Dream Land Infinity RPG
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 Vara Lawl

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Vara Lawl
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Vara Lawl


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MessageSujet: Vara Lawl   Vara Lawl I_icon_minitimeVen 24 Aoû - 16:16


Vara Lawl
Le savoir est une puissance qu'on ne doit qu'à soi.
Ton personnage...
-----------------------------------


Vara Lawl Copie_10


Nom : Lawl
Prénom : Vara
Surnom : ...
Age : 25 ans
Sexe : Femme
Où habites-tu ? :Originaire d'Allemagne, elle ne se fixe jamais bien longtemps à un endroit précis.
Activité : Journaliste.

Ton histoire...
-----------------------------------

♠️ Description Physique :

Vara est grande. Mince, aussi, quasiment maigre. Un physique de mannequin, direz-vous... Mais pas tellement, en fait. Sèche, filiforme, elle n'est pas vraiment attirante. Des jambes maigres, des hanches maigres, une poitrine maigre... C'est un sac d'os, quoi ! Mais un sac d'os solide. A force de traîner sa carcasse aux quatre coins du monde et de pratiquer régulièrement du sport, elle a prit du muscle. Pas vraiment de volume (ça lui ferait du bien pourtant) mais de la force. Assez endurante, elle aime courir un peu avant de se mettre au travail, ça la déstresse et lui permet une concentration optimale.

Ses cheveux, coupés courts, dégagent son visage et en accentuent encore la minceur troublante. D'un noir de jais,ils prennent parfois des reflets bleus au soleil. Ils contrastent avec la pâleur extrême de sa peau, lui donnant, dans ses moments de fatigue, un air maladif et fragile. En revanche, son regard, d'une couleur oscillant entre le brun clair et l'ocre, est en permanence brûlant d'énergie ; ses iris, toujours en mouvement, s'appliquent à capter chaque détail, chaque information que peut lui offrir le décor qui l'entoure. Entourés de cils d'une longueur peu commune, ses yeux prennent un relief incroyable si elle prend la peine de les maquiller... C'est l'un des seuls détails de sa physionomie qui puisse vraiment paraître beau.

Je parlais tout à l'heure de sa peau pâle...  Je pourrais aussi ajouter qu'elle est plutôt clémente, sans bouton, pas grasse, pas sèche ; elle reste néanmoins fragile. Que ce soit par temps chaud (l'art de ressembler à une écrevisse en moins de deux heures d'exposition) ou par temps froid (les gerçures sur les mains, ça fait mal.). Ah, et Vara ne bronze pas ! Elle brûle, elle rougit, mais elle ne bronze pas. Maigre et tout pâle, tiens, un coton-tige ! (Oui bon... Cette remarque ne servait strictement à rien.). Elle marque facilement, aussi, ce qui fait qu'elle aura toujours un ou deux bleus qui traînent sur son corps, et que ses yeux sont en permanence soulignés de cernes assez impressionnante, violacées où de minuscule veines bleutées se promènent.

En parlant de veines... J'ai parlé de cernes, mais ce n'est pas tout ! Elles apparaissent sur ses mains, ses poignet, ses avants-bras ; en cas de fatigue ou de fièvre on peut en apercevoir sur sa gorge et sur son front. Ses omoplates, son dos, ses chevilles ne sont pas épargnées : même si elles sont moins visibles, elle peuvent toujours apparaître, sous une luminosité adéquate, dévoilant ainsi les ondulations étranges du réseau sanguin sous sa peau fine. S'il y a une chose qui agace Vara, dans son apparence, c'est bien ça : même quand elle n'apparaissent presque pas, elle en voit partout, elle se les imagine plus grandes que dans la réalité, bref, ça l'énerve ! Et pourtant, selon les jours, il arrive qu'elles soient totalement invisibles...

Mais avec tout ça, je n'ai toujours pas parlé de son look, moi ! Je finirais donc avec ça. Vara s'habille, de toute manière, de façon à pouvoir bouger comme elle le veut (ah heu... A part qu'elle porte des talons, mais bon, on s'y habitue, il paraît). Adepte des pantalons, baskets (ou talons, hem), ça ne l'empêche pas de se permettre diverses excentricités. Bottes hautes ou mi-mollets, bracelets divers, collier serré, hauts ou pantalons déchirés, cheveux toujours en bataille, elle est, comme vous l'aurez compris, adepte d'un look rock qui lui va en fait plutôt bien. Par ailleurs, elle fuit les couleurs vives, leur préférant des teintes plus neutres telles que le noir (pas une journée dans un accessoire noir), le gris, le marron... Mais je pense que ça suffira pour son apparence.

♠️ Caractère :

Vara veut savoir. Tout savoir. Depuis la date du schisme de 1054 jusqu'à la couleur du cheval blanc d'Henri IV. Avide de connaissances en tout genre, elle ne tiens pas en place, courant d'un coin à l'autre pour découvrir de nouveaux sports, de nouvelles musiques, de nouvelles personnes. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle a choisi son métier, qui lui permet de voyager régulièrement. Refusant de se spécialiser, elle fait autant dans la critique d'art que dans l'article pour le journal local. Son avantage est d'avoir appris, très tôt, différentes langues : une mère allemande un père anglais, en plus des nombreuses options prises durant sa scolarité, lui ont permis d'avoir des connaissances solides en allemand, anglais et français. Elle baragouine un peu d'espagnol et sa dernière lubie, c'est le chinois dans lequel elle s'est lancé de manière autodidacte.

Dans ses relations, Vara est instable. Que ce soit en amitié ou en amour, elle ne se fixe que rarement, ne gardant contact qu'avec les personnes qui l'intéressent vraiment et conservant les autres sous formes d'adresse et de numéro  dans le petit carnet qu'elle garde toujours avec elle (une journaliste, ça se doit d'avoir des contacts). Toujours en mouvement, elle est connue comme étant hyperactive ; parfois impulsive, elle se définit surtout par son franc-parlé et sa tendance à passer du coq à l'âne en permanence. Mais, une fois absorbée dans son travail, elle devient très professionnelle, très concentrée ; de même quand elle se lance dans l'étude d'un fait ou d'une langue ou de quoi que ce soit d'autre.

Comme je l'ai déjà dit, sa soif de connaissance porte sur tout. Absolument tout. Les civilisations disparues. L'art. Le sport. Mais pas uniquement...
Ça fait quoi d'être bourré ? Et la drogue ? Aimer une femme ? Un homme ? Cette curiosité peut la mener à des situations dangereuses pour elle-même ou pour les autres. Pourquoi le feu brûle ? Ça fait quoi si j'essaye d'attraper la vipère du jardin de mamie ?
Elle n'a aucun sens du risque. En fait, malgré ses connaissances, elle est singulièrement dépourvue d'opinion propre. Ce qui l'intéresse, c'est les informations... Son esprit est ouvert à tout. Et non, ce n'est pas toujours une qualité.... Au contraire. Si elle décide de mêler des personnes extérieures à ses expériences, elle peut même devenir dangereuse. Sur dreamland, il lui arrive d'avoir des comportements sadiques, juste pour voir ce que ça fait, d'être comme ça.
Ça fait quoi, de tuer quelqu'un ?

Elle peut être sympathique (c'est toujours bien, quand on fait son boulot), elle paraît lunatique, a en général du mal à se fixer sur une seule chose sauf quand elle étudie. Avant Dreamland, elle était en état de stress permanent, nerveuse, ne pouvant fixer sons attention sur rien, testant la guitare, puis le piano, avant d'aller emprunter le violon d'un de ses camarades de cours. Danse et escrime, basket, judo, elle a eut des initiations sans jamais approfondir ses connaissances dans ces sports. En cours, elle avait plus d'options que quiconque, mais n’obtenait que des notes moyennes, ce qui accentuait encore sa nervosité. Elle s'est calmé, depuis, est devenue plus efficace, approfondis ses connaissances sur un sujet avant d'en aborder un autre ; elle s'est mise à la boxe, ça lui a plu, elle ne s'est plus arrêté. Elle a essayé la cigarette, ça ne lui a pas plu, elle a réessayé, elle a plus arrêté. Elle se limite, néanmoins ; le cancer du poumon, c'est pas trop son truc. De là à arrêter... Non.

Au fait, je vous avais dis que c'est un puits de connaissances, la Vara ? (De connaissances inutiles, parfois, m'enfin...) Non ? Si ? Vous vous en doutiez ? Bah j'espère bien, c'est pas comme si j'avais pas assez appuyé sur sa soif de savoir. Et quand elle se met au travail, elle ne sera pas satisfaite avant d'avoir arraché la plus petite informations de la source la plus minime qu'on puisse trouver. Oui, dans ces moments-là elle est perfectionniste.
SAUUUUF dans le rangement. Vara est passablement bordélique et aussi, très adepte du "rangement tiroir" qui consiste à fourrer tout ce qui traîne dans un tiroir quelconque en espérant s'en souvenir pour le prochaine fois où elle aura besoin d'un des gadgets qu'elle a rangé. Elle collectionne les timbres et aime les livres. Elle écrit encore des lettres (le petit côté "vintage" de la chose lui plaît), aime les vieux machins, adore le rock et idolâtre les rolling stones. Et iron maiden. Et Rammstein. Mais surtout les rolling stones.

♠️ Histoire :

Je me demande pourquoi on m'a affublé d'un nom aussi pourri. Enfin, non, je ne me le demande pas, puisque je le sais... Mes parents s'étaient disputées pendant des mois pour savoir si je m’appellerais Faith ou Karla, et c'est finalement le jour de ma naissance, en me voyant, qu'ils se sont décidés pour Vara. Encore aujourd'hui, je ne sais pas si je dois me sentir heureuse d'avoir échappé aux deux noms prévus (quelle idée, d'appeler son gamin "Faith" !) ou déçue d'être tombée sur "Vara". Franchement, en latin, ce mot signifie soi "traverse de bois" (poétique, comme nom pour un enfant, n'est-il point ?), soit "cagneuse", sous sa forme d'adjectif. Quoi, j'étais si laide que ça, à ma naissance ?

Mais bon... Ne nous attardons pas sur les goûts de merde de mes parents en matière de prénoms. J'ai eu la chance de naître dans une famille aisée, et surtout, brillante. Une mère professeure, un père docteur en philologie, j'ai très vite été poussé à l'étude. Mes parents exigeaient de moi d'excellents résultats scolaires, et en échange, je faisais à peu prêt ce que je voulais de mes journées. Et comme j'admirais et respectait me parents, je me mis bien vite la pression pour obtenir de bon résultat. Déjà à l'époque, j'avais peur de ne pas savoir ma leçon ou de me retrouver sans connaître une réponse, devant ma feuille ; mais pour transformer ça en véritable phobie, il fallait un autre facteur, et il vint sous la forme de Léopold, mon demi-frère (quand je vous disais que mes parents ont des idées de noms pourris !).

C'était la personne que j'admirais le plus au monde. Ma mère l'avait mis au monde très jeune, alors qu'elle avait à peine 20 ans... J'avais 15 ans de moins que lui et entre temps, ma mère avait changé d'amant et s'était mariée avec son nouveau favori. Mon père, après tout, n'était à l'origine que celui qui avait rendu cocu le premier amour de ma mère cocu ! Enfin bon... Le tout est que Léopold (quel nom pourri !) était terriblement intelligent. Le genre petit génie, doué en tout, beau... Il avait longtemps bénéficié des faveurs de mes parents (qui en avait conservés la garde) et se débrouillait bien mieux que moi sur tout les sujets. J'ai toujours été, autant l'avouer tout de suite, très jalouse de lui. Je l'enviais, je l'admirais, je le haïssais et l'adorais en même temps. Notre relation aurait pu en rester là, et même virer à une amitié tout à fait banal, le jour où il quitta la maison ; sauf que, voulant "partager son savoir", il devint prof ; et, je ne sais exactement comment, il fut admis en temps que prof dans mon collège durant l'année de mes 13 ans. Manque de bol, il a réclamé m'avoir dans sa classe. Je me retrouvais donc avec mon demi-frère dans le même collège que moi... En temps que prof d'allemand. Cherchez l'erreur.

Tout aurait pu bien se passer mais... En fait, non. Ça aurait de toute manière dégénéré un jour ou l'autre... Mais, s'il n'avait pas été aussi, strict, aussi blessant, aussi exigeant envers moi  je m'en serais peut-être mieux tiré. Au courant de mes moindre bêtises, il ne manquait pas de m'en faire la remarque à la fin des cours. La moindre note moyenne ? J'avais droit à un long discours censé m'encourager. Au fur et à mesure, je devenais parano. Je voulais devenir aussi douée que lui l'était à l'époque. De plus, au fur et à mesure que le temps passait et que mon stress permanent m'empêchait d'avoir une vie sociale normale, je me rendis compte qu'il y avait des tonnes d'autre chose que je manquais, dehors, des fêtes, des concerts, la ville... La vie. L'idée de les manquer se mit à me terrifier aussi, et bientôt, ce ne fut plus seulement mon ignorance des sujets scolaires qui me terrifia, mais mon ignorance tout court. Ne pas savoir devenait pour moi un supplice ; chaque cours, chaque détail, chaque interrogation manquée renforçait mon mal-être. Même apprendre devenait une torture ; comment se faisait-il que je ne savais pas ça, avant ? Pourquoi ? Comment ? Plus j'en apprenais, plus j'en voulais, plus j'en voulais, plus je me rendais compte de l'étendue de mon inculture. En plus, cette nervosité permanente ne favorisa pas mon développement scolaire, enfin, pas dans le bon sens en tout cas. Au contraire, mes notes passèrent de "bonnes" à "moyennes", tombant même parfois à "plutôt basse". Et plus je baissais, plus je me sentais mal, moins je dormais, plus je baissais. J'en arrivais à en faire des cauchemar, la nuit. C'était un cercle vicieux qui aurait pu ne jamais cesser...

M'enfin, si j'en suis à raconter ça, c'est que ça s'est bien arrêté un jour. J'ai eu mon bac et je suis donc sorti du collège/lycée privé ou était mon demi-frère ; ceci fut déjà une bonne chose mais ne régla pas le problème. J'ai été admise en école de journalisme ; petit à petit, j'ai commencé à lutter, dans mes rêves, et ce, jusqu'à dreamland...

Ça ne fait pas très longtemps que j'y suis, mais avouez que c'est excitant. Un monde, que dis-je, un univers entier à découvrir, à apprendre ! Et sans les règles strictes de notre monde pour m'en empêcher... Un univers fait de rêve uniquement... C'est... Fascinant. Et puis, il faut avouer que je me sens bien mieux depuis que je suis débarrassé de cette peur panique de ne pas savoir... C'était handicapant, finalement, cette connerie !
Mais je parle, je parle, c'est bien beau mais il est déjà 23h... Dreamland m'attend. Je me demande où j'irais, si en m'endormant je pense à du jambon...
La salsamentophobie, vous pensez que ça existe ?

♠️ Dreamland :

-Hé... Fous  le camp de mon ordi, patate d'eau douce ! Et laisse clavier ! T'es vraiment con hein.

Prenant le chat à deux mains je le laissais tomber à terre sans plus de ménagement.

-Gros tas.

Ronronnant toujours, la boule de poil rebelle vint se coller sur mes genoux, me tirant un soupir agacé.

-Je travaille, tête de noeud !

POURQUOI j'avais accepté de garder ce truc pendant que Loanna partait en week-end ? Je devais bosser moi ! Et cet idiot de félidé m'en empêchait. Vous devinerez jamais ce qu'il m'a fait, hier soir ! Pendant que je prenais mon bain, il traînait autour, ronronnant tel un pervers. Il était grimpé sur le rebord de la baignoire.

-Si tu tombes tu vas être mouillé...

Il a glissé, ce gros tas. Et après il est encore venu miauler pour réclamer de l'affection, comme un petit chaton mouillé. Quel idiot.

J'eus un soupir alors qu'il s'étalait à nouveau sur mon clavier. Ce chat était peut être plus con que ses quatre pattes réunies mais sur le coup il avait bien raison... Il était plus que temps que j'aille me coucher. J'ai des exams, demain...
J'éteignis l'ordi et me jetais sur mon lit.  Le sommier protesta bruyamment, me rappelant qu'il serait peut-être temps que je commence à économiser pour me payer un lit potable. Pas envie de finir par dormir dans la baignoire, moi !
Evidemment, tas de gras vint se coller à mon dos. Comment il s'appelle déjà ? Un nom pourri... Sacha ? Tintin ? Ah non ! Astérix. Il s'appelait Astérix. Quel nom, pour un chat ! Je le grattouillais doucement entre les oreilles, distraite, tentant de juguler la crise de panique habituelle d'avant-examen...
Tu ne sais rien ma belle, rien de rien, tu n'as même pas correctement révisé les cours du vieil Ulrich, tu ne sais rien.
Je tremblais doucement. Je m'en étais sortie à tout mes autres examens...
Tes notes étaient limite... Regarde tout ce que tu ne sais pas... Tu es incapable d'y arriver.
Oui... Non... Ma décision était prise, il fallait que je révise encore un peu. Je me levais.

Autour de moi, voletais des... Cartes. Des livres. Des voix, aux accents rauques ou doux, s'élevaient, me murmuraient des choses que je ne comprenais pas, que je ne pouvais pas comprendre. Les livres s'approchaient, se refermaient sans que j'ai pu les lire, où au contraire s'ouvraient grand sur des écritures, des images auxquelles je ne pouvais donner aucun sens...
Je ne comprenais rien.
Vraiment... Rien.
Paniquée, je fermais les yeux, récitais à toute vitesse mes déclinaisons de latin pour me rassurer. Puella vara, puella vara, puellae...

-C'est puellam, à l'accusatif, puellam, ignare !

Puellam varam, puellae... puellae... Puellam...

-Mais quelle abrutie... C'est pourtant pas compliqué pourtant !

J'entrouvris les yeux, pour me retrouver face à un personnage étrange apparut soudain au milieu du bordel innommable dans lequel je flottais. Il avait une tête de chouette, un corps humain, de longues ailes noires. Un instant, j'eus l'impression de me retrouver en Egypte antique, face à une représentation d'Horus. Sauf qu'on aurait viré le faucon pour mettre une chouette à la place. C'est louche cette histoire.
L'étrange hybride se mit à me parler à une vitesse incroyable. Je ne parvenait pas à saisir un mot de ce qu'il disait. Il s'interrompit soudain, pour me lancer :

-Idiote ! Et la physique quantique, dans tout ça ?

Je me recroquevillais sur moi-même, effrayé.
Je ne savais pas.

La chose reprit, encore plus vite qu'avant.

Je ne comprenais pas.

Ce manège dura un moment. Il alternait question, reproches, langues étrangères en tout genre. Je paniquais de plus en plus, terrifié par mon ignorance :

-Ton frère aurait compris, lui !

Mon... Frère ?
J'éclatais soudain d'un rire nerveux, avant de me lever d'un bond, les genoux tremblant légèrement :

-J'ai pas de frère, ducon ! J'ai un demi-frère...

Il ouvrit la bouche pour reprendre la parole, mais je l'interrompis brusquement :

-Merda merda merdam merdae merdae merda...

Je repris mon souffle avant d'enchaîner avec le pluriel :

-Merdae merdae merdas merdarum merdis MERDIS ! Petit péteux va !

Je me jetais sur lui le plaquait au... Au sol ? Effectivement... Le décor avait changé. J'étais dans une plaine, d'apparence plutôt normale, et j'étais assise sur le torse de l'homme-chouette.

-J'ai pas besoin de comprendre un truc dans ton genre ! T'en sais peut-être plus que moi...

J'eus un sourire un peu fou :

-Mais j'ai le temps d'apprendre... Toute  une vie, y paraît.

J'eus une moue avant de finir :

-Quitte à rester une idiote, autant être l'idiote la plus renseignée possible...  Que tu le veuilles ou non.

Je n'avais jamais pensé comme ça. J'en fus presque surprise... Cette phrase m'apaisa. Je souris ; je me sentais bien... Bizarrement bien... Je n'avais plus peur.
L'homme ouvrit la bouche pour parler, mais seul un hululement passa ses lèvres. Pendant un instant, il resta stupéfait, avant de réessayer de parler. A nouveau ce ne fut qu'un son animal qui franchit ses lèvres. J'éclatais de rire devant le ridicule de la situation.

-Idiot ! Fiche-moi le camp, hop hop.

La bête eut un hululement indigné et se débattit. Je lui collais une petite pichenette sur le front en chuchotant :

-Patate, va.

Il se figea, puis, doucement, se mit à se dissoudre entre mes doigts. Je l'observais disparaître, curieuse, puis m'étalais sur le dos dans l'herbe, le coeur léger, un grand sourire aux lèvres. Étrangement, je sentais tout : l'odeur de l'herbe, son contact piquant dans ma nuque. Mes yeux captaient de images étrangement nettes et stables pour celles d'un rêve. Le bruit... juste le vent dans l'herbe haute.
Je ne sais combien de temps je restais là, allongé, les yeux fermés, savourant ce moment de détente, avant d'être soudainement heurté par quelque chose de dur. Je me redressais brusquement, tandis que l'homme qui m'avait trébuché dessus se relevait avec difficulté :

-Aïe aïe...

C'est pas à moi de dire ça ?

-Qu'est-ce que tu fous là, toi ?

Je clignais des yeux, surprise, avant de répondre le plus poliment possible :

-Ce ne serait pas plutôt à toi de m'expliquer ce que tu fais dans mon rêve ?
-Oh, t'es nouvelle ?

Je haussais un sourcil.

-Aucune idée.

Il me fixa un moment, sourcils froncés, visiblement déconcerté.

-Heu... On t'a déjà parlé de dreamland ?

Je secouais négativement la tête. Il me résuma rapidement le pourquoi du comment de la chose. Je l'écoutais parler attentivement, paisible, et quand, à la fin de son discours, il me proposa de l'accompagner, je refusais poliment. Surpris, il me demanda :

-T'es pas curieuse de voir ce monde ?
-Oh, si... Mais si j'ai bien compris, j'ai toute la vie pour ça, non ?

Il eut une moue :

-Oui, enfin, le temps que tu survivras ici...

Je souris :

-Je verrais tout ça demain...

Je me laissais à nouveau tomber dans l'herbe et fermais les yeux. Malgré la curiosité qui me dévorait, je ne voulais surtout pas gâcher ce moment de paix. Je n'avais pas besoin d'en savoir plus, ce soir.

-J'aime trop ce rêve pour le quitter. Merci quand même !

Tandis qu'il s'éloignait en haussant les épaules, me fixant comme si j'étais folle, je rayonnais. Je me mit à siffloter "satisfaction", des rolling stones. Tout un monde à découvrir...

-I can't get no, satisfaction...

Oh yeah.

-'Cause i try and i try and i try and i tryyyy...

Je me levais, regardais autour de moi et éclatais d'un rire joyeux. Ouais... Tout un monde. Mais demain...
Là, j'ai la flemme. J'en avais assez appris pour la nuit, non ?
Et si c'était qu'un rêve passager... J'en serais quitte pour une bonne nuit, pour une fois.

J'aime -
1. Savoir.
2. Les femmes.
3. Les hommes.
4. Le café.
5. Voyager.
ET les rolling stones !
Je n'aime pas -
1. L'ignorance.
2. Oublier une information.
3. Les fautes d'orthographe.
4. Les ordis lents.
5. Les boissons gazeuses.
ET les choux de Bruxelles.


- Phobie : La peur de l'ignorance (ça a un nom ça ?).

- Pouvoir : La lobotomie ! En envoyant un rayon sur une personne, elle peut le rendre momentanément idiot

- Objet magique : Que dalle.

• Le personnage sur ton avatar : TRÈS bonne question... L'illustrateur, c'est Takenaka il me semble.

• Code du règlement : Validé  Dancing .

Derrière l'écran...
-----------------------------------


• Prénom ou pseudo: Emanon
• age: J'ai arrêté de compter après un millénaire ou deux.
• comment as-tu connu le forum ? Un n'admin.
• Connais-tu Dreamland ? Plus ou moins, grâce à la lecture en ligne (bouh pas bien)... Même si ça mélange les chapitres ça donne un bon aperçu du manga ^^.
• Depuis quand fais-tu du rp ? Keh ? Heuuuu 3 ans... Heu non ! Deux ans ? Un an et demi ? Dans ses eaux là.
• Des critiques sur le forum ? Patate vous-même.
• Une remarque ? BWAH !


Dernière édition par Vara Lawl le Dim 3 Aoû - 21:54, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Vara Lawl   Vara Lawl I_icon_minitimeVen 24 Aoû - 22:56

Lyanouuuuu! ^^ Bon, franchement, je peux pas être vraiment objectif car je te connais depuis 2 ans et que je RP avec toi depuis aussi longtemps mais je kiffe littérairement ce perso! vraiment hâte de voire la suite! ^^ Le personnage selon moi te va très bien et tu saura très bien le jouer de façon intelligente et intéressante.
Pour le pouvoir faudra trouver de bonnes limites hein?! ^^ mais ça je te fais également confiance.

Bonne chance pour la suite!!
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MessageSujet: Re: Vara Lawl   Vara Lawl I_icon_minitimeSam 25 Aoû - 13:03

WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAZAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! Et bienvenue sur le forum !
J'ai adoré les descriptions et maintenant j'ai qu'une envie c'est lire son histoire et comment elle obtient son pouvoir qui est très original et qui m'intrigue au plus haut point ! Bonne continuation !

PS : Alors comme ça on aime pas les boissons gazeuses ! XD
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MessageSujet: Re: Vara Lawl   Vara Lawl I_icon_minitimeLun 27 Aoû - 12:05

bon bah je vois pas pourquoi je validerais pas. Tout est correcte, assez sympa, bien rédigé, j'ai pas trouvé de fautes (m'enfin je suis pas le roi pour ça), aucun détail en particulier me dérange.

Juste une ou deux mini remarques. Puisque le demi-frère de Vara est si génial... comment ça se fait qu'il finit "juste" prof d'allemand das un lycée/collège... Il aurait put devenir prof' de fac ou autre... c'est plus prestigieux et s'il était un vrais génie, ce serait plus ça qu'il aurait fait. Enfin bon.
Sinon c'est marrant de voir pour une fois un perso qui semble pas totalement paumé lors de sa première nuit à dreamland. ta perso est limite "ouai bah c'est normal tout ça" c'est assez marrant en fait.

Bref c'est validé
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MessageSujet: Re: Vara Lawl   Vara Lawl I_icon_minitimeLun 27 Aoû - 18:04

Pour suivre sa soeur, pardi ! Non en fait, c'est aussi qu'il était plutôt jeune à se moment-là, il se voyait mal enseigner à des classes plus âgées... Et puis le fait d'avoir une mère prof l'a encouragé à se diriger plutôt vers ces métiers-là. Et puis bon... Il débute, le petit, doué ou pas, ça m'étonnerait qu'il se trouve un job aussi prestigieux tout de suite. Quand il aura plus d'expérience, peut-être... (Note qu'à mon avis il a été un pitit peu pistonné par sa mère aussi... Comme elle était dans le métier elle doit avoir des relations et puis un peu d'aide, ça ne se refuse pas, même pour quelqu'un d'aussi doué que lui. Et puis génie ou pas, la fainéantise, ça se soigne pas !)
Et après, il faut voir que Vara admire énormément son frère et qu'elle en fait peut-être un peu trop... En même temps, ses parents ayant aussi une très bonne opinion de lui, ça l'a peut-être un peu influencé aussi.
Quant à sa première nuit à dreamland... Comme elle sait pas si elle doit y croire ou pas, elle se dit tout simplement qu'elle verra bien plus tard comment ça évoluera et que du coup, pas a peine de stresser... Si c'est vrai, sinon, elle en est quitte pour un bon rêve.
Ah, et meeerci m'sieur l'admin.
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MessageSujet: Re: Vara Lawl   Vara Lawl I_icon_minitimeLun 27 Aoû - 19:01

Bienvenue sur le fo'

Très belle présentation. J'ai bien aimé l'histoire ^^
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MessageSujet: Re: Vara Lawl   Vara Lawl I_icon_minitimeLun 27 Aoû - 23:38

Bienvenue =D
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MessageSujet: Re: Vara Lawl   Vara Lawl I_icon_minitimeMar 28 Aoû - 9:24

Merci beaucoup ^^.
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MessageSujet: Re: Vara Lawl   Vara Lawl I_icon_minitime

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