l'agresseur.

Les trois autres voleurs étaient partis entre temps avec les plantes. Andrew attacha le gobelin et était bien décidé à le raisonner...

hrp:

Pendant qu'Andrew faisait preuve de bon cœur, le petit groupe de « sauveurs » continuait son périple à travers les montagnes rivales. Les gobelins, de tout cœur avec leur montagne, n'hésitaient pas à l'encourager en ponctuant la moindre de ses tirades d'un « Popopo ! » très puéril, et en huant les répliques de son adversaire rocailleuse.

Cependant, trois d'entre eux étaient bien trop malades pour faire preuve de tant de vigueur. C'était le cas, notamment, de celui qui deviendrait bientôt l’élu, à savoir le gobelin qu'avait manipulé le Kaiser. Ce dernier hésitait à ce qu'il devait faire du gobelin : devait-il le faire publiquement tuer, à leur retour, le faisant passer pour le véritable cerveau (et menteur) de l'affaire ?

Ou alors, devait-il le garder sous la manche, en tant que vassal, afin de diriger l'armée en son absence? Le futur maître du monde ne le considérait pas à la hauteur de la tâche, physiquement comme mentalement. Sarkozy l'avait prouvé il y a quelques années, lorsqu'il était à la tête de la France : les hommes politiques de petite taille étaient de piètres meneurs d'hommes.

Il verrait en temps voulu. Alors qu'ils arrivaient devant un bosquet d'herbes ressemblant à de la lavande, le Kaiser fit signe au groupe de s'arrêter.

- Voici l'herbe à l'origine de l'antidote. Elle peut se boire en infusion ou se mâchouiller. Dans cinq minutes, vous serez guéris. Les dieux me sont apparus en rêve, et me l'ont dit.

Sans trop écouter les explications du Kaiser, les gobelins se jetèrent sur la lavande et entreprirent de la dévorer goulûment.

- Par contre, prenez garde à ne pas trop en manger : à trop forte dose, elle devient un véritable poison.

Les gobelins s'arrêtèrent, apaisés par les vertus calmantes de la plante violette. Certains se tâtèrent le ventre, soulagés de constater la disparition du nœud qui leur nouait l'estomac. Le Kaiser leur fit signe de rentrer, et d'emporter le maximum de lavande avec eux. Il fallait annoncer la bonne nouvelle au peuple.

Lorsque le gobelin revint à lui, il se mit à hurler et à se débattre afin de s'extirper de ses liens. Puis, par crainte que sa vie prenne rapidement fin s'il mécontentait son ravisseur, il finit par se calmer et tenter de raisonner le jeune homme.

- Vous ne comprenez pas ? Mon peuple est empoisonné et nos dirigeants n'en ont rien à faire ! Ils ont peur qu'on se rebelle alors ils nous laissent mourir ! Êtes-vous aveugle ?

La présence d'une arme dans les mains de son vis à vis était la raison de ce soudain vouvoyement.

Le gobelin finissait par se réveiller. Andrew le tenais en joue avec une de ces armes afin de l'intimider et savoir le fin de l'histoire. La première réaction de l'habitant de Dreamland fut bien sur de se débattre et d'essayer de se détacher. Puis il commença à expliquer la situation.

- Vous ne comprenez pas ? Mon peuple est empoisonné et nos dirigeants n'en ont rien à faire ! Ils ont peur qu'on se rebelle alors ils nous laissent mourir ! Êtes-vous aveugle ?
- Une révolution ?  Ecoute je connais pas trop ton peuple mais je vois pas quels avantages auraient tes dirigeants à tous vous tuer ! Il dirigerais sur quoi après ? Vos cadavres ? Seriously... Imaginons un seul instant que tu aie raison pourquoi avoir libérer vos prisonniers ?

Le blondinet regardais le gobelin droit dans les yeux pour essayer de l'intimider. La créature était hésitante et tremblante mais ne semblais pas vouloir donner plus d'informations. Andrew comprenais que quelque chose de louche se tramais ici et il ne savais pas trop pourquoi mais il avais l'impression que l'homme qui était avec lui en prison devais y être pour quelque chose. Peut être qu'il se trompait après tout ! C'est pas pour rien que l'on dis toujours de ne pas se fier aux apparences... Mais il fallais bien avouer que Kaiser n'avais pas du tout la prestance d'un enfant de chœur. Plus il y réfléchissais plus il se disais que son rôle là dedans était central rien que la façon dont lui avais parler une des créatures lors de leur libération ne pouvais que corroborer cela.

- Où sont tes dirigeants ? Je peux essayer de les raisonner...
- ... ils sont morts monsieur...
- Bon écoute... si tu m’emmènes à l'endroit où se trouve le leader de la révolution je ne te ferais aucun mal... Deal ?
- D'accord Monsieur...

Andrew se rapprocha de son prisonnier et se mis à défaire les liens qui le retenais prisonnier. La seul manière de régler tout ce bordel était de raisonner le leader. Le blondinet et lui montrer qu'il était dans l'erreur... Mais au fond Andrew se poser toujours cet même question : pourquoi empoisonné son propre peuple !

Lorsqu'ils arrivèrent dans le monde souterrain, ils furent accueillis comme des sauveurs. Les gobelins les encerclèrent, réclamant à grands cris leur antidote et, une fois qu'ils l'avaient, se prosternaient devant leurs sauveurs. Toutefois, le Kaiser avait remarqué qu'ils se prosternaient un peu trop devant le petit gobelin à son goût.

Un cri, hésitant et solitaire, se fit alors entendre.

- Gloire au futur roi Gloub !

Il fut bientôt repris par des dizaines de voix, puis des centaines. Aussi rapide qu'un serpent, le Kaiser attrapa soudainement le gobelin à la gorge, le montrant à la foule comme s'il s'agissait de Simba dans le Roi lion. Les gobelins les plus proches de lui portèrent la main à leurs armes mais, malgré leur stupidité, ils n'avaient pas envie de risquer la vie de celui qu'ils considéraient comme étant leur sauveur.

- Je crains, chers amis, que vous glorifiez un imposteur. Ce sournois m'a enfermé dans les geôles durant de nombreuses heures, alors qu'il était prévenu qu'un poison vous menaçait tous. Effectivement, si vous avez perdu des gens dans ce désastre, sachez que cela aurait pu être évité si cette sournoise créature n'avait pas attendu le dernier moment pour me délivrer, afin que JE vous sauve de ce mal. Et maintenant, ce pathétique et misérable gredin souhaite s'attribuer tous les mérites ?

On entendit un craquement, puis plus rien. La gorge de feu Gloub fut broyée, puis sa dépouille fut envoyée dans la populace. La plupart des gobelins, moins bêtes qu'ils en avaient l'air, avaient compris le discours du Kaiser et se jetèrent sur le cadavre pour les déchiqueter.

- Vous n'êtes pas un peuple sans défenses, comme vous venez de le prouver en résistant à cette épidémie. Les gobelins d'en face auraient mieux fait de se contenter de rester dissimulés dans leur montagne, tandis qu'elle insultait copieusement la votre. Si je suis aujourd'hui parmi vous, ce n'est pas seulement pour vous guider jusqu'à l'antidote, mais également pour vous guider jusqu'à la victoire. N'en avez-vous pas marre de trembler lorsque des étrangers pénètrent votre territoire ? D'imaginer que des espions se cachent parmi vous ? Nous n'allons pas nous contenter de nous prémunir de ce mal avec des antidotes. Non, à partir d'aujourd'hui, nous allons l'éradiquer à la racine! Moi, Kaiser, vous en fait le serment !

Le Kaiser avait rugi les deux dernières phrases, et l'assistance était vraiment, mais vraiment chaude. Elle semblait prête à partir en guerre, de suite, et se sentait invincible. Petit à petit, le nom de « Kaiser » fut scandé par de plus en plus de bouches, jusqu'à se transformer en un véritable rugissement.

D'un signe de la main, le Kaiser fit cesser le bruit. En peu de temps et avec des boniments de politicien, il venait d'acquérir une autorité formidable. Il ne restait plus qu'à la conserver.

- Bien entendu, je ne pourrais rien faire tout seul. C'est pourquoi certains de vous vont, au fil des trois prochains jours, devenir mes généraux, mes officiers, mes conseillers. Tout le monde aura une chance d'occuper une place importante dans l'armée du Kaiser, alors n'hésitez-pas et venez me voir. Vous aurez deux minutes pour me convaincre. Toutefois, les gobelins qui m'ont accompagné aujourd'hui seront prioritaires.

Beaucoup de gens auraient considéré comme impossible le fait d'avoir une entrevue de deux minutes avec autant de personnes. Mais le Kaiser savait très bien qu'une queue colossale allait se former et que seuls les plus acharnés et les plus déterminés auraient l'occasion d'avoir une entrevue.

Et de ce fait, un poste d'officier dans l'armée du Kaiser. Mais, alors qu'il était plongé dans ses pensées, un gobelin s'adressa au Kaiser.

- Monsieur, nous avons capturé un type de votre race. Apparemment, il souhaiterait vous voir. Doit-on l'emmener directement en prison ?

Bien que son expression reste aussi glaciale et indéchiffrable qu'un bloc de glace, le Kaiser était d'humeur euphorique, aussi se sentit-il pris d'un élan de générosité.

- Non, amène-le moi. Tout le monde a droit à une entrevue. N'est-ce pas, messager ?

Le gobelin, qui venait de gagner un poste important en apportant au message du Kaiser, hésitait entre sauter partout de joie ou se retirer avec humilité. Il choisit la dernière option, pour le bien de sa gorge.

Le mioche ne tarda pas à arriver dans la demeure rustique qu'avait choisi le Kaiser comme résidence provisoire. On le jeta à l'intérieur, devant un Kaiser imperturbable.

- Tu souhaitais me voir ? Qu'as-tu à me dire ?

[HDJ : Si tu souhaite me proposer un autre scénario que celui introduit dans la fin du rp, MP moi. S'il te dérange, pareil.]

Cela faisait déjà de longues minutes que le gobelin et le blondinet marchaient dans le village. Tout au long de la marche, Andrew ne pouvais que constater à nouveau les désastreuses conséquences de la révolte. Il ne voyait quelles raisons pouvais poussé quelqu'un à accomplir cela. L'excuse de l'empoisonnement du peuple par les dirigeants ne tenais pas clairement pas debout. Au final, il se demandé si c'était pas de la folie de voir le leader du mouvement mais il ne pouvais s’empêcher de se mêler de cette affaire atroce. C'est pas comme si c'était une petit bataille de rue sans conséquences ! C'était vraiment grave ce qui se passait selon lui et c'était très louche...

Une fois arrivé à l'autre bout de la ville, le voyageur et le créature se retrouvèrent devant un poste de surveillance gobelin qui semblait garder l'entrée de la où se trouvais le leader. L'un des deux gardes leurs fit signe de s’arrêter. Le gobelin accompagnant Andrew expliqua aux gardes la raison de leurs venues, il leur dis qu'il avais capturé un humain et que celui ci voulais s'entretenir avec le leader. La créature s'absenta pour aller prévenir son sauveur. L'achromate pendant ce temps patienta devant l'entrée alors que les deux êtres de Dreamland le surveillaient.

Le gobelin revint quelques minutes plus tard et emmena le voyageur. Andrew se retrouva alors en face de l'homme qui était emprisonné avec lui avant la révolte. Comme lors de leur rencontre, Kaiser ne laissa aucunes émotions passées sur son visage. Il articula froidement quelques mots.

- Tu souhaitais me voir ? Qu'as-tu à me dire ?
- C'est donc toi le leader de tout ce merdier ? Tu dois donc savoir quels étaient les raisons des dirigeants pour empoisonner les gobelins non ? Tu te rend compte de tout les dégâts que tu as provoqué ?

Andrew regardais Kaiser sans broncher. A vrai dire il s'en méfier. Cet homme lui paraissait tellement mystérieux.

Hors RP:

- En fin de compte, tu n'es qu'une perte de temps. Je m'attendais à des remarques, voire des critiques véhémentes... mais des questions...

Même si le visage du Kaiser restait impassible, on devinait une légère pointe de déception. Sachant pertinemment que les gobelins se laissaient mener aussi facilement à la baguette car ils étaient stupides, il imaginait qu'un Voyageur, comme lui, serait suffisamment perspicace pour découvrir le pot aux roses. Hélas, une fois encore, il surestimait ses contemporains. Ne trouverait-il jamais un égal avec qui il pourrait partager ses meilleures idées ?

Ou même un bon à rien de gentil, qui lui rappellerait tous ses crimes en le menaçant de le châtier pour cela. S'il n'en laissa rien paraître, la déception avait laissé place à l'agacement et le Kaiser avait déjà sorti de son esprit le jeune homme qui avait partagé avec lui, plus tôt dans le songe, le confort des cellules.

Le nouveau leader des gobelins se replongea dans ses pensées, cherchant ce qu'il pouvait faire pour rendre sa nouvelle armée plus efficace. Au bout d'un certain temps, il finit par s'apercevoir qu'Andrew existait toujours. Bien entendu, il ne s'en étonna pas. L'incarnation même du type blasé par excellence.

- Toujours là, apparemment. J'suis pas une hôtesse d'accueil, mon garçon. Si tu veux des réponses, faudra les trouver tout seul.

Le regard méprisant que l'Empereur posa alors sur lui avait quelque chose... d'effrayant. Le Kaiser était si souvent inexpressif que, lorsqu'il lui arrivait de manifester une émotion, son entourage était aussi choqué que s'il avait enlevé son pantalon et ses sous-vêtements pour dévoiler ses parties génitales.

La déception avait fait disparaître l'euphorie de sa victoire. Au vu de son regard, Andrew n'avait pas intérêt à avoir besoin d'aide pour trouver la sortie.  Pauvre achromate ! Ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait résoudre le mystère Kaiser. Ou peut-être bien que si. Après tout, il allait peut-être se sentir motivé par les paroles froides de son ancien compagnon de cellule, et décider de mener sa petite enquête.

Ou alors, peut-être que ses questions étaient purement rhétorique et que, contrairement à ce que pensait le Kaiser, avait-il déjà compris que toute cette histoire de poison n'était qu'une mascarade, un conte à dormir debout dont le créateur se trouvait devant lui ?

Le Kaiser se souciait si peu du jeune Voyageur que, s'il lui prenait l'envie de l'attaquer, il ne parviendrait pas à se défendre. Et il n'y avait pas de gardes, dans la pièce où avait lieu leur discussion, qui était l'ancienne hutte du chef des gobelins.

Et même s'il y avait ensuite beaucoup de gobelins se trouvant entre l'achromate et la sortie, le Kaiser ne venait-il pas de prouver que le meurtrier du chef précédent pouvait le remplacer, avec de l'éloquence et du charisme ?

Un jeune Voyageur de la ligue B, capable de se dresser face au leader de la même ligue dans un royaume tel qu'Armacity, serait-il également capable de s'opposer à un futur tyran ? Ou le laissera-t-il faire, en supposant ses intentions bonnes ?

Les questions du narrateur afin de rallonger son post cesseront-elles enfin ? Ou va-t-il continuer à nous casser les couilles avec ses faux airs de voix off de DBZ ?

Andrew se tenais en face du Kaiser mais celui ci le prenais de haut. Ce qui il faut bien le dire avais tendance à énerver le blondinet. Il savais pertinemment que Kaiser était tout sauf innocent dans toute cette histoire et c'est pas son comportement qui allais le disculpé ! Il voyais bien dans l'attitude que Kaiser se foutais totalement de sa gueule. L'achromate serra ses poings et resta immobile afin de garder son sang froid. A vrai dire, Andrew avais juste envie de foutre une droite pour calmer l'arrogance du leader des gobelins mais il savais que cela ne servirais à rien surtout qu'il n'avait pas encore tout les éléments pour comprendre toute l'histoire.

Le jeune voyageur essayé de reconstituer les faits dans sa tete quand Kaiser lui adressa à nouveau la parole tout en restant méprisant.

- Tu crois vraiment que je suis bête à ce point ! Mes réponses tu me les à donner indirectement par ton attitude ! C'est pas en prenant un air hautain que tu vas me convaincre j'ai déjà vu bien plus impressionnant que toi et c'est pas tes "amis" gobelins qui vont me faire changer d'avis !

En réalité Andrew, était plutôt impressionné par la prestance de Kaiser mais il essayais de pas le montrer. Il alla vers la sortie et appela le gobelin qui l'avais emmené. La petite créature continuais à le vouvoyais toujours impressionné par le voyageur. Le musicien lui demanda de réunir un maximum de gobelins dans la salle du chef. D'abord hésitant celui ci finis par obéir voyant l’insistance d'Andrew. Alors que les habitants de la montagne commencer à rentrer hésitant et ne sachant pas si c'était une bonne idée, Andrew s'approcha lentement de Kaiser et pris son courage à deux mains en le fixant droit dans les yeux !

- Comme par hasard ces pauvres créatures tombent malades et te libère de prison car tu les avais prévenus d'un empoisonnement ? * se retourne vers les quelques gobelins présents* Un empoisonnement provoqué soi disant par vos dirigeants ! La blague ! Cela m'étonnerais que vos dirigeants veulent régner sur un peuple mort mais ils ne peuvent plus vous contredire vu que bizarrement vous les avez TOUS tués ! Pourtant j'ai croisé un gobelin, un des votre, en train d'agoniser dans la rue par VOTRE faute et vous savez ce qu'il m'a dis ?

Les gobelins se regardaient hésitant ne sachant pas si il devais croire ou non le jeune homme. Certaines créatures chuchotais discrètement se demandant ce qu'aller leur dire Andrew.

- Votre camarade m'a dis exactement ceci : " Cet homme nous a menti... Tout ces massacres... c'est de sa faute ! " Pas besoin de vous faire un dessin... "cet homme" en question est juste derrière moi !

L'achromate tout en insistant sur la phrase se retourna vers Kaiser et le pointa du doigt. Ce qui en plus d’être malpoli avais pour but de provoquer le futur tyran. Les gobelins étaient étonnés par les révélations d'Andrew mais restais pour la plupart hésitant.

- Cet homme est le seul qui semble profité de la situation vous ne trouvez pas ! Qui vous dis que ce n'est pas lui qui a voulu vous piéger ? Vous vous êtes rallier à sa cause mais pour quel prix ! Il ne vous a apporté que mensonges et souffrances ! Ouvrez les yeux !

Le seul inconnu pour l'achromate était les réels intentions de Kaiser. Il ne savais pas pourquoi il avais fait tout cela mais tout les éléments se recoupés. D'après Andrew, Kaiser avais empoisonné le peuple pour le retourner contre leurs dirigeants et gagner leur confiance pour une raison inconnue.

Andrew espérais que son discours convaincrais les gobelins qui semblait encore hésitant. Seul celui qui l'avais accompagnais semblais plus convaincu que les autres et se mis à coté du voyageur.

- Je vous crois ! Lors de nos discussions, j'ai vu l’intérêt que vous portez pour le bien de notre peuple, jeune humain !

HRP:

Une brusque agitation sortit le Kaiser de ses pensées. La salle qu'il occupait se remplissait de gobelins, qui ne faisaient qu'affluer sans que le futur empereur ne pusse y changer quoi que ce soit. Parmi eux venait le mioche de tout à l'heure, qui avait quitté la pièce quelques dizaines minutes plus tôt en proie à une rage bien noire.

Le jeune homme se mit à déblatérer un tas d'informations fausses, prouvant ainsi qu'il n'était pas bien renseigné. La seule chose qui était vraie, dans tout ce qu'il disait, c'était que le Kaiser était la cause de toute cette agitation. Mais tout ce qui concernait le poison était faux, bien évidemment.

Bien entendu, les créatures bêtes et stupides qu'étaient les gobelins ne s'en apercevaient pas, et certaines semblaient croire le blondinet. Tant mieux, voilà qui ajoutait du piquant à toute l'affaire. En bon génie qui se respecte, le Kaiser aimait les défis, surtout lorsqu'ils arrivaient par surprise.

C'est donc d'un air blasé qu'il écouta le petit discours d'Andrew, sans se soucier d'être désigné par le gamin. Mettre en rage le Kaiser n'était pas à la portée du commun des mortels, hélas, et Andrew n'échappait pas à la règle.

Il alla même jusqu'à laisser s'exprimer le gobelin de compagnie du jeune homme, qui visiblement croyait le Voyageur. D'ailleurs, que faisait un gobelin aux côtés de ce mioche ? Lorsqu'il finit de s'exprimer, le Kaiser se redressa de toute sa stature et le silence se fit. Bien que son autorité ait pu être remise en cause par l'autre Voyageur, il n'en demeurait pas moins impressionnant et les gobelins étaient plus enclins à s'écraser devant lui que devant tout autre.

- Pouvez-vous nous en dire plus sur l'intérêt que porte ce jeune homme à votre peuple, messire gobelin?

- Et bien, après qu'il m'ait attaché, il m'a expliqué qu'il était absurde que nos dirigeants veulent notre mort et nous empoisonne... commença-t-il, avant d'être coupé d'un signe de la main du Kaiser.

- Qu'il t'ait attaché ? Tu veux dire que tu as été fait prisonnier par cet homme et qu'il ne t'a relâché qu'une fois certain que tu lui obéisses ? Et tu trouves ça normal ?

Le Kaiser s'avança parmi la foule, ignorant totalement Andrew tout en essayant de capter le plus de regards possibles.

- Vous ais-je attacher et obliger à m'écouter ? Ais-je eu besoin de faire appel à la violence pour que vous écoutiez mes paroles ? De faire appel à des armes ?

Et, alors qu'il disait cela, il désigna du doigt le pistolet que portait Andrew. Il se tourna ensuite vers le gobelin, qui affichait à présent une mine déconfite.

- T'as-t-il menacé de son arme ?
- Euh... C'est à dire.. Là, n'est pas la quest...
- T'as-t-il menacé de son arme ?, répéta le Kaiser, sans hausser le ton mais en rivant son regard à celui du gobelin tremblant.
- Et bien, oui mais c'était pour que je cesse de l'attaquer... Je pensais qu'il était là pour m'empêcher de sauver mon peuple.
- Et que t'a-t-il dit pour que tu changes d'avis ?
- Les mêmes choses qu'il vient de dire : que c'était pas logique que les dirigeants empoisonnent le peuple, qu'ils n'auraient aucun intérêt à régner sur un peuple mort.
- Intéressant.

Le Kaiser s'éloigna du gobelin, et se mit à scruter la foule, semblant y chercher quelqu'un. Il finit par faire signe à l'un des rares gobelins en armes de la salle d'avancer.

- Je te reconnais, tu faisais partie de l'expédition qui, à mes côtés, a ramené l'antidote. Que t'avais-dit Gloub me concernant, alors que j'étais encore prisonnier de vos geôles ?

Le gobelin regarda la foule, n'ayant pas l'habitude de s'exprimer devant autant de monde. Il avait le trac, et il fallut un second regard peu amène de la part de son chef pour qu'il s'exprime.

- Il m'a dit avoir rencontré un étranger sur le versant nord de la montagne, qui lui avait dit avoir vu des gobelins verser un étrange liquide dans une source, vers le versant sud. Gloub ne l'avait pas cru, et l'avait regretté quand les premiers symptômes étaient apparus, le forçant à rendre son déjeuner. Il disait que ce poison était le fruit des gobelins de l'autre montagne, et qu'il fallait les attaquer, après avoir trouvé l'antidote.

- Et il disait vrai, c'est d'ailleurs ce que je compte faire, comme je vous l'ai dit tout à l'heure. Nous allons en finir une bonne fois pour toute avec cette vermine de l'autre montagne. Mais ais-je dit quoi que ce soit concernant les dirigeants ?

- Et bien, si je me souviens bien, vous nous avez dit qu'ils étaient au courant de cette menace et avaient dissimulé des antidotes.

- Ais-je dit qu'ils voulaient empoisonner le peuple?

- Non, mais par contre, vous avez félicité Gloub lorsqu'il a déclaré que les dirigeants voulaient laisser le peuple mourir.

- C'est exact, car c'est la réalité.

Le Kaiser retourna vers son trône fait d'ossements, et s'y assit, tandis que les gobelins tentaient d'assimiler la gravité de la dernière phrase qu'il venait de prononcer. Qui avait raison, alors ? Andrew ou le Kaiser ?

- Bien entendu, il est tout à fait absurde qu'un gouvernement décide de tuer ou d'empoisonner son peuple. Il n'aurait aucun intérêt à faire ça. D'ailleurs, je ne sais pas qui a bien pu mettre cette idée dans la tête de notre jeune ami ici présent -le Kaiser désigna Andrew, tandis que son gobelin domestique baissait la tête, penaud- que les dirigeants voulaient votre mort. Ce n'est pas vrai.

Les gobelins se mirent tous à parler en même temps, n'y comprenant plus rien : les dirigeants voulaient leur mort, ou pas ? Fallait savoir ! Il annonce que c'est la réalité, puis déclare que c'est faux ! Le Kaiser eut cette fois-ci besoin de frapper dans ses mains pour réclamer le silence.

- Du moins, pas tout à fait. En effet, même en ratissant les montagnes, il n'y avait pas assez d'antidote pour tout le monde. Aussi, vos dirigeants ont-ils préféré faire des réserves en cas de coup dur, afin de survivre. Ils préféraient laisser mourir le peuple que mourir eux-mêmes. Vous avez réglés le problème à votre manière, et avez bien agis. Maintenant, vous connaissez toute l'histoire.

Il se leva une nouvelle fois, et commença à faire les cent pas devant ses « troupes ».

- Et puisque vous êtes tous réunis ici, je vais en profiter pour vous transmettre vos premiers ordres. Puisque les gobelins d'en face nous ont attaqué de manière déloyale, nous allons faire de même : dans une heure, un détachement de gobelins ira empoisonner leur source. Ainsi, vous verrez comme il leur a été facile de vous empoisonner.

- Mais maître, ne risquent-ils pas d'avoir l'antidote à leur propre poison ?

Finalement, les gobelins n'étaient pas aussi stupides qu'ils n'en avaient l'air.

- Qui vous a dit qu'il s'agirait du même poison ?

Apparemment le blondinet avais commencé à bien convaincre les gobelins mais bien sur vu son adversaire il savais que ça n'a pas être aussi facile. Kaiser n'avais pas beaucoup réagit pendant le discours du blondinet mais une fois que celui ci avais fini de répliqué il n’hésita pas à répondre à tout ces arguments. La où l'allemand était malin c'est que lieu de faire un discours, il s'adressa dans un premier temps directement au gobelin qui semblais le plus convaincu par les dires d'Andrew.

Le petit gobelin totalement impressionné par le vieil homme ne résista pas longtemps et répondis honnêtement à toutes les questions.Bien sur il s'empressa de retourner les faits à son avantage. Certes Andrew avais bien ligoté et menacé le gobelin mais c’était par ce que celui ci l'avais attaqué... Il aurais très bien pu le tuer ou le laisser derrière lui et partir ! Ce qu'il n'avais évidemment pas fait.

- Je te l'accorde j'ai ligoté ce gobelin mais j'aurais très bien pu le tuer pourtant je ne l'ai pas fais... Pourquoi ? car je voulais simplement l'aider suite à ce que m'avais dis leur compagnon et stopper les massacres !

Kaiser interrogea ensuite un second gobelin. Cet discussion apporta des informations inconnues d'Andrew. D'après la créature, ce n'était pas les dirigeants qui aurait empoisonné la source mais une tribu de gobelin rivale ce qui bien sur paraissait bien plus logique. Il parla également d'un antidote qu'il avait apparemment récupérer grâce à Kaiser. Andrew avais comme le pressentiment que tout ceci n'allais définitivement pas l'aider.

Le voyageur continua sur un discours prouva toute l'absurdité des arguments de l'achromate. Bien sur, tout cela était dis avec un calme à la limite du dérangeant. Andrew ne pu s’empêcher de grimacer en voyant qu'il n'était clairement plus en position de force et le pire était que Kaiser enfonça encore le clou en demandant à attaquer la tribu ennemi en les empoissonnant à leur tour avec un autre poison. Andrew décida de tenter un coup de bluff pour dissuader les gobelins de commettre un génocide.

- Attends une seconde ! Qui nous dis que c'est pas toi qui les a empoisonné ! Après tout personne n'a été témoin de l'empoisonnement de la source par les autres gobelins et si c'était vraiment le cas pourquoi ne les as tu pas arrêter ? Et surtout comment as tu su qu'il avais un antidote ? En y réfléchissant bien, celui qui profite le plus de la situation actuelle c'est toi ! D'un coup tu deviens le leader de toute cette troupe alors que techniquement il pourrais se débrouiller sans toi ! Tu les as menacé indirectement en disant qu'ils allaient mourir si il ne te libérer pas pour récupérer un antidote !

Il regarda les gobelins un à un pour capter leur attention et empêcher la catastrophe.

- Ne l'écouter pas il essaie juste de vous utiliser ! Regarder comment votre peuple à souffert même des innocents sont morts et vos dirigeants ne sont, comme de par hasard plus là pour vous mener, car cela l'arrange ! Pourquoi un humain qui ne vous connais même pas devrais vous mener ! Je vous propose d'élire un nouveau chef gobelin afin de décider par vous même ! !

Suite aux informations apportées par le Kaiser, Andrew ne tint pas sa langue et se mit à poser des questions vraiment peu pertinentes. Il accusait implicitement le Kaiser d'avoir lui-même empoisonné les gobelins. Et, même dans le cas où ce n'était pas lui l'empoisonneur, selon Andrew, le Kaiser était tout de même coupable puisqu'il n'avait pas empêché les gobelins d'agir.

En fait, ce gamin n'était pas un justicier. C'était juste un gosse borné, qui voulait à tout prix avoir raison. Le pire, dans tout ça, c'est qu'il ne comprenait pas que s'il l'emportait sur le Kaiser dans cette joute verbale et, si les gobelins devenaient encore plus xenophobes, bah le morveux allait faire de nouveau un tour dans leurs geôles.

Le Kaiser prit de nouveau la parole, alors qu'Andrew proposait d'élire un nouveau chef gobelin.

- Ce gamin a raison, vous devez prendre les décisions seuls, être seuls maîtres de vos destins. Vous n'avez plus besoin de moi, selon les dires de ce gosse ? Soit. Je m'en vais et vous laisse choisir votre nouveau dirigeant. Si vous changez d'avis, et me voulez comme chef... *désigne Andrew calmement, d'un index impoli* ...alors je veux sa tête au bout d'une pique, en gage de votre bonne volonté.

Et le Kaiser sortit d'une démarche royale tandis que tous les gobelins retenaient leur souffle, à deux doigts de sombrer en pleine panique. Lequel de leurs compagnons chétifs et stupides ferait un bon dirigeant ? Les gobelins étaient incapables de répondre. Ils avaient toujours eu des chefs plus forts physiquement, et ils étaient tous chétifs, malingres. En fait, chaque gobelin avait envie de devenir « le nouveau chef gobelin » et donc, il était impossible pour eux de prendre une telle décision.

Non, la décision la plus facile était certainement de mettre la tête d'Andrew au bout d'une pique. Mais, au vu de leur stupidité héréditaire, combien de temps mettraient-ils à s'en rendre compte ?

En plus de ça, les gobelins les plus lourdement armés avaient suivi le Kaiser dans sa sortie, n'ayant jamais été touchés par les propos d'Andrew. De toute façon, ils préféraient leur nouveau maître aux anciens : lui, au moins, n'avait pas peur de déclencher les hostilités entre cette montagne et la montagne adverse !

D'ailleurs, alors même qu'il venait de sortir de l'ancienne demeure du chef, le Kaiser les envoya quérir la plupart des gardes et gobelins restants. Réclamant le silence, il leur fit le même discours qu'il avait tenu sous la tente et, lorsqu'il arriva à la partie où il comptait empoisonner les gobelins de la montagne adverse, un véritable tonnerre d'applaudissements se produisit.

- Toutefois, un problème demeure avant que ces réjouissances n'arrivent. Vos camarades, qui sont actuellement dans la demeure de votre ancien chef, ne me reconnaissent pas comme chef légitime et sont en train de débattre sur lequel d'entre-eux prendrait ma place. Les voulez-vous comme chef?

Un « Non ! » brutal et violent, prononcé par des milliers de gorges se fit entendre. Il était bien plus facile de manipuler les foules que les individus, c'était bien connu. Là, la foule semblait avoir envie de se précipiter sur la hutte, de la soulever et de la faire basculer dans le vide avec ses occupants.

- Pourtant, dans ma grande bonté, je leur ai laissé une chance de se rattraper. S'ils ressortent dans moins d'une heure avec la tête de l'autre humain sur une pique -un vil espion, envoyé par nos adversaires afin de m'empêcher de vous guider vers la victoire- alors vous devrez les accepter de nouveau parmi vous. Dans le cas contraire, vous les jetterez tous en prison, humain comme gobelins. Je ne les tuerais pas car je pense que votre peuple a souffert de suffisamment de victimes aujourd'hui, et ça me ferait mal au cœur d'être la cause de quelques morts de plus.

Oh, qu'il était bon ce Kaiser ! Un dirigeant qui pense à son peuple avant lui, comme on les aime. Ou plutôt, un sale type qui se faisait passer pour le gentil de l'histoire. Voyons en tout cas comment allait réagir Andrew face à cette situation... peu incommodante. Il avait intérêt de semer la zizanie dans les rangs gobelins s'il voulait les empêcher de prendre la décision qui le condamnerait, c'est à dire celle de lui couper la tête.

En fait, le Kaiser voulait tester Andrew, histoire de voir si le jeune homme pouvait regagner de l'estime à ses yeux. Rien ne l'empêchait de le tuer, il n'avait qu'à demander à ses sbires de le faire pour lui. Mais il lui laissait une chance, afin de voir jusqu'où ce mioche était capable d'aller.

Et puis, il faut avouer que notre leader n'avait pas envie de perdre son seul véritable adversaire aussi facilement. Il aimait les défis et ce serait ennuyant si c'était trop facile.

Andrew venais de poser une problématique assez intéressante mais malheureusement pour lui, Kaiser avais plus d'un tour dans son sac. L'allemand donna en premier lieu raison au blondinet mais finit ces paroles de manière à sous entendre que sans lui les gobelins était foutus. Cependant pour qu'il garde son rôle de chef, les créatures devaient se débarrasser de l'achromate une bonne fois pour toute. Andrew s'était fait piégé comme un bleu, il avais l'impression que Kaiser avais toujours une longueur d'avance sur lui comme si il avais déjà prévu toute les éventualités et son art de la manipulation était redoutable. Le "sauveur" s'en alla avec fierté et laissa le voyageur des couleurs seul face à un groupe d'habitants des montagnes rivales hésitant.

Les gobelins se dévisageaient les uns des autres comme pour savoir si l'un d'eux se démarquerais afin de s'autoproclamer chef. L'irlandais était perdu dans ses pensées et essayer de trouver une solution pour résoudre tout ce merdier. Il est était agacé de s’être fais avoir aussi facilement. Comment pouvais il prouver sa bonne foi aux groupe ? et même celle ci serais elle suffisante ? Il ne pouvais même pas inciter à prendre un gobelin au hasard comme chef ou cela reviendrai à agir comme Kaiser... Le blond doutais de plus en plus, était il encore capable de sauver ses créatures ? Mais il fut vite sortie de ses interrogations lorsque les gobelins se mirent d'accord de l'éliminer. Les petits êtres se mirent à encercler dangereusement Andrew.

- Stop ! Vous faites une énorme erreur ! Je vous ai dis que j'étais pas votre ennemi ! Attendez, regardez je vais pauser mes armes aux sols... Vous savez je veux juste vous aider !

Le voyageur déposa ses deux uzis sur le sol. Le cercle de gobelins se refermait de plus en plus. En voyant le geste d'Andrew, quelques créatures hésitèrent à s'avancer. Puis au final ils se rapprochèrent tous ensemble dangereusement du blondinet. Avant de passer à l'attaque un des gobelins pris la parole.

- Désolé humain mais aucun de nous ne peux remplacer notre défunt chef... seul le sauveur peut nous sortir de ce mauvais pas !

Andrew était dépité par la réponse du gobelin. Kaiser avais déjà trop d'influences pour l’arrêter par ses simples actes. Seule une créature se retira du cercle, il s'agissait du gobelin qui l'avais emmener ici. Peut être se sentait il coupable de ce qui lui arriver ou bien en le côtoyant il avais compris les attentions du voyageur. Étonnamment, ce dernier saisissa d'une des armes du jeune homme et la pointa sur un de ces congénères.

- Arrêter j'ai confiance en cet humain pourquoi nous mentirais il au risque de se faire tuer sans même se défendre ? Je sais pas si le sauveur en est réellement un mais une chose est sur cet humain est innocent ! Je serais votre chef et ensemble nous tirerons tout cela au clair une bonne fois pour toute !

Le voyageur fut surpris par la clairvoyance du gobelin. Finalement il avais peut être encore une chance de les aider. La créature lâcha l'arme qu'il avais pris uniquement dans le but d'attirer plus l'attention sur lui. Les autres gobelins étaient tous tourner vers lui et admiraient son courage. Le nouveau chef se dirigea vers la sortie avec ses compagnons.

L'achromate était resté dans le bâtiment et récupéra ses armes. Lorsqu'il entendit des cris à l'extérieur. Il couru vers la sortie et découvrit avec horreur que les gobelins etait en train de capturer le nouveau chef et ceux qui le soutenais. Le regard vide d'émotion de Kaiser était fixé sur Andrew. Le nouveau chef s'adresser aux gobelins obéissant à Kaiser.

- Arrêter je suis le nouveau chef ! Depuis quand vous obéissez aux ordres d'un humain ! On ne sais rien de lui, il ne sait rien de nous... Je connais votre peine face à ce drame et j'en suis le premier affecter mais pourquoi nous battre entre nous alors que l'on peut très bien découvrir la vérité par nous même ! Allons voir les gobelins de l'autre montagne ! Nous sommes peut être pas amis mais je sais que leur chef nous diras la vérité !

Andrew restais en retrait. Il ne savais pas si c'était réellement une bonne idée mais il se devais de laisser agir le nouveau chef. La seule personne dont il se méfiait était Kaiser. Il savais qu'il avais gagné au moins la confiance des gobelins pour qu'il remette en question l'autorité de Kaiser. Sans le vouloir il avais endurci son compagnon gobelin. Mais est-ce que cela suffirais pour détrôner Kaiser c'est autre chose...

Les gobelins sortirent de leurs salles et se firent progressivement capturer, puisque la tête du Voyageur n'était pas en vue. Pourtant, l'un deux s'opposa à cette arrestation par un discours virulent... et peu crédible. Il proposait d'aller voir les gobelins d'en face, qui auraient certainement l'honnêteté d'assumer leurs crimes, selon lui. Mouais. Peut-être que ce jeune gobelin faisait exception à la règle mais les créatures à écailles vertes étaient aussi perfides et retorses que stupides.

Donc, parmi les gobelins les moins débiles de la foule, un bon nombre avait compris ce qui clochait dans son discours, et se demandaient s'il le faisait exprès ou s'il était naïf comme un jeune gobelinet

- L'acceptez-vous comme nouveau chef ? Un traître qui propose d'aller voir les gobelins de l'autre montagne afin de leur raconter que votre peuple a été empoisonné, et serait vulnérable à leur attaque ? Est-il simple d'esprit ou est-ce vraiment un traître ? Je vous laisse en juger.

» Voulez-vous d'un chef gobelin qui craint de s'en prendre à vos ennemis et ne vous mènera jamais à la victoire, mais droit à la mort ?

Des « non » parcoururent la foule, tandis que des cris de haine à l'adresse du « traître » se firent entendre. Une lance vola, allant se ficher directement dans la tête du nouveau chef. Le Kaiser, après avoir dévisagé Andrew tout en faisant son discours, se tourna dans la direction d'où venait la lance et remarqua qu'il s'agissait du garde qu'il avait interrogé dans la hutte. Ce gobelin venait de gagner une promotion.

Désignant Andrew en claquant des doigts, le Kaiser indiqua aux gobelins les plus proche de lui qu'ils devaient l'attraper. Puis, il se désintéressa totalement du jeune homme pour reporter son attention sur la foule qui l'entourait.

- Je déteste avoir raison, surtout dans un cas aussi tragique. Mais comme je vous l'avais dit, il s'agissait d'espions envoyés par l'ennemi pour m'empêcher de vous guider vers la victoire. Leur présence signifie toutefois que l'ennemi est au courant de notre situation : nous n'avons donc que peu de temps devant nous. Mais nous ne serons pas seuls : je dispose déjà d'une armée d'humains comme moi qui sera disposée à vous aider dans votre lutte.

» Nous partons en guerre, mes amis. Les montagnes trembleront sous nos pas et, quand la guerre sera finie, les deux montagnes seront à nous. Qui fera partie des héros de demain ?

Des multitudes de « moi ! » se firent entendre. L'issue était plutôt heureuse pour l'Empereur mais qu'en était-il d'Andrew ? Vu qu'il avait les gobelins les plus lourdement armés à ses trousses -et donc,les moins rapides, il pouvait toujours s'échapper par les nombreuses passerelles qui surplombaient de profonds précipices. Vu que la majorité des gobelins buvait les paroles du Kaiser, il n'avait que quelques poursuivants.

Il pouvait également s'en prendre au Kaiser. Il ne finirait qu'en prison, sauf s'il parvenait à le tuer, auquel cas l'allemand ne serait pas là pour empêcher la foule de le réduire en charpies. Mais, s'il tuait le Kaiser et se trouvait ensuite aussi habile orateur que lui, il pouvait également finir seigneur des gobelins à sa place !

Avec les gobelins, les humains ou la plupart des races à mi-chemin entre l'intelligence et la bêtise, quelques mots bien placés parvenaient toujours à assujettir les foules à sa volonté.

Andrew toujours au loin vit le drame se produire. Kaiser galvanisa les gobelins en quelques mots afin de renverser à nouveau la situation à son avantage. Pire encore, une des créatures tua le nouveau chef avec un coup de lance bien placé en pleine tête. Le blondinet s'en voulais c'était entièrement de sa faute, il avais provoqué la mort de la seule personne qui avais des chances de changer tout. L'allemand désigna alors l'achromate et une dizaine de gobelins lourdement armé se lancèrent à sa poursuite. Andrew n'avais pas trop le choix, il devais fuir pour trouver une solution afin d’empêcher cette guerre inutile. Il lança un dernier regard haineux à Kaiser et s'en alla.

Heureusement pour le musicien, ses poursuivants n'étaient pas très rapide. Ils ne représentaient pas une réelle menace pour lui. Le seul véritable danger qu'il eu fut une lance qui arriva non loin de lui. Le voyageur finis par les semer en sortant de la grotte et en arrivant en face de la deuxième montagne. Il se posa derrière un rocher.

Andrew commença à faire les cents pas. Il devait trouver une solution ! Kaiser était redoutable et il devais pas le prendre à la légère. Trouver le plan pour le faire chuter n'était pas évident. Il ne pouvais pas le laisser faire. Le tuer ? Non ce n'étais pas le genre d'Andrew et même si Amy lui avais dis que mourir dans Dreamland était sans conséquence sur la vie réelle il se voyais mal le faire. Parler aux gobelins ? Déjà fais et ça s'était révélé que peu concluant... Il ne voyais plus qu'une solution : faire fuir les gobelins de l'autre montagne pour qu'aucun affrontement ai lieu ! Et vu la naïveté de ses créatures ça devrait pas posé trop de problèmes il fallais juste être rapide.

L'avantage de la montagne était l'abondance de roches calcaires et notamment de la craie. Andrew profita de la poussière blanche de celle-ci pour s'en mettre un peu partout sur le visage et les vêtements. Déjà qu'il était pas particulièrement bronzé, la il paraissais livide. Cela faisait ressortir ses yeux rouge. Il s'approcha alors de l'entrée des gobelins rivaux. Deux gardes vinrent l'intercepter pour le capturer lorsque Andrew commença son petit cinéma.

- NE ME TOUCHER PAS ! Ou la malédiction s'abattra sur vous pauvres mortels ! *il les regarda intensément dans les yeux pour les intimider* Je suis l'esprit de ces montagnes ! Je dois voir votre chef au plus vite avant qu'un grand malheur ne se déchaîne sur toutes vos descendances !

- U-un es-esprit !? Je vous en pris ne nous faites pas de mal !!! On va vous mener au chef !

Le plan au grand soulagement d'Andrew avais l'air de marcher. Ils étaient vraiment pas malin ces créatures au final. Les deux gardes s'empressèrent de le mener devant leur chef tout en tremblotant. Le gobelin dominant était le cliché du chef bon vivant avec un gros bide. Cependant celui-ci semblais un peu plus intelligent que les autres. Tout les gobelins de la pièce avaient peur d'Andrew mais pas le chef.

- Un esprit me dis tu ? Mais que fais un esprit humain dans notre montagne ? Le corps des humains ne reste pas dans Dreamland une fois mort pourtant...

- C'est parce que je suis plus humain... J'ai été maudit il y a des siècles par une créature maîtrisant des pouvoirs fantômes depuis j'ère dans ses lieux...

Le chef avais gobé son histoire sans trop de mal ce qui était plutôt bon signe.

- Mais je ne suis pas la pour vous parler de ça. L'heure est grave ! Un danger approche et vous ne pourrais pas en réchapper, je vous conseille de fuir si vous tenez à la vie ! Le dragon revenant Zhaitan veut reprendre ses terres sacrées ! Les légendes elles-mêmes l'avaient oublié mais il revient et va détruire tout vos habitats alors fuyez tant que vous le pouvez !

Les gobelins se mirent à paniquer et à courir chez eux pour avertir leurs proches et faire leurs valises. Le chef lui même semblais terrorisé. Andrew avais réussi à les effrayer et reparti en direction de la sortie avant que un des gobelins ne le soupçonne. Il espérais cependant que Kaiser n'arrive pas avant que ceux ci aient fini d'évacuer les lieux.

Si le Kaiser avait su ce qu'Andrew avait fait, après qu'il eut échappé aux gobelins, il aurait certainement froncé légèrement les sourcils et ressenti une infime pointe d'admiration pour le jeune homme. Cela pouvait sembler peu de choses, mais chez le Kaiser c'était énorme. Personne ne pouvait se vanter d'avoir provoqué une telle réaction chez lui.

Cependant, l'Empereur ne sut jamais ce que fit Andrew, et pensa que sa victoire était totale. Il décida donc qu'il était temps de mettre son plan à exécution : après avoir enfermé les traîtres, il devait commencer à préparer ses troupes. Mais, surtout, il devait contacter ses troupes de Tic Town : il ne les avait pas toutefois pas encore équipées, et elles n'étaient armées que d'armes rudimentaires telles que des outils de jardinage. C'était pas vraiment le top du top de l'armement, mais mieux valait peu que pas assez.

Pour l'instant, il devait recenser tous les gobelins dont il disposait. Il connaissait déjà le nombre exact de villageois de Tic Town qui étaient à sa solde mais ce nombre changeait souvent. Aux alentours de quatre cents, ce qui représentait un certain nombre de bras armés. L'Empereur reporta son attention sur les centaines de visages qui attendaient qu'il reprenne la parole.

Il leur fit un long discours sur qui il était, et ce qu'il représentait. Il leur déclara vouloir fonder un empire, et que ses serviteurs de la première heure seraient les plus récompensés. Qu'il ne comptait pas seulement mener les gobelins à la victoire contre ceux de l'autre montagne, mais également contre Dreamland tout entier. Le temps de se terrer dans une grotte était révolu, chaque gobelin méritait bien mieux que ces cavernes. Ou, du moins, méritait-il de les tapisser d'or et de joyaux. Ainsi que d'armes. Et pour acquérir tout ça, chaque gobelin devait combattre pour le Kaiser.

Il ne comptait pas encore introduire une religion liée au parti. Pas tout de suite. Elle viendrait avec le temps, afin d'endoctriner les plus jeunes. Il y avait beaucoup de choses à faire : il fallait trouver des maîtres d'armes pour enseigner l'art du combat aux gobelins et aux hommes, des armes même si la montagne, pour le coup, était une véritable forge ce qui permettait de pallier au manque d'armement des villageois de Tic Town.

Après le discours du Kaiser, le cerveau des gobelins était tellement lessivé qu'ils étaient dans un état presque hypnotique. Il leur déclara qu'il allait se retirer dans sa hutte et qu'il accueillerait les premiers candidats aux postes d'officier le deuxième jour, dès l'aube.

Il ne tarda pas à se réveiller et passa une journée classique, dans son bureau à la banque. La seconde nuit à Dreamland fut moins intéressante puisqu'il se rendit au village de Tic Town, leur parla des gobelins. Il leur expliqua qu'il était de leur devoir de citoyen de leur prêter main forte et, qu'en plus, ils y gagneraient des armes.

Bref, tout cela était super intéressant, et la moitié des hommes de Tic Town se mit en marche, soit deux-cent personnes. Le Kaiser les accompagna un bout de chemin, jusqu'à son réveil. La partie la plus longue fut, certainement, les allers-retours avec le Passeur. Aussi, le Kaiser demanda à la moitié restante de créer des embarcations pour les fois prochaines. Au cours de la marche, le Kaiser se réveilla, après avoir été sûr que les hommes avançaient dans la bonne direction.

La troisième nuit, le Kaiser était chez les gobelins, à superviser les préparatifs. Les humains étaient arrivés et l'entente entre les deux races était... moyenne. Seulement, cela avait un aspect positif sur eux puisqu'ils se démenaient encore plus, afin de s'attirer les grâces de leur maître. Ainsi, le Kaiser put obtenir en un temps record que tout ce qui avait été détruit par les émeutes soient reconstruits et que les villageois aient un endroit presque confortable où dormir.

La source, qui avait été désempoisonnée par les soins du Kaiser (il n'avait pas eu grand chose à faire, vu qu'elle n'avait jamais été contaminée), fut mise à l'épreuve pour laver et sustenter tout ce petit monde. (Enfin, seulement sustenter pour les gobelins, fallait pas exagérer).

Lors du troisième jour, l'armée était prête et elle partit fièrement en direction de la montagne des autres gobelins, pour la découvrir désertée de ses habitants, hormis d'une poignée d'irréductibles qui avaient refusés de quitter leurs demeures. Ils furent tués et empalés avant que le Kaiser ne pusse les interroger, les soldats ayant besoin de passer leur frustration sur quelqu'un. Gagner sans combattre n'avait rien de gratifiant.

Par le biais d'un discours, le Kaiser réussit à transformer cette banale promenade de santé en véritable victoire, persuadant les gobelins et les humains que s'ils étaient venus moins nombreux, il y aurait eu bataille et beaucoup de morts. Alors que là, ils n'avaient qu'à piller ce qui n'avait pas été emporté.

Les humains préférant leur ville à ce monde souterrain, ils désertèrent la montagne afin de rejoindre la leur. Bien qu'il ne le montra pas, le Kaiser était au moins tout autant déçu que ses troupes, et ne comprenait pas comment les gobelins avaient pu fuir. Ils n'étaient pourtant pas sensé savoir qu'il y avait des renforts humains, et pensaient normalement avoir l'avantage. C'était étrange.