Ton histoire...-----------------------------------
♠ Description Physique :
Comme beaucoup d'êtres humains (la plupart il me semble), Natal n'avait pas, à sa naissance, la même apparence qu'à présent. Il était chétif, chauve et édenté. Faut quand même dire qu'il a pris 131cm, 68,8 kg dont 520g de dents et 1 500 kg de cheveux, le tout en à peine 18 ans (les calculs de Natal sont souvent plus que douteux, ne pas en tenir compte), alors qu'un type comme Dwayne Johnson n'a pas pris un seul centimètre depuis presque 25 ans !
Enfin bref, vous l'aurez compris, le dernier représentant des Lagarto fait 1,83m, 72kg, a 32 dents et des cheveux d'une dizaine de centimètres de long. Mais ces caractéristiques générales suffisent-elles à décrire un homme ? Pour Natal, non. Et puis ça ferait une description physique beaucoup trop courte. Partons donc pour un portrait plus fourni des caractères phénotypiques du jeune mâle.
Fils d'un père et d'une mère métisse, Natal est pourtant assez pâle. Sans que l'on puisse parler d'un homme complètement blanc, sa peau, constamment agressée par le soleil des tropiques, est proche de celle des habitants d'Europe du Nord. Et puis faut pas oublier qu'avec un taux d'UVs pareil, c'est pas super pratique d'être peu pigmenté. Sinon niveau physique, pas grand-chose d'original : une couleur de peau loin d'être au diapason de ses origines, des yeux cristallins, des cheveux noirs, quelque peu éclaircis par l'astre de vie et aucune mutation notoire. Une certaine musculature, sans partir dans l'abus, rien de bien atypique quoi. Au niveau des ornements artistiques, type tatouage, il en possède sur le dos de la main gauche (Oui, la photo ci-dessus a été prise dans un miroir) ainsi qu'une lettre sur chaque doigt, formant le mot « DEATH ». Celui sur le dos de la main est un cercle plein, traversé de deux segments perpendiculaires, à l'image d'une cible. Les extrémités des segments sont de plus ornés d'arcs de cercle. D'autres sont à venir, le seul problème, c'est qu'c'est pas facile de trouver un tatoueur fiable dans une favela...
Son teint exsangue, lui confère un air acariâtre. De plus, il n'est pas chaque matin le mieux disposé à distribuer sourires et regards amicaux. En outre, c’est un homme dégingandé et malhabile, cause probable de l'infructuosité de ses multiples inventions.
♠ Caractère :
Calme, posé, souple, contemplatif à ascendant végétatif. Un type bien, mais flemmard. Enfin, il ne fait rien pour que l'on puisse dire qu'il n'est pas un homme bien. Ni d'ailleurs pour qu'on puisse le dire. D'ailleurs, il ne fait rien de plus que ce qui lui plait, ce qui ne fait pas de lui un hédoniste, ni d'ailleurs un égoïste, ni peu de choses en « iste ». Enfin peut être, humoriste, mais vu le niveau...
De plus, il ne se soucie que peu des choses qui ne valent pas un fifrelin, bien qu'il soit curieux de nature.
Il est méfiant, calculateur et machiavélique, ce qui ne l'empêche pas d'être un homme juste et bienveillant, mais ne penchant pas vers la bienfaisance, bien qu'il puisse aider si le besoin s'en fait sentir. Enfin, si le danger n'est pas trop grand... Timoré et peu réputé pour son courage, il n'est pas du genre à foncer tête baissée, mais à réfléchir avant d'agir. C'est souvent comme ça qu'on survit le mieux d'ailleurs. Enfin Natal, lui, a, de toute façon, une sacrée chance, qu'on peut carrément qualifier d'insolente ! Faute de courage, ça peut parfois servir. Enfin bon, y a la chance et la méfiance aussi. Pas vraiment aisé de vivre dans la misère, surtout si on est naïf.
Natal est un croyant convaincu, bien que non pratiquant.
L'isolement lui fait peur. Il est pour lui synonyme de disparition, sa kryptonite. Son talon d'Achille, son point faible quoi. Imaginez, se dire que d'un coup d'un seul, on n'existe plus. Que notre apparence est effacée des esprits, notre mémoire oubliée. Rien de tout ce qui nous constitue ne subsiste. C'est ça, la phobie du jeune Lagarto. L'inexistence, le néant. Son caractère s'est forgé sur cette phobie, elle est la base de sa psychologie. Il est devenu un peu plus sociable, affable et poli, a cherché à éviter toutes formes de conflits. Ainsi, il existe auprès des gens. Il sort du néant.
♠ Histoire : Pas vraiment aisé de vivre dans la misère. Encore moins de le raconter. Je suis né dans le taudis où j'ai grandi. Sûrement comme lui et son père avant lui. Un descendant d'esclaves non affranchis, pauvres et en fuite, ça vit rarement au milieu des gens de bonnes familles. Je suis né dans le taudis où je suis, au coeur de la favela de São Luís. Un 25 juin, d'où mon nom, Natal. Aucun rapport ? Je suis à mi-chemin entre chaque Noël, pour ma mère, ça coule de source. Elle me racontait aussi quelques histoires sur l'origine de Lagarto, mais ça ressemblait vachement à des foutus légendes. J'ai pas vraiment été à l'école, c'est ma mère qui m'a tout appris. Contrairement à lui, elle a eu une instruction, une vie en dehors de la favela. Qu'elle a abandonné à cause de lui. Lui, c'est mon père. Il n'a pas de nom, il n'a pas d'existence. Il est DANS le néant. Il EST le néant. Pas compliqué à comprendre j'imagine : j'le connais pas, et je sais pas ce qu'il s'est passé. Seulement une vieille photo dans la cuisine.
J'ai toujours eu peur de me perdre. Pas savoir où je suis, ni avec qui je suis, même si la plupart des gens se soutiennent dans la favela. Après tout, on est tous un peu dans la même merde. Cette peur, c'est la chose qui me dérangeait étant petit, et qui m'a dévoré de plus en plus en grandissant. Petit à petit, je n'ai plus eu peur que de me perdre, mais de disparaitre. Ou que tout le reste disparaisse, comme Il l'a fait. Pour ne pas disparaitre, il me suffisait de ne pas être seul. Faut dire que c'était facile, tous les gamins du coin jouaient au foot juste en face de chez moi, avec le vieux ballon volé dans la boutique à la sortie de la favela. La journée, quand ma mère travaillait, je restais avec eux. La nuit, je dormais avec elle. On se soutenait en quelque sorte, on subsistait ensemble.
Avec les autres, j'veux dire les gamins du quartier, on réunissait régulièrement ce qu'on trouvait de-ci de-là et on essayait d'en faire quelque chose. Souvent, ça marchait pas. C'était moi qui était aux commandes, et j'étais pas le plus habile... Mais parmi nous, j'étais le seul à avoir reçu un minimum d'éducation et en plus, les autres voulaient pas le faire. C'était la belle époque ça. Mais petit à petit, certains d'entre nous sont partis. Ils trouvaient un travail très mal payé grâce à la connaissance d'un lointain cousin, devenaient délinquants, voleurs, dealeurs, et parfois même mourraient tragiquement. On était de moins en moins nombreux dans notre petite communauté.
Aujourd'hui, je suis seul.
♠ Dreamland :Seul... J'aime pas quand ma mère travaille de nuit... J'ai rien à faire en plus, et y a personne dans la rue. Aucun bruit. C'est rare ça !
Bon... J'ai plus qu'à me prendre un bon livre et me foutre sur le canap'...
Hé les gars ! C'est vous ? Qu'est-ce que vous foutez là ?Hum, je dois rêver, je me souviens pas de ce que je faisais. ça faisait bien longtemps que j'avais pas rêvé ! Ils sont tous là, à m'attendre, mes vieux potes, dans la cour devant chez moi. C'est rassurant de rêver. Bon, faudrait que je les rejoigne moi, ils vont m'insulter si je prends mon temps. Ah merde, si je raconte au présent, j'peux pas décrire ce que je fais. Bon, on va parler de ça au passé, sinon faut que j'appelle un narrateur et tout le tralala... Bref, je suis donc descendu les rejoindre. Ils étaient là, en face de moi. Mais bizarrement, aucun ne m'attendait. Bon, faut dire que j'ai pas trop l'habitude de jouer au foot avec eux, souvent je fais que les regarder, mais ils pourraient au moins me saluer ! J'vais leur apprendre à ces cons moi.
En m'approchant, rien. Pas de réaction. J'avais beau leur parler, ils ne me regardaient même pas. Ce rêve devenait un foutu cauchemar. Rien à faire, ils m'entendent pas et me voient pas. Je n'existe pas ici, quelle merde ! C'est toujours pareil, quand je m'endors seul. Sauf que là, j'ai eu un espoir, c'est pas le néant absolu au moins. Ils sont en face de moi.
Mais j'peux rien faire... Encore une fois, j'existe pas. C'est comme s'ils m'avaient oublié. Regardez moi, merde ! Je suis là. J'étais en pleur. Une bonne partie des larmes que j'économisais pour les grandes occasions partait et se mélangeait aux vagues de cris que je balançais. A chaque cri, je disparaissais un peu plus. Je n'avais pas d'autre destination que le néant.
« C'est moi, c'est moi qui me tire du néant auquel j'aspire : la haine, le dégoût d'exister, ce sont autant de manières de me faire exister, de m'enfoncer dans l'existence. »
Je me suis soudain souvenu de ça, la phrase d'un français du siècle dernier. Ils sont pas tous cons ces français en fait. En voulant ne plus exister, c'était le contraire qui arrivait. Avais-je d'autre choix que souhaiter disparaitre dans cette situation ?
Tout à coup plus rien, le néant. Je n'existais plus. Plus rien n'existait, j'étais dans un monde vide. Un monde différent. J'étais parti de ma favela natale. Une sorte de vaste plaine, rien de ce que j'avais connu jusqu'ici. Moi, hormis la ville, l'océan et l'entrée de la forêt, je connaissais pas grand-chose. J'étais jamais sorti de la presqu'île de São Luís. En découvrant ce monde, mon corps réapparaissait lentement. Je comprenais, ici aussi, j'existais. Un monde caché dans les rêves. Etais-je seul ? D'autres personnes connaissaient sûrement ce monde. Peut être y était-Il. Peut être y est-Il.
J'aime - 1. Exister 2. Le sport 3. Inventer 4. La physique 5. Dieu | Je n'aime pas - 1. Disparaître 2. Etre ignoré 3. Les substances extrêmement acides 4. La géométrie 5. Le temps |
- Phobie : Peur du néant, de disparaître
- Pouvoir : Capacité de dématérialiser son corps ou une partie de ce dernier, le rendant invisible et intouchable, mais en contrepartie, l'utilisateur ne pourra lui non plus toucher quoi que ce soit. Néanmoins, sans une grande maitrise, seule une partie du corps peut être dématérialisée, et pour une durée limitée, sous risque de ne pas réapparaitre, ou au mauvais endroit…
Ce pouvoir ne peut être utilisé sur des objets ou d’autres individus.
- Objet magique : Néant
• Le personnage sur ton avatar : Trafalgar Law, One Piece
• Rang spécial désiré : Deus Ex Machina #515F6C
• Relation prédéfinie : Néant
• Code du règlement : Derrière l'écran...-----------------------------------
• Prénom ou pseudo: Arthur, ou Shoalks dans la plupart des jeux vidéos.
• age: 18 ans
• comment as-tu connu le forum ? Alors que je m’informais sur la sortie du dernier tome de Dreamland, j’ai pensé : « Du RP sur Dreamland, ce doit être génial ! ». J’ai donc cherché, et ce forum était de loin le mieux présenté. J’ai tenté ma chance, et me voilà.
• Connais-tu Dreamland ? Depuis quelques années.
• Depuis quand fais-tu du rp ? J’en ai fait étant plus jeune (13-14 ans), mais avec un niveau encore plus mauvais que l’actuel !
• Des critiques sur le forum ? Aucune, il m’a fait envie dès l’ouverture de la page d’accueil.
• Une remarque ? J’espère bien m’amuser ici !