Dream Land Infinity RPG
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 Oh non ! Pas les horloges ! [Fini]

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MessageSujet: Oh non ! Pas les horloges ! [Fini]   Oh non ! Pas les horloges ! [Fini] I_icon_minitimeSam 2 Mar - 13:19


Yume Antherel
"Calme toi et prend une fraise tagada"
Ton personnage...
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Oh non ! Pas les horloges ! [Fini] 811792sansre4pxsCopieCopie


Nom : Yume
Prénom : Antherel
Surnom : Je sais pas encore
Age : 20 ans
Sexe : Femme
Où habites-tu ? : Pour l'instant dans un hôpital psychiatrique à Nantes, elle déménagera surement à sa sortie.
Activité : Hospitalisé pour troubles mentaux.


Ton histoire...
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♠ Description Physique :

Dans les grandes lignes, Antherel est une jeune femme dont les dimensions sont globalement accordées, bien qu'elle en ignore les mesures exactes par désintérêt profond pour sa morphologie et par peur de voir ses angoisses resurgirent. Pas particulièrement laide, son visage est encadré par une touffe de cheveux qui s'éparpillent autour de son visage dans un ensemble homogène et pourtant asymétrique. Bruns, ils abordent néanmoins des reflets cuivrés et paraissent même, quelques fois alors que ses cheveux sont exposés au soleil, prendre une teinture proche de l'orange.
Son visage qui est lui-même composé d'une peau relativement peu bronzée, mais loin d'être blanche, sur laquelle se postent deux orbites abritant chacun un œil bleu. Ces derniers sont séparés par un nez, pointu et légèrement retroussé. En dessous de celui-ci, se trouve une bouche, incroyablement banale. Vous l'aurez deviné, Antherel possède également deux oreilles et un menton, mais je ne vais pas trop approfondir la description (de même, elle également l'heureuse propriétaire de deux bras, deux mains, deux jambes ... ).
Ensuite, la jeune fille, pour des raisons non seulement pratiques mais également esthétiques, porte souvent des vêtements amples et ouverts tels que des gilets (à capuche s'il vous plait !), des élastiques pour ses cheveux autour des poignets bonnets ... Bref, habituellement, elle se vêtit selon la météo, d'habits relativement légers lorsqu'il fait chaud, tel que des tee-shirts, short... Et gilet, bonnet, écharpe, pantalon et autre lorsqu'il fait froid (j'ai envie de dire "normal").
Enfin, petite précision utile, maquillage, bijoux, barrette ... ne font pas partis de son attirail. Hormis à dreamland où elle porte constamment une montre aux aiguilles d'or qui lui permet de ne pas se perdre dans ses pouvoirs.

Spoiler:


♠ Caractère :
Antherel n'est pas folle. Du moins, elle ne l'est plus.
Si elle souffrait de troubles psychologiques évidents dus à sa phobie, Dreamland l'en a libéré et elle tente désormais, non s'en peine de se faire une place dans la société.
Effectivement, ses 10 années passées dans un hôpital l'ont coupée du monde et cette jeune femme de 20 ans ignore tout des règles sociales qui régissent notre monde. En pratique du moins. Ainsi, si vous lui parlez, vous risquez de la trouver étrangement, trop polie. Si elle manque légèrement de naturel et de spontanéité, cette jeune femme est en revanche dotée d'un grand sens de l'imagination et d'optimisme, qui la conduisent bien trop souvent à effectuer des actions irresponsables et dangereuses.
Paradoxalement, elle n'est pas très douée en relationnel, bien qu'être seule lui complique énormément la vie étant donné que cette adolescente n'est absolument pas autonome, et est doté d'un sens de l'orientation à la limite du maladif.
Obsédée par la propreté et l'organisation, elle déteste avoir les idées embrouillées, ce qui peut la rendre particulièrement agaçante durant certains instants.

♠ Histoire :

Sylvain laissa échapper un soupir. Sa tasse de café était encore vide. Son entretien allait commencer dans moins de 20 minutes et sa tasse de café était … vide. Le psychiatre s'accouda sur son bureau et enfoui sa tête dans ses bras. Plus de café, réunion. Ses galipettes de la veille lui revinrent en mémoire. Puis ce fut le tour du champagne qui quand à lui, lui revint en tête, martelant son front si fort qu'il crut celui-ci capable d'exploser. Résigné, l'homme souffla un grognement imperceptible, et d'une flexion de son pied contre celui de son bureau, s'envoya le plus loin possible de ce dernier. Ses mains trop sèches à force de se les laver s'appuyèrent lourdement sur leurs accoudoirs, et Sylvain se leva dans un dernier grincement de son fauteuil. Il fit quelques pas légèrement maladroits, se saisit de sa tasse, et se dirigea dans un mouvement lent, douloureux et pourtant si passionné, vers la machine à café qui siégeait telle une reine au fond de la pièce. Le ronronnement de la cafetière en action lui tira un sourire, et, lorsque les premières gouttes furent tombées, le délicat clapotis de la mixture s'accumulant dans son mug l'emmena en quelques instants dans un état de plénitude extrême. La machine s’arrêta dans un ultime soubresaut et, après avoir humé intensément la douce fragrance qui s'élevait du récipient en une brume à peine perceptible vers les hauteurs les plus élevées du plaisir, il porta celui-ci à sa bouche, frissonna de contentement, et retourna s'assoir. Une fois avachit sur son fauteuil, il déposa sa tasse désormais à moitié vide sur un coin de son bureau et entreprit de consulter son agenda. Sa prochaine patiente arriverait à 14h00, soit dans quelques minutes et résidait à l'institut des canard ensoleillés depuis une bonne dizaine d'années déjà. C'est à dire bien plus longtemps que lui, qui avait décroché ce travail l'année d'avant seulement. Pour être là depuis aussi longtemps, il devait très certainement s'agir d'un cas d'école.

- Yume Antherel … Avec un nom pareil n'importe qui aurait eu envie de se pendre.


Ceci dit, il alluma d'une main son ordinateur tandis qu'il s'humectait les lèvres du délicieux breuvage que l'autre avait saisit. Étonnamment, la jeune femme n'avait encore jamais tenté de mettre fin à ses jours, et bien que Sylvain ne fut pas quelqu'un de naturellement curieux, ce dernier fait éveilla son intérêt. Il trouva sa réponse en fouilla dans les relevé de compte de sa patiente. Pour quelqu'un qui avait passé 10 ans en hôpital, elle était étonnamment riche.

- Encore un papa et une maman actionnaires dans une entreprise de Chine.


Il n'eut malheureusement pas le loisir de poursuivre ses recherches, la porte s'ouvrit et Antherel fit son entrée.


Un souffle frais balaya les cauchemars d'Antherel.
Elle ouvrit les yeux.
Pendant un instant elle resta immobile, à observer le plafond blanc, immaculé qui s'étalait au dessus de son lit. La plupart des internes possédaient une chambre colorée, décorée même parfois. Mais en ce qui la concernait, la couleur, les décorations, les sons, jusqu'à cette foutue fenêtre ouverte qui l'avait réveillée, insupportaient. Chacune de ces choses lui rappelaient le fondement même de la vie : Le temps. Elle avait pris conscience et ce depuis de très nombreuses années, que tout ses sens, son esprit, sa physiologie ainsi que toute chose présente sur cette planète, du vent jusqu'à la pierre, n'était en réalité que de l'éphémère, une succession de passé, de présent, d''avenir et enfin, la mort. Une mort inévitable, évidente, le soulagement de toutes les souffrances. La jeune femme n'avait jamais songé à mettre fin elle même à ses jours, cela signifiait accepter cette notion de temps et l'absence de cause à la vie. Chaque jour, elle défilait devant des médecins, psychologues thérapeutes et autres charlatant, qui tentaient de lui faire oublier ce qu'elle savait. Sans succès. Par « chance », elle était issue de bonne famille et avait ainsi échappé les célèbres électrodes dont l'idée suffisait à faire frémir n'importe quel patient. L'adolescente repoussa ses couvertures et posa ses pieds nus sur la moquette. Il ne faisait pas encore jour et de ce fait, le petit déjeuner ne serait pas servit avant plusieurs heures. Toutefois elle répugnait à ce rendormir. Ces derniers temps, son sommeil était constamment agressé par de sombres pensées. Des cauchemars en fait. Et cela n'était pas passer inaperçu. Si bien qu'à 14 heures, on lui avait prévu un rendez vous particulier afin de voir si oui ou non, son état c'était aggravé. Elle détestait ces rencontres, les psychiatres, persuadés que son malaise résidait en réalité dans sa peur de vieillir, ce qui n'était pas totalement faux, s'adressait à elle comme à une imbécile, faisant un horrible amalgame entre jeune et stupide. Toutefois, si il y a une chose que cette jeune femme désirait, c'était bel et bien de sortir d'ici. L'enfermer n'améliorait pas sa condition, le temps est partout, et l'on ne peut pas soustraire quelqu'un à son influence. Elle se montrait donc particulièrement réceptive et agréable à chacun de ses ateliers et rendez-vous, en espérant que l'on arrête de tenter de la soigner. Malheureusement, ses crises de psychose auxquelles elle ne parvenait pas à se soustraire lui ôtait tout espoir échappatoire.


- Et maintenant les cauchemars...

En effet, depuis quelques temps déjà, les somnifères ne suffisaient plus à apaiser son sommeil, et chaque nuit, l'adolescente pouvait voir dans ses rêves, des horloges tournant à vive allure, des enfants, des vieillards, le soleil se lever et se coucher en quelques minutes à peine. Des hommes tomber en poussière et surtout, elle pouvait se voir elle, courir, marcher, manger … Tant d'actions qui s'inscrivent dans le temps et que pourtant elle effectuait tous les jours.
Bien qu'Antherel aurait préféré se passer de cet entretien, elle devait avouer qu'il était nécessaire. C'est donc en soupirant qu'elle ouvrit ses tiroirs et tenta de prendre des vêtements colorés et présentables. Elle jeta sa sélection sur son matelas et s'approcha de sa fenêtre. On ne pouvait pas agrémenter sa chambre d'un miroir car sa propre image la rendait hystérique. Toutefois, les carreaux n'étaient pas assez nets pour que l'adolescente prenne conscience de tous les changements qui avaient lieu sur son visage. Dans un premier temps, elle s’entraîna à sourire et essaya plusieurs expression jusqu'à en choisir une qui lui parut naturelle et joyeuse. Ceci fait, elle ouvrit les volets et entreprit de s'habiller à la suite de quoi, elle s'assit et étudia en attendant que le jour se lève.
Lorsqu'on frappa à sa porte, Antherel ne prit pas la peine de répondre et s'écarta de ses devoirs pour aller ouvrir la porte. Derrière celle-ci l'attendait Julie, une schizophrène du centre qui représentait plus à ses yeux une connaissance qu'une amie.


- C'est l'heure, tu viens manger ?

- Oui.

Elles s'étaient rencontrées durant l'une de ses thérapies de groupe et s'étaient aperçue que leurs chambres étaient voisines. Depuis, Julie venait tous les matins l’appeler pour le petit déjeuner, car contrairement à Antherel, elle avait une montre.
Le repas se déroula assez rapidement. A la fin de celui-ci, Julie avait un rendez-vous avec une thérapeute alors que le sien n'avait lieu que dans 5 heures. Instinctivement elle se dirigea dans le jardin. C'était un lieu agréable, reposant, et bon nombre d'intervenants animaient souvent quelques petites activités divertissantes. Toutefois, la vue des fleurs et leurs différentes odeurs eurent raison de la volonté de la jeune femme qui retourna dans sa chambre dans l'espoir de se reposer quelques instants afin de rattraper sa dernière nuit.




♠ Dreamland :

Antherel ouvrit la porte et pénétra dans sa chambre. Sans se retourner, elle lança son bras en arrière, sans se soucier de déranger les autres résidents. Il n'en fut rien. Arrivé à quelques centimètres du mur, l'objet interrompit brusquement sa course effrénée, et se referma doucement quelques instants plus tard. L'adolescente traversa la pièce par de grandes enjambées et atteint finalement la fenêtre qu'elle referma après avoir fait de même avec les volets. Après quoi, elle retira ses chaussures et s'enfouit sous ses couvertures après, bien évidement, avoir avalée ses somnifères. L'effet fut immédiat et elle succomba bientôt à sa torpeur.

«  Il y a des rêves qui se déroulent comme des incidents sans importance, de la vie éveillée on ne retiendrait pas des choses comme ça et cependant ils intéressent lorsqu'on les saisit au matin se poussant en désordre contre la porte des paupières. »


Lorsqu'elle reprit conscience, l'adolescente était allongée sur un carrelage dur et froid. Aussi, dès son réveil elle se releva et examina le lieu où elle se trouvait. Elle en resta bouche bée, n'osant plus esquisser le moindre geste. Elle rêvait, c'était une certitude, jamais sinon on aurait put trouver quelque chose d'aussi parfait. Hormis ses pensées, tout, absolument tout ce qui s'étendait devant ses yeux était statique, semblait hors du temps. Le ciel était noir, d'un noir uniforme, général, continu. Le sol était semblable à un plateau d'échec. Des cases noirs et blanches s'alternaient et persistaient dans une spectaculaire beauté symétrique. Elle cessa de réfléchir pour profiter. Désormais l'unique source de temps était la larme de plaisir qui glissait le long de sa joue. Soudain, les pavés se mirent à onduler, ils formaient des vagues qui ondulaient indéfiniment. Au fur et à mesure, les ondulations prenaient de plus en plus d'ampleur. Puis le sol s'abaissa brusquement, si brusquement qu'Antherel, avant d'avoir pu songer à s’arrêter, s'aperçut qu'elle tombait dans un puits très profond. La jeune femme poussa un cri, elle chutait à une telle vitesse que l’atterrissage promettait d'être violent. Autour de son visage, les gouttelettes salées désormais nombreuses, semblaient remonter vers le haut tandis que leur propriétaire se dirigeait inexorablement vers le bas. Son espoir c'était brisé, le temps revenait, plus puissant que jamais. Son cœur explosait, sa tête la brulait, elle ne désirait plus qu'une chose : s'écraser enfin sur le sol. Mais soit que le puits semblait très profond, soit que la rêveuse tomba plus lentement qu'il n'y parut, elle s'aperçut qu'elle avait le temps, tout en descendant, de regarder autour d'elle et de se demander ce qui allait se passer. Ainsi, sa souffrance n'était pas suffisamment grande qu'il fallut qu'on lui la double, la soumettant non seulement à la vitesse mais également à la lenteur. Antherel sentit de la haine poindre en elle, quelle que fut sa faute, personne ne méritait une pareille punition. Alors, elle essaya de regarder en bas pour voir où elle allait arriver, mais il faisait trop noir pour qu'elle put rien distinguer. Ensuite, elle examina les parois du puits et remarqua qu'elles étaient garnies de placards et d'étagères sur lesquelles trônaient fièrement des réveils, des horloges et autres ustensiles divers de torture. Par endroits, on trouvait des pendules accrochées par je ne sais quel mécanisme étranges, à d'autres, des métronomes accrochés par des pitons. En passant, elle prit une montre sur étagère. Les aiguilles de celles ci tournaient à une vitesse folle, s'entrecroisant et tournoyant dans une danse infernale et infinie. L'adolescente tenta de la jeter contre une horloge, mais à son grand malheur, elle resta suspendue dans les airs, juste devant ses yeux, esquivant chacun de ses mouvement pour tenter de la déplacer. Plus bas, toujours plus bas. Comme il n'y avait rien d'autre à faire, Antherel ferma les yeux. Mais à son grand désarrois, même ainsi des chiffres continuait de défiler devant ses paupières, rapidement suivit par ses propres souvenirs qui semblaient prendre du plaisirs à lui rappeler combien elle avait changé, qu'elle aussi était soumise aux caprices du temps. Elle croyait devenir folle. Quand soudain, sa chute prit fin. La jeune femme avait atterrit à plat ventre à même le sol sans se causer le moindre mal. Elle ne voulu pas se relever, trop terrifié pour découvrir ce qui l'attendait ensuite. Malheureusement on ne lui laissa gère le choix et l'herbe verte sur laquelle elle reposait se mit tout d'un coup à croitre démesurément autour de ses bras, les levant vers le ciel, soulevant ses pieds du sol. Puis s'effaça. Laissant la rêveuse seule et debout au milieu d'une prairie.

- Oh non pas ça ...

Ce paysage là elle le connaissait bien, c'était le même qu'elle voyait tous les soirs. Affolée, elle resta immobile. Au dessus de sa tête le ciel passait du bleu, au gris, à l'orangé, au noir, au rougeâtre... Au fur et à mesure que le soleil effectuait son inlassable voyage laissant la place, durant ses absences, à sa compagne la lune, tantôt plein, puis demie, en croissant ... Pourtant Antherel ne pouvait résoudre à quitter se terrifiant couple que formait la triste lune et l'ardent soleil, bien trop consciente de se qui l'entourait. Elle savait que sous ses pieds, au même rythme que la ronde infinie des deux astre, l'herbe se desséchait, redevenait poussière, germait dans le sol humide avant de devenir grasse et verte, suivant ainsi ainsi le cycle éternel de la vie. Pourtant, lorsqu'elle sentit une petite main se poser sur son genoux, elle ne put s'empêcher d'abaisser le regard. Un petit garçon aux boucles blonde et en pyjama la fixait de ses immenses yeux verts tandis que son sourire couleur d'ivoire transperçait le cœur de l'adolescente aussi efficacement que l'aurait fait une lame d'acier. Soudain, des larmes inondèrent son regard émeraude et il ouvrit la bouche pour s'exprimer d'une petite voie fluette.

- Je ne veux pas mourir ! Je t'en prie, ne me laisse pas !

Mais tout le long de sa phrase, sa voie s'était modifiée, avant de se terminer dans un râle rauque. Au même instant, la rêveuse put observer le petit corps de son interlocuteur d'allonger, ses traits se durcirent, sa peau s'étirer. Jusqu'à ce qu'il la dépasse d'une bonne vingtaine de centimètres. A la suite de quoi ses cheveux devinrent grisâtres, son dos se courba, sa peau se fripa. Elle eut tout juste le temps de le rattraper pour le voir se décomposer dans ses bras puis tomber en poussière. La respiration de la jeune femme s'accéléra, jusqu'à en devenir irrégulière. Elle ne pleurait pas, se contentant simplement se saisir la tête entre les deux mains. Elle manquait d'air, mais cela ne la dérangeait pas. Puis des pendules surgirent du sol, formant un cœur de "tic-tac" assourdissant. Les pendules furent suivies par des horloges, puis des réveils et enfin des montres qui ne laissèrent plus le moindre espace à l'herbe. Antherel se ressaisit et s'obligea à réguler son souffle. Tout bas, l'adolescente murmurait, pour elle-même et à qui voudrait l'entendre.

- Pourquoi tu t'affole comme ça ? C'est le cycle de la vie, le fondement même de ton existence.

Et elle compris. C'était vrai, tout en ce monde est régit par le temps, mais elle devait cesser de le craindre, de le fuir. La meilleurs attitude à adopter était de l'accepter et de l'utiliser, l'affronter face à face. On ne peut pas fuir le temps. Alors, la rêveuse laissa ses souvenirs l'envahir, laissa sa peur se transformer en haine, et lorsque cette haine fut à son point culminant, elle la laissa s'exprimer. Il n'était pas question de l'oublier, mais simplement de s'en servir. A cet instant, les "tic-tac" s'interrompirent et il régna dans la prairie un silence apaisant. Ceci-fait, elle s’allongea, regarda le ciel qui changeait de couleur et se releva en prenant la décision de trouver la sortie. Sous ses pas, la jeune femme pouvait entendre les cadrans des objets qui parsemaient le sol se briser. Elle n'avait pas fait 10 mètre que l'une des montres attira son attention. Celle-ci était semblable aux autres. Visiblement en argent, elle était plutôt fine et seul les trois aiguilles étaient d'une couleur différente. La trotteuse se contentait du noir tandis que les deux autres arboraient une couleur or. Antherel sourit devant sa découverte et se pencha en avant afin de la ramasser. Elle l'admira quelques instants encore puis l'attacha atour de son poignet. C'est alors qu'une nouvelle fois le paysage ce modifia. Cette fois-ci se fut le tour au ciel de s’affaisser. Il chuta en une pluie qui contenait ses couleurs et brouillait la prairie. Lorsqu'il eut totalement disparut, une lumière blanche l'aveugla si fort qu'elle dut fermer les yeux. Lorsqu'elle les eut rouverts, la nouvelle voyageuse se trouvait au bord de la mer.

Des coups à sa porte interrompirent les rêves de la jeune femme qui se leva pour aller ouvrir. Elle souriait.



- Bonjour ! Entre je t'en prie.

Antherel ne se fit pas prier et referma la porte derrière elle. Elle était radieuse. Sans attendre qu'on l'y invite, elle prit place sur le fauteuil en face de son interlocuteur. Celui là, l'adolescente ne le connaissait pas, très certainement un psychiatre qui venait d'arriver. En tout cas il ne s'agissait pas d'un débutant, ses cheveux gris et son assurance en témoignait.

- Enchanté, je m'apelle Sylvain.

Ils échangèrent ainsi les banalités quotidiennes pendant quelques minutes à la suite desquelles ils établirent un bilan de son état psychologique actuel, et enfin ils en virent au sujet qui l’intéressait.

- Et sinon, tu dors bien en ce moment ?






J'aime -
1. Les sucreries
2. Dreamland
3. Les fruits
4. Les yeux verts
5. La neige
Je n'aime pas -
1. Le chocolat chaud
2. L'institut des canards ensoleillés
3. Les légumes
4. Les slims
5. Les horloges


- Phobie : Chronophobie (peur du temps). Lorsqu'elle a été interné c'était sous le prétexte du syndrome de Peter-Pan, mais il s'agissait en réalité d'un mal beaucoup plus profond.

- Pouvoir : La chronophobie peut avoir différentes formes dans dreamland. Dans son cas, Antherel est devenue une contrôleuse de temps (ou manieuse si vous estimez que c'est cheaté). Elle peut donc modifier son temps et celui des objets. En revanche, la jeune voyageuse est dans l'incapacité d'agir sur des organismes vivants. Sa capacité lui permet de « rallonger » ou au contraire « réduire » son présent et celui des objets ( si elle rallonge le temps, l'objet sera plus rapide puisqu'il aura plus de temps dans une seconde). L'énergie dépensée est fonction du temps modifié. ( la transformation d'une seconde en deux secondes demande moins d'énergie que la transformation d'une seconde en minute). Plus tard, si possible. J'aimerais qu'elle puisse modifier le passé ( et peut être le futur) des objets.

- Objet magique : Aucun pour le moment

• Le personnage sur ton avatar : Kairi, Kingdom Heart
• Code du règlement :

Derrière l'écran...
-----------------------------------


• Prénom ou pseudo: Qué ?
• age: 18 ans
• comment as-tu connu le forum ? top-site, en cherchant des partenaires
• Connais-tu Dreamland ? Yep
• Depuis quand fais-tu du rp ? Plus de trois ans sérieusement, un peu plus si on compte les débuts grosbill.
• Des critiques sur le forum ? Pas pour l'instant ^^ (Patience …)
• Une remarque ? Idem







Dernière édition par Yume Antherel le Sam 2 Mar - 22:41, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Oh non ! Pas les horloges ! [Fini]   Oh non ! Pas les horloges ! [Fini] I_icon_minitimeSam 2 Mar - 14:53

Salut! bienvenue! Tout d'abord bonne chance pour la suite.

Je passe juste te dire que jusque là tout est bon, juste des phrases des fois qui ont un peu aucun sens t'as dut t'embrouiller dans tes idées. Pas grave ça arrive. relis-toi juste vite fais ^^. Je voulais juste te demander de modifier ta fiche sur l'autre forum, que tu mette quelque part dessus une mention "fiche recyclée" qu'on soit vraiment bien sure que c'est toi. Non pas que je doute de ça mais... Voilà.

Sinon j'apprécie ton perso, il est intéressant. encore une fois bonne continuation et bienvenue!!! ^w^
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MessageSujet: Re: Oh non ! Pas les horloges ! [Fini]   Oh non ! Pas les horloges ! [Fini] I_icon_minitimeSam 2 Mar - 17:17

Merci !

Du coup j'ai finit (enfin il me reste à faire la correction orthographique mais là, j'ai carrément méga trop la flemme ^^" (désolée) )
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MessageSujet: Re: Oh non ! Pas les horloges ! [Fini]   Oh non ! Pas les horloges ! [Fini] I_icon_minitimeSam 2 Mar - 22:57

Bon et bien je valide. Perso sympa. pouvoir surcheaté mais je te fais confiance pour te modérer. y a que moi qu'ai le droit d'être trop pété ici! Mouahahaha *sbaf*

J'aime bien l'histoire de ton perso, la façon dont tout est raconté comme un simple détail tout en décrivant une situation. D'habitude je suis pas fan mais là c'est assez bien foutu. On garde des moments essentiels et on pige les points clé de l'histoire de ton perso bien qu'en fait tu ne décrive que des brides d'une journée.

Bref, trève de compliments. je valide! Bienvenue chez nous... enfin chez toi aussi maintenant et surtout. Bon RP!! ^^
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MessageSujet: Re: Oh non ! Pas les horloges ! [Fini]   Oh non ! Pas les horloges ! [Fini] I_icon_minitime

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