Ton histoire...-----------------------------------
♠ Description Physique : Quand on le regarde, ce qui frappe en premier c'est la délicatesse de ses traits. Son visage à la douceur enfantine ferait mourir de jalousie la plupart des jeunes filles. Ensuite, notre regard est attiré par ses deux grands yeux émeraudes emplis de mille tourments, surplombés par de longs cils légers et soulignés par un trait épais de khôl noir. Puis sa peau. Diaphane, presque translucide. Elle recouvre son corps grand et mince, laissant apercevoir ses os et ses veines saillants à ses articulations. En contraste avec sa pâleur de cadavre, ses cheveux rouges ternes et indisciplinés retombent sur son œil droit, tranchant la pureté de ses traits. Son oreille gauche percée de trois boucles d'oreilles noires est visible grâce à ses cheveux rasés près de sur toute la moitié de son crâne. Son torse frêle mais néanmoins musclé est recouvert d'un débardeur noir plutôt usé, qu'il possède en plusieurs exemplaires, faisant échos à ses docs en cuir noir élimé et terreux. Un jean bleu clair beaucoup trop large, cachant ses longues jambes fines de mannequin, est rentré à l'intérieur pour pour ne pas traîner par terre. Il complète sa tenue par un grand gilet gris foncé d'adolescent complexé. Enfin, il ne sort jamais sans enrouler autour de son cou une longue écharpe rouge, qui autrefois appartenais à son père. Mais ce jeune homme à l'air docile et aux lèvres douces et pudiques cache deux rangées de dents prêtes à mordre et deux canines pareilles à des crocs, faites pour transpercer et déchirer.
♠ Caractère : Taciturne, froid et distant. Jine est un garçon renfermé sur lui-même. Il n'a pas le contact facile avec les autres et s'emporte facilement. Il ne supporte pas la bêtise des gens de son âge et il lui arrive souvent d'avoir envie d'exploser la tête de ses voisins de table à coup de chaise simplement parce qu'il les trouve stupides. Pourtant, il voudrait faire des efforts, ne pas envoyer tout le monde se faire voir à longueur de temps. Mais c'est viscéral, l'humanité le désespère un point c'est tout. Etant incapable de se faire des amis, il s'évade dans des univers fantastiques au travers des livres qu'il lit. Il aime inventer des histoires, se réinventer des vies à l'infini. Malgré son aura de gothique dépressif, il a en lui une âme de romantique. Sa passion pour la littérature du XVIII ème siècle est sans fin. Sa distance avec les autres personnes est aussi due à une grande timidité. Il est incapable de s'exprimer devant plus de cinq personnes sans perdre son sang froid.
♠ Histoire : Jine a toujours été mis à l'écart par la société. Depuis sa plus tendre enfance, il était rejeté par les gens de son âge. Cette exclusion était en partie due à son attirance pour les garçons plutôt que pour les filles, ce qui lui avait valut nombres de moqueries. Se battre était son seul moyen de se défendre. Nombre de fois, il a été exclu pendant plusieurs jours, voir plusieurs semaines parce qu'il avait frappé violemment ses camarades. Pourtant il a grandit dans une famille aimante. Entouré par un père écrivain qui lui contait tous les soirs des histoires fabuleuses et une mère qui trouvait toujours le temps dans son emploi du temps de comptable pour prendre soin de son fils. Seulement ce cadre familial idyllique à basculé un beau matin de juillet. La veille au soir, sa mère lui avait demandé de ranger ses jouets qui traînaient dans la cuisine. Mais il ne l'avait pas écoutée. A son réveil, lorsqu'il avait descendu les escaliers, il n'avait pas entendu son père marmonner dans son bureau comme il le faisait d'habitude. Il l'avait cherché dans tout le rez-de-chaussée sans résultat. Puis il était rentré dans la cuisine. Ce qu'il y avait vu le traumatisa à jamais. Son père gisait là dans une marre de sang avec six couteaux plantés dans la poitrine. En fait il avait glissé sur un des jouets de Jine et en tombant il avait renversé le bloc de couteaux qui s'étaient logés dans sa poitrine. Il était mort sur le coup. Depuis ce jour cette scène le hante toute les nuits dans ses cauchemars. Sa mère s'est noyée dans le travail. Quand à lui, il s'est lancé dans les langues mortes à corps perdu, et lors de ses nuits d'insomnies, il passe des heures entières à surfer sur internet à la recherche de forums intéressants.
♠ Dreamland : Je me retrouve à nouveau dans la maison de mon enfance. J'avance, les pieds baignés dans le sang. Je m'arrête. L'angoisse monte. Je vois la table devant moi. Je sais ce qu'il va se passer. Je vais la contourner et je vais voir mon père sur le sol, le visage déchiré par la douleur. Mes pieds se remettent en route. Je ne veux pas. Je ne veux plus. J'en ai assez de revoir la même scène chaque nuit. Je m'accroche au rebord de la table et tente de fermer les yeux. Je lutte contre cette force qui me pousse vers l'avant. Un pas. Mes ongles rentrent dans la table tandis que la force me tire. Deux pas. Je force sur mes bras, je me cramponne de toutes mes forces à la table. Trois pas. Je commence à apercevoir l'ombre du corps sur le sol. Non! Quatre pas. Je me jette sur le sol, bravant la force. Mon visage se retrouve tout proche du sang. Il s'infiltre dans mes vêtements. Il me recouvre tout entier. Mon tee-shirt est gorgé de ce liquide infâme. Mes mains se mettent à trembler. La panique, l'angoisse. Mon souffle devient saccadé. J'essaye de fermer mes paupières pour me calmer. Elles résistent. "Bordel!" Je met mes mains sur mes yeux. Je sens l'odeur du fer. Mes paumes poissent sur mon visage. Je voudrais l'effacer, laver tout ce sang. Laver? Je me relève avec difficulté. Ma vision est sombre et teintée de rouge. Je me guide dans la maison avec mes bras en avant. Je marche le long du couloir, laissant sur le mur des traînées sombres et dégoulinantes. A chaque nouveau pas ma tête me tourne un peu plus. A chaque nouveau pas je manque de vomir. Je trouve enfin l'escalier. Je gravis les marches à quatre pattes, une à une, les salissant et les rendant humides et poisseuses. Je m'aide de la rampe pour me hisser jusqu'en haut. Je respire de moins en moins bien. Je continus à avancer. Soudain, je trébuche. Je me raccroche à la poignée de la salle de bain et m'écroule à l'intérieur de la douche, fermant les portes en verre derrière moi. Je prend appui sur mes mains pour me relever. Je rentre avec précipitation dans la douche. Je veux ouvrir la vanne mais mes mains pleines de sang m’empêchent de la tourner. Je m'y reprends à plusieurs fois. La panique m'envahit avec force. Des larmes coulent à flot sur mes joues. Ma respiration est haletante, j'ai l'impression que du sang s'engouffre dans ma bouche et coule dans mes poumons pour me noyer. "Je t'en pris! Ouvre toi!" Je n'en crois mes yeux. Il tourne! J'ai réussi à ouvrir la vanne! De l'eau chaude vient s'abattre sur mes épaules, entraînant le sang dans les canalisations. Je retire en vitesse mes vêtements pleins de ce liquide qui me répugne. Je frotte mes mains, mes bras, mes jambes, tentant de faire disparaître toute trace de sang. Seulement l'eau pure que j'avais tant espérée se teinte peu à peu de rouge. Paniqué, je pousse sur les portes désespérément closes. L'eau souillée montait peu à peu, caressant la peau de mes chevilles, puis de mes cuisses, montant même jusqu'à mon torse. Je suis immergé dans ce qui se trouve maintenant être une immense mer de sang. Je patauge difficilement, le liquide se fraye un chemin entre mes lèvres entrouvertes. Je ne respire presque plus, trop occupé à maintenir ma tête hors de l'eau. Puis je suis entraîné vers le fond. Je ferme les yeux tandis que des étoiles dansent sous mes paupières, dus au manque d'oxygène. Mes gestes sont lourds, je suffoque et les quelques bulles qui étaient dans mes poumons se hissent péniblement vers le haut. Le rouge vif de la surface se mue en pourpre sombre des profondeurs. Je touche le fond. La panique qui m'avait emparée à l'instant cède la place au désespoir. J'ai froid et peur. Je me sens sali. J'ai honte de moi. Dans la réalité, je faisais mon fier, mais là je faisais pitié. Un attardé roulé en boule sur le sol parce qu'il avait peur de ce liquide vital indispensable à toute vie humaine. Je me rend alors compte que je respirais depuis tout à l'heure, et que mes mouvements n'étaient plus ralentis. Maintenant ça suffit me dis-je. Il fallait que je me relève et que je me sorte de ce bourbier. Je plis mes jambes et donne une impulsion dessus, dans l'intention de remonter. Je décolle et en quelques instants, je crève la surface. J'ai décidé de ne plus me laisser dominer par mes émotions. 15 ans que cette peur me pourrissait la vie. C'était terminé. Le sang autour de moi baisse alors à vue d’œil et je me retrouve suspendu dans l'air. Commence alors une longue chute. Je me débat dans le vide, tentant de me raccrocher vainement à n'importe quoi. Je heurte soudain quelque chose. Ma tête vient cogner dessus. "Aouch!" Je me frotte la tête et regarde ce dans quoi j'ai foncé. Et merde, ce n'était pas quelque chose, mais quelqu'un. Et je la connaissais. "Blood?"
J'aime - 1. La littérature du XVIIIème siècle 2. Être seul 3. Chanter et fredonner de vielles chansons 4. Lire des romans de fantasy 5. Les hommes | Je n'aime pas - 1. Nathan et sa bande d'attardés 2. Le lycée 3. Les mélanges sucré-salé 4. Les asperges 5. La race humaine en général |
- Phobie : Le sang.
- Pouvoir : Manipuler le sang. Le faire passer de liquide à solide, lui faire prendre toutes sortes de formes. Cela se limite bien sûr à son sang, mais lorsqu'il sera plus expérimenté il pourra manipuler aussi le sang des autres si il n'est plus dans leur corps.
- Objet magique : Aucun.
• Le personnage sur ton avatar : Jine Andro, création personnelle.
• Rang spécial désiré : /
• Code du règlement : Derrière l'écran...-----------------------------------
• Prénom ou pseudo: Gwen
• age: 16 ans
• comment as-tu connu le forum ? grâce à Blood.
• Connais-tu Dreamland ? de loin.
• Depuis quand fais-tu du rp ? 2-3 mois
• Des critiques sur le forum ? pas spécialement, je viens tout juste d'arriver.
• Une remarque ? j'aime bien les petits smiley...