Ton histoire...-----------------------------------
Description Physique : Changer d'apparence permet parfois de laisser des étapes de notre vie derrière nous, de commencer quelque chose de nouveau ou de nous révéler vraiment. Peut-être est-ce pour ça que Pandora s'est teint les cheveux. Elle aurait bien pu choisir une couleur plus naturelle et une coupe de cheveux moins voyante. Mais lorsque l'on veut oublier et changer, on ne fait pas les choses à moitié. Dans cet optique, elle a donc choisit un teinte violette et a coupé ses cheveux en carré plongeant. Deux grandes mèches tombent sur sa poitrine pour se terminer au milieu de son torse, à l'arrière de sa tête deux tresses, seules survivantes de son ancienne chevelure et une frange, à l'époque bien droite, est devenue bien longue et est tenue par deux barrettes. Mais plus que sa coiffure, Pandora a aussi changer ses yeux : elle arbore à présent un regard doré qui ma foi, s'accorde très bien avec son teint clair.
Même si elle aime les sports de combats, et s'entretient régulièrement, notre héroïne n'est pourtant pas spécialement musclée et pèse 68 kilos pour son mètre 75. Sa tenue lui permet une bonne mobilité et d’être le plus à l’aise possible. En haut, une veste courte en cuir couleur verte, plutôt kakis et un simple débardeur noir. En bas, un short court lui aussi de la couleur militaire et des bottes qui lui montaient sous le genou, entre les rangers et les Doc Martens avec des lacets roses. Même si elle est peu coquette, Pandora porte tout de même un collier (qui est une référence à un jeu vidéo qu’elle apprécie), trois boucles d’oreilles sur son oreille droite et un tatouage sur son bras et son épaulegauche. Le dessin en lui-même n’a aucune réelle symbolique mais lorsque l’on veut cacher une vieille cicatrice … Autant tatoué dessus non ?
Caractère : Définir le caractère de quelqu’un n’est pas une tâche facile… Il se crée en fonction de ce qu’on vit et des personnes que l’on rencontre. Il se forge petit à petit et évolue avec le temps. Mais dans ce cas présent il me faut être précise dans mes propos et vous révélez nettement le caractère de notre nouvelle héroïne…
Même si elle a arrêté rapidement l’école, Pandora est intelligente, elle est capable d’envisager des situations, d’imaginer des plans mais elle n’est clairement pas le genre à prendre son temps pour réfléchir. Si on la provoque, elle répond, et avec ses poings ! Peu patiente, parfois provocatrice Pandora n’a pas peur des représailles. Rebelle depuis son plus jeune âge, elle est en quête constante de liberté et d’indépendance. Avec le temps, elle a appris à être méfiante et il est difficile d’obtenir entièrement sa confiance. Mais elle sait aussi se montrer courageuse dans des situations difficiles autant moralement que physiquement…
Mais derrière cette façade de combattante téméraire, c’est aussi quelqu’un de sensible et à l’écoute. Suite à un traumatisme, elle a radicalement changé d’apparence et de vie pour oublier et cherche tant bien que mal à se reconstruire. Elle veut devenir quelqu’un de bien pour se racheter d’une erreur dont elle se juge entière responsable.
Histoire : Une douleur horrible parcourait ma mâchoire. Du sang coulait par la commissure gauche de mes lèvres et tombait à mes genoux, sur le sol. J’avais pris l’habitude de prendre des coups mais on ne s’habitue jamais à la douleur qu’ils engendrent. C’est moi qui ai choisis cette vie et même si il m’arrive de le regretter, j’assumais parfaitement ce choix. Je me redressais lentement, m’essuyai de la main et figeai mes yeux dans ceux de celui qui venait de me balancer un coup de poing tout en esquissant un sourire.
- C’est quoi ce sourire ? Une fille ne devrait pas sourire dans une situation pareille.
Il s’approchait. Je savais parfaitement ce qu’il voulait, d’autres avaient déjà essayé, mais il pouvait toujours rêver. C’était toujours moi qui fixais les points de rendez-vous. Je pouvais facilement prévoir mon coup à l’avance. Je m’approchais donc de lui et enroulait mes bras autour de son cou.
- Je pensais à ce qu’il pourrait se passer maintenant.
Il mit ses bras autour de ma taille et se mit à sourire lui aussi. Quel con, il était tombé dans le panneau. Je le poussais contre le mur de la petite ruelle sombre où nous nous trouvions. Je revenais contre son torse. Je sentais ses mains se glisser sous mon t-shirt. C’était le moment.
- Tu pourras m’excuser auprès de tes bijoux de famille… lui dis-je au creux de l’oreille avec un grand sourire.
Il n’eut pas le temps de réagir qu’il était déjà plié en deux sur le sol. Je me dirigeais vers une poubelle et y trouvai la batte que j’avais planquée une heure avant. Je la saisis et me retournais vers le type. Il me regardait, le visage tordu par la douleur. Aaaah … Qu’ils étaient pitoyables. Je les détestais. Tous.
- Sale garce !
- J’ai cru voir un portemonnaie bien garnis… navrée mais je vais me l’approprier. Estime–toi heureux, je te laisse la marchandise !
- Espèce de pute ! Je te tuerai !
- Mais bien sûr !
- Toi et toute ta famille, tes morts ! Je vous buterais un par un !!
La phrase avait retentie dans ma tête. Sans plus attendre, je lui assenais un coup violent sur le haut du crâne. Il tomba, inconscient sur le sol. Je pris dans sa veste le portefeuille, en effet très bien garnis. Après l’avoir vidé de ses billets, je le remis à sa place exacte et sans lui adresser un regard de plus, je remis ma batte dans la poubelle et quittai sur le champ la petite ruelle. A la sortie m’attendait Théo. Lorsque j'ai fugué je l'avais rencontré un peu par hasard. Il m'avait proposé d'être mon tuteur et j'avais accepté.Mais on ne pouvait pas dire que je le connaissais. Je ne savais rien de lui, rien, sauf son prénom et encore, je n’étais pas convaincue que ce soit le vrai. Je ne savais pas comment il faisait pour savoir où était les points de rencontre et l’heure à laquelle ils avaient lieu, mais à chaque fois que j’avais terminé, il était là.
- Y a combien ? dit-il en me regardant.
- Un peu près 1200…
Après ça, il me suffisait de le suivre. En général, il m’emmenait dans un bar mais aujourd’hui ce fut un kebab. Après que j’eus commandé et que je fus installé au fond du resto sur une banquette, il s’asseyait en face de moi et tendit la main. Je sortis de ma poche les billets et les lui donnaient. Il les arracha presque, et compta. C’était toujours un moment d’attente, de tension. Je ne savais jamais ce qui se passerait et j’avais toujours peur de ses réactions. Il m’avait déjà fait comprendre qu’il n’était pas quelqu’un qu’on pouvait rouler. Je déglutissais difficilement en le voyant compter. Même si j’arrivais très bien à me défendre mais je savais tout aussi bien que je ne pouvais rien contre lui. Il releva la tête et s’avachit sur sa chaise. Il me regardait.
- J-J’ai tout mis… Il manque rien.
Il mâchait doucement son chewing-gum et me regardait de haut. Je détestais ça.
- Il manque du fric.
- J’ai tout mis !
- Alors, où est le fric de ce qu’il m’a acheté hein ?
- Je l’ai donné… pour payer le kebab.
J’eus à peine le temps de le voir venir. Ma joue endolorie se remit à saigner. La gifle que je venais de recevoir avait ravivé la douleur. Tout le personnel et les clients nous regardaient. Je le vis se retourner et aussitôt, chacun repris son activité. Il se pencha au-dessus de la table, le visage à quelques centimètres du mien.
- Depuis quand tu dépenses mon argent ? Hein ?! C’est quoi ce bordel ?
Si je répondais, je savais que j’en reprendrais une et ma joue avait déjà bien assez souffert. Il se rassit dans sa position initiale mais son regard avait changé. Il semblait y avoir une émotion que je ne parvenais pas à déchiffrer. La serveuse apporta nerveusement ma commande et repartit rapidement. Il avait cessé de mâcher son chewing-gum et son regard était moins insistant. Je commençais à me détendre. Théo était toujours comme ça : on se retrouvait après un coup, il était tendu et piquait systématiquement une colère. Ensuite il était plus calme, comme si il regrettait.
- Je te donne quand même tes 450 balles. Le prochain coup est dans 1 semaine et demie. Soigne ta joue. C’est un type de 1m80. Il a déjà à son compte 7 ans de taule. En attendant tu peux vendre encore de la beuh. Il me semble qu’il doit t’en rester pas mal.
- Ouais…
Je pris l’argent qu’il me tendait pour le fourrer rapidement dans ma poche. Je mangeais mon kebab avec difficulté. Les coups encaissés refaisaient surface à chaque bouchée. Lorsque j’eus terminée, nous quittâmes le restaurant. Théo me raccompagna jusqu’à l’appart miteux dans lequel j’avais établi domicile. Puis sur le pas de la porte, il me prit par la nuque et m’embrassa. Ce n’était pas un geste affectif, plus un rituel. D’une certaine matière, il me faisait comprendre que j’étais liée à lui et que je ne pourrais plus m’en défaire. Que je lui appartenais.
Dreamland : A peine quelques jours plus tard, Théo m’avait donné rendez-vous. Il m’avait dit m’avoir trouvé un appart en centre-ville. Je l’avais rejoint vers 14h et nous nous étions rendus dans l’immeuble pour visiter mon, semblait il, futur lieu de vie. Il était au 5e étage et la 3e porte au fond du couloir à droite. Théo sonna et une femme d’une trentaine d’année avait ouvert la porte. Théo nous avait présentés comme futurs locataires de l’appartement. La femme avait dû nous proposer d’entrer… A vrai dire je ne m’en souviens pas vraiment, je n’écoutais pas, j’avais la tête ailleurs. Le type de notre dernier coup me revenait sans cesse en tête.
« Toi et toute ta famille, tes morts ! Je vous buterais un par un !! »
Je ne pensais pas que ça me reviendrait en mémoire, que j’y penserais encore… Je croyais avoir tourné la page, oublié. Je pensais que c’était fini… Mon regard était perdu dans l’appartement. Je regardais dans le vague, tout en entendant la phrase se répéter dans ma tête. Et c’est alors que je remarquais un détail qui ne m’avait pas encore sauté aux yeux. Dans l’entrée même de l’appartement, à côté de la commode, il y avait un panier. Mon cœur se mit à battre plus vite et je commençais à avoir chaud. Mes yeux se mirent à chercher quelque chose, un repère. La femme nous fit entrée dans le salon et là ce fut comme un cauchemar. Un chien se tenait là en plein milieu de la pièce. Mon corps entier se mit à trembler. Et je tombais en arrière, sur le sol. Théo s’agenouilla à côté de moi et semblait me dire quelque chose, mais je ne l’entendais pas. Mes yeux étaient fixés dans ceux de l’animal. Une image, que je croyais avoir oublié refit brusquement surface. Je me mis à hurler. Mes larmes coulaient toutes seules sur mes joues. Je me mettais en boule, et mes mains étaient plaquées sur mes oreilles. Je ne pouvais cesser d’hurler. Théo ordonna à la propriétaire de fermer la porte. Il me prit dans ces bras et m’emmena à l’extérieur de l’appartement, dans le couloir. Il me déposa par terre contre le mur. J’avais cessé d’hurler mais mon corps entier était pris de secousses et mes larmes ne semblaient pas avoir l’intention de cesser. Théo me secoua en me criant quelque chose mais les images étaient toujours là, je ne l’entendais pas. Il me prit par la main et me tira hors de l’immeuble. Une fois à l’extérieur, j’aperçus la jeune femme à l’étage qui nous regardait partir. Puis il me fit monter dans la voiture et me reconduisis chez moi. Lorsque je descendis de la voiture, mes larmes s’étaient arrêtées et les tremblements étaient légers. Théo me regardait.
- C’est bon, t’es calmée maintenant ?
Je déglutissais péniblement, reprenais mon souffle et essuyai les larmes séchées sur mes joues.
- Ouais… ça va.
Comme à son habitude, il descendit de voiture, me prit par la nuque, m’embrassa et repartit sans un mot. Je montais les escaliers péniblement et une fois à l’intérieur, m’allongeais sur mon canapé. Mes yeux se fermèrent et je me sentis partir dans un lourd sommeil.
Lorsque je les rouvris, j’étais dans la maison de mon enfance. Et je voyais ma vie défilée. Mes parents qui, lorsque j’avais huit ans, cherchaient désespérément un moyen de me rendre plus douce, plus calme suite à de nombreuses plaintes de parents d’élèves. Ils avaient tout essayé, mais rien n’avait jusqu’ici porté ses fruits. Puis ma mère avait décidée de m’emmener voir une psychologue qui leur avait parlé de ma solitude, de mon envie d’être remarquée, d’être comprise… Le moyen qu’elle leur avait donné pour me défouler était de m’acheter un chien. Ils avaient trouvé l’idée bonne et après quelques semaines nous avions adopté Nash à la SPA. Un an plus tard l’arrivée de ma petite sœur, Gaïa et nos bons souvenirs tout le trois… Tout défilait à présent sous mes yeux. Ce que je cherchais depuis deux ans à fuir et oublier. A mes 15 ans, Nash tomba malade. Il ne bougeait plus, ne sortaient plus, ne mangeait plus. Je restais constamment à ses côtés, ne pouvant le laisser seul. C’était mon meilleur ami. Un soir Gaïa, qui avait maintenant 6 ans, m’avait rejointe près du panier de Nash. Je fermais les yeux. Je ne voulais pas voir ça ! Tout était revenu, et je voulais oublier ! Gaïa me parlait… que disait-elle ? Elle avait tendus sa main vers notre vieux chien. Je posais mains sur mes oreilles, mais rien n’y faisait. La scène tant redoutée se déroulait en ce moment même sous mes yeux. Nash s’était levé dans son panier, il montrait les crocs. Et sans hésiter il avait bondit sur elle.
- NOOOON !!!
Ma sœur hurlait de douleur, de terreur. Et moi j’hurlais aussi. Je pleurais, je tremblais. Lorsque Gaïa avait cessée de bouger, Nash c’était tourné vers moi, la gueule dégoulinant de sang. Son regard noir se plongea dans le mien, un regard meurtrier. Je rampais en arrière jusqu’à arriver contre le mur. Puis il avait bondit sur moi, dévorant mon épaule gauche. Mon père était arrivé en trombes dans la cuisine. Il avait saisis son fusil de chasse et avait tiré. L’animal était tombé raide mort sur moi. Je tentais de me calmer. Mon épaule me faisait terriblement souffrir mais qu’importe, c’était fini. C’était terminé !
Mais cela aurait été trop beau. La scène se déroula une seconde fois, puis une troisième, une quatrième… Je voyais ma sœur et mon chien, mourir sous mes yeux … en boucle. Maintenant, j’étais terrée dans un coin de la pièce. Mon corps était pris de convulsions. Je fermais les yeux et me balançais d’avant en arrière, essayant de me calmer. Ça ne prendrait jamais fin. J’étais condamnée à voir se répété en boucle la scène la plus terrifiante de toute ma vie. Ma sœur mourait encore et encore. Et moi je restais là tétanisée, impuissante… j’étais ridicule. Je ne valais pas mieux que ces drogués que je tabassais dans les rues. J’étais pitoyable. Moi, qui sait me battre, qui n’a pas peur de prendre des coups, je laissais une des personnes les plus importantes pour moi mourir encore et toujours. J'aurais pus l'aider mais au lui de ca je la laisse juste crevée. Je me levais. Il fallait que tout cela prenne fin. Et maintenant. Nash était en train de se dressé dans son panier, prêt à bondir. Je courrais vers Gaïa et la poussais en arrière. L’animal bondit mais c’est sur moi qu’il atterrit. Il mordait mon épaule mais je le repoussais avec mon bras droit sous sa gorge et le frappant avec l’autre. Ma sœur hurlait. J’étais sur le sol et me battait contre celui qui avait toujours été là pour moi. Mon père arriva en trombes dans la cuisine. Il saisit son fusil de chasse et avait tiré. Nash tomba de tout son poids sur mon corps et ma sœur se rua vers moi.
- Pandora ! Ça va ?!
- Ouais… ça va.
Je me redressais péniblement poussant l’animal sur le côté. Gaïa me prit alors dans ses bras, elle pleurait.
- Pendora, merci !! Tu m’as sauvé la vie !
Elle se recula et essuyant ses larmes, m’adressa son plus beau sourire. Je souris à mon tour et les larmes se remirent à perler sur mes joues. Tout se mit alors à se désintégrer autour de moi. Ma petite sœur disparue. Ma cuisine. J’étais maintenant dans un endroit que je n’avais jamais vu. Je n’avais pas la moindre idée d’où j’étais mais une chose était sûre, maintenant une nouvelle vie commençais ici, une vie où je pouvais aller de l’avant.
J'aime - 1. Gaïa 2. Etre libre 3. Les sports de combats 4. Les jeux vidéo 5. Théo | Je n'aime pas - 1. Mon père 2. Les drogués qui sortent de taule 3. Etre prise de haut 4. Théo 5. |
- Phobie : Des canidés en général … Mais surtout des chiens et des loups.
- Pouvoir : J’ai la capacité d’invoquer des canidés comme des chiens ou des loups… Pour le moment un seul, mais j’ai bien l’intention d’en posséder plusieurs ! Avec le temps pourrait aussi utiliser leur odorat et leur ouïe.
- Objet magique : Aucun.
• Le personnage sur ton avatar : Pandora, création personnelle.
• Rang spécial désiré : aucun
• Relation prédéfinie : aucun
• Code du règlement : Derrière l'écran...-----------------------------------
• Prénom ou pseudo: Salomé, Eilystraée sur LOL
• age: 16 ans
• comment as-tu connu le forum ? Grâce à Blood Hopping en même temps que Jine
• Connais-tu Dreamland ? J’en ai vaguement entendu parlé.
• Depuis quand fais-tu du rp ? quelques mois …
• Des critiques sur le forum ? pour le moment aucune ;P
• Une remarque ? Vous êtes très sympa et j’adore les smileys !!