Rêves ou réalité? [Privé Sphinx]

Invité

Thomas venait de rentrer de la fac, il avait affreusement mal à la main, écrire cinquante pages pour le mémo de sa fac, il faut le faire, et en plus en fin de journée il avait du rédigé une nouvelle pour le magazine dont il est le rédacteur.

Normalement le nouveau tome du magazine devrait paraître dans une semaine si on continue d'avancer comme ça.

Ice Boy se prépara des lasagnes au micro-ondes, il se posa dans son canapé, il partit ensuite prendre sa douche pour vite se mettre au lit et rêver encore une fois... Cette fois il ouvrit les yeux, il était posé sur une énorme racine. Il se tourna sur lui même et vit un énorme arbre.

Wahou ... j'ai déjà entendu parler de cette arbre, c'est l'arbre des rêves, mais je ne souvient plus tellement à quoi il sert, enfin, de l'autre côté de l'arbre se trouve la zone trois, donc ici c'est la frontière entre la zone deux et la zone trois.

Le voyageur sauta de racines en racines, certaines fois il voyait des maisons naturels, elles sont construites grâce à l'aide de la racine de cet arbre, il était tellement immense, qu'on pouvait sans doute le voir depuis le point le plus haut de la zone deux et celui de la zone trois.

Sans doute l'endroit le plus paisible où je ne suis jamais allez, un vrai havre de paix, j'habiterais bien ici, ça m'enlèverais tout les tracas du travail.

Le voyageur de glace tournait sur lui même, cet endroit paisible l'intriguait tout de même un minimum, le vent passait à travers les cheveux de Thomas, il mit son casque sur ses oreilles et écouta une musique paisible de son répertoire, des fleurs roses tombèrent devant lui. Mais derrière ce paysage magnifique était sans doute caché des monstres sans scrupules.

Je ne doit pas me laisser avoir par le calme d'ici, si un monstre m'attaque par surprise je suis mal. Espérons qu'un autre voyageur soit ici, on pourrait visiter cet arbre ensemble.

La musique à fond dans les oreilles, couché sur une racine, Thomas n'attendait plus que quelqu'un vienne le sortir de son doux rêve pour l'emmener vivre un peu d'aventure dans ce Royaume calme et paisible.

Rappel de RP avec Thomas:

HDJ : Chronologiquement, le rp qui suit se passe après le match de Bastballe, et avant l'intégration du Sphinx chez les Météors. Durant ce rp, le Sphinx ne porte pas son masque et, hormis ses cheveux bleus, il n'a rien de particulier.]

L'arbre des rêves... On racontait que le n°2 de la ligue M était issu de ce royaume si particulier de Dreamland, et qu'il passait une bonne partie de son temps. Henri ne savait pas s'il pouvait accorder du crédit à ces rumeurs mais il n'avait pas d'autres choix. Il désirait s'entretenir avec Makuragi, et s'était donc rendu en métro à l'arbre des rêves avec l'espoir d'y trouver le contrôleur du sommeil. Mais cela faisait maintenant une bonne heure qu'il enjambait des racines, tentant de se rapprocher de l'arbre qu'il voyait au loin.

Tout le royaume n'était qu'un vaste champ de racines, qui semblaient s'étendre indéfiniment. Le Voyageur que cherchait Henri, réputé pour être un gros dormeur, pouvait être assoupi sous la moindre racine. Le trouver ne serait pas aisé, du moins c'était ce qu'en pensait le jeune homme. Mais il ne pouvait pas baisser les bras, pas après avoir parcouru une bonne partie de la seconde zone en métro. Et, surtout, il voulait des réponses.

Il voulait comprendre, mesurer, la différence qu'il y avait entre les membres du top 5 de la ligue Major et lui. Il avait été confronté une fois à la puissance écrasante de Tomoe, l'ayant vue à l’œuvre à Sboobland. C'était surtout comprendre qui l'intéressant. Découvrir comment ils avaient pu en arriver là, à un tel niveau de maîtrise, afin d'y parvenir lui aussi. Avant de se lancer à corps perdu dans l'entraînement, le jeune homme voulait une direction à suivre, afin d'être sûr d'en arriver là où il voulait aller.

Il avait donc pas mal de questions à poser à Makuragi, et il espérait que le second de la ligue M ne l'enverrait pas chier. Bah, il verrait bien.

Continuant à marcher, il finir par apercevoir une forme prostrée, au loin. Il accéléra donc le pas, espérant qu'il s'agisse du voyageur tant recherché, mais le profil ne correspondait pas : aucune couette, aucun coussin. Le seul accessoire du mec aux cheveux châtains était un casque qu'il avait plaqué sur ses oreilles. Il semblait écouter de la musique, sans se soucier du monde extérieur.

Henri s'approcha de lui et se posta face à lui, attendant que le type enlève son casque de ses oreilles pour lui parler.

- Salut ! Dis-moi, t'es allongé parce que tu te sens fatigué et que t'as envie de sommeil ? Ou pour une autre raison ? Ma question peut te sembler étrange, mais je cherche le n°2 de la ligue M et sa présence pousse les gens à la somnolence.

C'était peut-être assez discourtois de poser des questions aussi directes sans même s'être présenté. Le morpheur décida donc de rajouter quelques phrases.

- Mais j'en oublie de me présenter : je m'appelle Henri et je suis un Voyageur. Et toi, tu t'appelles comment ?

Le Sphinx ne connaissait pas le niveau de ce type, mais il espérait qu'il ne soit pas trop élevé : il avait envie de s'en servir comme « détecteur de Makuragi ». En effet, plus ils se rapprocheraient du contrôleur du sommeil, plus le jeune homme au casque aurait sommeil. Cela permettrait donc à Sphinx de le localiser. Étant bien plus résistant aux différents pouvoirs, le Sphinx ne ressentirait du sommeil qu'en étant vraiment très proche du contrôleur, ce qui n'était pas très utile dans le cas présent.

Attendant les réponses du jeune homme, le Sphinx ajouta ensuite :

- Je ne suis pas vraiment sujet à la somnolence, aussi m'est-il vraiment difficile de repérer cet homme. Cela t'ennuierait de m'accompagner, afin de m'y aider ?

Invité

Thomas était tranquillement en train de somnoler qu'il entendit quelqu'un l'interpellé, à travers son casque de musique il n'entendait presque rien, il l'enleva donc et entendit tout juste ce que l'homme avait dit.

Ah euh désolé ... je suis allongé pour profiter un peu de ce paysage reposant c'est tout, mais c'est vrai que je suis quelque peu fatigué, pour je ne sais quel raison.

La suite de la phrase de l'homme au cheveux bleus éclairés donc les soupçons de ce sommeil à notre Ice Boy. Il était à la recherche du numéro deux de la ligue Major, bah oui bien sûr, tant qu'as faire.

Les présentations arrivèrent rapidement, il se présenta en tant que Henri, voyageur. Sûrement de la Ligue M pour vouloir chercher une personne aussi forte.

Thomas se leva, il allait donc servir de détecteur de second de Ligue Major?

Ah, et moi c'est Thomas, voyageur, enchantée, oui j'accepte de venir avec toi, si je peux rencontrer le second de la Ligue M j'accepte.

Ice Boy éteignit complètement sa musique et éteignit son portable qui je précise ne sert qu'as écouter de la musique. Il avança donc sur les racines, sa fatigue était de plus en plus présente. Thomas se tourna vers Henri.

Je crois qu'il est au centre du grand arbre, sinon je ne serais jamais autant fatiguer...

Le voyageur se prit le pied dans une racine qui commençait à se lever de plus en plus, puis, plusieurs racines prirent vie et commencèrent à fouetter le sol, elles étaient sans doute prêtes à bloquer la route au deux voyageurs.

Ah, ma tête, en plus je suis fatigué ... Sword ...

Thomas mit ses mains en avant, la glace commençait à prendre forme en une épée gelée, en vain, une racine prit le pied du voyageur et le jeta violemment au sol.

Mais c'est pas possible, elles sont trop rapides.

Thomas se releva et esquiva de peu une racine qui semblait tranchante, pour preuve, un peu de cheveux du voyageur tombèrent au sol. Il regarda les racines et détecta celles qui étaient tranchantes.

Les racines à bout noirs sont les tranchantes, fait attention ...

Le grand gaillard était bel et bien allongé parce qu'il était fatigué. Le cœur d'Henri s'accéléra : il touchait au but ! À écouter le détecteur vivant, le Voyageur se trouvait certainement au centre de l'arbre. Henri lui emboîta le pas, sans être le moins du monde étonné que des racines s'en prennent à son guide.

Lorsqu'il vit le jeune homme se servir de la glace, la mine du Sphinx s'assombrit : ses relations avec le royaume des glaces étaient glaciales, et il avait tué pas mal de contrôleurs de glace par le passé. Que ce soit avec Ares comme allié, ou lors de l'attaque contre le royaume obscur. Autant dire que le fait que Thomas soit un contrôleur de glace n'enchantait guère Henri.

Pourtant, il ne connaissait pas ce jeune homme, et ne pouvait le condamner à cause des actes de ses pairs. Il se dit qu'il s'agissait peut-être même d'un Voyageur rebelle, qui refusait la domination de son seigneur. Perdu dans ses pensées, l'ancien masqué ne pigea que trop tard que le jeune homme lui parlait.

- De quoi ? Désolé, j'étais perdu dans mes pensées...

Thomas semblait être mis en échec par les racines, et Henri n'avait pas envie d'être ralenti à la première contrariété.

- Bon, ça te dérange pas si je te mets sur mes épaules ? Tu seras plus en sécurité et on ira plus vite.

Sans vraiment se soucier de la réponse du jeune homme, Henri l'attrapa et se servit de sa force pour le mettre sur ses épaules, d'une seule main, comme s'il s'agissait d'un gamin de deux ans. Puis, il se mit à marcher vers le tronc de l'arbre, sans se soucier des racines qui ne faisaient que l'égratigner. Quelquefois, elles s'approchaient un peu trop près de son fardeau (Thomas), et il les attrapait d'une main assurée avant de les arracher.

Sa résistance naturelle de Voyageur insectoïde couplée aux propriétés de son sang faisait que ce genre d'attaque n'était pas très efficace sur lui, puisque les racines tranchantes se dissolvaient dans le sang avant de pénétrer profondément dans la chair.

- T'es de plus en plus fatigué, on est d'accord ? D'ailleurs, désolé de te l'annoncer mais j'suis pas certain que tu verras le numéro deux de la ligue M. Il paraît qu'à quelques mètres de lui, seul la crème de la crème des Voyageurs ne s'endort pas. Donc, je ne suis même pas certain de pouvoir le voir moi-même...

S'il avait été certain de pouvoir supporter le pouvoir soporifique du contrôleur du sommeil, Henri y serait allé en volant. Mais comme il n'en était pas sûr, il préférait éviter une potentielle chute mortelle. Finir sa vie de Voyageur en s'empalant sur des épines n'était pas très glorieux.

La terre se mit à trembler sous les pieds du morpheur, qui fut obligé de bondir en arrière. Une espèce de golem de pierre, recouvert d'épines en surgit. Haut de trois mètres, il semblait fort, lent et, surtout, résistant. Henri n'avait aucune idée de ce qu'il foutait là mais il savait d'expérience que ce genre de créature était souvent soumise aux ordres de quelqu'un.

Un golem, c'était vraiment du costaud. Pas du niveau d'un élémentaire, heureusement, mais suffisamment puissant pour causer quelques soucis à un Voyageur même bien classé. Quant aux élémentaires... Ce sont des créatures très rares, légendaires même, indépendantes et capables de contrôler l'élément duquel elles sont issues. Bien plus puissantes qu'un simple golem.

Henri finit par repérer ce qu'il cherchait, tout en se jetant sur le golem afin de bloquer ses bras avec les siens. À une dizaine de mètres d'eux, partiellement dissimulés par des racines, deux petites créatures des rêves au visage masqué par une feuille de bois regardaient dans leur direction, tout en levant des bras.

- J'vais tenter de retenir le golem. Il y a deux créatures là-bas... *lâche l'un des bras du golem pour montrer la direction à Thomas, et se prend un coup de genou dans le ventre qui l'envoie valser dans les airs. Le bras libre du golem le rattrape au vol, par les cheveux.* Neutralise-les, afin qu'on les interroge. Je... *il expire brutalement alors que le golem envoie son bras de terre le cueillir au ventre, chassant l'air de ses poumons* m'occupe de tout...

Une fois que Thomas aurait le dos tourné, Henri pourrait utiliser ses pouvoirs et réduire le golem à l'inaction en un tour de bras.

Invité

Henri prit Thomas sur ses épaules comme si de rien n'était.

Hein, que quoi? Mais euh ... si tu veux ...

Henri n'avait que faire des racines, quelque fois elles venaient l'égratigner, il les attrapa d'un coup et les arracha.

Le fossé qui me sépare d'Henri a l'air tellement énorme, j'ai douillé contre une petite racine et lui il n'en a rien à faire. Impressionnant ce garçon.

Un second combat, un peu plus dure s'annonça, un énorme golem bloqua le passage des deux voyageurs, Henri déposa Thomas et lui montra les deux petits monstres au têtes de feuilles non loin d'eux qui semblait les observer. Thomas savait donc à quoi il allait devoir servir, enfin, il s'amusait quand il frappait des méchants, alors là ce fut le rêve, s'il pouvait en avoir deux en même temps. Il se retourna une dernière fois vers Henri qui se faisait vraiment maltraiter.

Mais pourquoi il se défend pas? Enfin, il a l'air fort, je vais allez m'occuper des deux fouines là-bas.

Thomas approcha discrètement des deux monstres qui parlaient entre eux dans une langue complètement inconnue de Thomas.

C'est quoi cette langue? ...

Les deux monstres regardèrent autour d'eux et commencèrent à sûrement chercher Thomas des yeux. Le voyageur arrive de derrière eux et leur trancha la tête de feuilles avec sa Sword Ice qu'il avait fait apparaître plus haut, à côté de lui des bruits sonores intenses, qui s'intensifiaient de plus résonnèrent à côté du voyageur, il tourna lentement la tête avant de voir deux bombes qui allaient explosées dans quelques secondes. La fatigue qui augmentait du au rapprochement du second de la Ligue Major ralentissait Thomas, après quelques secondes il se prit l'explosion en plein sur lui. Il roula au sol, le visage tailladé, ce fut donc une bombe épineuse.

Il fallait s'en douter ... au moins je les ai tués. Je vais pouvoir revenir vers Henri.

Le voyageur se retira quelques épines encore sur son visage et avança vers Henri et le golem.

Thomas étant occupé, les choses sérieuses pouvaient commencer. Le Sphinx commença par décomposer ses cheveux en une nuée de phalènes afin que l'énorme pogne du golem se referme dans le vide. Puis, se réceptionnant au sol, il se jeta sur la jambe gauche du golem à toute vitesse afin de l'arracher du sol, sans se soucier qu'elle ait le poids d'un poteau soutenant une partie d'un plancher d'appartement, et de déséquilibrer le golem en la tirant brusquement.

Cela ne manqua pas : trop lent pour esquiver la manœuvre ou pour toucher le Sphinx, le golem se retrouva bientôt à terre, son poids devenant un fardeau tandis que le morpheur se plaçait sur son dos et attrapait ses bras, afin de les bloquer dans son dos. Une posture très humiliante, même pour une créature dénuée de la moindre volonté. Il tenta quand même de se débattre mais en vain. Puis, aussi soudainement qu'il s'était animé, il se décomposa en un vulgaire monticule de terre informe, tandis qu'un bruit d'explosion se fit entendre, provenant de l'endroit où se trouvaient les êtres aux masques de feuilles.. Ce qui ne pouvait signifier qu'une chose...

Ses créateurs n'étaient plus en état d'alimenter le sort. Autrement dit, soit on les avait privé de leurs pouvoirs magiques, soit ils étaient... morts.

* Merde ! Je lui ai demandé de les neutraliser, pas de les tuer... *

Thomas ne faisait pas un allié très fiable. Et en parlant du loup... Le jeune homme venait juste de revenir. Un rapide coup d’œil en direction des deux êtres sylvestres, dont les corps sans têtes gisaient au milieu d'un véritable amas de débris, de terre et des bouts de racines, confirma les suppositions d'Henri. Le jeune homme était bien un destructeur, capable de prendre la vie d'un autre de sang froid (sans mauvais jeux de mot avec le fait qu'il soit un contrôleur de glace) et sans suivre la moindre logique.

Henri s'avança vers Thomas, et lui posa la paume sur le bras tout en le regardant droit dans les yeux.

- Je ne sais pas exactement qui tu es, ni d'où tu viens. Ni même depuis combien de temps tu es à Dreamland. Mais je pense, peut-être naïvement, que le fait que nos chemins se croisent n'est pas une simple coïncidence. J'ai la conviction qu'il y a des paroles que tu dois entendre, que je suis pour le moment le seul à pouvoir te dire.

Lâchant le bras du contrôleur de glace, l'ancien masqué se laissa tomber au sol, s'asseyant sur les racines sans se soucier de la douleur ressentie par son postérieur. Connaissant de réputation le numéro deux de la ligue major, il était persuadé que ce dernier n'allait pas s'échapper et qu'il pouvait donc se permettre quelques instants pour parfaire l'éducation onirique de ce jeune homme.

- Il y a quelques instants, je t'ai demandé de neutraliser ces créatures masquées, afin qu'on puisse les interroger plus tard, mais tu les as tués. Pourquoi ?

Il attendit la réponse de son interlocuteur, puis poursuivit.

- Dreamland n'est pas un jeu, et les Voyageurs n'ont pas droit de vie ou de mort sur les créatures qui y vivent. Les créatures que tu as tuées n'étaient peut-être pas malveillantes, ne faisant que défendre leur territoire contre des Voyageurs qu'elles pensaient animés de mauvaises intentions. Les neutraliser, puis leur expliquer la situation, aurait peut-être suffi.

Se relevant, il posa cette fois-ci sa main sur l'épaule du jeune homme.

- Essaie de te mettre à la place des autres, afin de mieux les cerner. Tente de comprendre la cause qui se cache derrière leurs actions, afin d'éviter le plus possible de commettre des erreurs, et de finir par ne devenir qu'un meurtrier parmi tant d'autres. À moins que... Es-tu ou souhaites-tu devenir un Voyageur Killer ?

Le visage d'Henri s'assombrit, se faisant un brin menaçant. Si le jeune homme répondait par l'affirmative, il tenterait d'argumenter afin de le faire revenir à la raison. Mais si ça ne suffisait pas, leurs chemins se sépareraient avant...

Avant qu'il n'arrive un accident regrettable.

Invité

Thomas venait de tuer des bestioles correctement et nettement, il ne s'en rendit même pas compte, il ne savait pas faire dans la douceur, quand on lui demande de s'occuper des monstres qui gênent il va tout de suite penser à tuer, pourtant, loin de lui l'idée de devenir un voyageur killer. Il n'aimait pas tuer à vrai dire, mais bon, ces créatures ne sont pas proprement humaine, elle se réincarnerons d'après lui, mais ça ne devait sûrement pas marcher comme ça. Après avoir vite anéanti le golem, Henri s'approcha de Thomas et lui posa plusieurs questions, il se devait de tout lui expliquer.

En vérité, je déteste tuer des humains, des animaux, des voyageurs et même des créatures, je ne veux vraiment pas devenir un voyageur killer, d'ailleurs je les hait, il tue sans scrupule, je n'ai pas fait ça de sang froid mais parce que tu avait l'air pressé et je ne voulait pas te retarder en m'amusant à la marelle avec deux monstres, je ne sais pas faire semblant, alors je les ai tués oui ...

Thomas regarda le sol, il pensa au moment ou il avait failli se faire tuer par les deux voyageurs killer qui étaient venu dans le Royaume de Kazinopolis, depuis qu'il est entré dans la Ligue M, il va de moins en moins dans ce Royaume. Il releva les yeux et s'excusa d'avoir agit ainsi contre des pauvres créatures qui n'avaient rien demandés. Il regarda donc l'arbre et changea vite de sujet.

Bon, et si on y allait? C'est pas que j'ai envie de le voir, mais voila quoi, enfin, c'est même pas sûr que je reste éveillé devant lui si il est aussi fort que tu ne le dit, je me sent un peu plus fatigué. Mais pourquoi il bouge pas? Si il est aussi fort qu'on ne le dit alors il devrait bouger?

Thomas se posait plusieurs questions sur cette personne si mystérieuse, déjà, que viendrait-il faire ici? Peut-être un fan de la nature, ou bien un ancien voyageur qui en fait était l'un des plus fort mais qui perdu tout ses pouvoirs à part faire endormir des gens. Thomas se tourna vers Henri et sourit

À partir de maintenant je serais moins "rentre-dedans" je ne tuerais plus sauf si ma vie est en jeu bien sûr.

Thomas prit Henri par la main pour qu'il se relève très vite.

T'as pas l'air bien? Serais tu fatigué toi aussi? Allez, on fonce!!!!

Thomas voyait au loin l'entrée de l'immense arbre. Devant la porte il y avait des cactus qui marchait, il lancèrent des pics contre les deux voyageurs, encore un ennemi à vaincre et ils pourraient entrer dans l'arbre. Go for the motivation!!!!!!

Je prend celui de droite, je peux te laisser celui de gauche?

Pendant que Thomas parlait, un cactus s'attaqua à lui, il lui lança deux pics. Thomas se sentait d'attaque, jusqu'à ce qu'une grande fatigue le parcours, il arrivait presque plus à avancer ni même à bouger, il se prit donc les deux pics dans la même épaule, celle de gauche.

Quelle chance, je suis droitier, t'inquiète pas Henri, je m'en occupe, j'étais juste fatigué.On arrive vraiment vers le second ...

Thomas se releva et se prépara à combattre.

Henri écouta attentivement les justifications du jeune homme, ne sachant pas s'il devait le croire sur parole ou s'en méfier. Enfin, s'en méfier : le Voyageur n'avait pas vraiment peur pour lui-même, mais plutôt pour les autres créatures dont ils allaient croiser la route. Thomas ne semblait pas méchant, mais il semblait n'avoir aucun soucis à tuer d'autres êtres, à condition qu'ils soient des méchants à ses yeux.

- Tu sais, un meurtrier qui tue des meurtriers reste un meurtrier. Mais bon, la raison des griefs que tu as à l'égard des VK ne me regarde pas. Ce n'est pas une histoire de faire semblant, ou je ne sais quoi d'autre. Tuer, c'est définitif, alors que neutraliser, c'est temporaire. Ce sont les deux manières de vaincre un adversaire. Les faibles tuent tandis que les forts neutralisent, voilà l'écart qui les sépare.

Rappelé à l'ordre par Thomas, qui lui rappela qu'ils n'allaient pas passer la nuit à parler, Henri s'arrêta de parler. Il écouta plutôt les questions que le jeune homme allait lui poser, concernant le second.

- De ce que j'ai entendu dire, Makuragi -comme il se fait appeler- passe ses nuits à Dreamland à faire la sieste, s'endormant souvent dans des endroits saugrenus. Il ne maîtrise pas son pouvoir, ce qui est inhabituel pour un Voyageur de ce niveau, et est capable d'endormir les gens par sa seule présence. De plus, certains prétendent qu'il est capable de prendre le contrôle de créatures ou personnes endormies. Voilà tout ce que je sais.

Restant assis, le regard du jeune homme s'était perdu dans le paysage environnant. La voix de Thomas, déclarant qu'il ne tuerait plus personne à moins que sa vie ne soit en jeu, fit revenir l'homme songeur au moment présent. Il se releva, aidé par Thomas qui lui avait pris la main.

- Hum, je ne ressens pas de fatigue physique mais j'ai une envie folle de m'allonger et de paresser. Pas de doute, on se rapproche.

Ils se mirent donc en route vers l'arbre, se rapprochant du tronc tout en faisant attention aux multiples racines et ronces qui les gênaient dans leur progression. Ils ne tardèrent pas à arriver en vue de l'entrée de l'arbre des rêves (qui poussa Henri à penser, pour le coup, à l'Arbre Mojo du jeu Zelda), qui était gardé par deux cactus qui semblaient vibrer. La partie obscène de l'esprit du Sphinx ne pouvait pas s'empêcher de les comparer à deux vibromasseurs fait d'épines.

Le jeune homme s'obligea à se débarrasser de ces pensées impures et indignes de lui.

Les cactus étaient étranges. Alors qu'ils s'approchaient d'eux, Thomas déclara qu'il prenait celui de droite.

- Tu prends ses piques, aussi ? Ou c'est involontaire ?

Après cette vanne moisie destiné à détendre l’atmosphère, le Voyageur s'apprêta à attaquer le cactus de gauche quand il s'étonna de quelque chose : la créature ne l'attaquait pas et seuls deux espèces de fente, sur son abdomen, bougeaient. Était-il mort ?

De plus, après les deux piques qu'il lui avait envoyées, le cactus dont s'occupait Thomas n'avait pas continué de l'attaquer. Henri ne tarda pas à comprendre de quoi il s'agissait, surtout quand son « adversaire » se mit à projeter des piques en direction de l'arbre derrière lui.

- Cela ne sert à rien de perdre ton temps, Thomas : ils dorment. Il semblerait que tous les êtres résidant à Dreamland soient affectés par le pouvoir du number two. Pas pratique pour se faire des potes, j'imagine. On continue ? Je peux te porter si t'as du mal à marcher...

À l'intérieur, il y avait une espèce de gigantesque cavité, une caverne dont les parois étaient faites d'écorce et d'épaisses racines, et qui abritait une gigantesque ville constituée de maisons sculptés dans le bois de l'arbre. De loin, Henri apercevait de nombreuses feuilles, dans les rues de la ville, qui semblaient s'agiter sous l'effet d'un vent pourtant absent.

Lorsque le petite groupe se rapprocherait, il se rendrait compte que les rues étaient en réalité remplies des petites créatures comme celles que Thomas avait tué, mais qu'elles étaient toutes plongées dans un profond sommeil. Certaines étaient toutefois victimes de somnambulisme, et se déplaçaient dans les rues, comme des zombies.

Makuragi était là, quelque part dans cette ville. Quand ils seraient à moins de 30m de lui, Thomas s'endormirait profondément. Cependant, à moins d'être directement touché par lui, Henri ne s'endormira bien qu'il sera victime d'un profond engourdissement.

Voilà qui permettrait de trouver assez facilement le Voyageur. Si Thomas s'endormait, Henri l'éloignerait de l'endroit où il s'était endormi et le ranimerait, puis il continuerait sans lui. Avec un peu de chance, Makuragi était peut-être à un endroit suffisamment exposé pour que le jeune homme puisse le voir sans toutefois trop l'approcher.

Pauvre Makuragi, lui qui voulait de la tranquilité, il allait se sentir comme une bête de foire !

Invité

Henri avait fait une vanne sur les cactus. Thomas afficha un léger sourire en faisant face à son ennemi cactus. Le cactus semblait comme contrôlé, Henri expliqua que tout les monstres ici étaient sous le contrôle de Makuragi.

Alors il s'appelle Makuragi le second de la Ligue M? ... Bien, on fonce?

Thomas continuait de sourire bien qu'il n'arrivait presque plus à tenir debout. Il sentait un étrange pouvoir qui poussait ses pupilles à se fermer. Thomas luttait contre ce mystérieux pouvoir qui envahissait cet étrange arbre. Henri et Thomas entrèrent dans l'arbre, la fatigue abattait encore un peu plus le voyageur de glace. L'intérieur de l'arbre était une genre de ville dans le creux de l'arbre, les petits monstres que Thomas avait lâchement tué un peu plus tôt, il posa son regard au sol, les lianes avançaient sur le sol, elles étaient elles aussi comme contrôlées comme les monstres.

Je savais pas que les lianes étaient sujettes au somnambulisme, enfin ... je fatigue beaucoup là ... je vais pas tenir longtemps là.

Thomas avançait vers l'avant, il sentait sa fatigue augmenter quand il avançait, il regardait Henri.

Henri .... je crois qu'il est au fond de ce couloir derrière cette porte.

Le voyageur de glace avança encore un peu plus devant la porte, il poussa légèrement la porte, soudain, un énorme coup de fatigue le toucha, il entraperçu Makuragi, enfin, il avait vu que très légèrement un homme en tailleur sur un lit. Son pouvoir traversait le corps de Thomas qui tomba sur les genoux puis complètement au sol, il s'était endormi la tête dans la direction de Henri.

Je peux pas me relever .... Henri ... j'espère qu'il tiendras ... en tout cas son pouvoir est vraiment très puissant, mon esprit marche encore, je peux entendre ce qui se passe au alentours mais mon corps ne m'obéit plus, bizarre comme sensation ... je n'imagine pas qu'un tel pouvoir puisse exister ...

Thomas essaya d'écouter au alentours si il entendait quelque chose ou quelqu'un, après dix secondes sans pouvoir bouger son corps il était comme endormi, il n'entendait plus rien, il était comme réellement endormi. Qu'allait-il se passer maintenant entre Henri et Makuragi?

- Je savais pas que les lianes pouvaient se mouvoir. répliqua le jeune homme à l'adresse de Thomas.

Son expression était soucieuse alors qu'il jetait un regard en coin à son compagnon : ce dernier semblait de plus en plus fatigué et Henri s'en voulait un peu de l'emmener avec lui. Après tout, il ne savait pas comment Makuragi réagirait à l'apparition, non loin de lui, de deux Voyageurs qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Ève. Il n'avait pas envie que le jeune homme meurt mais il ne pourrait pas le protéger du second de la ligue M.

- Cela risque d'être dangereux donc je te conseille de partir si tu n'es pas prêt à prendre le risque de mourir, cette nuit. Je ne connais pas Makuragi et je ne sais que trop peu de choses de lui pour prétendre anticiper ses réactions. J'espère juste qu'il ne va pas nous attaquer à vue...

Continuant de marcher tout en parlant, ils étaient rentrés dans la ville et marchaient en direction d'une vraie bâtisse. Henri commençait à sentir l'envie de s'allonger et de piquer un somme comme beaucoup plus pressante. Il parvenait à l'ignorer sans trop forcer mais elle était présente tout comme, certainement, son déclencheur.

Ils s'approchaient d'une vieille bâtisse, à présent. Construite dans une épaisse racine, elle semblait être là depuis de nombreuses années, voire de nombreux siècles. Et, plus ils s'en rapprochaient, plus la fatigue se faisait importante. Ils finirent par ouvrir la porte, dévoilant un long couloir, et Thomas déclara qu'il pensait qu ' « Il » était au fond de ce couloir, derrière la porte en bois ouvragé qu'ils apercevaient depuis leur position.

Ce fut Thomas qui prit les devants, luttant contre le sommeil pour avancer jusqu'à la porte et l'ouvrit, faisant preuve d'une résistance exceptionnelle et louable. Il s'effondra toutefois au sol, en deux temps, sa tête heurtant doucement le sol à quelques mètres d'Henri, qui se précipita en avant pour attraper le jeune homme dans ses bras.

Le soulevant sans le moindre effort, il franchit la porte ouverte par le jeune homme et pénétra dans la pièce, posant Thomas contre le mur de manière à ce qu'il soit dans une position un minimum confortable. Puis, jil se tourna vers l'homme assis en tailleur, qui dormait profondément au point d'en baver.

Il était étonnamment banal. Il était plutôt grand et élancé, voire frêle, certainement un poil plus âgé que Henri même si son visage endormi le rajeunissait. Bref, rien ne l'indiquait comme l'un des plus puissants Voyageurs de cette décennie, surtout pas le polochon qui entourait sa taille.

Et pourtant, il l'était incontestablement.

- Réveille-toi, Makuragi ! J'voudrais te causer...

Le Voyageur assoupi se redressa d'un coup... et se rendormir, s’affaissant sur le lit tout en croisant les bras derrière sa tête.

- Allez, réveille-toi, s'il te plaît !

Imperturbable, le jeune homme aspira la bave qui lui coulait le long de la joue, et se mit à ronfler comme un bienheureux. Il ne semblait pas vouloir se réveiller. D'un bond, Henri se jeta donc sur lui avec la ferme intention de le réveiller. Mais, au moment même où il posa la main sur lui, il s'endormit instantanément.

- Dans le rêve du second de la ligue M -

Tout d'abord, tout devint noir et Henri perdit totalement conscience. Puis, ses cinq sens revinrent et lui firent découvrer un endroit un peu spécial. Il était sur ce qui semblait être un bateau, avec des voiles gonflées par le vent, un mât, une proue, une cabine de capitaine, une cale, de nombreux matelots qui avaient l'étrange particularité d'avoir une feuille dissimulant leur visage et... Thomas.

La coque du navire évoquait un panier tressé, car elle semblait faite de nombreuses racines et lianes entremêlées. Ah, un dernier détail : le navire n'était pas entouré d'eau mais d'air, et semblait voler dans des cieux remplis de nuages. C'était quoi ce bordel ? Étaient-ils tous dans le rêve de Makuragi ?

- C'est chouette de te revoir, Thomas, mais on est où ? J'me souviens m'être endormi et... j'me suis retrouvé ici. Tu crois qu'on est toujours à Dreamland, ou qu'il existe un Dreamland dans Dreamland ?

Un détail, qui ne t'avait pas frappé jusque là, attira ton attention et tu pointas du doigt la feuille qui servait de cache-sexe à Thomas.

- Euh, et tant que t'y es... tu peux m'expliquer pourquoi tu es à poil et n'a pour seul vêtement qu'une fine feuille ? (Réalisant qu'il est aussi peu vêtu, Henri ne se sent pas très à l'aise...) Oh mon... Putain, j'suis à poil... C'est quoi ce bordel !

C'est alors qu'un des petits êtres au visage dissimulé derrière une feuille se rapprocha de Thomas, et s'inclina rapidement devant lui.

- Capitaine Freeze, nous allons bientôt arriver en vue de Laputa, l'île volante sur laquelle votre trésor se trouve. Devons-nous nous préparer à accoster ?

Attendez, Thomas était le capitaine de ce navire ? Mais c'était quoi ce rêve chelou ? Comment tout ça était-il arrivé ?

[HDJ ; J'te laisse le champ libre pour improviser, amuse-toi bien ^^ ]

Invité

Spoiler:

Thomas s'étant endormi ne savait pas du tout ce qu'il se passait, si Henri et Makuragi tapait la discute devant un thé ou bien les deux se battaient, enfin, ces questions ne durèrent pas longtemps, le voyageur de glace ouvrit les yeux sur un bateau. Il ne savait absolument pas où il se trouvait ni rien, il remarqua juste qu'il était à poil seulement vêtu d'une fine feuille pour cacher ses parties intimes.

Quoiii? Mais qu'est ce que je fout là moi?

Devant lui se tenait les mêmes petits monstres qu'il avait tué quelques temps auparavant.

Vous inquiétez pas, je veux pas vous tuer vous.

Mais de quoi parlez capitaine Freeze?

Thomas ouvrit un peu la bouche, l'air extrêmement étonné.

Depuis quand je suis capitaine moi ... on doit sûrement être dans un rêve d'un mec chelou ou un truc du genre, mais je ne rêve pas que je suis un capitaine quand même.

Soudain, Henri apparu derrière Thomas, lui aussi vêtu très très légèrement.

HENRI!!!! Quel plaisir de te revoir, mais bon, habillé sa aurait été mieux ...

Henri posa une question qui interpella Thomas, un Dreamland dans un Dreamland, alors un Dreamland dont Makuragi serait le maître.

Je pense que oui, mais Makuragi serait le dieu suprême de ce second Dreamland après tout c'est lui qui nous a envoyé ici, je pense que toi aussi c'est lui qui t'as envoyé ici.

Puis les petites bêtes arrivèrent tous devant Thomas et lui expliquèrent que l'île volante où il les avaient guidé n'était plus très loin, en écoutant ça Thomas ne voulait pas y aller, mais le mot trésor attira son attention.

Euh ... oui allons-y, accoster sur cette île céleste.

-S'adressant à Henri-

Une fois arrivé sur l'île on va essayer de se trouver des vêtements, parce que je ne veux pas continuer de me promener comme ça, hé mais dit dont t'es musclé dit moi?

Thomas souriait en pointant les abdos de Henri, il fit volte face et vit que les petites créatures avaient accostés.

Nous descendons mon capitaine, que voulez vous qu'on fasse?

Explorez l'île, si vous avez trouver quelque chose revenez le déposer sur le navire.

Les petits monstres acquiescèrent en partirent dans un coin d'une foret de cette île, il ne restait plus que Thomas et Henri sur le bateau, si il n'était pas descendu avec les monstres.

Bon, nous on va s'enfuir, je ne veux pas rester avec ces monstres, surtout que le boulot de capitaine ne me va pas, tu trouve qu'il me va bien, enfin ... descendons.

Thomas descendit en premier, il entra dans la foret, il ne se préoccupait pas plus à Henri, il était grand, si il voulait trouver Makuragi dans ce milieu hostile, qu'il le fasse. Le voyageur trouva une cabane en nuage très épais, il entra dedans et trouva des vêtements, il enfila un pantalon noir, il laissa le reste à Henri, si il passait par là si il le suivait.

Mais quel est cet endroit? ...

Le voyageur continuait de marcher, des ruines se trouvait en dehors de la foret, arrivé devant la foret Thomas vit les monstres qui lui était dévoué tous à terre KO, il suffoquait, un monstre de cette île les avaient carbonisés.

Oh, que c'est-il passé?

Capitaine Freeze ... ce monstre ... une salamandre de feu ... un monstre légendaire de cette île ...

Thomas se retourna après avoir remercier le petit monstre.

Makuragi nous a entraîné dans un rêve pour nous tuer ... c'est belle et bien un "second" Dreamland ... un Dreamland aussi hostile que le vrai ... mais combien de dimension existe t-il?

Thomas n'eu pas le temps de plus y réfléchir qu'une énorme salamandre apparu derrière lui, la chaleur devint d'un coup très chaude, la chaleur était étouffante. Le monstre allait passer à l'attaque, il fallait qu'Henri arrive, Thomas n'allait certainement pas pouvoir le vaincre seul.

HENRI!!!! ... Mais c'est quoi ce monstre ...

Spoiler:

Citation :: Descriptif du monstre:

Type: feu
Capacité spéciale: Il va créer une boule de feu d'une taille de 10m de diamètre. La boule de feu explosera au moindre contact. Il peut tirer au maximum dans un combat 2 boules de feu (mais pas en même temps). Une fois les deux boules de feu tirées, il ne sera plus capable d'attaquer.

Description: Sa chaire est faite de lave, il se déplace extrêmement lentement mais il est assez résistant aux attaques physiques et aux attaques de feu et de glace. Il est faible aux attaques d'eau. Il use de l’élément du feu pour attaquer et se défendre.

PS: Ce monstre n'est pas dans le bestiaire de Dreamland, comme nous sommes pas dans le Dreamland original mais dans un univers crée par Makuragi, les monstres présent sont tous tiré de son esprit.

Henri réfléchissait, le visage tournait vers le ciel nuageux qui entourait le navire. Makuragi était un dieu ici ? Ils étaient dans une dimension contrôlée par le Voyageurs ? Mais alors, qu'étaient-ils arrivés à leur corps ? Leurs corps reproduisaient-ils les gestes qu'ils faisaient dans ce monde si spécial, ou pas ? Makuragi pouvait-il contrôler leurs corps inconscients comme la rumeur le disait ?

Henri n'avait aucune réponse à donner à ces questions, et cela le perturbait.

Pendant qu'Henri était perdu dans ses pensées, Thomas avait donné l'ordre d'accoster sur l'île volante. Les petits êtres aux masques de feuilles se mirent donc au travail, remontant quelques voiles afin de diminuer la vitesse du navire, et se préparant à jeter l'ancre lorsque le navire serait au-dessus de Laputa.

C'était la phase la plus difficile et, le visage plissé sous la concentration, Henri ne faisait pas trop attention à ce que disait Thomas, ne comprenant pas comment le jeune homme pouvait être aussi calme alors qu'ils s'apprêtaient à vivre une expérience exceptionnelle : l'amarrage d'un navire volant ! Il perçut toutefois les mots « vêtements », « musclé » et « promener ».

- Mec, tu crois pas qu'il y a des choses plus urgentes à régler ? lui répondit Henri, tout en courant porter secours à quatre petites créatures qui peinait à soulever la monstrueuse ancre.

Quelques secondes après, l'ancre touchait le sable de plage en contrebas avec un bruit sourd. Le capitaine donna alors ses ordres et les petits êtres se mirent à descendre joyeusement le long de la corde d'amarrage, laissant Henri et Thomas seuls.

Le jeune homme déclara au morpheur papillon qu'ils devaient descendre, après avoir exprimé son ressenti comme quoi il n'était pas fait pour être capitaine. Tandis que Thomas descendait agilement le long de la corde (le navire n'était qu'à quelques mètres de haut, la descente en était donc pas si difficile que ça : il pouvait limite sauter jusqu'au sol. Ce serait la remontée qui serait plus difficile...), Henri prit dans ses mains un tricorne imaginaire et fit mine de le mettre sur sa tête.

- Et bien, te voilà seul sur ton navire, Capitaine Henri. Il est temps d'aller explorer cette île et de retrouver le fameux trésor.

Henri n'avait pas oublié pour autant Makuragi, mais il savait reconnaître quand il était dépassé par quelque chose. Et la puissance du second de la ligue M le dépassait... pour l'instant. Aussi, préférait-il s'amuser à jouer aux pirates pour le reste de la nuit. Cependant, quelque chose l'intriguait : son pouvoir ne semblait plus fonctionner. Il ressentait la présence de son pouvoir, mais il ne pouvait pas s'en servir. C'était comme les amputés, qui continuaient de ressentir la présence de leur membre disparu alors qu'il n'était plus là.

Une sensation très déplaisante, qu'il s'efforça d'oublier tandis qu'il descendait le long de la corde. Il fallait qu'il retrouve Thomas, afin de savoir si lui-aussi avait perdu son pouvoir. Mais avant ça, il devait se trouver une arme (et pas des vêtements, être à poil n'était pas si grave lorsqu'on était dans un rêve). Il pénétra donc la forêt avec l'intention de retrouver Thomas. Il finit par trouver les traces du jeune homme, qui avait cassé quelques branches sur son passage, et les suivit.

Elles le menèrent jusqu'à un espèce de nuage opaque qui formait une drôle de bâtisse. Sans se poser de questions, Henri y pénétra rapidement et mit rapidement la main sur des vêtements, qu'il enfila précipitamment. Tout en se vêtant d'un pantalon vert kaki et d'un treillis militaire, il détailla la pièce minuscule du regard, à la recherche d'une arme. Il n'en trouva pas, hélas.

Lorsqu'il sortit de la cabane, il remarqua une épaisse fumée qui s'élançait dans les airs, à peine dissimulée par les frondaisons des arbres. Ne perdant pas plus de temps, Henri se précipita dans la direction indiquée par la fumée. Cela ne lui inspirait rien qui vaille. Sur le chemin, il buta sur une espèce de grosse branche tombée au sol, qu'il ramassa dans l'idée de s'en servir de gourdin.

La scène qui se dévoilait devant ses yeux ne présageait rien de bon : dans un coin, l'équipage du capitaine gisait, agonisant. Devant eux, il y avait leur ancien capitaine qui faisait face à une espèce d'énorme dinosaure rouge, vêtu d'une carapace qui évoquait celle d'un tatou et qui dégageait une chaleur si intense que les yeux d'Henri piquaient, même en étant loin.

Le jeune homme avait été vu par Thomas. Il tentait de s'approcher tout en douceur de la créature, afin de tenter de l'abattre d'un coup de gourdin. Mais plus il s'en rapprochait, plus la chaleur devenait insupportable. Jusqu'à ce que le gourdin prenne feu et que Henri soit obligé de le lâcher.

En plus de ça, Thomas se mit à gueuler son nom, ce qui fit que la créature se rendit compte de la présence du morpheur papillon derrière elle, et se mit à créer une énorme sphère de flammes, qu'elle s’apprêtait à lui jeter dessus.

* Si je me la prends, je vais subir le même sort que le bâton... * pensa Henri.

Heureusement pour lui, sa vitesse et son adresse n'avaient pas diminués : seul son pouvoir manquait à l'appel. Ainsi, il parvint à esquiver la boule de feu en roulant sur le côté, avant de se relever et de courir en direction du jeune homme qu'il attrapa par l'épaule.

- COURS ! ON PEUT PAS L'AFFRONTER SANS NOS POUVOIRS !

N'attendant pas de voir si Thomas le suivait, Henri se mit à courir à travers la végétation, ne pensant à rien d'autre qu'à s'éloigner du pyromane en puissance. Ses jambes puissantes, qu'il avait bien entraînées pendant l'année au sein de la ligue Baby à fuir ses détracteurs, lui permirent de s'éloigner très rapidement de la créature lente et stupide.

Le jeune homme s'en voulait d'abandonner son équipage. Il ferait certainement un pire capitaine que Thomas, mais il préférait rester en vie plutôt que mourir à cause d'un courage stupide et dénué de sens.

Perdu dans ses pensées, le jeune homme ne remarqua la corde dressée entre deux arbres que trop tard. Lorsqu'il la percuta, un cliquetis mécanique se fit entendre et le sol sous les pieds d'Henri se déroba. Ne s'y attendant pas, le jeune homme ne parvint pas à trouver son équilibre et après avoir heurté le sol, à cause de l'élan, sa tête cogna douloureusement contre la paroi du trou et il tomba dans les épaules.

Toutefois, avant de sombrer totalement dans l'inconscience, il eut le temps d'entendre une voix, venant d'au-dessus de lui.

- On a capturé Henri le Borgne. C'est au tour du Capitaine Freeze, à présent.

[HDJ ; Dommage, j'aurais aimé savoir pourquoi les petits êtres t'avaient choisi comme capitaine. L'explication du « C'est parce que c'est le rêve de quelqu'un » est un peu trop facile, je trouve. Mais pas grave ^^ ]

Invité

Le voyageur vit seulement Henri courir pour se sortir de là, c'était à Ice Boy de choisir si il voulait vivre ou mourir, il ne savait même pas s'il mourrait si ça avait de l'importance sur Dreamland, la boule de feu sortit de l'énorme gueule de l'énorme monstre, elle brûlait tout sur son passage mais était étrangement lente, laissant même le temps à Thomas de courir et se mettre à l'abri derrière un reste de mur en ruine, la chaleur de la boule de feu fit fondre le mur, il sentait encore plus la chaleur lui bruler les fesses et le dos, ses cheveux allait bientôt y passer si il ne faisais rien, il voulait rafraîchir un peu l'ambiance. Il se rendit juste compte que ses pouvoirs étaient inutilisables, il sortit de derrière le mur et courut vers la sortie de la foret pour éviter d'être brûlé vif.

J'aurais essayé au moins, merde où est passé Henri, je doit le retrouver!!!!

Le voyageur sentit encore la chaleur de la boule de feu derrière lui. Il y avait maintenant deux chemins qui s'offrait à notre voyageur, il prit celui ou il n'était pas obligé de courir pour éviter d'avoir le cul cramé. Il se fit rapidement avoir, il tomba dans un trou et se fit assomer par quelqu'un, avant de perdre connaissance il entendit seulement des paroles de ses ravisseurs.

Capturés, Capitaine Freeze et Henri le Borgne, tout deux des combattants hors-pairs digne de notre maître!!! Amenons les!!!!

D'après les paroles des personnes qui avaient kidnappés Henri puis Thomas, ils étaient tout deux combattants dans ce monde et étaient tout deux très connu, d'où vient ces surnoms d'abord hein? Et ensuite qui est le créateur de ce monde et qui est ce mystérieux maître. Tellement de questions, après ce petit passage de capture Thomas ouvrit les yeux dans une cellule, il avait les mains et les pieds attachés, ses ravisseurs lui avait même enlevé ses vêtements.

Je suis encore à poil, non mais oh!!! Les pervers, ramenez mes vêtements et viiiite!!!! Et d'abord je suis où, sa pue!!!!

Il n'y avait aucun garde, Thomas avait beau hurlé mais personne n'arrivait et personne ne l'entendait à regarder autour de lui il n'étais pas dans la même cellulle que Henri, dommage, non pas pour admirer son corps mais plus pour établir un plan, il ne voulait pas rester planté là, enfin, après au moins heure passé réveillé et marcher partout il vit un beau jeune homme s'avancer vers sa cellulle, Thomas se tourna rapidement pour que l'homme ne le vit pas nu, l'inconnu lui jeta un caleçon seulement et lui détacha les menottes à ses pieds.

Met sa, ensuite on monte! Tu sera brûler vif pour servir d'offrande à notre dieu.

Je ne sais même pas ce que je fais ici et vous voulez me tuez, mais pour quel raison?

Nous idôlatrons Makuragi le dieu suprême de cette planète, et en tuant des combattants aussi fier et fort que toi et Henri le Borgne nous pourrons sûrement le faire revenir.

Makuragi, un dieu, ce rêve serait le sien? Je ne comprend plus rien.

Thomas enfila le caleçon et sortit de sa cellulle accompagné de l'homme, ils s'arrêtèrent devant la cellulle de Henri.

C'était bien la première fois que Henri se réveillait dans une cellule. Une sensation peu agréable, en somme. Étrangement, ce n'était que lorsqu'on était derrière les barreaux que l'on se rendait compte de la liberté qu'on possédait... et qui nous avait été ravie. Au départ, il s'était précipité vers les barreaux et les avait secoué de toutes ses forces, essayant de les arracher. Mais ça n'avait pas marché, son pouvoir étant sans effet dans ce monde-ci.

Il avait ensuite détaillé sa cellule du regard, à la recherche d'une quelconque issue ou d'une éventuelle arme, qui lui permettrait de venir à bout du gardien. Il était dans une pièce très étroite, à semi-plongée dans l'obscurité. La seule lumière qui éclairait faiblement la pièce provenait d'une mince ouverture qui donnait sur le ciel. Quelle douce ironie : être enfermé dans une cellule avec pour seule vision la représentation métaphorique de la liberté ! Il ne manquait que les mouettes, qui viendraient se percher aux barreaux histoire de le narguer.

La tête du jeune homme lui était douloureuse et, tout en réfléchissant, il se massait les tempes afin de calmer la migraine qu'il se coltinait depuis son réveil. Il n'y avait rien qui puisse lui servir. La pièce était vide, hormis un simple matelas couché à même le sol. Il n'y avait rien qui puisse servir d'arme.

* Je suis vraiment dans de beaux dr.... Ah mais oui ! Les draps ! *

Extirpant les draps jaunies par l'humidité du matelas qu'ils habillaient, Henri s'efforça de les déchirer avec ses mains et ses dents, sans se préoccuper du goût acre qu'ils avaient. Il finit par arriver à ses fins, et posséda plusieurs lambeaux de tissus qu'il se mit à tresser ensemble, afin d'obtenir une corde épaisse de la longueur de son bras.

Il était fin prêt. Il n'avait plus qu'à attendre qu'on vienne le chercher. Afin de se remettre en forme, il s'efforça de s'échauffer en silence afin de se dégourdir les muscles. Il commença par échauffer ses bras (avec des moulinets), et ses poignets. Puis, ce fut au tour de ses jambes, de ses chevilles : il allait peut-être devoir encore courir. Ce faisant, il vérifiait que tout fonctionnait, qu'il n'avait rien cassé dans sa chute. Il se mit également à faire des pompes, afin de durcir ses muscles en prévision de l'effort à venir.

Il était étonné de ne pas être attaché. On ne lui avait mis aucune menotte, comme s'il n'en valait pas la peine. De toute évidence, ceux qui l'avaient enfermé (et qui l'appelaient Henri le Borgne) savaient qu'il ne pouvait pas utiliser ses pouvoirs. Ils le sous-estimaient donc, et n'avaient pas pris la peine de le menotter.

* Tant mieux pour moi. J'me demande ce que fout Thomas : est-ce qu'il a également été capturé ? Peut-être a-t-il encore ses pouvoirs, puisqu'on l'appelle Capitaine Freeze ? *

Après plusieurs minutes passées à cogiter, Henri entendit enfin des bruits de pas venant du couloir. Il se mit dans son lit, se recouvrit partiellement du drap comme s'il s'agissait d'une couverture et dissimula son « arme », en dessous. Puis, il attendit, attentif aux moindres sons.

Le grincement de la porte se fit entendre en premier, suivi de la respiration régulière de deux hommes. S'efforçant d'avoir le visage paisible d'un dormeur, Henri attendit. Les bruits de pas se faisaient plus audibles, tandis que l'homme s'approchait de lui. Un bruit de chaîne se fit entendre, s'approchant dangereusement du jeune homme qui faisait semblant de dormir.

-Debo...

S'arc-boutant légèrement sous la couverture, le jeune homme se projeta soudain en avant, se jetant sur le garde tout en plaquant la corde sur son cou. Le geôlier tomba en arrière, percutant violemment le sol sans pour autant s'évanouir. Une main plaquée sur sa bouche afin d'étouffer le moindre cri, son agresseur avait entrepris de lui passer, de l'autre, la corde au cou.

Et de serrer. L'homme tenta de se rebelle, se débattant dans tous les sens, l'écume aux lèvres et le regard fou. Mais il n'y parvint pas, Henri le maintenait au sol de toutes ses forces, et les forces du geôlier s'amenuisaient aussi vite que ses réserves d'air. Jusqu'à la mort par asphyxie.

Henri regrettait de ne pas avoir ses pouvoirs. S'il les avait eu, il aurait pu s'en débarrasser sans le tuer. Mais sans ses pouvoirs, il ne pouvait pas s'autoriser le moindre état d'âme : il allait sortir de ce guêpier. Et si, pour cela, il devait tuer un par un tous les hommes qui y vivaient, il le ferait.

Se relevant, il avisa l'autre homme qu'il avait totalement ignoré puisqu'il avait aperçu les fers à ses poignets, et conclut que c'était un autre prisonnier qui ne s'interposerait pas.

Il s'agissait de Thomas.

- Ah merde, j'espérais être le seul à tomber dans ce piège...

Henri regarda les menottes qui liaient le jeune homme. Apparemment, les kidnappeurs avaient suffisamment peur du « Capitaine Freeze » qu'ils l'avaient menotté, contrairement à lui. La situation était plutôt amusante, puisque dans ce monde les rôles s'étaient inversés : c'était Thomas le rookie qui inspirait le respect, et Sphinx le vieux briscard qui n'était pas pris au sérieux, et n'avait plus de pouvoir. Makuragi avait beaucoup d'humour.

- Inutile de te dire qu'il faut qu'on sorte de là avant que d'autres gardes ne rappliquent. T'as tes pouvoirs ? Si t'as toujours tes pouvoirs, tu devrais t'en servir pour refroidir l'acier composant tes menottes. J'vais pas t'faire un cours, mais la plupart des aciers sont très cassants à basse température.

Henri referma la porte de la cellule durant ce temps (ils étaient toujours à l'intérieur) et plaça le corps du garde sous les draps, afin de faire croire qu'Henri y dormait. Ils avaient encore un peu de temps devant eux, avant que la disparition du garde ne soit remarquée, et le jeune homme comptait le mettre à profit pour causer avec Thomas.

- Il t'est arrivé quoi, depuis ma fuite ? Et sinon, t'as un plan à proposer pour sortir d'ici ? Parce que j'en ai bien un, mais il est un poil trop limité...

Invité

Le capitaine Freeze ne comprit pas tout de suite ce qu'il s'était passé. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre que Henri avait étouffé le garde sans le tuer. Quand il vit Thomas il fut comme étonné, pensant qu'il serait le seul capturé.

Je ne sais absolument pas où nous sommes ni ce qu'est devenu la créature de feu de tout à l'heure.

Le voyageur de glace se sentait complètement perdu, Henri lui demanda d'utiliser ses pouvoirs pour se libérer des menottes. Le voyageur se rappela qu'il ne pouvait pas les utiliser ou du moins il n'avait pas pu durant son combat contre la méchante bête de feu. Il avait beau se concentrer il n'y arrivait pas.

Désolé ... j'y arrive pas, pourtant pour qu'ils m'appellent Capitaine Freeze je devais avoir sois le pouvoir de glace sois une épée de glace. Un pirate se promène souvent avec une épée.

Le jeune homme avait beau se concentrer il n'arrivait pas à faire sortir la moindre particule de glace ou même un souffle froid prouvant l'existence de son pouvoir, il devait avoir une épée de glace en tant que bon chasseur de trésor pirate. Car oui, s'il est venu ici avec son soit-disant équipage s'était sûrement pour choper un trésor rien de plus compliqué.

Je crois que tu va devoir faire appel à ton second plan, encore désolé, Makuragi nous met dans une de ses galère. Ah mais je ne t'ai pas raconté ce que m'as dit le garde tout à l'heure quand il est venu me chercher. En clair ils idolâtrent tous sans exception Makuragi, le dieu de cette planète, si nous ne faisons rien ils vont nous tuer tout les deux prétextant que nous sommes des combattant hors pairs, tout ça pour le faire revenir à la vie. Il serait donc mort ici?

Thomas continuait de réfléchir, les mains attachées par ces menottes, il regarda ensuite le garde puis Henri.

Des fois on ne réfléchi pas assez, c'est lui qui m'as enfilé ces menottes sans doute.

Thomas fouilla les poches de l'homme, il n'y avait qu'un garde ici les autres étaient sans doute à l cérémonie pour ramener l'autre Makuragi créateur de ce rêve parmi eux. Après avoir fouillé ses poches il trouva les clés qu'il prit avec les dents pour les mettre dans les menottes et les détacher.

Deux ans de gymnastique ... c'est une blague, j'ai jamais fait de gym de ma vie. Enfin bref, je suis enfin libre, on va pouvoir y aller. Je n'ai pas particulièrement de plan si ce n'est déjà trouver des armes, du genre des épées. Si ces vauriens ont fouillés toute l'île ainsi que mon bateau ils sont sûrement tombé sur mon arme, donc peut-être l'épée de glace. C'est juste une supposition, peut-être aussi qu'ils m'appellent comme ça parce que normalement j'ai un caractère froid.

Le voyageur vit des marches derrière eux, il s'y aventura sans faire trop de bruit, ils entendaient seulement les autres fous dehors qui criaient qu'ils devaient ramener Makuragi à la vie. Thomas fit un signe à Henri.

C'est bon tu peux venir, ils sont tous en haut en train d’appeler Makuragi, enfin ils commencent à l'appeler parce qu'il ne manque que nous. Sur le chemin des marches ont devraient sûrement trouver deux trois portes mystères. Bon tu viens?

Henri observa le jeune homme se détacher en utilisant une méthode plutôt conventionnelle, et certainement validée par l'association des gymnastiques cambrioleurs (l'AGC pour les intimes). Il était encore pensif concernant les révélations faites par le capitaine : apparemment, Makuragi était le dieu de ce monde, et les hommes qui les avaient capturé voulaient les donner en sacrifice à ce dieu endormi afin de... De le faire revenir à la vie ? Qu'il puisse agir dans son propre rêve ? C'était bizarre, très bizarre. Cette histoire sentait définitivement pas la rose.

- Bof, j'trouvais plus classe de les enlever avec l'action du gel. Puis, ça m'donnait l'occasion de faire le malin avec les maigres connaissances que j'ai dans le domaine des matériaux.

Le contrôleur de glace se mit ensuite à monter les marches doucement, afin de ne pas alerter les gardes (qui n'étaient probablement pas là, de toute façon). Il se retourna pour faire signe à Henri, sauf que ce dernier l'avait suivi d'un pas tout aussi silencieux. Si bien qu'en se retournant, le jeune homme était tombé nez à nez avec celui qu'il pensait être une vingtaine de marches plus loin. Henri lui fit un « Chhhhut » muet avec le geste de la main, espérant ne pas lui arracher un cri de surprise.

Pour l'instant, tout se passait à peu près bien. Même si la perspective de se retrouver dans le monde de tous les possibles sans le moindre pouvoir était plutôt inquiétante, la situation aurait pu être pire. Tout ce qu'avait envie le Voyageur, à présent, c'était de retrouver le navire et d'y attendre son réveil. Il ne savait pas s'il perdrait son statut de Voyageur en mourant dans le rêve de Makuragi, et n'avait pas envie de le découvrir.

Non, vraiment, il ne comptait pas passer plus de temps que nécessaire dans cette foutu jungle. Henri n'était pas peureux, mais pas suicidaire non plus. Il prit à part son compagnon peu de temps avant qu'ils ne parviennent en haut de l'escalier en colimaçon.

- Une fois là-haut, on essaie de retrouver notre chemin et de rejoindre le navire, okay ? J'ai pas envie d'être de nouveau capturé par des imbéciles d'adorateurs de Makuragi. Ah, et quant à mon plan : si jamais on croise les sauvages, on prend nos jambes à nos cous. C'est pas vraiment sophistiqué mais j'ai que ça en réserve.

Ils arrivèrent finalement à la surface, dans une pièce assez sombre. Henri en sortit rapidement, découvrant un spectacle assez étonnant : de nombreux bâtiments incas comme celui dont venait de sortir le jeune homme, ainsi qu'un temple du soleil près duquel se trouvaient des piloris. Devant ces derniers, de nombreux hommes en armes (pourtant habillés plutôt normalement, et pas à la manière des incas comme on aurait pu le penser) semblaient attendre leur arrivée.

Sans demander son reste, avant qu'on n'ait pu l'apercevoir, Henri s'apprêtait pas à fuir. Mais il vit, sur l'un des piloris, une chose qui lui fit changer d'avis, et oublier toute prudence.

Il y avait une femme.

Nue comme le jour de sa naissance.

Belle comme le jour et la rosée du matin.

Rerentrant dans le bâtiment, il prit de nouveau à part son coéquipier.

- On peut pas laisser cette jeune femme là. Écoute, je vais tenter d'attirer leur attention, et tu vas la délivrer, d'accord ?

Et sans attendre la réponse du jeune homme, Henri se précipita dehors, fonçant droit sur l'escouade de gardes.

- Mais... MAIS C'EST LE PRISONNIER !

- Capturons-le !

Henri avait un avantage sur ses adversaires : ils le voulaient vivant, afin de pouvoir le sacrifier ensuite. Ce n'était pas très logique, mais ça l'arrangeait. L'ennemi le plus proche du jeune homme était armé d'un gourdin, certainement du même genre que celui qui lui avait fait perdre connaissance.

Le jeune homme le laissa approcher puis, au moment où l'homme leva le bras afin de l'abattre avec puissance, se jeta sur lui à toute vitesse, attrapant son coude d'un geste rendu expert par l'habitude des combats. Attrapant le bras de l'autre main, il plaqua le bras armé du type dans son dos, et lui arracha son gourdin qu'il utilisa immédiatement afin de frapper un second adversaire qui arrivait à proximité.

Il lâcha ensuite sa proie, qu'il gratifia d'un violent coup de genou dans le ventre, au passage. Puis, il fit un bond en arrière afin de ne pas être encerclé, frappant tous ceux qui se risquaient à tenter de passer derrière lui.

Du coin de l’œil, il observait son camarade.

Thomas allait-il parvenir à sauver la jeune femme ? Ou allait-il s'enfuir sans demander son reste ?

Invité

Dans les escaliers Thomas fut surpris de voir Henri déjà aussi près de lui, mais ne poussa aucun cri. L'homme lui fit part de son plan, il fallait en clair éviter le visuel et le contact avec les hommes dehors, une fois à l'air libre tout était si grand et si beau, au loin, il y avait une femme allongée et nue. Thomas tourna la tête et vit que Henri allait vouloir la sauver.

J'en étais presque sûr ... vous êtes tous comme ça!!!

Le jeune capitaine freeze écouta le plan de son camarade, en clair, Henri allait faire le boulot le plus dur, servir de leurre. Il fit venir vers lui plusieurs hommes, mais il restait quelques une proches de la femme.

Je vous le dit franchement, c'est pas vous qui allez m'arrêter!!!

Thomas fonça vers les deux hommes, le premier essaya de le frapper dans le torse avec une lame que Thomas arrêta avec sa main en tournant sur le côté, il s'appuya sur cette dernière pour la mettre au sol et donner un grand coup de boule dans le torse de son ennemi, il lui arracha sa lance peut après pour pouvoir égratigner le second ennemi au coup et le faire tomber lentement. Un troisième arriva assez rapidement, voire même trop rapidement, il avait deux épées, contre une lance en bois dont seule la lame serait assez résistante, capitaine Freeze roula sur le côté et fit une balayette à l'homme qui lâcha une de ses épées.

Et oui, on ne peux pas bien se réceptionner avec les deux mains prises, je suis désolé, mais ton chemin s'arrête ici, ainsi que vos conneries pour faire revenir Makuragi.

L'homme se releva en donnant un bref coup d'épée dans le bras de Thomas, ce n'était qu'une légère blessure qui fit tout de même vacillé le jeune homme.

Avec mon pouvoir j'aurais pu esquiver ou contrer le coup.

À présent il ne restait plus aucun homme qui gênait l'avancé de Thomas vers la femme sur l'autel. Il descendit juste rapidement pour donner un coup d'épée rapide dans la cheville de l'homme qui tomba au sol en hurlant. Après ce geste mister Freeze partit sauver la femme, il l'as prit dans ses bras, elle semblait évanouie seulement, il descendit les marches très rapidement avant de passer à quelques mètres d'Henri.

Hé! Le borgne! J'ai la fille on peut y aller!

Thomas commença à pénétrer dans la foret, à quelques arbres de l'entrée il attendit Henri, la fille commençait à ouvrir les yeux, une fois totalement réveillée elle regarda son corps complètement nue et commença à se cacher derrière un arbre, Thomas ne la regardant pas lui passa une cape qu'il avait trouvé avant de sortir. Elle l'enfila rapidement et se rassied à côté de Thomas.

Pour les présentations je m'appelle Thomas, avant de te présenter on va attendre monsieur Henri, tu va aussi nous dire pourquoi et comment il t'on capturé s'il te plaît.

Thomas était extrêmement fatigué de devoir courir partout et son sang continuait de couler au niveau de son bras, il n'arrivait pas à réfléchir correctement en ayant mal quelque part, il ne souhaitait qu'une seule chose, partir de ce rêve horrible et mettre une bonne raclée à Makuragi, enfin ... c'est beau de rêver.

- Ce sera tout, ou tu veux également des frites et un coca pour accompagner le reste ? Non mais ça va pas la tête !? C'est quoi ces manières de sauvageon, là ? Putain, j'étais tranquillement en train de dormir, rêvant que je passais ma lune de miel au côté du beau et délicieux Zac Efron, et voilà que j'me réveille à poil en plein milieu d'un lieu chelou... De plus, obligée d'accepter la pitié d'un puceau afin de dissimuler mes attributs à couper le souffle... C'est une caméra cachée ou quoi ?

Henri avait toujours accepté le fait d'avoir un léger accent parisien. Mais à côté de l'accent de la jeune fille, son maigre accent faisait figure de patois marseillais. Une pure parisienne pure souche, un brin bourgeoise sur les bords, qui ne semblait pas trop se sentir redevable envers ses sauveurs. Pas comme si Henri s'était attendu à un bisou de remerciement mais...

- Vous attendez quoi sinon pour ôter vos vêtements et me les filer ? Vous croyez que je vais me contenter d'une cape, immonde qui plus est ? J'suis pas une pute, moi ! Je mérite mieux que ça !

Là, Henri commença à montrer des signes d'énervement. Après avoir couru après Thomas et la jeune femme pour échapper à leurs poursuivants, il l'avait un peu mauvaise : avoir fait tant d'effort pour être récompensé ainsi, c'était... mal, très mal. Dire qu'il commençait à ressentir de l'animosité envers la jeune femme était un doux euphémisme. En réalité, il était en train de se demander si la rencontre entre la tête de la jeune femme et l'arbre le plus proche ne produirait pas le plus beau de tous les fruits.

Alors que Miss Dreamland s'apprêtait de nouveau à réclamer à grands cris ce qu'elle pensait être son dû, Henri s'approcha d'elle et lui saisit le menton d'une poignée ferme, ignora les ongles -non, les griffes !- de la jeune femme qui s'enfonçaient dans sa chair tendre tandis qu'elle tentait tant bien que mal d'échapper à son emprise.

- T'es en train de me faire douter de mes capacités à ne pas frapper la gente féminine. Si tu ne veux pas que tes ovaires fassent connaissance avec les glands de ce chêne, tu ferais mieux de fermer ta grande gueule une bonne fois pour toute. Ais-je été clair ?

La jeune femme se tut pendant une poignée de seconde, sa bouche s'ouvrant et se refermant en silence d'une manière assez burlesque, tandis qu'elle cherchait quoi répondre, en vain.

Elle regarda la cape, puis Henri, puis Thomas, puis l'arbre, puis les glands de l'arbre, puis son abricot dénudé, puis de nouveau Henri, puis de nouveau la cape, puis... elle tourna de l'oeil et s'évanouit.

Henri en laissa pousser un soupir de soulagement.

- Je propose qu'on l'abandonne là. À la limite, si tu n'es pas trop angoissé par l'idée d’entacher ton karma, on peut également la ramener aux indigènes afin qu'ils la sacrifient. Ce serait dommage de les en priver...
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Invité

La jeune demoiselle était vraiment pénible, au bout de cinq minutes le son de sa voix devenait pénible pour notre Ice Boy qui se demandait intérieurement si c'est légal de mettre la tête d'une femme dans un arbre. Après tout il a quoi à perdre? Thomas avait envie de lui en foutre plein la gueule. Mais Henri fut plus rapide que lui, ses paroles étaient crue et pas mâchée ... la jeune fille se plaignait de n'avoir qu'une cape sur elle, comme quoi ce n'est pas une pute.

Pas une pute? La blague, elle se vante de ses gros boobs et de ses attributs. Si elle veux les montrer à tout le monde qu'elle le fasse savoir.

L'envie de meurtre de Thomas devenait de plus en plus présente. À peine Thomas eut le temps de souffler calmement pour éviter de la baffer que Henri chopa le menton de la miss dreamland, Ice Boy voyait bien qu'elle lui enfonçait les ongles dans la chair, aucune réaction de l'homme, il restait stoïque. En tout cas pour le moment. Il lui expliqua bien comme il faut que si elle continuait comme ça, ses attributs allaient arriver droit dans les yeux glands de l'arbre. Thomas écarquilla les yeux en regardant la femme jongler du regard entre la cape, Henri, Thomas et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle tomba dans les pommes. Thomas affichait un léger sourire en regardant la réaction de Henri. Il voulait l'abandonner là, ou bien la faire sacrifier par les indigènes.

Ouai, enfin ... c'est pas toi qui me disait qu'il ne fallait pas tuer des gens inutilement? Et puis vaincre la moitié de leur troupe et tout faire pour sauver la fille ... pour au final leur dire qu'elle nous brise les noisettes et revenir en mode "oh tuez là s'il vous plaît!!!" ... Après, s'il faut cette fille pour faire revenir Makuragi je te suis à cent pourcents ...

Sur le coup Thomas eut un gros coup de fatigue, s'était exactement la même sensation qu'il avait eut dans l'arbre au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de Makuragi. Cette puissance n'était pas loin, Thomas tourna la tête instinctivement et vit les hommes qui s'étaient fait battre tout à l'heure commencer à dormir.

Hé, Henri! Makuragi n'est plus très loin ... je me demande s'il est dans ce temple?

Ice Boy se fichait complètement de l'état de la fille actuellement, il voulait juste sortir de ce mauvais rêve. Un Dreamland dans un Dreamland? Bizarre, mais s'il mourrait ici ... serait-il vivant dans le vrai Dreamland? Il souhaitait rester éveillé le plus longtemps possible pour apercevoir monsieur Makuragi. Pour commencer à chercher, Thomas partit vers le Sud, derrière les arbres se cachait un grand manoir qui était parsemé de lierres, il était probablement à l'abandon. En allant dans cette direction, la fatigue de Thomas s'accentuait. Il fit un geste pour Henri lui disant de venir.

Laisse la fille là, je crois que j'ai trouvé l'endroit où réside actuellement Monsieur Makuragi.

Apparemment, Thomas n'avait pas compris que Henri plaisantait quand il proposait de ramener la jeune fille aux indigènes. Le jeune homme commença donc à expliquer à Henri que cette action n'était pas en accord avec ce qu'il lui avait dit plus tôt sur prendre ou ne pas prendre la vie des autres, etc...

Henri ne répondit pas, trouvant la situation encore plus amusante. Il avait l'impression d'être avec son petit frère, qui était lui aussi un peu crédule et naif... enfin, qui l'avait été avant de mourir dans un accident de voiture.... Le Voyageur se força à changer ses idées, observant le paysage dans le but de se concentrer sur autre chose.

Il ne tarda pas à voir un vieux manoir à l'abandon, qui se trouvait au loin. Thomas se mit à bredouiller que Makuragi n'était plus très loin, avant de désigner le vieux bâtiment comme l'emplacement possible où le numéro deux de la ligue M se cacherait.

- Tu dois avoir raison. Je ne ressens rien de particulier encore, mais si tu ressens cette fatigue que tu décris, c'est que le bougre ne doit pas être bien loin. Je te suis, mais il va nous falloir amener la fille avec nous : on peut pas l'abandonner à la merci des bêtes sauvages ou des indigènes !

Soulevant la jeune femme sur ses épaules, Henri suivit Thomas jusqu'au manoir tout en scrutant les environs à la recherche d'un quelconque danger. Il ne semblait y avoir rien : ni bête sauvage, ni sauvageon embusqué, ni pirate, rien ! Les environs du manoir étaient paisibles, bien trop paisibles.

Le manoir était un grand bâtiment typique de l'ère victorien, constitué de quatre parties : trois disposant du rez-de-chaussée et d'un étage, et la dernière disposant du rez-de-chaussée et de deux étages. La porte pour rentrer dans le manoir était plutôt petite et la poignée, évoquant une espèce de gargouille, se tourna facilement quand Henri l'actionna, ouvrant la porte qui n'était pas verrouillée.

Un bruit fracassant se fit alors entendre, tandis qu'un éclair frappait le sol à quelques mètres du Voyageur. Comme si cela ne suffisait pas, des météorites se mirent ensuite à tomber du ciel, frappant l'île volante et faisant trembler le sol. Sans regarder si Thomas le suivait, Henri s'enfonça rapidement dans le manoir, portant toujours la jeune femme sur les épaules. Le boucan n'avait même pas réveillé la dormeuse.

- Entrez, entrez, ici vous êtes en sécurité.

La voix qui s'était faite entendre semblait provenir de tous les côtés, comme si elle était le fruit d'un home cinéma. Henri tourna sur lui-même, tentant de distinguer une basse ou un quelconque matériel de sonorisation.

- Inutile de chercher où je me cache, vous risquez juste de vous fatiguer. En parlant de fatigue, permettez-moi de m'éloigner, afin de vous permettre de vous battre au mieux de vos capacités.

La sensation de fatigue qui touchait tout le monde, même Henri, s'évanouit aussitôt qu'elle était apparue. Le jeune homme décida de ne pas rester sur le seuil de la porte, et se dirigea vers ce qui semblait être le salon. Tout était poussiéreux et couvert de toiles d'araignées, le manoir semblait abandonné depuis bien des années.

- Vous avez pas les moyens de vous payer une femme de ménage ou quoi ? Ça pue le renfermé, ici !

- On en paye une, mais elle sert à chasser les vagabonds et les étrangers. Ah, tiens, il semblerait qu'elle vous ait repéré. Amusez-vous bien !

Un cliquetis sinistre se fit entendre tandis qu'on entendit quelque chose courir sur de multiples jambes à l'étage. Henri scruta l’entrebâillement de la porte avec une anxiété croissante. Il avait beau être un voyageur expérimenté, attendre dans un salon lugubre qu'une créature mystérieuse débarque tandis qu'un vacarme de fin du monde se faisait entendre par la fenêtre (il faisait à présent nuit noire) ne lui plaisait pas des masses.

La femme de ménage ne tarda pas à faire son apparition, en courant sur le plafond avec ses multiples pattes énormes et poilues. Il s'agissait d'une araignée géante qui avait, au bout de chacune de ses pattes, une espèce de plumeau qui adhérait pourtant au plafond.

N'ayant pas son pouvoir, Henri fit la meilleure chose qui lui vint à l'esprit.

Il se mit à lâcher la fille et à courir de toutes ses forces en direction de ce qu'il pensait à la cuisine, avec à l'esprit l'idée de trouver et de ramasser tout ce qui pourrait servir d'arme.

Invité

Le jeune homme ne comprenait plus trop ce que Henri décida de faire, ce n'était pas lui qui voulait ramener la fille au indigènes? Ou bien c'était de l'ironie? ... Enfin, passons. Les jeunes hommes commencèrent à avancer en direction du manoir. Thomas ne tenait presque plus debout, la fatigue était vraiment trop présente. Une fois entrée dans ce manoir d'étranges choses se passèrent. De la foudre tombant de nul part et des météorites tombant sur l'île céleste ... il allait se passer quelque chose d'exceptionnel. Thomas sentit quelque chose lui arriver plein dessus, il avait tellement de chance aujourd'hui qu'il se prit un éclair en plein sur lui. Il n'eut pas le temps de se protéger et roula en bas d'autres escaliers. Il fut donc séparé de Henri. Une fois réveillé de ce petit électrochoc le jeune voyageur ... bah là il a pas de glace donc appelons le Mister capitaine pirate. Il aperçu une petite lumière plus loin.

Il décida d'aller voir et entendit une voix retentir de partout, vraiment partout. Le jeune homme se tourna machinalement de tout les côtés pour essayer de voir d'où venait cette mystérieuse voix. La grande fatigue de Thomas retomba d'un coup le faisant chuter sur les jambes. La voix disait qu'elle devait reculer pour éviter de les fatiguer et les laisser combattre tranquillement. Thomas releva rapidement la tête, la fatigue disparut d'un coup ... alors c'était belle et bien la voix de Makuragi que les deux hommes venaient d'entendre. S'il les contactaient ici c'est que Henri ne devait pas être loin.

Makuragi ... un manoir, une île céleste ... des pirates ... je connais un manga qui regroupe la plupart de tout ça. C'est One Piece je crois, avec le manoir de Thriller Bark, l'île céleste Skypiea et bien sûr les pirates ... enfin, je vois une porte là-bas, Henri doit sûrement y être.

Thomas poussa la lourde porte d'entrée et s'avança vers Thomas, une femme bizarre genre araignées humaine s'était accroché au plafond. Le jeune homme mit sa main devant sa bouche pour éviter de hurler. La femme sauta du plafond pour arriver sur Henri, avant qu'il ne puise réagir, Thomas chopa une bougie qu'il trouva sur la table qui était, avec chance, allumé. Il la lança ensuite sur la femme qui prit lentement feu, elle finit par pousser un cri horrible digne d'une grosse araignées (ouai les araignées ça crie ... mais on les entend pas). Elle se roula au sol pour arrêter les flammes, une fois le petit incendie éteint elle se tourna vers Thomas et lui cracha une toile dessus. Le jeune homme prit une seconde bougie et donna des coups devant lui pour cramer la toile. Il laissa la femme s'approcher, elle ouvrit la gueule pour essayer de le mordre. Mister capitaine Freeze lui enfonça la bougie dans la bouche, il sauta en arrière en lui donnant un coup de pied dans la mâchoire pour lui faire avaler la bougie. La femme araignée commença à cracher de la fumée et rampa au sol pour essayer d'attraper Thomas qui se mit à courir vers Henri.

Saluuuut, la fille dort toujours? ... Je pensais que tu déconnais pas quand tu voulais la laisser aux indigènes ... 'fin passons. La voix qui nous parlait, c'était Makuragi, il était tout prêt de nous à en juger par la fatigue que j'ai ressenti toi aussi tu devais en ressentir les effets. Et cette femme habillé en boniche avec une forme d'araignée c'est une envoyée des indigènes?

La femme se releva une dernière fois avant d'envoyer des énormes boules de toiles d'araignées partout dans la pièce pour bloquer l'avancée des deux jeunes hommes et une autre sur Thomas qui a osé lui faire avaler une bougie. Le jeune homme pirate tomba au sol complètement bloqué par une toile, la femme tomba en lançant une épée qu'elle avait attrapé grâce à une de ses pattes d'araignée. La lame tomba rapidement sur Thomas qui commençait à hurler.

Bwahahahahahahah, Henriiii, au secours j'veux pas mourir maintenant!!!!

Le jeune homme aperçu la femme araignée tomber complètement K.O, qu'allait pouvoir faire Henri qui était à plusieurs mètres d'un Thomas complètement effrayé et attaché au sol par une toile. Sur le chemin qui séparait Henri de Thomas il y avait des toiles au sol. Le jeune homme essaya de se débattre, mais la lame avançait vraiment trop vite vers lui.

Oh putain ... c'est déjà la fin? Noooooon!!!!!

Henri n'était pas suffisamment rapide pour échapper à la femme-araignée. Lorsqu'elle tomba soudainement sur lui, il se retrouva allongé, à la merci de ses mandibules dont s'écoulait un liquide épais et nauséabond. Mobilisant toute sa volonté, le jeune homme parvint à ne pas défaillir ou vomir et à tenter de de réfléchir à un moyen de se sortir de ce mauvais pas.$

Heureusement, Thomas intervint. Mettant le feu à l'araignée, il la força à se rouler en boule sur le côté et à s'éloigner d'Henri qui put reprendre sa respiration, se relever et courir de nouveau vers la cuisine. Il fut d'ailleurs rapidement rejoint par Thomas, qui profitait du désarroi de la créature pour poser des questions au Voyageur plus expérimenté.

Seulement, deux énormes toiles crachées à la va-vite interrompirent leur course et les deux hommes se retrouvèrent pris au dépourvu, avec une araignée anthropomorphique et géante qui leur fondait dessus, toutes mandibules ouvertes, décidée à venger son corps légèrement brûlé.

Les insectes n'aimaient pas le feu, Henri était bien placé pour le savoir.

La jeune femme-araignée semblait toutefois en proie à une espèce de crise. Au départ, Henri avait pensé qu'elle s'étouffait de fureur mais voilà qu'elle tombait sur le ventre, se mettant ramper tant bien que mal afin de rattraper un Thomas désemparé. Qu'avait-elle bien pu avaler ? Le morpheur n'avait pas vu, dans le feu de l'action, ce qu'avait pu lui faire le contrôleur de glace.

Mais voilà qu'une épée s'apprêtait à tomber sur le Capitaine Freeze. Henri banda ses muscles, dans l'espoir de se délivrer afin de sauver celui qui était devenu, après avoir affronté tant de dangers, un ami pour lui. Mais il ne put rien y faire, c'était impossible. Voilà la raison pour laquelle le jeune homme n'aimait pas trop voyager avec d'autres gens, il ne pouvait plus supporter la mort d'autres de ses proches.

Même si ce n'était qu'une mort onirique.

Une larme roula sur sa joue, continua sa course le long de son menton, tomba en direction du sol et... s'arrêta à quelques centimètres de ce dernier. La lame qui s'apprêtait à trancher la gorge de Thomas fit de même.

- Allons mec, faut pas chialer pour si peu. Apparemment, vous n'êtes pas des voyageurs killer, ni des jeunes rookies venus me les briser afin de me défier. Désolé de vous avoir fait passer au travers de ces tests bizarres mais ils m'ont permis d'en apprendre plus sur vos intention.

Henri était incrédule, tandis que son corps s'était figé. Il n'avait d'autre choix d'écouter, ne pouvant même pas mouvoir sa langue ou ses lèvres.

- J'ai cru comprendre que tu t'appelais Henri. Comment as-tu su où venir m'emmerder ? Tu fais partie des gens qui souhaitent me voler mon coussin ?

- …

- Oh... Excuse-moi, j'en oublies les bonnes manières. Je vais te rendre le contrôle de ton corps.

Enfin libre, Henri donna un coup de pied dans la lame afin de l'éloigner du visage de Thomas, un autre coup de pied dans le visage figé de la femme-araignée car ça soulage, puis se mit à parler.

- Il y a des rumeurs qui disent que tu es issu de ce royaume assez atypique. J'espérais donc t'y trouver, même si j'avais besoin d'une espèce de détecteur de zone de sommeil pour cela. J'ai donc eu la chance de rencontrer ce jeune Voyageur et me voilà. J'voulais juste te causer mais, apparemment, t'apprécies pas trop d'être réveillé...

- Man, c'est super fatiguant de causer... T'imagine pas la quantité phénoménale d'énergie que ça consomme. J'accepte de parler avec toi (mais c'est bien parce que j'ai rien d'autre à foutre) mais à condition qu'on cause ici, dans mon rêve. Par contre, si vous voulez vous réveiller à Dreamland, vous allez devoir attendre que je me réveille dans le monde réel. Hors de question que je sorte de ma sieste pour m'éloigner suffisamment de vous afin que vous puissiez vous réveiller.

Henri fronça les sourcils, l'air songeur.

- Alors les rumeurs sont vraies, tu contrôles pas ton pouvoir...

- Man, je sais pas comment me réveiller moi-même... Comment voudrais-tu que je sache comment réveiller les autres ?

- Mouais, ça se tient. Si je suis venu te voir, c'est parce que t'étais le plus accessible des membres du top 5 de la ligue M. Je voulais comprendre, en fait. Comment avez-vous pu devenir si puissants ? Quel genre d'entraînement avez-vous pu suivre ?

- C'était juste pour ça ? Mais n'importe quel abruti le sait, ça ! Il faut que t’aille voir ton seigneur, afin qu'il t'assiste dans la découverte de ton pouvoir. Si t'es talentueux, ça ira d'autant plus vite. C'est en tout cas comme ça que je m'y suis pris, même si mon putain de seigneur m'a un peu entraîné contre mon gré.

- Et si j'ai rompu tous les liens avec mon seigneur, je suis censé faire comment ? J'ai l'impression d'avoir atteint le summum de mes capacités mais je suis encore loin du top 5 de la ligue M. C'est comme s'il y avait une espèce de gouffre entre nous. Pourtant, je ne manque pas de volonté, je m'entraîne intensément...

- Où t'entraînes-tu ? le coupa Makuragi

- Bah, cela dépend du royaume dans lequel je me réveille, mais un peu partout. Principalement dans la première et la seconde zone.

- Je vois. Je crois comprendre ce qu'il te manque. T'as déjà joué à des jeux-vidéos ?

- Ouais, j'étais même accro à ça quand j'étais à l'école primaire. J'pense qu'on a tous eu les mêmes consoles de jeux dans notre enfance.

- Tu dois te dire qu'un Voyageur, c'est comme un personnage de jeux-vidéos. Il a des niveaux et progresse peu à peu, en combattant ou en s'entraînant. Là, ton soucis, c'est que tu es d'un niveau très largement supérieur aux zones que tu fréquentes et tu ne gagnes donc plus aucune expérience en vainquant les créatures et les Voyageurs qui s'y trouvent. En fait, j'ai l'impression que t'es le genre de mecs qui n'aime pas prendre de risques, et c'est appréciable, mais ce genre d'attitude va vraiment te freiner dans ta progression. Qui ne risque rien, n'a rien.

Henri fut médusé par les propos de Makuragi. C'était exactement ça, les mots le transperçaient de par leur véracité. Il ne savait plus quoi dire et s'assit en tailleur, afin d'écouter ce qu'avait à lui dire le n°2.

- Je suis moi-même pas du genre à m'entraîner ou à prendre des risques, je préfère faire la sieste dans mon coin. Cependant, j'ai la poisse d'avoir un seigneur constamment sur le dos, qui m'envoie des rêves d'entraînement et m'oblige à me retrouver dans des zones dangereuses..

- T'as raison, mec. Merci beaucoup, en tout cas, cela va beaucoup m'aider pour les mois à venir. Tu n'aurais pas des conseils de zones où m'entraîner ? Parce que je t'avoue que je me vois mal me rendre dans le royaume obscur ou dans les royaumes élémentaires.

- Non, il faut pas que tu te rendes dans des zones où vivent de nombreux Voyageurs, ce serait trop dangereux pour toi. Quant au royaume obscur... n'en parlons même pas. Mais il y a des zones peu connues des Voyageurs, peu fréquentées, qui se trouvent dans la quatrième zone et seraient pour toi de véritables lieux d'entraînement. Je me suis déjà rendu dans certains de ces lieux, et j'ai visité les autres en rêve. Ce sont des lieux où tenter d'y survivre une nuit, seul, constitue déjà un entraînement. Un bon moyen de sortir de ta zone de confort, de mettre tes capacités à rude épreuve et, peut-être, d'en développer de nouvelles.

Henri était pendu aux lèvres du Voyageur, bien qu'il ne pouvait pas voir ce dernier et seulement entendre sa voix.

- Quels sont ces lieux et où se trouvent-ils ?

- Apocalypto serait vraiment le lieu idéal pour toi. Un bon début pour parfaire tes capacités. Il y a également Antlatide qui pourrait t'intéresser, puisque t'es un morpheur insectoïde. Au passage, je sais que tu es Sphinx puisque, en pénétrant dans mon rêve, tu m'as donné accès à quelques uns de tes souvenirs oniriques. Mais bon, j'en ai peu rien à foutre : faire chanter quelqu'un, c'est bien trop fatiguant ! Il serait également très intelligent de ta part de participer au survival de la Célestia Fest, ce serait un bon moyen de te tester. Et puis, il y a un dernier lieu que tu pourrais visiter...

- N'essaie pas de piquer ma curiosité et va droit au but ! Haha, j'aurais pensé que tu trouverais fatiguant de tourner autour du pot !

La voix de Makuragi ne répondit pas tout de suite, comme si son détenteur réfléchissait.

- Hum... Non, c'est bien plus fatiguant de devoir balancer toutes les informations rapidement, sans prendre son temps. Le lieu dont je parle, c'est le Labyrinthe. C'est un challenge bien plus difficile que la Tour de l'oracle, que je ne pense pas que tu puisses faire seul, pour le moment. Mais, lorsque tu te sentiras prêt, lances-toi dans la traversée de ce labyrinthe. Si tu parviens à en ressortir vivant, crois-moi, j'aurais bien du mal à t'endormir avec autre chose que des paroles.

- Okay. Merci en tout cas pour tous les conseils et l'aide que tu viens de m'apporter. Cela compense la galère dans laquelle tu m'as mise en m'expédiant dans ce fichu cauchemar, sans mes pouvoirs. Bonne sieste !

- De rien. Bonne continuat... Zzzzzzzzzzz

Un ronflement sonore répondit à l'une des questions métaphysiques que s'étaient posée le Sphinx : s'il était possible de s'endormir dans Dreamland, était-il possible de s'endormir dans le rêve créé par Makuragi ? Apparemment, oui. Peut-être que Makuragi ouvrait de très nombreuses dimensions en créant de très nombreux rêves, dans lesquels ils dormaient. Peut-être qu'il y avait, actuellement, une millier, un million ou même un milliard de rêves différents, créés par le même être, dans lequel un milliard de Makuragis différents étaient en train de pioncer.

Peut-être même que Makuragi ne se souviendrait pas de cette conversation.

Les notions telles que les rêves dans les rêves, ou encore l'espace-temps donnaient rapidement des vertiges au morpheur insectoïde. C'est pourquoi, pour une fois, il profita du calme accordé par l'immobilité de tous les protagonistes de ce rêve pour s'allonger sur le sol glacé et croiser ses bras derrière son dos.

Il n'y avait plus qu'à attendre que Makuragi se réveille, afin d'achever sa nuit à Dreamland. Ou alors, de se réveiller tout simplement.

[HDJ : Fin ! C'est l'heure de manger mon riz à la sauce aigre douce:) ]

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