Dream Land Infinity RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 I hate robots. They're like...brothers I wish I'd never had.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



I hate robots. They're like...brothers I wish I'd never had. Empty
MessageSujet: I hate robots. They're like...brothers I wish I'd never had.   I hate robots. They're like...brothers I wish I'd never had. I_icon_minitimeLun 5 Mai - 0:40


Haze May
Why is everybody toast...
Maze
-----------------------------------


I hate robots. They're like...brothers I wish I'd never had. 1398628822-maze-flip2


Nom : Haze
Prénom : May
Surnom : Maze
Age : 18
Sexe : Toaster
Où habites-tu ? : Tours
Activité : Etudiante
Story
-----------------------------------

♠ Description Physique : May est une fille brillante, au sens littéral du terme : A l'aide de ses cheveux d'un bleu azuré, de sa paire de lunettes vertes fluorescentes et de ses habits tout aussi hauts en couleurs, on pourrait tout aussi bien la confondre avec un sapin de noël ambulant. Son style vestimentaire, par ailleurs, bien qu'extravagant, obéit à un certain code : il reste dans un esprit Street, c'est-à-dire sweat à capuche, pantalon bouffant et baskets, parfois agrémenté d'une chaînette ou de bracelets d'une couleur flashy à vous en décoller la rétine, couleurs qui justement, sont volontairement choisies pour attirer l'oeil... Franchement parlant, elle n'est pas bien grande, son visage blanc tire assez souvent la tronche comme si rien ne l'impressionnait tout comme ses yeux d'un bleu profond exprimeraient presque toute la mélancolie de son passé. A propos de son corps, il n'y a rien de bien notable, pas de piercings, de tatouages, de tâches de naissance ou autres excroissances que la pauvre fille aurait malheureusement aimée avoir... Sauf, une chose : son bras droit. Derrière sa manche et son gant se cache un véritable bras mécanique, signature d'un effroyable accident survenu alors qu'elle n'avait même pas 10 ans. Néanmoins, ce petit bijou à la pointe de la technologie ne plaît pas à sa propriétaire, on pourrait même dire qu'il l'effraye...

♠ Caractère : D'un naturel calme et silencieux lorsqu'elle se trouve au milieu de la foule, ce n'est qu'une fois entourée de ses proches que son véritable comportement voit le jour. May est bon public, aime rigoler et s'amuser comme tout le monde et n'aurait aucun mal à participer à n'importe quel délire, même les plus incompréhensibles. Outre son caractère jovial, elle sait également rester sérieuse lorsqu'il le faut... ou pas, en fait tout dépend de la situation. Autre chose, May est quelqu'un de très cultivé, souvent vue comme une sur-douée par les autres élèves, sa réputation la précède, ce qu'elle considère en vérité plus comme une malédiction qu'autre chose; pourquoi ? Parce que certes, la gloire et les bonnes notes sont là, mais c'est bien parce que Maman est derrière avec la cravache... En effet, être l'enfant unique d'une famille reconnue dans la haute société pour ses créations et recherches dans le domaine de la robotique, ça n'a pas que des avantages.

♠ Histoire :


C'est avec le son des battements de son coeur numérisés que May se réveilla. Ses yeux océans s'ouvrirent lentement, lui offrant d'abord une vision floue et peu précise de l'endroit où elle se trouvait. Une pièce blanche apparue peu à peu, se dessinant au rythme du *bip* stressant qu'elle entendait de mieux en mieux. Alors qu'elle commençait tout juste à comprendre sa situation, quelques rémanences sauvages vinrent obstruer son champ de vision, des cris, des larmes, du sang... Le mal de crâne suivit, la forçant à reposer sa tête et à rester allongée. Ses membres étaient trop engourdis pour bouger correctement et même si elle en avait eut envie, son corps ne lui aurait tout simplement pas obéit. Les flash-backs reprenaient de plus belle, de plus en plus nombreux et violents, amplifiants toujours plus la douleur crânienne de la gamine. Les images affreuses se succédèrent, se multiplièrent... De la peine, de la tristesse, puis vinrent la douleur, le mal-être, l'agonie et le sang, toujours le sang. May cherchait à s'évader à tout prix de ces songes abominables, jusqu'à ce qu'elle ne vit une lumière aveuglante, loin derrière la forêt de pensées qui se dressait face à elle. Elle se fraya un chemin à travers l'étendue sans fin tel un enfant au milieu de la foule et parvint jusqu'à la source brillante au prix de nombreux efforts. La lumière était puissante, comparable à celle du soleil, obligeant quiconque essayant de la regarder à se protéger les yeux en interposant sa main, ce qu'elle fit immédiatement. Soudain, tous les bruits ambiants furent réduits au silence, le néant, le calme...puis une voix :

    - Chérie ! Ne regarde pas le soleil tu vas te faire mal aux yeux !


L'enfant resta stoïque, figée par ce si soudain changement d'atmosphère. Elle venait d'entendre une voix féminine assez éloignée, une voix qu'elle connaissait bien, qu'elle avait même l'habitude d'entendre quotidiennement, mais qui lui semblait pourtant si différente. Elle se retourna doucement et vit une femme aux longs cheveux cyan s'approcher d'elle. May ne bougeait pas, laissant l'adulte avancer et s'accroupir devant elle en souriant :

    - Tu as encore du chocolat sur la figure. Heureusement que maman est là !




Un nouveau son s'ajouta ensuite à la scène, celui des vagues, puis apparue une seconde personne, un homme cette fois-ci, du moins c'est ce que May pensa d'abord en voyant la silhouette, car celle-ci n'était pas aussi nettement visible aux yeux de la jeune fille que celle de la femme qui se tenait juste à côté d'elle. C'était comme si la personne était présente sans l'être, il manquait définitivement quelque chose. May jeta un bref coup d'oeil autour d'elle et vit apparaître du sable sous ses pieds ainsi qu'une immense étendue d'eau face à elle, il s'agissait donc d'une plage, May se rendit également compte que son corps avait changé : elle ressemblait désormais à une petite gamine d'environ quatre ans. Elle comprit peu de temps après qu'elle était actuellement en train de revivre un lointain souvenir enfoui au fond d'elle, mais pas n'importe quel souvenir, c'était un souvenir heureux, un événement important qui représentait certainement beaucoup à ses yeux. La scène paisible qui s'était construite commença a calmement disparaître comme du sable emporté par le vent. De nombreux souvenirs tels que celui-ci s'enchaînèrent ainsi alors que le corps de May reprenait ses années physiques au fur et à mesure. Différentes émotions furent ressenties, principalement la joie, quelques fois de la tristesse, suivie par le réconfort, comme les soins d'une mère attentionnée après une douloureuse chute, ou la peur d'avoir perdu un objet de valeur puis le soulagement de le revoir en parfait état entre les mains d'un père souriant. Un père qui d'ailleurs apparaissait de moins en moins au travers des flash-backs...

    - Maman ! Pourquoi papa y r'viens pas à la maison ?
    - Il est occupé par son travail ma puce. Tu sais, ton père travaille jours et nuits pour faire avancer la science ! C'est grâce à lui si notre maison est si grande et qu'on ne manque jamais de rien.
    - Maaais, il avait promit qu'on joueraient tous les deux dès qu'il serait rentré !
    - Je sais mon coeur, mais dis-toi qu'il fait ça pour nous... Oh tiens, pourquoi tu ne jouerais pas avec le robot que papa t'as offert pour ton anniversaire ?
    - Hu...hm d'ac-cord...


Fit la petite fille avec une mine déconfite. En effet, son père, étant un brillant inventeur, lui avait spécialement bricolé un prototype de ce qui allait quelques mois plus tard devenir le nouveau jouet robotisé à succès. Malheureusement, ce prototype était loin de ressembler aux mignons modèles mit sur le marché, celui-ci n'avait... pas de visage, les articulations étaient à l'air libre et produisaient un son particulièrement désagréable aux oreilles de la gamine lorsqu'il se mettait en mouvement. En fait, ce jouet lui faisait tellement peur qu'elle refusait de jouer avec et l'avait tout bonnement planqué dans son coffre à jouets pour ne plus avoir à croiser son regard effroyable... Même s'il arrivait parfois que le robot en sorte tout seul, glaçant le sang de la pauvre fillette qui tenta à plusieurs reprises de le planquer quelque part dans la maison, mais rien n'y faisait, il retrouvait toujours son chemin vers sa propriétaire, ce qui arriva d'ailleurs pendant une nuit, alors que l'enfant dormait paisiblement, jusqu'à ce que le robot n'ouvre la porte de la chambre et ne se faufile auprès de May, tétanisée par les deux affreux yeux rouges qui la fixèrent alors dans l'obscurité tandis que sa voix numérique désagréable l'appelait pour venir jouer avec lui. Des souvenirs qu'elle aurait préféré oublier...

Puis vinrent les jours où même la mère fut contrainte de confier sa fille à quelqu'un d'autre pour rejoindre son mari et l'aider à la tâche. Laissant ainsi de côté une fillette alors âgée d'à peine six ans... Quatre autres années passèrent en compagnie d'un oncle, une tante et des cousins qui jusqu'alors n'étaient encore que de parfaits inconnus, faute d'une communication quasi-inexistante entre les deux familles, ce qui évidemment ne joua pas vraiment en faveur de May qui fut rapidement considérée comme "la personne de trop sous ce toit". Quatre longues années sans jamais voir autre chose que les enveloppes remplies d'argent adressées à l'oncle et la tante en guise de nouvelles de ses parents, pas d'appel téléphonique, ni de message électronique, pas même pour ses anniversaires ou pour les fêtes de fin d'années. Privée d'amour parental et d'affection auprès de sa nouvelle famille, la pauvre enfant ne put qu'accepter son sort, oublia peu à peu ses parents et adopta les insultes et les reproches injustifiés comme quotidien, sans jamais se plaindre ou contester, se contentant de baisser la tête lorsque cela arrivait...

Ce n'est qu'au bout de ces quatre années sombres que quelque chose se produisit enfin, quelque chose de particulièrement inattendu : Un soir, alors que tout le monde regardait la télévision à l'heure du dîné, le journal télévisé annonça la mort du père-fondateur d'une certaine société dont le nom n'échappa à personne; c'est ainsi que May apprit que son père avait subit un grave accident professionnel plus tôt dans la journée et qu'il avait par la suite succombé à ses blessures une fois à l'hôpital. Un événement tragique pour la gamine, penserez-vous... loin de là. Les yeux brillants fixés sur l'écran du téléviseur, la petite fille ne semblait pas prendre conscience de ce qui venait d'arriver à son père, en fait son visage ne semblait déjà plus arborer une quelconque émotion, et ce depuis au moins 3 ans; et c'est donc en silence qu'elle quitta la table, se brossa les dents et retourna dans sa chambre pour se mettre au lit, pendant que le sujet avait donné lieu à la discussion familiale de la soirée, de temps en temps ponctuée par quelques rires discrets... Le lendemain, alors que May se préparait pour une autre journée sans couleurs, elle fut interrompue lors de la préparation du petit déjeuner général par une visite impromptue, et il ne s'agissait pas de n'importe quel visiteur. Se dirigeant calmement en direction de l'entrée, elle pouvait voir une silhouette féminine dotée d'une longue chevelure azurée à travers la vitre de la porte. Mais ce n'est qu'en ouvrant la porte que ses yeux se manifestèrent pour la première fois depuis longtemps.

    - Ma chérie, maman est de retour !


May ne le savait pas à ce moment là, mais sa mère portait ses habits de deuil. Quelques jours plus tard vint l'enterrement du père, qui ne se fit pas sans larmes. Tout le monde -et par "tout", comprenez "beaucoup"- pleurait tel une fontaine; tout le monde, sauf la petite May, qui n'avait toujours pas l'air de saisir l'étendue de la situation. En vérité, elle comprenait parfaitement, elle comprenait aussi, à en juger par l'ambiance, que ses parents attachaient plus d'importance à leurs collègues qu'à leur propre enfant... Mais il faut dire aussi qu'on ne peut que difficilement pleurer une personne dont on ne se souvient que très peu, à moins d'être extrêmement sensible, ce qui n'était visiblement pas le cas de la petite fille. Une fois la cérémonie passée, la mère constata que l'enfant n'avait toujours pas prononcé le moindre mot, elle songea alors quelques instants puis lui proposa sur un ton à mi-chemin entre la compassion et la tristesse d'aller visiter le fameux lieu de travail qui avait suscité tout l'intérêt de ses parents durant tout ce temps, et c'est avec un hochement de tête que May accepta l'invitation. Le trajet en voiture fut d'autant plus silencieux que la mère ne savait pas si et comment elle devait adresser la parole à sa fille, s'excuser ou même seulement lui parler. Ce n'est qu'une fois arrivées à destination que l'adulte ne s'exprima :

    - Ecoutes... Je sais que ça a dû être dur pour toi et j'en suis désolée... Mais s'il-te-plaît, laisses-moi te montrer ce pourquoi ton père et moi nous sommes donnés corps et âme jusqu'à présent.


C'est toujours sans un mot qu'elle emboîta le pas de sa mère à travers le complexe, assistant au développement de composants, à la naissance de milliers d'appareils et même à la mise en service des robots, un spectacle merveilleux pour les esprits savants et les amateurs de progrès technologique, mais une fois de plus, la petite May voyait les choses sous un autre angle : pour elle, la vision de ce raz-de-marée d'automates était de mauvaise augure, elle eut même un désagréable frisson lorsqu'elle aperçue la chaîne de production des poupées robotiques dont elle possédait le précurseur. La mère de May lui présentait tous les projets de l'entreprise avec autant de ferveur et de conviction qu'un prêtre à l'heure de la messe, mais rien n'y faisait, plus la visite avançait, plus la gamine avait l'air inquiète et fronçait les sourcils, ce qui commença a agacer maman, convaincue des bien-faits que ses machines pouvaient prodiguer. La visite prit fin dans un long couloir dont les vitres sur les côtés donnaient vue sur la zone de recyclage, où pièces endommagés et autres composants hors d'usage finissaient broyés puis hachés par une efficace rangée de scies circulaires qui ne manqua pas de glacer le sang de la gamine. La mère prit alors une nouvelle fois la parole, cette fois-ci espérant une réponse...

    - May, ton père et moi ne t'avons pas oublié, pas à un seul moment, mais rends-toi compte de ce que nous avons réalisés. Nous ne l'avons pas seulement fait pour nous, mais pour le monde entier ! Grâce à ton père, nous avons pût révolutionner le concept de l'ingénierie robotique. Grâce à nous, l'humain ne souffrira plus jamais de lésions ou d'handicap corporel. Ils n'auront bientôt plus à se soucier de la perte d'un membre ou d'un organe. Nous pourrions même greffer un coeur entièrement robotisé à une personne âgée et lui permettre de vivre 100 années de plus ! Tu ne trouves pas ça extraor--
    - TAIS-TOI !


La petite fille venait de hurler fasse à sa mère, quelque chose qu'aucune des deux n'aurait penser vivre un jour, laissant l'adulte sans voix durant quelques instants, avant que la petite May ne poursuive, le regard fixé au sol.

    - J'ai attendu de voir le visage de papa pendant 10 ans... Pour apprendre que je l'entendrais jamais dire mon prénom. J'ai attendu 4 ans pour te revoir, toi et papa, pour que tu me dises que vous avez préféré vous concentrer sur votre travail et m'avez complètement laissé de côté. Tu me parles de ce que vous avez fais jusqu'à aujourd'hui en espérant que je vous pardonne...


May releva alors la tête, dévoilant ses yeux humides et ses joues couvertes de larmes.

    - Mais tu sais, maman *sniff*, j'ai jamais aimé les robots ! Je les DÉTESTE ! Ils me font peur ! *sniff* Je... Je voulais juste que papa, toi et moi on vive ensemble *sniff* comme tout le monde... Je voulais pas ça... JE VOULAIS PAS CA !


La jeune femme se trouvait là, au beau milieu du couloir, à regarder sa fille fondre en larmes comme si elle était en train d'évacuer toute la tristesse qu'elle avait accumulé depuis toutes ces années. Mais les paroles de la gamine n'eurent malheureusement aucun effet sur elle; elle restait convaincue que sa fille n'avait toujours pas comprit toute la splendeur de son domaine, elle devait lui montrer quelque chose qui la ferait définitivement changer d'avis, quelque chose d'incroyable pour qu'elle prenne enfin goût à la robotique. Après avoir réfléchit quelques secondes, elle prit la petite May dans ses bras, une main sur la tête, avant de la soulever et de se remettre en route, tout en la consolant.

    - Shh~, c'est fini. Maman a comprit trésor, et elle a une dernière chose à te montrer. Tu vas voir, après ça tu n'auras plus jamais peur.


Fit la mère en ouvrant une porte portant plusieurs panneaux annonciateurs de danger et prévenant d'un accès uniquement réservé au personnel. C'est alors qu'un son affreusement bruyant se fit entendre, couvrant complètement les pleurs de May. Il lui sembla ensuite entendre sa mère lui dire quelque chose comme "ça ne durera pas longtemps" avant qu'elle ne sente une main adulte se poser sur son bras pour le tirer dans une autre direction. May ouvra alors les yeux, pour voir sa mère diriger sa petite main en direction des énormes scies qu'elle avait vu plus tôt... Elle vit alors sa main droite se déchirer comme du papier sous ses yeux grands ouverts, suivie du reste de son avant bras. Son propre sang vint repeindre ses vêtements et son visage pétrifié. Cette scène horrible et sanglante lui donnait envie d'hurler, mais il n'en fut rien, la pauvre enfant perdit directement conscience. A ce moment là, alors que sa petite tête heurta l'épaule de sa mère, il lui sembla voir un sourire carnassier se dessiner sur le visage de celle qu'elle pensait pouvoir encore appeler "Maman"...

May rouvrit les yeux et vit à nouveau ce plafond blanc, avec ce bruit qui se répète encore et encore. Elle avait du mal à respirer, elle transpirait encore plus que lors de son premier réveil. Elle devait réussir à se relever et voir... Voir s'il était encore là, ou non. Elle se redressa, voulu déplacer son bras droit et vit qu'il se passait effectivement quelque chose, "Il est là !" songea-t-elle, avant de le placer face à elle pour l'observer. C'est là que son souffle se stoppa net, sa main droite, ainsi que tout son avant-bras, avaient été remplacés par du métal. May tremblait, laissant le bras mécanique retomber lourdement entre ses jambes, avant d'inspirer nerveusement pour finalement lâcher un épouvantable cri de terreur qui résonna si fort que ses propres oreilles se mirent à siffler.

Par la suite, elle eut la visite de plusieurs infirmières qui durent la maîtriser en la forçant à se rallonger avant de l'anesthésier. Et c'est à son réveil suivant qu'elle eut la désagréable surprise de voir sa mère assise à son chevet. La pauvre enfant était dans un état pitoyable, son teint était blême et elle arrivait à peine à articuler.

    - Ooh, te voilà enfin réveillée ! Sais-tu seulement combien de temps tu as dormis ? Un an ! Une année entière que j'attend que tes magnifiques petits yeux contemplent la merveille que tu as désormais ! Tu sais, j'ai eu beaucoup de mal à te faire passer en tête de liste, non seulement pour des soins médicaux, mais surtout pour qu'on t'installe ce petit bijou.
    - ...Tu...ahh-
    - Non non non ! Ne te forces pas à parler, tu as encore besoin de te reposer. Tu as tout ton temps, et devines quoi ? Je nous ai dégoté une superbe petite villa loin du centre-ville, et oui, tu vas à nouveau vivre avec maman ! Oh et je sais que tu seras adorable et que tu ne parleras à personne de ce qui t'es arrivée, sinon maman sera obligée de te punir...


Et c'est ainsi que May apprit à vivre d'une toute autre façon. Elle avait enfin sa propre chambre avec tout ce dont elle pouvait rêver d'avoir, personne pour se moquer d'elle à longueur de journée, aucune tâche ménagère à faire... Mais elle devait désormais être extrêmement prudente au quotidien : Personne ne devait voir son bras droit. Personne. Elle commença alors par se fabriquer un style vestimentaire discret, couvrant l'intégralité de son corps, mais cela semblait au contraire bien trop louche, elle se décida par la suite à mettre des vêtements plus colorés les uns que les autres, en y ajoutant une petite touche "urbaine" la démarquant définitivement des autres. Sa tactique était d'attirer le regard, oui, mais bien sur elle, pas sur son bras, qui passait alors au nez et à la barbe de tous ceux qui la regardaient. Elle reprit les cours peu de temps après, puis, quelques années plus tard, alla pour la première fois sur internet, elle y fit la connaissance de nombreuses autres personnes par le biais de jeux en ligne et autres forums, notamment Caleb et Alexandre avec qui elle devint très rapidement amie, sans jamais parler ou montrer son bras droit à quiconque. Sept ans s'écoulèrent ainsi paisiblement sans que rien de notable ne se produise, rien ne la dérangeait plus désormais, si ce n'est ce même cauchemar qu'elle faisait désormais presque toutes les nuits, un cauchemar qu'elle n'arrivait pas à vaincre seule, et dont elle ne pouvait parler à personne...

♠ Dreamland : [HRP]Cal et moi nous sommes arrangés avec Chupah qui a accepté que la partie Dreamland soit racontée lors de mon premier RP, qui est donc à venir...[HRP]



J'aime -
1. Les jeux vidéos
2. La musique
3. Déconner
4. Les GEARS
5. Les toasts
Je n'aime pas -
1. Les réunions de famille
2. Les dînées de famille
3. Les engeulades de famille
4. La famille
5. Caleb


- Phobie : Prothésisphobia : La peur de voir un membre remplacé par une prothèse.

- Pouvoir : Androïdomorphie.

- Objet magique : Aucun.

• Le personnage sur ton avatar : Gumi Megpoid (Vocaloid)
• Rang spécial désiré : GEARS (en #0033ff) - Toaster Inc.
• Code du règlement :

Derrière l'écran...
-----------------------------------


• Prénom ou pseudo: Maze.
• Âge: 18 ans.
• Comment as-tu connu le forum ? Merci Caleb.
• Connais-tu Dreamland ? Fuck you Caleb.
• Depuis quand fais-tu du rp ? Plus de 3 ans.
• Des critiques sur le forum ? Nan.
• Une remarque ? J'devrais p'tet commencer à lire Dreamland...
Revenir en haut Aller en bas
Chupah
♀ Sexuellement Extraverti ♂
♀ Sexuellement Extraverti ♂
Chupah


Surnom : Chupah
Team : Girl Power
Pouvoir : Invocation des chiffres
Points de Réputation : 48 100 points
Messages : 693

I hate robots. They're like...brothers I wish I'd never had. Empty
MessageSujet: Re: I hate robots. They're like...brothers I wish I'd never had.   I hate robots. They're like...brothers I wish I'd never had. I_icon_minitimeLun 5 Mai - 18:08

Hola chica mucha caliente ! Cool

Alors à nous deux !

Globalement j'ai beaucoup appréciée ta prez et compte tenu de ton niveau d'écriture je sais clairement que t'es capable de faire des descriptions BEAUCOUP PLUS LONGUES grrrrr ! monster 

Sinon l'histoire est vraiment sympa même si y a des choses qui peuvent paraître assez incohérentes à première vue. Genre le comportement de lamayr du perso qui est assez...euh...Extrême ! Néanmoins rien de bien terrible, ça reste une prez correcte.

Bref, je valide !
Revenir en haut Aller en bas
http://theoc-area.forumgratuit.org/
 
I hate robots. They're like...brothers I wish I'd never had.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Hate me like the fire hate the water [PV Joël Hamel]
» Twin Brothers in da Twin Mountains ! (Pv: Nina feat Kaiser)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dream Land Infinity RPG :: 
Archive partie présentations
-
Sauter vers: