Dream Land Infinity RPG
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 “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”

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MessageSujet: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitimeSam 21 Juin - 15:38


JULIET   VALENCE
LES CORBEAUX ENTRE EUX NE SE CRÈVENT PAS LES YEUX
“Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  Naoto15
“Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  Naoto14
Nom : Valence
Prénom : Juliet
Surnom : The Crow
Age : Dix-huit ans
Sexe : Féminin
Où habites-tu ? : Reims
Activité : Étudiante en lettres modernes.


Avatar : Fuyumine Naoto - Dogs: Bullet & Carnage
Rang : I see you. ಠwಠ
Code :
Phobie : L'ornithophobie plus particulièrement centrée sur les corbeaux. Merci Hitchcock pour Les Oiseaux !
Pouvoir : Transformation en corbeau, pour l'instant uniquement partielle ce qui donne un peu une sirène grecque, en fait.
PRETTY BIRD
Un pâle sourire sur ton visage blanc; on sait que tu te forces pour ne pas vexer la personne qui te parle. On peut même apercevoir une ride dû à l'abus que subit ta joue en ce moment; elle n'a franchement pas l'habitude que la courbe de tes lèvres se déforme ainsi. Il faut dire, Juliet, que tu n'es pas le genre de fille qui sourit à tout va. D'ailleurs, cela fait bien des années qu'une vraie véritable joie n'a pas habitée ton visage. Mais ce n'est rien, ça ne te dérange pas. Aucun problème, vraiment. Ce n'est pas comme si tu voulais pouvoir sourire aux autres, de toute façon, n'est-ce pas ? Certes, parfois, le fait de voir les autres rire entre eux et se sourire comme si le monde est parfait te donne envie à ton tour d'essayer, mais tu ne sais pas comment faire. Même ton miroir ne te permet pas d'avoir une belle image de toi. Oh Juliet ! Ta tristesse te rend laide.

Tu ne cherches pas à plaire à autrui, seulement à toi-même; ce qui peut expliquer la neutralité quasi-constante que tu abordes. Combien de fois restes-tu seule dans ton coin, ne prêtant pas attention aux sons qui t'entourent ? Un certain nombre. Et à chaque une de celle-ci, tu peux voir du coin de l’œil des regards posés sur toi, observant peut-être tes courts cheveux noirs jais ou bien tes yeux dont la couleur mélange le bleu et le brun, offrant ainsi une sorte de violine claire. Ce genre de teinte choque l'esprit des autres, alors pour les rassurer tu dis juste que ce sont des lentilles. Et on te regarde de nouveau étrangement, se demandant pour quelles raisons tu en porterais. Jamais personne ne te le demande clairement, mais tu peux le remarquer dans la lumière intriguée qui s'allume dans leurs pupilles.

Quant à ta taille, elle ne dépasse pas le mètre soixante-dix pour coller à une masse d'une cinquantaine de kilogrammes. Entre autre, tu es plutôt grande et maigre, mais pas trop quand même. L'anorexie ne t'a jamais attirée, même si tu t'es toujours demandée comment on peut en arriver là. Autour de toi, tu vois ces filles si bien formées, ou du moins ayant autant payé pour en donner l'impression; toi tu n'y vois dedans aucun plaisir, tu n'y vois à l'intérieur aucun intérêt. Même si cela était possible, tu ne payerais pas pour t'acheter un de ces magnifiques sourires colgate. Tu préfères être odieuse d’affliction. Dans un certain sens, cela te rend unique. Tu te démarques ainsi, en sortant du moule de la jolie blonde aux longs cheveux, aux lèvres pulpeuses et aux habits bien voyants. Tu ne mets rien de cela, d'ailleurs. Tu restes dans le sobre aux yeux du monde. Tu sembles si mature, Juliet. Et pourtant loin de là. Dès que la porte se referme, tu ne peux pas t'empêcher de te changer rapidement, revêtant ainsi des habits plutôt différents des premiers. De larges manches, des motifs de séries ou de comics américains, voir même de dessins animés, des t-shirt dignes de ceux visibles sur tumblr. Tu changes radicalement; tu resplendis. Ainsi, celle qui semblait constamment en deuil donne une impression de renaissance. Ainsi, tu esquives toutes possibles moqueries. Tu deviens toi-même. Et pourtant, le sourire n'est toujours pas présent, mais la joie au cœur l'est.

Vois-tu Juliet, tu veux créer un reflet flou dans lequel les autres te verraient. Tu veux leur montrer quelque chose de totalement faux, qui n'est pas toi. Parce que si tu te montres vraiment, tu as peur qu'ils tentent de t'approcher en pensant que tu as la joie de vivre et que tu es peut-être, finalement sympathique. Alors, tu te créais une image froide et presque asociale, une sorte de masque que tu remets à chaque fois que tu offres la porte de chez toi. Et les autres ne s'en rendent pas compte, trop subjugués par l'image que tu leur offres de toi. Pourtant, certains viennent te voir et t'adressent la parole. Et dans ces cas là, tu réponds normalement, tes lèvres se forçant à s'attirer pour faire plaisir. Ce faux sourire, c'est la moindre des choses. Tu ne peux déjà pas leur donner ta véritable façon d'être, alors tu peux au moins leur offrir une chose que tu te forces à créer mais qui, elle, soit belle.    
BRAINSTORM
Silencieuse, tu observes le monde dans ton coin. Tu n'es pas le genre de personne à foncer la tête baissée; réfléchir avant d'agir est la clé du succès. De ce fait, tu parais parfois être totalement inactive, voir très peu intéressée par ce que tu pourrais faire; à croire que la vie des autres t'intéresse plus que la tienne. C'est faux, bien évidement. C'est juste que les autres n'ont pas la même façon de penser que toi et qu'ils ont du mal à te comprendre. Là où les gens aiment être entourés, tu aimes être seule; là où ils aiment hurler, tu aimes te taire. Tu es comme le revers d'une pièce, le contraire des autres. Ce n'est pas dû à une quelconque peur d'autrui, ni même d'une haine à leur personne, mais plus à un certain manque d'intérêt et une non-envie de créer le contact. Les gens que tu as croisé tous les jours de ta vie ne t'ont pas marqué, et tu te sens plus mal à l'aise que bien en leur présence. Du coup, tu ne cherches pas à être entourée; tu attends les bonnes rencontres. Bien évidement, tu n'es pas désagréable pour autant, tu es juste peu bavarde et tu ne montres pas beaucoup de joie dans une discussion. Certes, tu souris, mais ton sourire est si forcée.

Pourtant, Juliet, tu sais qu'un jour cela changera. Tu n'en doutes pas. Mais pour l'instant, tu es comme ça. On pourrait dire que tu portes un masque; mais ce n'est pas totalement le cas. Tu montres aux autres ce que tu ressens en leur présence, non pas qui tu es réellement. Le nez pointé en direction de ton écran, tu es déjà bien plus souriante. Le nez plongé dans un livre, tu es déjà plus attentive. Il semblerait bien que l'imaginaire te plaise plus que le réel. Dans ta tête, c'est une explosion d'idées qui dansent. Tu as un profil typé, celui de l'adolescente dans son propre monde; celle qui n'a pas besoin d'amis autour d'elle parce qu'elle s'occupe toute seule. Tu as cette personnalité là; la solitude réfléchie. Et pour l'instant, elle te convient parfaitement.

Tu retiens un détail qui a été dit pour le réutiliser plus tard, quelque part. Tu as toujours eu une bonne mémoire pour les choses inutiles. Pourtant, tu n'as jamais réussi à retenir les vecteurs. Certes, tu te souviens de citations littéraires, mais c'est parce que tout cela te plaît. Il faut t'intéresser pour que tu écoutes et que tu retiennes. Tu es difficile. Et pourtant, tu n'es pas si compliquée. Certes, tes goûts sont particuliers, mais tu es ouverte d'esprit. Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas quelque chose que tu vas te braquer, tu vas plutôt tenter de comprendre le point de vue de l'autre afin d'en avoir un meilleur. Après, il y a des sujets sur lesquels tu restes planté tel un pilier, mais c'est ainsi pour tous le monde.

Juliet, combien de temps passes-tu à regarder des séries et des films ? Combien de temps passes-tu à tourner les pages de tes livres ? Le nombre d'heure où tu restes allongée sur ton lit à ne rien faire est-il si énorme ? Probablement, car tout cela est ta routine. Certes, tu vas en cours; mais bon, ce n'est pas grand chose. Tu ne vas pas très souvent en ville, pourtant celle-ci est grande. Tu préfères rentrer directement chez toi et rester seule, la tête posée contre la fenêtre à observer le monde. Avant, tu tentais de rentrer le moins souvent possible chez tes parents; maintenant c'est différent, tu n'as plus peur. La campagne et ses animaux ne te font plus frémir. Surtout plus eux.Tu peux regarder ce maudit film sans crainte. Tu peux tenter des les comprendre, eux; et tu y arrives parfois mieux qu'avec l'Homme. Cet Homme qui s'ennuie avec des principes moraux qui ne tiennent pas la route. Nietzsche avait, lui, compris le fait que ni le bien, ni le mal ne peut exister. Ou du moins qu'ils n'ont aucun sens, ou que celui-ci se change en fonction des personnes. C'est une des raisons du pourquoi tu apprécies ce grand homme d'esprit, parce que sa vision du monde t'a touchée, elle t'a délicatement frôlée et bercée.

Cette douceur, que cette vision utilisa, tu l'as un peu en toi. Tu es tendre, Juliet. Tendre et douce. Tu sembles si fragile, si fébrile. On n'a l'impression que peut te marcher dessus, que tu ne diras rien. Mais pourtant, c'est tellement faux. Cette douceur t’habite uniquement pour ne pas vexer ces quelques personnes que tu apprécies. Mais c'est tout. Jamais tu ne te laisseras marcher sur les pieds, tu répondras toujours. Tu sais comment casser un nez, un genou ou un coude; tu espères juste à ne jamais devoir l'utiliser. Tu sais comment répondre cyniquement, tu espères juste ne jamais devoir parler à ces personnes. Tu veux juste être en paix, ne pas t'énerver. Mais tu peux l'être; car tu es humaine, et que la colère est un horrible péché.

En fait, ton monde est particulier sans l'être. Tu l'as créé grâce à des clous fait d'idées récupérées ici et là; avec ta petite personnalité comme un marteau pour les planter dans les murs et le bois. Et ce petit monde, tu n'en as fait que la façade. Tu sais qu'après, il y aura l'intérieur, cet intérieur que tu décoreras si joliment pour permettre à tes connaissances d'y entrer et de devenir tes amis. Tu sais très bien qu'un jour, tu seras prise d'un véritable fou rire et que rien ne pourra te retenir. Tu sais que tu souriras sans t'en rendre compte, en marchant dans la rue à côté d'une silhouette que tu connaitras. Mais pour l'instant, ce n'est pas le cas. Mais qui sait, peut-être que grâce à ce monde nocturne, cela se réalisera. Peut-être que tu pourras évoluer; devenir belle.
LOVE
1. Glander
2. Regarder les gens passer
3. Lire
4. La musique (métal, classique, rock)
5. Nietzsche
HATE
1. Les racailles
2. Le kikoo sms
3. Hitchcock
4. La salade
5. Les vers de terre
TONIGHT WE'RE YOUNG
Et ce ciel sombre tombe, tombe; il se brise en des millions de millions de millions d'étoiles et de poussières qui brillent aux yeux de la terre. Et ce ciel sombre tombe, tombe; ne laissant derrière lui qu'un simple et pourtant si puissant courant d'air.


Tu attends; encore et encore. Tu attends que le vent tombe comme le ciel a su tomber il y a quelques années. Ou alors, tu attends juste que l'on vienne te chercher. Tu es là, appuyée sur ton bureau, les jambes croisées, ton nez emmitouflé dans ton écharpe et tes mains dans les poches de ton manteau. Tu es là tu attends qu'on pense à toi, qu'on se dise que oui, il faut venir te chercher. Mais tes parents sont sûrement chez ta sœur, à parler de ses nouveaux achats qui sont ô combien si beaux et ô combien si couteux. Car elle possède un petit-ami parfait, soi-disant. Elle n'a pas eu à attendre, il est venu tout seul à elle, tel un adorable petit chien. Toi, tu attends. Tu attends que tes parents lâchent ton frère qui ne demandant qu'à être en paix depuis qu'il a vingt-ans. D'ailleurs, ta sœur, elle, en a vingt-sept. Et toi, tu es là, petite dernière de la famille, âgée de tes dix-sept; toi qui attends. Tu attends contre un mur que le ciel cesse de pleurer sa pluie amère. Tu attends que le froid te laisse en paix. Mais rien ne vient. Ni tes parents, ni le beau temps. Mais tu attends toujours, l'espoir au cœur, les yeux au ciel. Ce ciel qui semble tomber si souvent. Ce ciel qui semble se briser à chaque coup de vent.

Cela fait dix-sept ans que tu attends; non pas le beau temps mais le sentiment d'être présent. Tu veux qu'on te remarque en tant que personne, pas en tant que petite tête de la famille, celle qui se prend pour wikipedia et qui fait des études ô combien fabuleuse avec une ambition ô combien démesurée. Tu attends en silence, d'ailleurs, n'osant pas les contredire. En fait, tu veux juste y arriver, sans pour autant devoir être mise en avant. Tes parents ne semblent pas comprendre. Pour eux, on devrait t'offrir un hymne. Tu préférerais un requiem. Et tu sais qu'au fond, leur cœur est lourd. Ta sœur est si belle dans ses bustiers. Toi, tu serais si laide qu'on n'ose pas te faire essayer. C'est tant mieux ainsi, car tu n'as pas à te forcer. Tu peux rester chez toi, installée devant ton écran en mangeant des cochonneries que le monde a créé. Mais tu n'es pas chez toi, Juliet, tu attends juste qu'on vienne te chercher pour que tu puisses rentrer et faire comme d'habitude, allumer ce stupide ordinateur. Alors avec un soupir las, ton corps se décolle du mur et tu te mets à marcher. Tu n'as pas de parapluie; ce n'est pas un soucis. L'eau ne te dérange pas.

Quand tu marches, les clapotis de l'eau semble résonner dans toute la rue. Cette rue si vide qui semble reflétait ton cœur. Tu n'as aucun ami avec qui faire ta route, Juliet, tu as juste tes pensées pour t'accompagner dans ta marche, et tes yeux pour voir ce qui t'entourent. Mais ce que tu vois est bien triste; ce monde se détruit de l'intérieur à cause de la nature humaine. Et tu y participes, à sa destruction. Alors tu ne dis rien, tu te tais et tu observes, tel un oiseau du haut de sa branche; tel un corbeau. Bien sûr, tu ne penses pas à ce genre de comparaisons. Après tout, pourquoi diable penserais-tu à cela ? Tu hais ces oiseaux de malheurs, ou plutôt ils t'effraient. Depuis toute petite. Ah ! Fichue télévision qui osa passée l’œuvre de Hitchcock un après-midi où tes parents n'avaient rien trouvés de mieux que de te mettre devant. Depuis, tu les regardes d'un mauvais œil, ne leur accordant aucune confiance. Heureusement qu'avec la fac, tu es désormais dans une grande ville et non plus dans ton petit village. Il est rare de croiser ce genre d'oiseaux à Reims. Alors tu es sereine, tu peux respirer en paix cet air polluer qui couvre la Terre.

Sans t'en rendre compte, tu es arrivée devant les logements étudiants. Tu entres le code pour grimper dans ta chambre, prenant soin de la fermer à clé derrière toi. Et là, c'est une délivrance. Tu balances tes chaussures dans un coin et manque de glisser sur le parquet à cause de tes chaussettes, tu allumes ton ordinateur et tu t'installes sur ton lit en soupirant bruyamment. La tête appuyée contre la vitre, tu observes ce monde que tu peux voir de haut. Tout est toujours aussi triste, c'est d'une monotonie déprimante. La petite musique de ton Windows 8 résonne dans la salle; tu prends donc le portable et tu le poses sur tes genoux, commençant dès lors à ouvrir des dizaines d'onglets sous Mozilla. L'écran est plus éclairé que la réalité, il est plus chaleureux et tellement plus ouvert d'esprit. C'est sûrement la raison du pourquoi tu te sens plus à l'aise entre ces quatre murs, observant le curseur bouger et te guider sur les mystères d'internet. Tu as toujours été ce genre de fille, Juliet, à aller sur internet parler à des gens que tu n'as jamais rencontré, parfois jouer avec, d'autres fois juste parler de nouvelles séries ou autres. Tu es l'adolescente type non-kikoolol mais ayant grandi avec le network. Et ça ne te dérange pas plus que ça.

Être ainsi te permet de respirer. Derrière cette porte, tu ne parles pas grand monde. Tu observes les autres silences, et quand ceux-ci tentent de dialoguer avec toi, tu leurs réponds mais tu ne cherches pas à créer un lien. Bien sûr, tu as quelques vrais amis, mais ils sont tellement rares que tu peux les compter sur les doigts de la main. Sur les réseaux sociaux, c'est différent. Tout le monde se parle et se connait. C'est en quelques sortes plus conviviales que ce que tu vivais à l'époque où tu vivais encore chez tes parents. Ton départ de la maison fut une délivrance, certes tu y retournes les week-end mais, bien souvent, tu passes ta vie ici, à Reims. Et ça te convient largement. Les yeux fixés sur l'écran, tu ne vois pas l'heure passer. Tu ris discrètement, puis à gorge déployer. Ce sentiment te rend vivante, c'est pour cette raison que tu restes éveiller le plus longtemps possible; afin de te sentir vivre plus longtemps. Mais vient le sommeil, semblant si chaleureux. Tu fermes la machine et tu t'allonges dans ton lit à parure Adventure Time, dans ton joli pyjama Spiderman. Un sourire aux lèvres, tu inspires une dernière fois avant de fermer les yeux et te laisser bercer.

Et ce ciel sombre qui tombe, tombe; qui se brise en des millions de millions de millions d'étoiles et de poussières qui brillent aux yeux de la terre. Et ce ciel sombre qui tombe, tombe; ne laissant derrière lui qu'un simple et pourtant si puissant courant d'air; tu peux le voir en fermant tes yeux, Juliet, car ses étoiles sont tes rêves.


Lorsque tes lourdes paupières se relevèrent, tu eus l'impression que ce n'était dû qu'à un battement de cils. Pourtant, tu ne semblais pas fatiguée, loin de là. Ta première réaction fut juste de compter tes doigts; dans certaines légendes, lorsque tu rêves, tu as des doigts en plus. Mais là, rien. Ton second réflexe fut de te pincer, mais c'était plus douloureux qu'autre chose. Ta troisième réflexion eut plus d'intelligence que les deux autres; te demander comment diable tu avais pu te retrouver là, mais surtout où tu étais. Les questions n'avaient visiblement aucunes réponses, hormis peut-être que la seule chose que tu pouvais remarquer était cette vieille maison américaine aux murs de bois blancs et cette arbre qui se situait à son opposée. Et ce ciel qui commençait dès lors à gronder. Ô, regardes Juliet, les feuilles semblent bouger.

Non. Ce n'est pas ça. C'est tellement pire pour toi; c'est ce qui te prend aux tripes et qui te donne envie de vomir. C'est qui te donne envie de hurler et de pleurer. Volatiles de malheurs, oiseaux de pacotilles. Tu aurais tant voulu pouvoir brûler cet arbre qui leur sert de perchoir. Tu aurais tant voulu pouvoir allumer un feu de joie avec leur carcasse. Mais tu ne peux pas. Tu es presque tétanisée alors que tu sens leur regard sur toi. Ils t'observent de toi comme tu observes le monde. Tu détestes cela.

La réponse à ton ancienne question semble soudainement te venir à l'esprit; tu es dans un cauchemar. Ce n'est pas un rêve mais un enfer créait à partir des autres; des ces créatures de jais. Oh, tu les hais, mais tu es surtout effrayée. Tout cela te rappel Les Oiseaux. Et s'ils devenaient fous et qu'ils tentaient de faire de toi un cadavre qu'ils pourraient ensuite dévorer ? Chaque croassement semble retentir comme un ricanement. Horribles créatures qui prennent une à une leur envol, dans une sorte de danse menée par le diable lui-même. Tu le vois valser dans le ciel, qui tourne, tourne, tel des vautours. Oiseaux de malheurs. Tu les hais tant, Juliet. Tu sens ton corps se raidir, tu sais que ton visage à sûrement pâli, tu sens cette envie de vomir face à cela. Tu en meurs de peur, ça te dégoute. Les corbeaux semblent te narguer. Bien entendu, ils semblent être présents uniquement pour te maudire, pour te faire fuir. Tu pourrais tourner les yeux, tu pourrais juste reculer et courir loin. Tu pourrais faire tellement de choses. Mais à la place, tu restes là, serrant les poings. Tu restes là et tu les regardes. Tu les vois danser en haut, tu les vois battre des ailes. Et leur cris sont comme des hurlements. Tu pourrais presque les entendre, tu pourrais presque les voir comme des hommes tiraillés par la faim. Mais tu te refuses ce droit. Tu te refuses cette raison. Ce ne sont pas des hommes mais des horribles volailles qui sont présents pour se faire effrayer par des épouvantails. Pourquoi n'es-tu donc pas un de ces horribles épouvantails, héros de films d'horreurs ? Pourquoi ne peux-tu pas être un anti-corbeau. Ta vie serait tellement plus belle. Tu te sentirais tellement mieux. Mais tu ne peux pas. Parce que tu es humaine.

Il te semble que le ciel s'obscurcit de plus en plus. C'est dû à leur présence, il n'y a aucun doute là-dessus. Tu déglutis et tu oses enfin faire un pas en arrière. Tu as plus de peur en toi que de haine. Tu tournes les talons pour aller te réfugiais. Ô, tu aimerais tellement pouvoir arriver à cette porte. Mais à la place, tu t’arrêtes. Tu les sens sur toi, pesant . Ces regards te hantent. Tu les sens t'observer, en attente. Ils sont toujours là, tu les entends battre des ailes dans un horrible concerto. Ton cœur loupe un mouvement, puis un autre. Il n'y a plus que cela, le bruit des plumes autour de toi. Il n'y a plus de cris. Juste le vent qui s'engouffrent dans leurs ailes. Ils sont silencieux et t'observent. Un peu comme toi. Ils t'observent comme tu observes le monde. Ils t'observent comme tu observes les autres. Ils sont un peu comme toi. Ou tu es un peu comme eux. Cette idée te donne des nausées mais est si présente dans ton esprit. Tu écarquilles les yeux. Tes mains en tremblent. Tu te sens horrible. Comme eux.

Le bruit semble plus proche. Trop proche. Alors, tu te retournes, manquant de rentrer directement dans l'un d'eux, qui a fondu sur toi. La peur s'installe au creux de ton ventre. La peur qui s'installe et qui grandit, croissante. Tu en vois un second qui vient vers toi, puis un troisième à quelques instants d'intervalles. Alors tu cours. Parce qu'il n'y a que ça à faire. Mais au fond de toi, tu sais que c'est une mauvaise idée. Tu le sais après que tu ai fermé la porte et que la fenêtre de celle-ci explosa, laissant s'écraser à quelques pas de toi un corbeau, mort. Cette vue te dégoute, elle créait en toi d'innombrables secousses. Tu as juste envie de vomir. Dans ton dos, tu sens ces oiseaux entrer violemment en contact avec la porte en bois. Elle finira par céder, tu le sais. Tu regardes autour de toi, cherchant un endroit où tu pourrais être en paix; mais t'as vu revient à chaque fois sur ce cadavre en face de toi. Tu y vois un bout de vitre coincé dans son thorax. Il ne vit plus, pour sûr. Et pourtant, Juliet, pourtant tu trembles encore face à lui. Tu es plus faible qu'un mort. Tu as toujours cette constante impression qu'il t'observe. Tu as toujours cette constante impression qu'il va se relever et te crever les yeux. Tes amis aussi, disent ça de toi. Mais toi tu es vivante, Juliet. Tu es vivante et humaine, n'est-ce pas ? Tu n'es pas comme eux. Ce n'est pas parce que tu agis tel quel que tu es devenue une de ces créatures, si ? La peur te prend au ventre. Tu ne peux pas; tu ne peux juste pas. Ce ne serait pas possible. Et pourquoi pas. La question te frappe de plein fouet alors que tu entends d'autres fenêtres se briser dans la pièces à côté. Ton cœur s’arrête pour battre de plus belle. Tu pourrais sortir, en pensant qu'il n'en reste aucun. Mais à la place, tu te lèves en t'appuyant contre le bois. Et tu déglutis de nouveau. Tu l'observes de haut, ce cadavre. Tu l'observes de haut comme eux ils l'auraient fait. Au fond, tu es comme eux, Juliet. Est-ce la raison de ta peur ? Ta ressemblance avec ces créatures. Tu as peur, tu doutes. Tu dois le savoir. Alors tu en marches en direction d'une autre salle. Tu as besoin de savoir. Lorsque tu dois ouvrir la porte, ton cœur loupe un battement. La peur de savoir te tiraille. Mais ce n'est rien comparé au besoin de savoir la vérité. Alors tu l'ouvres. Et ils sont là. Certains sont inertes, à cause du choque. D'autres se sont posés sur les meubles. Et ils t'observent. Tu sens comme une dizaine de regards braqués sur toi. Ils sont tous dans leur coin, à t'observer; comme toi tu le fais. Tu déglutis et tu avances, faisant attention à ne pas marcher sur les morts. Tu entends certains bouger les ailes. Tu te sens si mal, Juliet; et pourtant ça ne t'empêche pas de t’asseoir sur un fauteuil et de fermer les yeux, pour ne plus les voir. Tu es comme eux. Il n'y a plus aucun doute à ce sujet. Tu es corbeau. Tu es leur équivalant humain. Et cette vérité t'effraie depuis si longtemps. Tu pourrais presque sentir des plumes remplaçaient ta peau. Tu pourrais presque sentir des ailes à la place de tes mains, ou des serres.

Tu rouvres les yeux. Il n'y a plus de presque qui tienne, Juliet.
& tu respires de nouveau.
NANANA BATMAN
Prénom ou pseudo : M.N.
Âge : Seize ans
Comment as-tu connu le forum ? Un mec qui fait des gaufres; et tout un tas d'autres gars, en fait.
Connais-tu Dreamland ? Non, pas du tout.
Depuis quand fais-tu du rp ? Cinq ans, je crois.
Des critiques sur le forum ? idk
Une remarque ? Je tenais juste à prévenir que j'ai passé ma dernière année de rp à faire des posts sur des forums sans lignes minimums; normalement j'arriverais sans aucuns soucis à répondre mais ça pourra prendre du temps si la flemme se présente.
“Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  3775154


Dernière édition par Juliet Valence le Lun 30 Juin - 11:44, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitimeSam 21 Juin - 15:58

Bienvenue sur le forum! Dancing

Si t'as des questions à poser, n'hésite pas! En tous cas bonne continuation pour ta fiche en espérant que tu te plaira ici.

Pour ce qui est du minimum de lignes demandé ici. Franchement, c'est pas très exigent. c'est 5-10 minutes de poste si tu fais le stricte minimum. Enfin j'suis sûr que t'y arriveras. Au pire on prends vite l'habitude.  YMCA 
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MessageSujet: Re: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitimeSam 21 Juin - 16:06

(owh dude, Kamina; très bon choix !)
En tout cas merci, si j'ai des questions je ne manquerais de les poser !
Pour les lignes, je sais hihi. C'est juste qu'en fait, psychologiquement parler, je me dis mein gott, il me reste encore tant de lignes à faire et du coup ça me frêne. Pourtant je peux y arriver facilement, c'est juste une habitude que je vais devoir reprendre. superman

Ah ! Par contre, je tenais à signaler un petit beug de mon côté, en fait. ;v; (omg, ça commence) Sous mon gentil petit Mozilla, je ne vois pas les boutons éditer et citer. Bon, normalement je peux faire sans vu que je sais comment aller sur un post en édition sans le bouton, mais voilà; je tenais à prévenir. ,v,
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MessageSujet: Re: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitimeSam 21 Juin - 16:14

oki no soucie!!

Et pour ton bug... euh étrange bazars bizarre! par ce que je suis sur firefox et pas de bug de mon côté et t'es la première a nous le signaler alors qu'ya quand même pas mal de gens sur mozilla ici je pense. Chelou! Oo
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MessageSujet: Re: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitimeSam 21 Juin - 16:18

... c'est mon pc il me hait. ,v, (surtout que ça marche sous mon chrome)(faudra que je regarde ça de plus près quand j'aurais le temps)(but don't worry, c'est pas un problème. o/)(je tenais juste à le signaler au cas où héhé)
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MessageSujet: Re: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitimeVen 27 Juin - 21:42

Donc euh, j'suis venu pour quoi déjà... Ah oui, bienvenue à toi. Qui que tu sois. Et j'aime pas ton avatar au passage !

CAW CAW MOTHAFUCKAH !

“Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  1403905288-plaguedoctor

*cassos*
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MessageSujet: Re: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitimeVen 27 Juin - 21:42

ZBLAHLIEEEEEEEEEEEEEEEEEEET <3
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MessageSujet: Re: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitimeLun 30 Juin - 11:47

Merci vous deux !
&way Mayze, il est tellement moche. En plus je ne supporte pas le gars qui me l'a fait. Non mais franchement, tu l'as vu ? Il est horrible ! O0o (CAW CAW DA)

Sinon; je pense avoir fini ma fiche ! o/ S'il y a quoi que ce soit à changer, n'hésitez pas. (et s'il reste des fautes, sorry; j'avouerais avoir un peu eu la flemme de relire ça de fond en comble haha)
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Chupah
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MessageSujet: Re: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitimeLun 30 Juin - 15:15

Hellow !

Au risque de me répéter, bienvenu sur le fow !

Alors, alors... T'as changé le code de prez déjà, c'est bien ça nous fait du nouveau à nous staffeux qui lisons presque toujours les même modèles Cool

Pour ce qui est de la prez en elle même elle est très intéressante. La vision de la vie proposée dedans est très réaliste mais aussi très dur (des fois j'ai eu un peu envie de me tirer une balle quand même). C'est également très bien écrit malgré quelques fautes éparpillées également.
T'as aussi réussi à faire coller la peur au personnage ce qui n'arrive pas souvent et qui mérite d'être remarqué.

Voilà voilà tu es donc officiellement validée !
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MessageSujet: Re: “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”    “Say 'Nevermore,'" said Shadow. "Fuck You," said the Raven.”  I_icon_minitime

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