Benjamin Sauvage, générateur sur pattes de Destin à vot' service !

Sauvage Benjamin
"Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd'hui."

★ Nom : Sauvage ★ Prénom : Benjamin ★ Surnom : Ben ★ Age : 23 ans ★ Sexe : Homme ★ Où habites-tu ? : Liège, Belgique ★ Activité : Étudiant

Ton histoire...

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♠ Description Physique :

Ben est un jeune homme dans la force de l’âge relativement grand au vu de son mètre quatre-vingt-dix. Sa carrure est athlétique avec une musculature sèche qui lui permet de mouvoir son corps avec une certaine légèreté naturelle. Il le doit notamment aux nombreux sports qu’il a pratiqués étant jeune, ce qui lui a permis de conserver un corps en parfaite condition et à la santé de fer. Ceci étant dit, il est très loin de ressembler à un champion de boxe dopé aux anabolisants.

Il porte les cheveux courts même si ceux-ci sont souvent dissimulés sous un couvre-chef quelconque, allant du chapeau au bonnet en passant par la casquette. Leur couleur noire s’harmonise parfaitement avec ses yeux d’une couleur similaire. Sous celui de gauche, Ben porte une petite cicatrice au niveau de sa paupière, petit souvenir de jeunesse où son visage s’est retrouvé sur la trajectoire d’une pierre propulsée par un lance-pierre artisanal. Cette petite aventure n’a pourtant jamais entaché le sourire que le jeune homme arbore toujours, quasiment jusqu’aux oreilles.

Ses vêtements sont avant tout décontracté et pratique, pour s’adapter en toutes situations : Se battre, faire la fête, remplir un pari stupide et fuir pour sauver sa peau juste ensuite.

♠ Caractère :

S’il fallait définir en quelques mots Ben, on peut aisément le comparer à un générateur de bonne-humeur sur pattes. Portant toujours le sourire, son air joyeux et parfois insouciant est très souvent communicatif. Il adore Dreamland qui pour lui est le lieu parfait pour laisser exploser son hilarante folie dans des décors plus barré les uns que les autres. Conscient d’être dans un endroit où les lois, qui d’ordinaire nous brident, n’ont plus lieu d’être il profite à 100% de cette nouvelle liberté. Délirant sans borne, il est persuadé que si le paradis devait exister il ne ferait qu’un avec Dreamland. C’est vrai qu’il est au courant de sa dangerosité, aussi bien dû aux créatures qu’aux voyageurs qui peuplent ce royaume onirique. Mais il préfère de loin s’amuser, vivre des aventures, voyager, découvrir, plutôt que de se prendre le choux avec des trucs qu’il juge sans importance. C’est à croire que le fait d’avoir vaincu sa phobie, l’a rendu quelque peu irresponsable et digne d’un électron libre.

Ceci étant dit, il sait que le pouvoir qu’il a reçu n’est pas une chose à prendre à la légère mais pour le moment il se contente de profiter de ce nouveau monde qui s’offre à lui. Et puis d’ailleurs c’est pas comme s’il risquait quoique ce soit, si jamais il venait à mourir…

♠ Histoire :

C’est en 1991 que naquit Ben, issu de l’union entre un père ancien militaire et une mère chef d’entreprise. Initialement originaire de France, il y passa toute son enfance ainsi que sa jeunesse. Le jeune homme est tout sauf à plaindre, car ses parents sont l’un comme l’autre des personnes aimantes et justes qui lui ont très tôt appris les bonnes valeurs. Sans compter que le jeune garçon avait aussi avec lui trois grandes sœurs tout aussi adorables, tant et si bien qu’il n’eut pas une mais bel et bien quatre mères pour lui tout seul. Allant de la maman-poule à la maman branchée, tout en passant par celle généreuse et autoritaire. Grâce à l’armée, son père avait pu jouir d’une bonne éducation ainsi que d’un diplôme lui conférant une très bonne position sociale. Et comme Ben était le seul garçon de la fratrie, il paraissait évident qu’il allait être le seul à pérenniser le nom de leur famille. C’est donc depuis tout jeune que son papa commença à lui rabâché être promis à un grand avenir, à une grande destinée. Avec l’insouciance et la naïveté de son jeune âge, le garçon prit cela pour acquis et comme une grande marque de confiance de la part de son paternel.

Mais tandis que le temps passa et que chacune de ses sœurs trouva sa voie, un diplôme et une famille, Ben lui fut petit à petit inondé par le doute. Ne sachant vers quelle voie se tourner, les dires de son père qu’il avait pris pour une marque de confiance devinrent petit à petit un horrible fardeau. Tant et si bien qu’au bout d’un certain temps et devant tant de pression, cette angoisse se mua en une terrifiante phobie galopante. Il devint alors terrorisé à l’idée de devoir prendre des décisions qui allait influer sur son soi-disant Destin. Il commença alors à vivre une vie d’acquis où la moindre prise de risques devenait un calvaire. Arrivant enfin à sa majorité, il donna tout malgré cette peur pour contenter ses parents en réussissant l’obtention de son baccalauréat. Cependant, il devint alors totalement libre de ses choix et de son avenir ce qui l’horrifia encore plus. Ce n’est qu’en rassemblant toutes ses forces qui réussit à passer outre cette phobie mais hélas sans la vaincre. Il décida de partir, de prendre ce qu’on pourrait appeler une année sabbatique dans l’espoir que celle-ci lui soit bénéfique. Mais hélas, cela ne fut pas suffisant pour lui permettre de vaincre sa phobie. Il réussit toutefois à vivre avec, mais celle-ci restait terrer dans l’ombre tout en se rappelant à son bon souvenir à chacune de ses nuits.

Bien heureusement ces nombreux voyages ne furent pas que pur perte, puisque c’est riche de ces expériences que Ben résolu à vaincre sa peur. Cela lui prit cinq ans pour qu’il décide enfin de faire face à sa phobie et les premières nuits de lutte ne furent pas roses.  Installé depuis peu en Belgique, il décida de prendre enfin sa vie en main en reprenant enfin ses études pour suivre la voie qu’il avait enfin choisit. Ayant posé ses valises à Liège, c’est finalement la veille de sa rentrée et de sa reprise des cours qui réussit, non sans mal, à vaincre cette peur qui lui avait tant pourrit la vie à maintes et maintes reprises. Désormais libre de ce fardeau, il profite comme jamais de sa vie réelle mais encore plus grâce à ses nuits onirique à Dreamland.

♠ Dreamland :

Toujours ce foutu rêve, enfin ce foutu cauchemar plutôt. Je mettais encore une fois endormi sur mes cours, en pleine révision pour la reprise prochaine de mes études. Il fallait absolument que je me remette à niveau après tant d’années sans avoir ouvert un bouquin de cours. Même si je reste focaliser sur mes leçons, je débarque toujours ici lorsque ma plus grande interrogation, qui est aussi ma plus grande peur, me traverse l’esprit. Un îlot volant fait de pierre recouvert de feuilles mortes qui virevoltent au gré du vent. Tout autour le néant, un grand vide sans fond, une lumière blanche éblouissante tout en haut et une noirceur impénétrable en bas. En face de moi, un escalier imposant lui aussi fait de pierre qui monte et monte jusqu’à une construction qui me semble minuscule de là où je suis. Chaque fois, je me dis qu’il vaudrait peut-être mieux que je reste là, ce n’est pas l’endroit rêvé mais au moins je ne risque rien. Hélas, ce n’est pas aussi simple. J’ai bien sûr déjà essayé cela, mais à chaque fois le petit îlot commence à se désagréger lorsque je reste trop longtemps, et il en va de même pour les escaliers. Certes je suis dans un rêve mais la chute n’est pas des plus agréables, elle est longue et silencieuse, bref elle rend dingue et à mon réveil je suis rarement de bonne humeur après ça.

Puisque je ne semble pas avoir le choix, je ne peux que soupirer en me mettant en route. Je gravis ces interminables marches qui disparaissent dès que mon pied quitte celle-ci. La marche arrière n’est plus au programme. Je ne ressens pas vraiment la fatigue que devrait m’occasionner une pareil ascension, je n’éprouve que de la lassitude car je sais déjà où je me rends. Se jeter dans la gueule du loup serait le terme exact, et de manière prémédité en plus. Il m’est déjà arrivé de péter mon câble, de me rebeller, d’essayer de lutter mais cela a toujours été vain. Aujourd’hui, c’est la résignation qui guide mes pas, "à quoi bon" voilà ce qui traverse mon esprit. Plus vite cela sera fini, plus vite je chuterais et plus vite je me réveillerais en sueur et haletant, seul dans ma chambre. Je me contente donc d’avancer et me rapproche de plus en plus de la minuscule construction qui se trouve n’être pas si petite que ça. En effet, bien au contraire celle-ci est même gigantesque lorsque je foule finalement son parvis.

Je me retrouve devant la porte d’un genre de temple. Son architecture est quelque peu singulière, elle semble être la somme de la plupart des lieux de cultes connus du monde entier. Les vitraux d’une église, les colonnes d’un panthéon, le dôme d’une synagogue, les minarets d’une mosquée,… De part et d’autre du chemin qui mène à la porte des coupoles, plantées au bout de pics et à l’intérieur desquelles dansent des flammes, éclairent le chemin de dalles. J’avance sans hésiter tandis que la colossale porte s’ouvre de plus en plus au fur et à mesure de chacun de mes pas. Passant finalement le seuil, la porte se referme violemment derrière moi pour me laisser seul dans le noir de la pièce. L’obscurité est des plus complètes jusqu’à ce que d’une étincelle, des torches s’enflamment successivement en cercle pour éclairer le lieu où je me trouve. Petit à petit, la lumière produite par les flammes illumine la salle tandis qu’un petit rire s’élève et résonne de plus en plus.

_ Mhm… Te revoilà…
_ Ouiiiiii… encore lui…
_ Amusons-nous dans ce cas…

Le ton est condescendant et strident, accompagné de rire mauvais et aigu. Quelques choses bougent et des ombres s’agitent à l’endroit même d’où provienne les voix. Mes sens s’agitent alors que je sens que l’on me frôle, mais outre cette désagréable sensation je ne vois rien du tout. Les rires continuent à se balader autour de moi et je préfère les ignorer, au lieu de m’énerver comme d’habitude. Et apparemment cela à de l’effet puisque petit à petit ils cessent et finissent par se taire.

_ Et bien que t’arrive-t-il…?
_ Tu as perdu ta langue…?
_ Mes sœurs, je sens quelque chose… quelque chose de… différent.
_ Oh cesse de dire n’importe quoi.
_ Oui oui oui… Un autre petit peureux…

Les poings serrés, je reste droit comme un i en les écoutants se quereller. Exaspéré, je finis par ouvrir la bouche, confiant d’un faux courage à deux balles.

_ BON ÇA SUFFIT !!

À ma gueulante, les flammes des torches vacillent, le silence se fait et je perçois pour la première fois trois formes floues. L’une d’être elle, légèrement plus imposante et gracieuse que ses sœurs, me fixent, deux yeux rouges dans une ombre tandis que les deux autres reculent légèrement. La silhouette fond sur moi et m’assène un violent revers de la main qui me propulse dans les airs. Je termine ma course écrasé contre le mur à une quinzaine de mètres au-dessus du sol, littéralement encastré dedans. Je sens mes os craquer sous l’impact, je pousse un cri de douleur qui est vite étouffé par l’écrasement d’une énorme main brumeuse sur mon corps. Je ne suis pour elle pas plus grand qu’un stylo bille et elle me saisit comme tel entre ses doigts. Elle les resserre douloureusement avant de finalement approcher son visage. Sous la lueur des torches qui nous entourent, je perçois finalement son visage. Belle. Voilà le terme qui caractérise le mieux ses traits fins et gracieux complétés par une paire d’œil à vous couper le souffle. Je suis abasourdi par ce que je vois, il est vrai, j’en oublie même la douleur de mon corps. En tournant la tête, j’arrive là aussi à distinguer l’apparence des deux autres silhouettes. Les trois entités semblent être plus que de simples sœurs, elles semblent être de parfaites jumelles. Leurs traits sont identiques et la seule chose qui les différencie c’est leur corpulence. L’une est maigre et rachitique, l’autre est grosse et grasse et enfin celle qui me tient semble être celle qui jouit de parfaite proportion. La douleur devenant plus intense, je reprends mes esprits et gueule de nouveau.

_ MAIS BORDEL VOUS ÊTES QUOI AU JUSTE !!

À ces mots, c’est la chute d’une bonne cinquantaine de mètre, lâché par celle qui me tenait jusqu’à présent. Autant dire que l’atterrissage risque de ressembler à une grosse omelette, mais c’est sans compter sur l’intervention de l’entité qui me rattrape in extrémis avant de me lâcher de nouveau à quelques mètres du sol. Allongé ventre contre terre, je tousse un bon coup pour que l’air je fraye un chemin jusqu’à mes poumons. Je me redresse difficilement sous l’hilarité retrouvée des trois sœurs.

_ Je l’aime bien…
_ Il est drôle…
_ Mhm…
_ Allez !...
_ Suis-nous petit cloporte.

Les entités reprennent leur forme gazeuse et s’enfonce dans les profondeurs du temple dans un ricanement strident. Bloqué et sans autre choix, je les suis tandis que les torches s’allument sur mon passage pour éclairer mon chemin. Je descends quelques marches et me retrouve dans une pièce tout aussi grande que la précédente. Mais à l’inverse de celle d’où je viens, celle-ci est encombrée d’un nombre incalculable de fils rouge sang qui s’entremêle à la manière d’une toile d’araignée totalement désorganisé. Je me fraye un passage à travers les fils, en faisant attention à ne pas me prendre les pieds dedans. Mais vu la quantité, je ne tarde pas à trébucher et pour éviter la chute je me saisis de l’un d’entre eux. À cet instant je suis assailli par des flashbacks qui se succèdent à un rythme effréné, ce qui m’oblige à lâcher prise. Reprenant mes esprits, j’en touche un nouveau et les visions me semblent un peu plus claires que le premier fil. Les scènes qui s’enchaînent ressemble aux brides d’une vie, en l’occurrence les choix d’un homme de son enfance à sa mort en passant par sa vie d’adulte. Je relâche le fil et tombe à genoux, j’ai l’impression que ma tête va exploser avec ce trop-plein d’informations. Pourtant je ne peux m’empêcher d’en essayer un autre et même constat mais celui-ci concerne la vie d’une femme, qui visiblement vit encore. Je commence à paniquer et devient maladroit, si bien que je touche une grosse quantité de fils et ma tête sature allant même jusqu’à me faire saigner du nez. Je comprends très bien ce que cela signifie et cela me terrifie de plus en plus. Toujours à genoux, assis sur mes talons et haletant je lève la tête pour voir cette si grosse quantité de fils, j’essaye de me convaincre de l’impossibilité de la chose et tombe sur le cul. C’est une voix qui me fait revenir sur terre, sortant d’un coin noir de derrière moi.

_ Tu t’amuses bien petit homme…

Je sens un frisson froid couler le long de mon dos, je tourne alors la tête avec le visage glacé d’effroi. Cette nuit est définitivement pire que les précédentes. Je ravale ma chique avant de voir sortir de l’ombre celle qui me tenait entre ses doigts il n’y a pas si longtemps. Je me relève maladroitement et recule tandis qu’elle se rapproche, son corps se tort et semble muter vers autre chose. Se transformant petit à petit en une bête possédant une multitude de bras qui rendrait jaloux une araignée. La bête en elle-même me fait certes peur, mais c’est le reste qui me terrifie le plus. Je loupe la marche et bascule en arrière, dévalant les escaliers en roulé-boulé jusqu’à me faire stopper par une estrade au centre de la pièce. Je me lève et monte dessus, pour voir cette pièce contenant mon pire cauchemar. Pendant que j’essaye de me convaincre et de me rassurer, les trois sœurs descendent silencieusement autour de moi.

_ On dirait bien…
_ Qu’il a compris…
_ Où il se trouve…
_ Regardez-moi cette petite bouille…
_ Il est vraiment épouvanté par ce qu’il voit…
_ Oh oui oui oui hahahahahahahaha…

Elles ont raison, je sais très bien ce que tout cela signifie et où je me trouve. Et d’ailleurs elles se rendent aussi compte que je les ai reconnues.

_ Vous… vous… vous êtes…
_ Regarde-le bredouiller…
_ C’est mignon…
_ Et oui mon garçon, nous sommes bien celles que tu penses…
_ Vous autres nous connaissez sous différents noms.
_ Les Moires, les Parques, les Tisseuses…
_ Nous sommes celles qui
_ Créent…
_ Tissent…
_ Et coupent…
_ Les fils du destin…

_ NON ! C’est impossible ! Le destin n’est qu’une invention ! Nous sommes maîtres de notre vie par les choix que nous faisons !

En réponse les trois créatures éclatent de rire en chœurs avant que l’une d’entre elles se saisisse de l’un des fils pour me le tendre.

_ Ah oui, pourtant voilà le tien…

Une des deux qui reste, atterrit juste derrière moi pour me surprendre et en reculant je touche finalement mon propre fil tandis que celle qui le tient commente ce que je vois. Ma vie défile, tous mes choix, bon ou mauvais, mes échecs, mes regrets et les choix que je croyais les miens. Cela fait si longtemps qu’on me les ressort à toutes les sauces. Alors si tout était écrit depuis le début à quoi bon, je ne fais que suivre une voie que je n’ai pas choisi. Je m’enfonce petite à petite dans la peur et le néant, puisque finalement pourquoi ma vie aurait-elle un sens ? En fond, j’entends les sœurs ricaner de plus belle à ma déconfiture. Toutefois j’entrevois une lueur, une mélodie, des mots qui ensemble forment une phrase en lettres d’or. Une phrase dont l’auteur m’est connue et m’est cher. Une phrase qu’il m’a toujours rabâché depuis mon enfance. C’est toujours elle qui m’a redonné la force de faire face lorsque j’en avais besoin. Et aujourd’hui, la revoilà…

_ NOOOOOOOOOOON !

La vision cesse et mon fil tremblote devant trois créatures devenant de plus en plus pâle et visiblement surprise de cette réaction. Ma résolution est complète, cette peur irrationnelle prend fin cette nuit. Je me redresse au centre de l’estrade, les sourcils froncés et le regard déterminé.

_ JE NE SUIS PAS LE JOUET DU DESTIN ! J’EN SUIS LE MAÎTRE !

Mon fil rouge s’agite à tout rompre avant qu’il ne se raidisse soudainement et ne désagrège en un millier de petit particule en suspension. Ces particules volètent dans l’air tandis que la structure de la pièce tremble et s’effrite. Reprenant leur forme humaine, la grosse et la maigrelette rejoignent celle qui semble être leur ainée.

_ Soeurette !
_ Que doit-on faire…
_ Qu’est-ce qui se passe…
_ Je l’ignore. Il semblerait que nous ayons échoué. Il a réussi à transcender sa peur.
_ Tu veux dire…

L’ensemble de la toile se désagrège à son tour et il en va de même pour les trois femmes enlacées ensemble. Cet amoncellement de particules s’élève en l’air avant de plonger sur moi en formant un véritable tourbillon. J’ai à peine le temps de faire un pas en arrière que celles-ci se déversent en moi par mes narines et ma bouche. Le flot est énorme et ininterrompu ce qui me fait tomber à genoux l’air venant à manquer. Ma gorge laisse entrer ce torrent tandis que mon hurlement de douleur ne peut être que silencieux. Finalement j’arrive par je ne sais quel miracle à tout absorber, les bras ballant en arrière je reprends mon souffle avec difficulté. J’étais de nouveau seul tout ce qui reste n’est que l’estrade dont le sol se met alors à scintiller pour former une croix de vie Ankh égyptienne dorée. Je sens mon torse me brûler et par réflexe je déchire ce qui me sert de t-shirt pour voir une croix similaire se graver sur ma peau, au niveau de mon cœur. Je tente de la toucher mais la douleur est trop intense, mes yeux se troublent, les formes deviennent floues et je m’écroule.


Je me réveille en sursaut et me redresse immédiatement dans une grande inspiration. Je suis en sueur et haletant, voir limite paniqué par ce que je viens de vivre. Je porte mes mains à mon torse et relève mon t-shirt pour passer ma paume sur mon cœur, à l’endroit même où j’ai senti cette croix s’inscrire dans ma peau.

Mais bordel quel genre de rêve je venais de faire !

Ce que j'ignorais c'est que ces trois créatures étaient loin d'avoir rendues l'âme, bien au contraire elles continuaient de vivre. En moi...

J'aime - 1. Les voyages 2. La déconne 3. Les films 4. La musique 5. Freedom !!!!

Je n'aime pas - 1. Les connards sans cervelles 2. L'autorité 3. Ne rien faire 4. L'injustice 5. Les épinards

- Phobie : Phobie du Destin

- Pouvoir : Contrôleur du Destin :
_ Au contact, Ben sera capable d'influer sur le destin de la personne visée. Ainsi selon sa volonté, la victime pourra soit être favorisée (chance extraordinaire, par exemple), soit être maudite (malchance à répétition, "le destin s'acharne contre lui") par le destin. Cet capacité sera active pendant toute la nuit, et disparaît au réveil du voyageur.

_ La seconde capacité sera (toujours par contact) de pouvoir lier le destin de deux choses entre elles. La liaison apparaîtra sous la forme d'un fil rouge d'apparence simple mais complètement indestructible. Ce même fil pourra s'étirer ou se raccourcir, ne gênant alors pas les mouvements des deux choses liées. Lorsque cette capacité est utilisée, le pouvoir de Ben fait alors apparaître une paire de ciseaux basiques d'un vingtaine de centimètres qui se trouve être l'unique objet capable de sectionner ce fil rouge. Tout comme la première capacité, la liaison prend fin au réveil.

- Objet magique : Niet ! Nada ! Que dalle !

• Le personnage sur ton avatar : Luffy de One Piece
• Rang spécial désiré : Ðestin sur Pattes #DF6D14 (le "Ð" est bien un symbole spécial ^^)
• Relation prédéfinie : No Data
• Code du règlement :

Derrière l'écran...

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• Prénom ou pseudo: Guten
• age: 23 ans
• comment as-tu connu le forum ? Google, c'est un de mes potes
• Connais-tu Dreamland ? Et comment !
• Depuis quand fais-tu du rp ? 2 ans
• Des critiques sur le forum ? Nop
• Une remarque ? Poum poum tchack !!