Gare à l'avalanche (d'insultes) ! (PV Edward)

Edward était à New York, enfin de retour chez lui, et enfin libéré de son fameux stagiaire. Il ne pensait pas en mal de lui, bien au contraire mais il ne s'attendait pas à ce que ce soit difficile par moment. A l'approche de la nuit il décida de rester dans l'usine de Sybil pour continuer de travailler sur de nouvelles prothèses militaires. Après plusieurs équations résolues, des schémas puis des dessins améliorer du prototype, il s'accorda un repos pour le reste de la nuit.
Arrivé dans son manoir, il remercia les domestiques encore présents pour être seul dans son univers.

Un 45 tour en main, une lingette pour le nettoyer lui ainsi que le lecteur, il plaça le vinyl et lança la musique à un volume adéquat.
Les quatre saisons ... Antonio Vivaldi dit-il un livre en main.

Tout en lisant Crime et Châtiment de Dostoievski.

Dans sa salle de séjour au proportion démesuré, au fauteuil façon XVIIIe siècle, à la tapisserie qui endetterait un homme au salaire moyen, le lustre et le reste du décor au prix exorbitant, il avait l'habitude de ce genre de pratique quelque peu bourgeoise, pour lui une méthode de relaxation.
Plus le temps passait, plus il sentait qu'il se rapprochait de Dreamland, ce monde de rêve fort divertissant. Il ne pouvait que l'être vu les événements récents, la célestia fest, il y avait pris du plaisir. Mais il voulait tourner la page, certes ne pas oublier ce moment mais ne pas oublier aussi qu'il pouvait faire mieux, découvrir des choses, des lieux des objets... et aussi des personnes.

Mais voilà à force de parler le voici à Dreamland, un vaste lieu désertique, si ce n'est deux montagnes qui se faisaient face. Edward était au sommet de l'une d'elle et se demanda pourquoi il avait atterrit en ces lieux.

Ah oui je voulais découvrir de nouveaux endroits, voilà pourquoi je suis ici je présume.

L'air pensif il observa autour de lui et il n'y avait pas grand chose, cependant c'était son ouïe qui allait lui donner des informations.

- Si mes pentes sont trop plates, moi au moins mes roches ne se brisent pas au moindre coup de vent ! Et j'ai assez de tenue pour ne pas provoquer d'avalanches !
- OSE DIRE QUE JE PROVOQUE DES AVALANCHES !

Il n'avait croiser aucun voyageur, ni même une créature et pourtant deux personnes discutaient. Il se remémora ce qu'il savait sur Dreamland et même si ses connaissances n'étaient que vagues, il avait entendu parler de montagnes capables de parler.

Oh donc voici les montagnes jumelles, quelle surprise !, disait-il en passant une main dans ses cheveux, le ton presque moqueur.

Le dialogue continuait et le pdg de la Sybil Incorporation restait debout les mains dans les poches de son manteau blanc ouvert, quand une autre voix moins forte que les deux autres se fit entendre. C'était un humain, du moins il en avait l'apparence, et ses oreilles semblaient être de taille normale, donc il était probable que ce jeune homme soit un voyageur tout comme le génie. Celui-ci resta silencieux le temps que le voyageur parla aux montagnes, car oui Edward est polie, il laisse parler les gens, il n'interviendra que lorsqu'il jugera la discussion terminé.

Il n'attendit qu'une petite minute avant de sortir de son silence, voyant que l'inconnu s'était fait envoyer boulet par les deux entités de roches, il alla lui redonner le goût de parler.

Je vois que je ne suis pas le seul à m'être perdu dans des lieux quelques peu étranges.
Edward regardant de haut le jeune homme, comme s'il montrait déjà un acte de supériorité envers l'inconnu, décida de couper court à cette mauvaise idée en descendant de ce sommet pou rejoindre. C'est alors face à lui de trente centimètres plus haut ses yeux ambrés presque intimidant, qu'il se présenta à l'individu.

Mon nom est... Edward Reed Jobs....

Mais sentant l'aura un peu froide qui s'était installé il continua de parler pour tenter de passer une bonne soirée.
J'espère que vous ne me connaissez pas jeune homme, mais si c'est le cas, et bien sachez que je ne suis pas forcément ce que les magazines disent. Puis-je avoir l'honneur d'apprendre votre nom ? J'avoue que je me plairai à voyager accompagné d'un individu tel que vous, je sens en vous une... certaine liberté, et une force solitaire tel un lion. Aurai-je tort ?

Oui pourquoi pas ? Il était de bonne humeur, il ne voulait aucun mal à cette personne, il souhaitait juste discuter et voyager. Avec lui il pourrait peut-être apprendre des choses sur ces lieux, lui qui est encore un enfant dans ce monde, surtout qu'il a l'air jeune mais cette inconnu pourrait bien être plus fort que lui... qui sait ?

D'après ce que je sais nous sommes ici dans les montagnes jumelles, ou plutôt sur l'une d'elle, deux blocs de roches qui ne font que se quereller nuits et jours depuis le commencement, cela semble correspondre avec les informations que j'ai reçu, mais je n'en sait pas plus, à la fois de ce lieux mais aussi de ce qui se trouve tout autour. Avez-vous quelques informations à me faire partager ? Si non je propose que nous partions de ce pas à la découverte des alentours.

Les montagnes elles continuèrent l'avalanches d'insultes, si bien que parfois Edward du se résoudre à augmenter le timbre de sa voix pour se faire entendre. S'il souhaitait une aventure calme s'était raté pour aujourd'hui.

Décidément les montagnes ne peuvent pas stopper leurs insultes, alors qu'elles sont identiques, insulter l'une revient à insulter l'autre...
Assez fort pour être entendu de tous, il avait bien envie de couper court à cette dispute, mais serait-ce aussi simple de calmer des montagnes ? Nous le verrons bien...

Un jeune homme plein d'entrain ! Voici ce que pensait Edward de ce Joy.
Un individu peut-être un peu têtu, mais il est également déterminer quand il choisit sa voie il la suit jusqu'au bout. Cependant il s'énerve assez facilement, il en vient à lâcher des insultes insignifiantes pour ces montagnes, et il use de la colère pour raisonner. Cela me rappelle que les hommes n'ont pas changés, ils restent primitifs, quelque soit leur éducation, leurs instincts sont inchangés, triste humanité.  
Pensa-t-il, en observant chaque mouvement du garçon.

Il continuait de s'exclamer haut et fort, puis soudainement il se mit à hurler si fort que même Edward en fut surpris, ce fut différent d'avant, un son diamétralement plus fort, serait-ce son pouvoir ? En tout cas les insultes cessèrent pour laisser place à un grondement, un puissant grondement. Une avalanche rien que ça, les rochers commençaient à éclater et tomber sur les deux voyageurs, les fracas étaient encore plus assourdissant que la voix de Joy et il fallait le faire.

Bon je propose que l'on quitte les lieux...

Déçu de la situation, Edward regardait les roches déballer la pente pour s'écraser au pied de la montagne, mais il du aussi s'écarter pour en éviter quelques unes.

Quelle piètre réaction de votre part chère montagne... Quoique...  

Les deux hommes étaient encore debout sur le flanc rocheux, Edward pensait d'abord que les montagnes s'étaient tellement énervés qu'elles avaient provoqué elles-même l'avalanche, mais en y repensant, il supposa que le responsable était le voyageur.

Ne serait-ce pas vous le responsable, monsieur Joy ?  

Les vibrations sonores, l’écho, sa voix forte pouvait théoriquement provoquer ce genre d'événement, mais l'avait-il voulu ? Cette question se laissa transporter dans la matière grise du PDG afin de trouver sa réponse. D'un côté, cette homme impulsif aurait pu vouloir ça par « vengeance » et provoquer un malheur aux montagnes. De l'autre, il aurait pu réagir par énervement, agacement et sans le vouloir provoquer l'éboulement, mais qui ensuite apprécie son action. Pour Edward s'était certains, le garçon avait par agacement provoqué inconsciemment l'avalanche mais il ne regrettait pas son acte.

Une telle voix, ce n'est pas...normal je présume. C'est un pouvoir intéressant que vous avez là, augmenter le niveau sonore de sa voix, peut-être contrôlez-vous le son ? Ou serait-ce encore plus original comme capacité ?      

Finalement l'être « primitif » remontait dans l'estime du génie en proposant ce qui pouvait être un pouvoir surprenant.

J'avoue être attentif à la moindre information sur vos capacités, le philosophe que je suis veux connaître les causes et le scientifique que je suis veux comprendre les conséquences  de ce pouvoir. Je suis sur qu'il est anodin.

Il ne savait pas encore quoi faire de lui, il n'y avait pas pensé. Il prévoyait donc toujours de passer la nuit avec lui, en tant qu'observateur d'un nouveau monde. Cependant revenons en au problème principale, les montagnes ! Elles s'était tues aux vibrations intenses et à la perte de leur corps, d'ailleurs cela donna un moyen de pression fort efficace contre ces créatures.

Si vous ne voulez pas perdre d'avantage de roches, je vous conseil de cessez vos insultes et de nous parlez calmement, une sorte de trêve, de paix si vous préférez, après tout vous êtes sœurs non ?    

Il avait résumé la situation et maintenant il attendait un calme, un silence, qui sera, il espère, suivit d'une discussion sur Dreamland, ce monde inconnu à ses yeux.

Était-ce vrai ? Les paroles du voyageur sonnaient fausses aux oreilles d'Ed, il sentait une hésitation assez prononcé. On pouvait penser que c'était juste l'américain qui intimidait son interlocuteur, mais le problème était qu'ils avaient déjà discuté et la période du doute était passé. Cependant rien n'était certain et il préféra mettre son doute de côté. Joy disait ne pas bien connaître son pouvoir, alors le génie tenta de l'aider.

L'ouie est un sens bien précieux, Vous pourrez vous orienter vers un moyen de supprimer l'ouïe d'un ennemi, le rendre aphone, ainsi il serait complètement déstabilisé. Autre pouvoir sûrement a votre portée, le fait de rendre vos actions inaudibles. Pour être plus offensif, je penserai à manier les ondes sonores, cela repousseraient vos adversaires en blessant leurs tympans.

Il imaginait vite, un patron de devait de trouver des solutions rapidement, dons Edwars avait le cerveau assez actif. Joy lui avait demandé quel était son pouvoir, que devait-il répondre ? Dire la vérité ou non, il pouvait bien dire un mensonge mais si jamais il venait à utiliser son pouvoir, comment devrait-il réagir ? Non il préférait être franc avec lui, pourquoi le cacher, un jour tout le monde sera au courant de ses capacités.

Et bien j'ai pendant longtemps eu peur des clowns, maintenant je peux invoquer leurs objets farceurs. J'avoue que depuis que j'ai vaincu cette peur j'apprécie les tours des clowns et les spectacles en général.

Un rire enfantin venant de Joy, un sourire serein d'Edward, deux hommes bien différents s'étaient rencontrés. Cette rencontre risquait de subir des dérangements car des individus venaient d'être visible des deux voyageurs. Petits, le visage marqué, le nez long et volumineux, sans parlé de leur couleur de peau originale. Ils ressemblaient à ce que les livres fantastiques décrivaient comme des gobelins.


Oh c'est la première fois que je vois des gobelins, je me demande s'ils sont agressifs ou non. Pour l'instant allons les rencontrer.

Le PDG ne se priva pas et alla rendre visite aux êtres fantastiques, il n'avait pas une once de peur, pas de doute, il parlerait avec des gens pouvant lui vouloir du mal pourtant il n'hésitait pas.

Je vous salue créatures fantastiques, je suis un voyageur en quête de connaissance, et je dois dire que vous êtes interessants, je n'avais jamais vu de gens tel que vous, qui êtes-vous et d'où venez-vous ?

Ce regard supérieur lui était collé au visage, qui plus est le soleil derrière lui aveuglait les créatures, mais en plissant les yeux ils pouvaient voir un homme avec une auréole sur la tête ou un soleil. L'être qui transcendait les hommes, le penseur révolutionnaire et anarchique, un humain dangereux.