Plus What The Fuck que ça ! Tu meurs ! [PV Caleb Dörner]

Et voila comme promis…. Une vraie cuite ! Après un retour à Alcooland hier soir, pourquoi ne pas tout simplement faire un bon passage par Delirium City histoire de bien profiter du fait qu’aucune logique n’arrive à fonctionner ici ? Après tout  y’avais quand même un Godzilla fait en cannete de bière qui c’est battu contre un poêle à bois robot géant, en plein milieu de la ville ! C’est pas de partout que tu peux voir ça, et perso ça fait quoi…. Un mois et une semaine que je me balade dans Dreamland ? Ouais ça fait strange quand tu vois ça ! Et pourtant Dreamland est sensé être le lieu de toute les fantaisies, le monde onirique où tu peux vivre les rêves de millions d’êtres humains et donc passer par je ne sais combien de moment zarb’ et incompréhensible. Mais bon je pense pas que cette nuit puisse arriver à égaler celle avec Bierezilla, alors autant me contenter pour le moment de trouver à boire ici aussi et de voir ensuite ce que je peux arriver à faire comme connerie pour animer cette nuit !

Comme à sa grande habitude, la ville n’avait plus du tout la même gueule, les bâtiments ayant changé de gueule et d’emplacement, les rues étant totalement différentes et je ne voyais aucun signe du sillon de destruction creusé par les deux monstres de la dernière fois.. Le bitume à peut être cicatrisé va savoir ? Je suis pas expert en médecine pour bâtiment mais bon ici les règles doivent être différente je pense… Genre les hôpitaux de Delirium City soigne les bâtiments et pas les voyageurs / rêveurs ? Ouais bon j’ai des idées de merde et des théories farfelues assez souvent, va falloir vous y habituer ! Je fus couper au détour d’une avenue par une horde de bourré qui sembler stagner au milieu de la route l’air de rien, tournant tous lentement leurs corps et leurs visages dans ma direction, me laissant admirer des faciès assez épiques pour être notifié : la plupart avaient juste la mâchoire pendante, un bon gros filet de bave oscillant depuis leur menton, d’autre avait des yeux exorbités et injecté de sang, certain était bien affaissé sur leurs membres, les autres dans des positions assez weirds, tous ayant leurs vetements bien en charpie comme il le faut. Sur le coup je ne fis pas le rapprochement avec un des monstres de films d’horreur que j’aime plus que tout et mon contentai de m’approcher tranquillement, espérant traverser la horde pour rejoindre un autre quartier de la ville où je trouverai surement quelque chose à faire mais les bourrés se compressèrent devant moi, me barrant le passage sans que je n’ai vraiment le temps de comprendre ce qui était entrain de ce passer.. Et puis le plus proche émis un son assez caractéristique, même si parodié de l’actuelle unique ligne de dialogue de ce genre de monstre


Normalement les zombies ça dit « Braaaaaaaaaain » et je dois moi-même avouer que ça me fait rire à chaque fois.. C’est comme si nous on était entrain de dire le nom du plat qu’on va bouffer juste avant qu’il ne finisse dans notre estomac, vous imaginez ? « STEEEEEEEEEEEACK ! » ou encore « PATE A LA CARBONARA AVEC UN ŒUF DESSUUUUUUUUUUS » et je vous en passe des vertes et des pas mures ! Mais bon là sur le coup mon cerveau fit immédiatement le rapprochement et ma glotte se resserra pendant que mon cerveau élaborai déjà des plans sur comment éradiquer une invasion de zombie bourré…. Les zombourrés !! Voila déjà ça c’est fait, je leur ai trouvé un nom qui en jette tout en étant tout de même assez ridicule pour qu’on ne manque pas de rigoler à chaque fois qu’on veut avoir l’air sérieux en parlant d’une invasion de Zombourré ! Bon normalement un gars normal devrai déjà être entrain de courir pour sa vie histoire de pas se faire choper mais moi le problème c’est que je suis pas normal dans ce genre de cas, surtout quand ça implique des zombies ! Je suis un fan des films de Romero, des jeux de Zombies, des RPs Zombies, des rassemblements de Zombies…. Merde les zombies ça transpirent la classe et quand tu te retrouve au milieu de plus de clinquantes personnes aussi fan que toi et que tu chasse dehors des civils non armé dans une sorte de Grandeur Nature épique… je peux vous garantir que vous vous sentez maitre du monde ! Mais bon comme je viens de vous le montrer, je ne peux pas être objectif quand je parle des zombies, et donc je restai ainsi sur place, me posant je ne sais combien de question à la seconde avant de me rendre compte que les bras de zombourrés était maintenant relativement proche de moi, me laissant me poser une nouvelle question : Qu’est-ce qui ce passe si un zombourré attrape un voyageur, un réveur ou une créature des rêves ? Il la contamine et la transforme en Zombourré ? Possible… mais comment ? Le virus n’a pas l’air de passer par les voies aériennes sinon je serais aussi contaminé depuis mon arrivé, il est possible qu’il ai était inoculé à grand coup de seringue ou… Simplement par contact ou morsure, ce qui m’indique que si je veux continuer d’observer ces enflures j’ai plus qu’intérêt à pas me faire chopé !

Utilisant la zone d’ombre la plus proche pour m’y téléporter, je pris la direction inverse et… me rendis compte qu’une seconde horde de zombourré était entrain de faire bouchon de l’autre coté de la rue, m’interdisant l’accès pour de bon. Mon regard fit un tour rapide de la rue dans laquelle je me trouvais et je vis la pancarte d’un bar sur l’une des façades et je pris instinctivement une décision… Quitte à me barricader pour survivre à une attaque de zombourré, autant le faire dans un bar ! J’ouvris donc la porte dans grand coup d’épaule avant de me retrouver en face d’une bonne vingtaine de paires d’yeux en tout genre qui me scrutèrent de haut en bas avant que je ne me décide à prendre la parole d’un air fier, ayant toujours rêvé de balancer ce genre de Punchline


Un petit calme se forma dans le bar avant que les trois quarts des choppes ne se vident en un seul instant, frappant contre les tables ou le comptoir en concert, accompagné par des marques auditives de joies alcoolisés et un regard bien heureux de la pars du barman qui n’avait écouté que la partie où je parlais de faire une tournée générale. Et il ne perdis pas la main en commençant directement à remplir chope après chope pour tout les soiffards se massant autour du comptoir alors que je me retournai pour fermer la porte du bar, m’approchant d’un gars assez jeune qui était seul à sa table avec deux bouteilles pour lui demander tranquillement