The Island of Lost [Caleb & Warren]

Les rayons torrides et brûlants du soleil lichaient la peau blanche de l'english. Ce dernier était assis les jambes devants lui et les deux bras mollement supportés par ses genoux. La sueur perlaient tout le corps du jeune homme, alors que chaque port de sa peau se vidait lentement, mais sûrement, de l'eau qui le composait. Warren guettait impatiemment l'horizon à la recherche d'une quelconque personne qui aurait pu le secourir. Peut-être qu'un navire de croisière passerait très prochainement et dans ce navire, boissons fruitées, massages relaxants et air climatisé purifierait son esprit de la souffrance qu'il subit présentement. Mais le blond attendait une chimère; il n'arrivait qu'extrêmement rarement qu'une embarcation, ou qu'un autre moyen de transport comme les avions, ne passent dans ce coin perdu de Dreamland. Rien d'intéressant ne résidait ici pour attirer les voyageurs et part rien, je veux dire vraiment rien. Tout ce qu'il y avait était un petit îlot de sable, le rayon de celui-ci ne devait pas dépasser les vingts mètres en étant généreux. La grosse boule de feu dans le ciel ne se couchait jamais, laissant toujours le naufragés de l'île sous sa constante étreinte chaleureuse. Pour ajouter au décor exotique, un grand palmier était planté en plein milieu de l'amas de sable. Warren s'était réfugié dans son ombre pour éviter le plus possibles le soleil, mais la chaleur était toujours présente. On dit qu'il n'est pas possible d'atteindre cette île par ses propres moyens. Il faut être ''naufragé'' de ses propres songes pour y parvenir, lorsque trop d'idées différentes se basculent en même temps dans notre tête jusqu'à ce que l'on se perde. Ajoutons à cela un peu de hasard et voilà que l'on y restait pour un séjour quatre étoiles. Quelle chance avait donc eu le blond!

Le dandy retira son chandail déchiré, puisque les vêtements n'arrivent jamais en bonne état sur l'île comme dans tout bon film de naufragé, avant de le trempé dans l'eau pour en faire une serviette humide. Il l'attacha comme un bandeau à son front pour se rafraîchir avant de commencer à réfléchir : la faim le guettait déjà. Il s'approcha du rivage à la recherche d'un crabe à chasser ou d'un quelconque poisson à pêcher. Ils devaient être entrain de faire la fête chez le seigneur de l'eau, car Warren ne trouva QUE DALLE. Après quelques minutes, le blond abandonna en se laissant tomber le dos contre le sable brûlant de l'îlot. Il faisait si chaud que l'air en devenait suffocant, on aurait dit qu'il était enfermé dans un four. Il ne voulait pas utilisé son pouvoir pour se rafraîchir, il avait tenté de le faire dans la première demi-heure. Au final, le mini-ventilateur d'air qu'il avait créé ne faisait que lui envoyé un souffle brûlant en pleine figure.

Alors qu'il prenait de grandes gorgées d'air, une immense vague le frappa de plein fouet, remplissant ses poumons d'eau salé. Il recracha ce qu'il avait ingurgité sur le côté alors qu'il entendait les mêmes bruits qu'il faisait à ses côtés. Un allergique au soleil était lui aussi entrain de se noyé sur l'île. Il fini de vider ses poumons d'air avant d'afficher un sourire niais en direction du dandy. Ce dernier dévisagea le dernier arrivant sur l'île avant de prononcer une simple phrase.

- C'est la première fois que je te vois et j'ai déjà envie de t'en coller une.

Ouvrant les yeux tant mal que mal, la première chose qui me frappa fut une vague.. puis une seconde… puis je sombra un peut plus dans l’eau… puis l’eau se retira et je cracha tout ce que j’avais dans les poumons avant de sourire comme un con en voyant que je n’étais pas le seul sur le sable et les premières paroles de cette personne dont je n’arrivai à voir que la forme furent de me dire que même si elle ne me connait pas elle à plus que fortement envi de me frapper…. Au moins ça pose les bases d’une relation plus que saine me direz-vous ! Je ne pris même pas la peine de lui répondre directement et roula sur le ventre pour tenter de me relever et de comprendre où est-ce que je suis. Le sable sous mes mains fut le premier indice, l’eau caressant mes pieds en fut le second, le cocotier forever alone au milieu de l’ilot minuscule paumé au milieu d’un océan gigantesque fut le dernier…. Bon ben je suis sur un putain d’ilot merdique avec un mec aux tendances meurtrières : que demander de plus pour passer une bonne nuit ? Bon eukay meurtrière est peut être un mot un peu fort mais le fait qu’il ai envi de me frapper à peine il me voit en dit déjà long sur ce qu’il risque de se passer si j’ose faire une blague sur lui. Bon déjà faudrais que je sache à qui j’ai affaire… Me tournant vers le gars et posant mon cul sur le sable à l’abris des vagues, je détailla ce qui me semblai être un voyageur vu qu’il ne possède pas d’oreille pointue caractéristique des créatures de Dreamland… et oui je suis obligé de bien me refaire l’explication pour moi aussi parce que c’est pas toujours très clair même pour moi ! Le gars avait des fringues aussi déchiré que les miennes, preuve que lui aussi c’est retrouvé en mode naufragé, des cheveux blonds, un visage assez fin et une expression autoritaire et fermé, genre le mec à qui t’a pas envi d’aller chercher des noises… mais avec un je ne sais quoi d’hautain aussi, le genre qui va te regarder de haut et préférer laisser ses laquait te botter le cul plutôt que de retirer son gant en satin pour t’en foutre une. Mon sourire ne quitta pas un instant mon visage alors que je pris la parole à mon tour en essayant de rester le plus sérieux possible


Ouais, quitte à rentrer dans le lard autant le faire avec le plus de classe Calébienne possible et là je pense que j’ai plus que bien réussi ! Je leva ma tête vers le ciel en fermant les yeux, essayant de juste mon concentrer sur le bruits des vagues assez reposant en attendant une réponse. Perso moi j’ai juste voulu testé un nouveau type de musique pour m’endormir paisiblement : une vidéo de 3h d’un gars qu’a filmé un putain de cocotier en bords de mers avec le bruit des vagues… ultra reposant… Mais bordel les rêves de taré que ça me donne !

«Mais qu'est-ce que me raconte ce... ce... ce larbin. Il me parle de la série à succès Lost avant de me parlé de Cast Away. Ne voit-il pas que nous avons des problèmes bien plus important? Bon, j'en déduis qu'il ne doit avoir l'intellect que d'un larbin que je le pensais, il pourrait peut-être me servir de serviteur et si jamais il ne veut pas... je lui défoncerai la gueule.» Et oui, la première idée qu'avait en tête Warren était d'utilisé le nouvel arrivant comme esclave personnel. Peut-être que le blond pourrait bien transformée cette étendu de sable infernal en île paradisiaque? Il pourrait par exemple une chaise en sable ou encore bloqué le soleil de son propre corps... le fait qu'il soit albinos, allergique au soleil, n'excusera pas son larbin de sa tâche. Et sinon, il pourrait toujours arracher une branche du palmier et s'en servir comme épouvantail, de quoi rafraîchir le visage dandyesque du jeune homme. «En même temps, il pourrait très bien prendre la noix de coco pendouillante au palmier et me faire un cocktail avec. Il a l'air d'un de ses barmans malsains des quartiers malfamés de...» Le blond arrêta ses pensés en fixant intensément la noix de coco. Depuis le début de son séjour, il n'avait même pas remarqué qu'une noix poilue était juste sous ses yeux. Il aurait pu vaincre sa faim il y a des heures l'avoir su! Mais bon, petit problème en vue : le palmier la soutenant était beaucoup trop grand. Il aurait fallu grimper un bon quatre mètre pour toucher du bout des doigts l'exquisité tropicale. Le ventre de Warren gargouillait d'envie même si celui-ci n'aimait pas beaucoup le goût de la noix de coco.

- D'accord, écoute moi bien parce que je ne me répéterai pas, bon alors toi, euh... comment tu... okay, toi, Wilson, tu vas grimper à l'arbre pour me prendre une noix de coco. Pendant ce temps là, je vais m'assurer que tu ne tombes pas. Si jamais tu tombes, je te rattraperai hummmmm... Wilson.

Comme vous pouvez le constater, Warren ordonne et les autres exécutent. C'est la façon de pensé qu'avait le blond de façon constante. Oh, ne vous méprenez pas, Chester n'a nullement l'intention de rattraper l'albinos si jamais celui-ci venait à tomber : même si créer un coussin d'air pour amortir la chute aurait été facile à créer, le dandy ne voyait pas où était l'utilité de le faire. Si il tombait, c'est qu'il n'était pas assez bon pour effectuer sa tâche. C'est comme à Oxford : ses hommes de mains n'ont été avertis qu'une seule fois qu'ils se débarrasserait d'eux au moindre signe de faiblesse. Le dandy croisa ses bras en regardant la noix de coco qui semblait être des plus savoureuses avant de reporter un regard las sur son larbin voulant dire très précisément : grouille toi le cul avant que je te le botte là haut.

- J'oubliais, tu me nommeras Sir Warren, Wilson.

Ah…. Oh…. Hum….. Gardant ma première impression bien en tête je me contenta de brandir mon majeur en direction du péteux blond hautain en face de moi en lui sortant mon plus beau sourire et le tout sans décoller mon cul du sable ultra confortable où je me suis installé. Il veut que j’aille lui chercher une noix de coco ? Et puis quoi encore ? Je pris la parole histoire d’appuyer mon geste obscène et bien lui faire comprendre que suis loin d’être du genre à accepter les ordres qu’on va me donner


Perso ça va pour le moment, la faim n’est pas encore un problème et j’ai tout ce qu’il me faut avec ce bruit constant de mer tropicale qui envahi mon espace sonore tout en n’étant pas envahi et saccagé par des putains de muettes casse-burnes qui gueulent à tout vas et me font détester toutes les places où je peux aller. Un plus de ça c’est toujours drôle de passer à la plage quand on est albinos parce que normalement on crains le soleil mais moi mes gènes ont fait un gros fuck à la normalité et m’on fait être juste albinos d’apparence, j’ai aucun des mauvais coté : pas de problème de cancer de la peau si je reste au soleil, pas de problèmes au niveau des yeux si ce n’est la couleur rouge, pas de perte de cheveux…. Bref ch’ui surement un des albinos les plus chanceux de cette putain de terre je pense ! Mais bon le fait que l’autre m’avais littéralement pris pour un con en m’appelant Wilson et en me demandant de le nommer Sir Warren j’avais envi d’enfoncer le clou un peux plus profondément histoire de bien le faire chier… et si il a la dalle pourquoi ne pas carrément choper une noix de coco pour moi et le laisser se démerder dans son coin ? Je me releva donc en prenant la parole


Je me dirigea vers le cocotier et sourit, prenant appuis sur ma jambe gauche avant de kicker le tronc de mon autre jambe… oubliant au passage que ma chaussure était aussi déchiré que le reste de ma tenue et que donc j’avais perdu toute ma semelle. Ce fut donc avec le pied douloureux et la jambe tenue que je fit le tour de l’arbre à cloche pied en pestant contre tout les Grand Anciens ennemis de Cthulhu pour m’avoir fait oublier ce léger détail. Lorsque je fus enfin disposé à poser mon pied au sol, je remarquai avec déception qu’aucune noix de coco n’était tombé et que donc je m’étais massacré le pied pour rien….. SCHEISSE

- HAHAHAHAHAHA, je ne te croyais pas plus intelligents que la majorité de mes larbins d'Oxford, mais je déduis bien, qu'en fait, tu es bien pire qu'eux.

Warren adorait bien rire du malheur des autres. Il n'y avait rien de mieux que de voir un être inférieur être blesser pas ses propres actes! Le dandy devrait peut-être aller chercher la noix de coco lui-même avant de la donner à l’albinos; voir cet homme tentant d'ouvrir une noix de coco à mains nues devait être des plus amusant. Mais, trêve de plaisanterie, Wilson l'avait directement défié. Il avait ignoré ses ordres d'une manière des plus ingrates avant de se moquer ouvertement de son prénom. Et bien, il avait bien avertit le naufragé qu'il avait bien cru lui faire comprendre qu'il risquera de le frapper si le larbin n'obéissait pas aux ordres de son supérieur. S'il n'avait pas compris? Tant pis pour lui, ça l'apprendra à son nouveau leader. Wilson se remettait de la douleur qu'il avait au pied alors que Warren se préparait à lui mettre sa leçon. Se concentrant autant qu'il le pu, il envoya simplement une bouffé d'air vers la figure de son larbin. Le vent entraîna le sable composant l'île et vînt aveuglé l'idiot. Ce dernier se pencha pour se frotter les yeux, réaction plutôt normale lorsque l'on a de la poussière ou du sable dans ceux-ci, afin de retirer les granules rocheuses qui s'y était incrustées. Le dandy profita de la distraction pour asséner un crochet du droit directement dans la figure de l'aveuglé. Bon, le blond était complètement épuisé depuis le temps qu'il est sur l'île. La chaleur suffocante l'avait vidé complètement des forces qu'il possédait. Ce n'est pas comme si un coup de poing ne ferait plus mal, mais dans un combat loyal, Warren aurait bien de la difficulté à s'imposer dans son état actuel. Il devait donc recourir à des actions dites ''déloyales''. Son larbin avait tombé au sol après le coup qu'il avait reçu puisqu'il ne s'y attendait pas. Chester mis ses deux genoux de chaque côté de celui qu'il nommait ''Wilson'' avant de lui asséner trois autres coups du droit dans le visage. Il aimait, comme à chaque fois, la sensation qu'il ressentait lorsqu'il montrait qu'il était le plus puissant. Lorsqu'il montrait qu'il avait le pouvoir.

- Okay, mettons nous au clair petite merde. Ici, c'est moi qui dirige. Je me nomme Lord de cette foutue île. Tandis que toi, Wilson, tu m'emmerde tant que tu vas être mon serviteur dévoué. Aucun mot ne doit sortir de ta misérable bouche sans que je ne te donnes l'autorisation. Si je t'ordonnes d'aller me chercher ma foutue noix de coco, tu y vas même si tu devrais y laisser un bras. J'espère que tu vois bien la noix qui se trouver percher sur l'arbre là-bas, moi oui. Và la chercher maintenant, finit le dandy en pointant son larbin alors que ce dernier se remettait des coups qu'il avait reçu.

Wait… what ? Un tyran sur une ile minuscule qui pense que je vais lui obéir aussi facilement juste en me foutant trois coups dans la gueule ? Bon eukay je pensai vraiment pas qu’il allait m’attaquer comme ça juste pour une histoire de noix de coco mais là entre le sable dans les yeux, ses réflexions concernant « ses larbins d’Oxford » et les coups qu’ils vient de me foutre dans la gueule je pense que j’ai compris qu’on va pas réussir à s’entendre avec nos deux tempéraments sur une île aussi petite que ça si on doit y passer toute la nuit.. Et bien sur sans Alex pour me réveiller je suis sur de devoir supporter ce connard jusqu'à ce que mon réveil sonne…. BORDEL DE MERDE ! Me remettant doucement de la douleur, je me releva et laissa mon sourire revenir en pensant à ce que j’allais bien pouvoir faire, relevant la tête pour fixer l’ombre sous l’english. Ouais je pense que je vais le nommer comme ça maintenant parce que si mes souvenirs de géographie sont correct, c’est une ville assez connue pour son université réputé donc ce mec est un fils de riche qui se prend pour caïd ou un truc dans ce genre, le douchebag riche qui se prend pour un dieu parce qu’il a tout le monde à sa botte et qu’il est intouchable parce que papa est un putain de chef d’entreprise bien réputé et qu’il peut faire la vie dure à n’importe qui.. Pile poil la bonne figure d’autorité à défier ici quoi ! Je repris la parole en massant nerveusement ma nuque, me préparant psychologiquement pour ce qui allait suivre


Je ponctuai ma phrase par un nouveau majeur tendu avant que je ne concentre mon esprit sur la manipulation de son ombre pour en faire sortir un bras à l’aspect éthéré qui s’empressa de lui choper le service trop pièce, l’empoignant avec force avant de le tirer au sol pendant que je comblai la distance nous séparant pour lui asséner une descente du coude dans le dos que des années à visionner des vidéos de catch m’avais appris à maîtriser et cloua le blond au sol. Mais non content de lui avoir fait bouffer le sable, je me redressa et pressa mon pied sur sa tête, foutant bien mes orteils trempé dans ses cheveux pour lui enfoncer la tête le plus profondément possible dans le sable histoire de lui faire passer l’envie de jouer au chef, terminant mon action en lui shootant dans le cul avant de repartir m’accouder dans l’ombre du cocotier tout proche, souriant et reprenant la parole

Warren releva sa tête coiffée de chevelure blonde alors qu'une bouché de sable tomba de sa bouche. Le blond tenta de retirer les minuscules grains de sables s'étant retrouvés dans ses magnifiques yeux verts émeraudes en les frottants vigoureusement de ses poings. Sa fesse gauche était douloureusement, sûrement dû au coup sans aucune classe de l'albinos. Le dandy éloigna ses mains de son visage avant de fixer Wilson de ses yeux rendus rouges vifs vu l'irritation causé par le sable. Cette personne sans aucune classe et sans aucune puissance avec osé humilié lui, Warren Chester, en l'attaquant d'une façon aussi clownesque et impardonnable que cela; c'était un affront total à son image. Mais si celle-ci n'a pas été bafouillé en publique, il savait qu'il avait été humilié de la sorte. Son orgueil en prenant un coup. «Un régime où tout le monde à le droit de faire ce qu'il veut? C'est d'une stupidité sans pareil. L'homme ne peut vivre libre comme il ne peut vivre prisonnier. L'un pensera avoir tous les droits alors que l'autre pensera avoir toutes les responsabilités. Il faut un système, une police, qui s'assure que tout va sur le bon chemin. Un monde d'hommes libres n'engendrera que de la... de la merde.»

Le blond se releva dans l'intention d'aller se frotter à nouveau à son adversaire, mais il se rassit finalement de l'autre côté de l'île les deux pieds frappé par les vagues venant de la mer. Il en avait déjà assez de se frotter à cette imbécile. Valait mieux se calmer immédiatement pour se réveiller tranquille dans son lit au lieu de vouloir péter la gueule au premier universitaire qu'il rencontrera au lever du jour. Premièrement, le dandy mouilla son visage pour se rafraîchir à nouveau de la chaleur immonde qui le frappait et remouillant son chandail faisant office de bandeau rafraîchissant. Ensuite, venait le temps d'oublier cette idiot qui voulait le défier. De son doigt, il se mit à écrire des lettres sur le sable composant l'île. Peu à peu, ces lettres formèrent des mots. L'étudiant d'Oxford était en train d'écrire le poème qu'il était supposé remettre le lendemain matin à son professeur. Bien sûr, il ne l'avait pas fait auparavant, mais c'était maintenant l'occasion idéal pour le faire en espérant qu'il s'en rappellera à son réveil. Il écrivit donc ses vers en fredonnant doucement la chanson ''Hey Jude'' des Beattles. Il avait beau se considérer un membre de la caste supérieure humaine, Warren détestait extrêmement la musique classique. Il trouvait que ceux qui l'écoutait était enfermé dans le passé et manquait les classiques musicaux modernes. Il s'arrêta finalement après quelques vers pour obéir à une supplique de son corps et de faire une demande, ce qui le rendait presque malade, à l'albinos.

- Je... mhhhh... Je veux vraiment cette noix de coco, qu'est-ce que tu veux en échange si tu vas me la chercher?

Profitant tranquillement de l’ombre du cocotier pour ne pas me choper un coup de soleil, j’essayai de me reposer tranquillement, transformant cette nuit en une simple contemplation de la beauté de Dreamland.. Et en même temps normal y’a pas grand-chose de plus à faire sur une si petite île paumé au milieu d’un océan onirique avec strictement rien à l’horizon autre que l’immensité bleue. Mais bon, le bruit constant des vagues sur la mini plage, l’absence de mouette et l’air marin rende tout ça assez epiquement calme et donc sincèrement je crois que c’est bien la première fois que je peux réellement apprécier Dreamland à ce point. Oui c’est un monde onirique magnifique où tout est possible étant donné qu’il est généré par nos rêves mais bon y’a toujours quelque chose a faire, une discutions à mener, un combat à faire, un endroit où aller.. et résultat on ne prend jamais vraiment le temps de se poser pour simplement profiter de la vue comme on pourrais le faire genre en face du Grand Canyon. Faudrait que je propose ça aux GEARS d’ailleurs, qu’on essaye de trouver des endroits classe simplement pour profiter de la vue et faire les cons mais tranquillement, pas comme moi et Maze devant la Tour de Arts ! Cette simple pensée me fit sourire et je retira les vestiges de ma sweatshirt pour m’en faire une sorte de coussin histoire d’être le plus confortablement installé mais l’english repris la parole. J’pensai sincèrement qu’il allait retenter de me faire le portrait et j’attendais que ça pour lui faire rebouffer le sable à nouveau mais au lieu de ça il.. ben il fit genre comme si de rien n’était en me demandant carrément ce que je voudrai en échange de la noix de coco. Ben merde y’a du progrès, sur qui je vais bien pouvoir passer mes nerfs moi ensuite ? Si même le stéréotype du jeune aristocrate dandy anglais change pour s’écraser en face de moi ça va pas être drôle ! Pourquoi les gens n’ont pas la volonté d’être fidèle à leurs manières de faire ? Pourquoi est-ce qu’ils essayent de changer pour surmonter un problème ? Faut rester fier de ce qu’on ai et faire un bon gros doigt d’honneur aux autres si ils ne vous acceptent pas comme vous êtes ! Bon eukay il m’a tapé sur le système mais sincèrement je le préfère déjà plus quand il assume qu’il est un connard que quand il tente de paraître sympa parce que ça se soit voit bien à la voix qu’il se force à ne pas me donner un ordre. Ça le démange mais il essaye de se contrôler… mais bon en même temps je trouve ça cool qu’il arrive à changer… Bref dans ma tête c’est le bordel, je ne sais pas ce que je dois en passer et… et… et Bordel je commence à avoir faim moi aussi ! Lorgnant sur l’unique noix de coco, je me décidai enfin à remonter sur mes jambes, étirant mon corps avant de reprendre la parole sans quitter la précieuse denrée des yeux



Ponctuant ma phrase d’un grand sourire, je fis émerger un bras de l’ombre du cocotier et le tendis pour atteindre la noix de coco et… le doigt touchai presque. Mais genre presque ! Genre quelques millimètre de plus et c’était parfait mais là y’a rien, juste un bras éthéré qui sort d’une ombre et qui n’arrive même pas à toucher cette putain de noix de coco vraiment trop loin…. FACKING SHIT ! Je voulu me retourner histoire de me foutre de la gueule de l’english une fois de plus en le narguant mais mon champs de vision n’eu pas le loisir de contempler une nouvelle fois ça tête d’ahuri, préférant à cela mon poster de SlipKnot accroché au plafond de mon appartement. Un bruit strident résonnais en boucle et je dus me lever tant mal que mal en essayant de ne pas tomber au sol avant d’ouvrir mon vélux en cherchant la source du bruit, et l’on ne peut pas dire que la réponse était si inattendue que ça. Trois voitures de flics était entrain de bloquer ma rue, toutes lumières et sirènes dehors… Et pour bloquer le Boulevard Baille faut y aller quand même, c’est pas une petite rue de merde ! Néanmoins je sortis mon matos à rouler et entama le roulage d’une cigarette longue et frisant l’illégalité de part son contenu, lançant un peu de Skindred histoire de rester poser sans pour autant me rendormir directement.. Quel putain de nuit courte n’empêche !