Dream Land Infinity RPG
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 密林 樹里, 郷士. (Mitsurin Juri, samouraï des chemins.)

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Hélène Rose

Hélène Rose


Surnom : HR - Rozbouton
Pouvoir : Invocation de Jack
Double Compte : Julie Augustin
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密林 樹里, 郷士. (Mitsurin Juri, samouraï des chemins.) Empty
MessageSujet: 密林 樹里, 郷士. (Mitsurin Juri, samouraï des chemins.)   密林 樹里, 郷士. (Mitsurin Juri, samouraï des chemins.) I_icon_minitimeMar 29 Déc - 13:30


Nom et Prénom
"Les branches d'un même arbre sont vouées à prendre des chemins différents"
Ton personnage...
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密林 樹里, 郷士. (Mitsurin Juri, samouraï des chemins.) 9mn3


Nom : 密林 (Mitsurin) – Jungle
Prénom : 樹里 (Juri) –L’arbre du village
Surnom : 夏樹 (Natsuki) –L’arbre de l’été
Age : Inconnue (Dans les deux siècles et demi)
Sexe : Femme
Royaume d'origine : Pandaland
Occupation : Chef de la branche "secondaire" du clan Mitsurin.
Ton histoire...
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♠ Description Physique :

Grande, dans les un mètre et soixante-dix centimètres, elle a également été très chanceuse dans la loterie biologique. Ne le sachant pas, comme tout le monde, elle a été issue d’une union illégitime et, ne connaissant pas sa vraie mère, elle s’était souvent demandée pourquoi elle ne ressemblait ni à son père, ni à son épouse. Étant enfant, cela ne se remarquait pas beaucoup cependant. Le fait que ses cheveux châtains foncés noircissent au fur et à mesure de l’âge est tout autant étrange. Sans parler du fait que, dépassant les deux cents ans facilement, elle ait l’air toujours d’une jeune femme. Mais, elle ne s’était jamais posé plus de question que ça.

Juri est quelqu’un, très jeune, a subit un entraînement intense qui l’a énormément marqué. Si bien que, lorsqu’elle reprit le sabre, plusieurs années après, elle n’avait presque rien perdu et avait gardé la plupart de ses réflexes. Même, s’il faut l’avouer, le fait de reprendre l’entraînement lui a fait énormément de bien. Ses adversaires récurrents sans les pandas de son royaume, elle trouve qu’il s’agit d’un excellent moyen pour progresser vite et se dépasser. Jeune, elle avait réussi à en blesser trois assez sévèrement, de nuit, pour pouvoir s’échapper sans problème. Maintenant, elle les met assez facilement hors combat. Sa dextérité au katana est tellement prodigieuse que l’on pourrait penser voir une descendante du guerrier dragon…Ce qui n’est pas tellement faux. Elle est, en réalité, et personne ne le sait, la petite-fille du frère de cet homme légendaire. Sa mère biologique étant la nièce de ce dernier. Mais, ceci, personne ne le saura jamais, même elle.

Agile et rapide, elle compense son manque de force brute avec ces deux atouts. En plus de ça, elle est d’une précision hors pair et pourrait, si l’envie de jouer le clown lui prenait, couper une bille en deux parties strictement égales en plein vol. Mais, ça ne servirait à rien n’est-ce pas ? Il s’agit juste d’un vulgaire tour pour impressionner. En parlant de précision, ses yeux sont deux petites merveilles. De couleurs noisette, ils brillent de mille feux et il est assez facile d’y lire les intentions de Juri. Pour autant, elle n’est en aucun cas un livre ouvert.

Suite à une journée assez arrosée à Sboobland, elle se fit faire tatouer un serpent juste au-dessus de son entre-jambe. Avec de l’encre de sensualité ! Ne se rappelant de rien, elle regrette énormément d’avoir pu succomber aussi facilement à l’alcool…Et encore plus d’avoir eu cette idée, même bourrée.

N’habitant plus à la capitale depuis des lustres et vagabondant assez souvent, elle s’habit de façon très simple.
♠ Caractère :

Petite, étant de famille noble, elle avait un comportement de peste, pensant que tout lui appartenait. Le fait de savoir qu’elle allait hériter de la plus haute place que pouvait avoir une personne dans Pandaland la rendait arrogante et prétentieuse. Mais, le fait de se faire sans cesse embêter et de devenir une cible pour les autres enfants appartenant à la noblesse, car elle était une fille et qu’elle n’avait pas sa place comme héritière selon eux, la fit rapidement descendre de son nuage. Ce fut à ce moment qu’elle se mit à s’entraîner de façon intense, pour montrer qu’elle pouvait les surpasser, malgré son sexe. Elle y avait placé tant d’espoir et était tellement sûr de réussir qu’elle en fut briser en voyant, à son retour de Sboobland, qu’elle avait un petit frère.

D’ailleurs, même si elle aimait vivre dans ce royaume où l’ouverture d’esprit était une des règles de base, Juri ne put jamais se faire à l’idée de voir des femmes nues depuis son début d’adolescence, trouvant ça gênant. Elle était souvent mal à l’aise. Plus tard, elle comprit qu’il s’agissait juste de l’attirance et de l’attraction physique qu’elle éprouvait. Elle est, en effet, lesbienne. Mais, ce ne fut pas un énorme choc pour elle quand elle l’apprit. Ayant vécu dans le pays du sexe, sa tolérance a toujours été très grande, même envers elle-même. Elle eut, pendant peu de temps, la Lord Désirée, anciennement amie, comme amante. Leur relation était surtout à distance après leur nuit passée ensemble, s’échangeant des mots par courrier-rêves.

Du coup, en apprenant subitement sa mort, elle désire se venger de ce Tomoe Irezumi. C’est grâce à lui qu’elle reprit la voix du sabre et, plus stricte qu’avant dans ses entraînements, passais des jours à s’entraîner dans la forêt de bambous, contre les pandas féroces. Sa volonté, de feu, ne s’éteindra pas tant qu’elle ne lui fera pas payer son acte et, surtout, sa lâcheté pour ne pas avoir eu le courage d’affronter lui-même Désirée.

Son peuple, étant encore dans la tradition, a beaucoup de mal à évoluer. Même si, en des siècles, la mentalité commence à changer concernant la plus de la femme dans la société, Juri en a énormément souffert plus jeune et ça lui a marqué. Seule fille, pour un temps, de la famille Mitsurin, elle aurait dû être la première héritière de sexe féminin…Mais, son frère lui fut préféré même si largement plus jeune. C’est pour cela que l’on peut la qualifier de féministe, même si elle ne se le dit pas et déteste ce terme. Elle déteste, par conséquent, les misogynes et macho’ ou, encore, ces voyageuses qui, elles, se revendiquent féministes alors qu’elles ne le sont pas et, au contraire, plient leur tête devant les hommes. Juri appellent ces dernières des « Greloches ». D’ailleurs, elle trouve dommage que l’impératrice ne se sert pas de sa position pour favoriser l’égalité des sexes dans Pandaland.

Un peu naïf, elle a gardé son esprit enfantin malgré son âge. Elle rêve de tranquillité et de paix, ce qu’elle a chez elle, dans son village d’adoption. Elle ne remerciera jamais assez Fû Lie Pag et sa petite-fille de l’avoir accueillie chez eux et, plus tard, de la traiter comme un membre de leur famille. Momoko et elle se considèrent comme de vraies sœurs.

Cependant, elle peut être extrêmement sérieuse lors de combat et très réfléchie. Étant une samouraï avant tout, elle suit un code et l’applique dans sa vie quotidienne. Le respect, l’honneur et la tolérance sont, pour elle, essentiels. Mais, vous pouvez également la voir rire, sourire ou déconner…La plupart du temps, en plus de ça. Elle est également, en dehors des duels et affrontements, un peu maladroite et étourdie.

Depuis s’être fait tatouée à Sboobland, elle déteste l’alcool. Impossible de lui faire boire une seule goute. Son serpent, en encre de sensualité, elle n’en connait pas vraiment les effets. Vivant dans un petit village, c’est peut-être normal…Par contre, elle remarque qu’on la dévisage de plus en plus et, elle en a l’impression, que certaines personnes la prennent pour une proie à attaquer. Pour y remédier, généralement, elle frappe en premier, là où ça fait mal. Juri n’est pas quelqu’un à se laisser faire, vraiment pas. Même si, parfois, elle a juste l’air d’une jeune femme fragile.
♠ Histoire :

Il y a fort longtemps, quand Pandaland n’était pas encore ce qu’elle était, des guerres faisaient rage. Le royaume, loin d’être satisfait par ses frontières, partait conquérir d’autres territoires. Cela avait pris une telle ampleur que toute la seconde zone de Dreamland n’était que combats et batailles, durant des décennies entières. Cette époque trouble, douloureuse pour tous, fut rayée de l’Histoire. L’empereur d’alors, une créature avide de pouvoir, fut renversé par son propre frère, le père de l’actuelle impératrice.

Dans ces heures noires, la capitale n’étant pas, encore, le seul lieu de résidence des habitants de Pandaland, un enfant naquit au sein d’un village reculé, proche des montagnes. Le nouveau-né, une fille, était très attendu dans son clan, le clan Mitsurin. Ce dernier était constitué de guerriers, exclusivement des épéistes et de samouraï. Juri, ce fut son nom, allait en être le prochain chef et, comme son père, le Lord contrôlant l’armée. Une énorme pression. La seule chose qui pouvait poser problème était qu’elle était illégitime : l’épouse ne pouvait pas donner d’enfant, l’homme avait eu plusieurs amantes. Comment les soldats et le peuple allaient le prendre si, un jour, ils le découvraient ? Il fallait, donc, le cacher à tout prix. Ce fut donc comme cela qu’elle n’eut jamais la chance de connaître sa mère…
[Chapitre I : Deux environnements différents.

L’enfant grandit donc dans la capitale. L’épouse, un peu obligée, l’accepta comme si elle venait d’elle. Le secret resta donc secret et, même au sein de la cour, personne ne fut mis au courant. Seul le couple connaissait la vérité et c’était mieux ainsi. Juri put donc continuer à vivre sereinement au sein du foyer familial, sans rien connaître de ses origines, que certains qualifieraient, de bâtardes. Mais, peu importait, elle serait l’héritière de son père, coûte que coûte. Et, dans cette optique, les cours de kendo et autres arts martiaux commencèrent, pour la petite fille, assez tôt. Elle n’avait même pas l’âge de lire correctement qu’elle était déjà élève dans un des dojos les plus prestigieux du quartier blanc. Son père, très pointilleux, suivait son apprentissage - aussi bien physique, intellectuel et spirituel – d’un œil assidu. Il fallait le dire, il était assez exigeant.

Sa mère, plus douce, lui enseigna l’art de la poésie. Il s’agissait des rares moments de répits où la petite arrivait à ne plus penser à ses entraînements. Cependant, ayant un destin de guerrier tout tracé, il ne fallait pas trop l’encourager à aimer les lettres et les écritures. Ce ne fut, alors, que de simples récréations, rien de plus. L’avenir nous dira, par contre, qu’à côté de sa carrière, la Lord fut une poète douée et appréciée.

Le clan, étant la descendante de leur chef, l’accepta. La question, par contre, du fait qu’il s’agisse d’une fille et non d’un garçon se posa. Mise à part la veuve du fondateur, seuls des hommes avaient été à la tête de la famille. Les membres étaient assez soucieux de la tradition et avait du mal à se voir, dans un futur plus ou moins proche, recevoir des ordres d’une femme. Il en était de même pour l’armée impériale : Juri, héritière, allait succéder à son père au poste de général des armées. Et, il fallait le dire, la gente féminine était très mal vu parmi les samouraïs. Moins forte et moins endurante physiquement, elles étaient toutes repoussées vers les dojos de ninjutsu. En plus de cela, le nouvel empereur n’avait, également, qu’une seule fille, ses autres enfants étant morts dès la naissance. Juste pour des questions de sexe, une guerre civile avait failli éclater, juste après que la paix au sein de la seconde zone fut déclarée. Durant cette période, il était très dur d’être une femme à Pandaland, surtout si l’on cherchait des postes à responsabilités ou si l’on avait de l’ambition à revendre.

Ce fut donc dans cette ambiance assez misogyne et très patriarcal que la jeune fille dut grandir et prouver qu’elle méritait sa place. Elle devait exceller dans tous les domaines et, même, surpasser les meilleurs. Même si son père était très soucieux, elle l’était encore plus envers elle. Il ne s’agissait pas juste d’une question de fierté. D’ailleurs, à cause du fait qu’elle était de sexe féminin et était destinée à un avenir tout tracé et des plus enviés, beaucoup d’enfants s’amusaient à la prendre comme bouc-émissaire. Toute son enfance, Juri subit des brimades ou autres, ça lui permettait, au moins, de lui forger un caractère assez fort et, il s’agissait de l’autre aspect positif, sa détermination n’arrêtait pas d’augmenter et de grimper. Néanmoins, il restait assez difficile de vivre tout cela au quotidien, surtout pour une enfant. Ses parents envisagèrent même de la confier à des personnes de confiances, dans d’autres royaumes. Peut-être qu’il s’agissait d’un meilleur choix que de la laisser ici ? Dans cette atmosphère pesante d’après-guerre et, surtout, de rejet qu’elle subissait.

L’idée de la confier à sa tante, habitant depuis plusieurs longues années à Sboobland, fut donc jetée sur la table. Personne ne penserait trouver, dans un tel royaume, une fille de général. De plus, la sœur de sa mère avait été une des plus grands ninjas de sa génération. Niveau sécurité, il n’y avait donc pas à s’inquiéter. Par contre, le souci était que, loin de Pandaland, qui allait prendre en main son éducation dans le maniement du sabre ? Même si elle excellait dans sa pratique actuelle, Juri ne connaissait encore que les bases.

« Ne t’inquiètes pas, tout ira bien. »

Une nuit, en plein hiver, une femme arriva donc chez eux. Au vu de ses vêtements et de son maquillage, elle était, à n’en pas douter, une geisha. La petite fille, intriguée, était venue voir pourquoi quelqu’un comme cette inconnue leur rendait visite. Jusqu’à présent, ne connaissant pas sa famille maternelle, elle ne reconnaissait pas cette personne. Mais, en tout cas, elle restait subjuguée devant cette beauté.
******

Juri habita, pendant quelques années, à Sboobland. L’ambiance était strictement opposée à son royaume d’origine, bloqué dans les traditions. Pourtant, un peu de modernité n’aurait pas fait de mal à Pandaland et, avec ça, elle aurait pu y rester. Sa terre d’accueil était assez libre et fantaisiste, il fallut du temps à l’enfant pour trouver ses marques. C’était comme passer du chaud au froid d’un seul coup. Mais, au moins, personne ne savait qui elle était vraiment et, donc, pouvait nouer des liens avec les autres. On ne voyait même pas une quelconque hostilité quand elle disait d’où elle provenait, ce qui l’étonnait par rapport aux années de conflits qu’avait engendré son royaume. Non, ici, la tolérance et le respect étaient des règles de base, rudimentaire. Personne ne jugeait. C’était un changement radical par rapport à ce qu’elle avait toujours vécu jusqu’alors. Néanmoins, assez septique au début, elle pensait que tout se faisait dans le dos, à l’abri des oreilles. Absolument pas.

La jeune fille dormait dans une maison close. C’était assez dur, parfois, et même souvent, de se concentrer ou même de dormir. Mais, elle ne devait surtout pas se faire voir, le moins possible en tout cas. Il s’agissait du royaume du sexe et, même si les créatures y vivant étaient très ouvertes, elles essayaient de protéger leurs enfants. Oui, même dans Dreamland, la pédophilie était mal vue et, par moment condamnée. On était jamais à l’abri d’un détraqué et, constamment inquiète, sa tante avait peur qu’il lui arrive malheur. Pourtant, l’héritière du clan Mitsurin savait se défendre.

« Salut, mam’selle la bridée ! »

Elle s’était faite, quelques jours après son arrivée, une amie. Jusqu’à présent, elle ne connaissait et ne comprenait pas vraiment ce qu’était l’amitié. Mais, depuis qu’elles s’étaient rencontrées, elle commençait à apprendre. Désirée, de son nom, était un peu plus jeune qu’elle. Débordant de vie, c’était elle qui lui avait appris à décompresser. Il s’agissait de sa plus belle découverte en ce royaume, vraiment. Ensemble, elles avaient fait les quatre-cents coups et étaient allées jusqu’à foutre la pagaille, une fois, au sein du palais royal.

« Tu peux lâcher ton sabre deux secondes ? »

La seule chose qui irritait, un peu, sa meilleure amie était le fait qu’elle était, dans ses propres termes, coincée et trop assidue dans ses entraînements. Mais, ayant toujours le dernier mot et la trainant un peu partout, ce n’était pas vraiment une gêne dans leur relation. Il fallait même avouer que le fait qu’elles n’étaient pas similaires au niveau du comportement était, parfois, assez marrant. En tout cas, Juri s’était vraiment faite une place dans ce royaume…En tant qu’enfant. En aucun cas elle ne supporterait d’y vivre adulte. Elle avait des limites qu’elle ne voulait surtout pas franchir.

Ouverte, ce fut nettement plus difficile pour elle durant l’adolescence. Son corps prenant des formes, elle devait, maintenant, se plier aux règles, ne serait-ce pour les jeunes rêveurs et rêveuses. C’était très dur de se mettre, c’était le cas de le dire, à nue, devant des inconnus. Effectivement, Sboobland n’était vraiment pas son royaume. D’ailleurs, suite à ses différentes mésaventures, elle repartit à Pandaland.
[Chapitre II : Fuite.

Cela faisait, pour elle, presque une éternité qu’elle n’était pas revenue dans son royaume. Elle avait profité qu’une délégation parte vers sa terre natale pour les accompagner. La première chose qu’elle fit fut de retourner voir ses parents. C’était, pour eux, une surprise de la voir. Malheureusement, pour elle également. Un nourrisson se tenait entre les bras de sa mère, un garçon. La question de l’héritier allait revenir et, comme elle était une fille, la priorité revenait à présent à son petit frère. D’ailleurs, personne ne le savait, mais son père avait été le premier choqué quand, plusieurs mois plus tôt, son épouse était tombée enceinte. Il s’agissait, vraisemblablement, d’un miracle. Mais, pour le coup, étant de la gente féminine et, de surcroît, une bâtarde, Juri n’était plus dans la course.

L’ascenseur émotionnel ne tarda pas à faire son apparition. Sur le coup, même si elle n’en voulait à personne, le fait de voir son avenir se briser lui donnait envie de pleurer. Pour la première fois depuis sa naissance, la jeune femme voulait réellement se lâcher. Tout ce qu’elle avait fait, jusqu’alors, avait été pour une seule et unique chose : succéder à son père. Maintenant, de ses yeux, elle avait pu voir que toutes ses années n’avaient servi à rien. Se précipitant dans sa chambre, elle n’adressa même pas un mot à ses parents. Et, en se sentant enfin libre de laisser évacuer sa tristesse, elle vit, en entrant dans la pièce, le berceau du petit. Sa chambre n’était plus sa chambre. En effet, si ses parents n’étaient pas venus la chercher à Sboobland, c’était pour une raison bien précise. Que lui restait-il à présent ? Tout était partit en éclat ! Tout ! La vie pouvait être terrible parfois…

Finalement, en y réfléchissant bien, ce royaume ne lui avait pas tant de bonheur que ça. Peut-être valait-il mieux retourner vivre chez sa tante ? Perdue, de nombreuses pensées centre-choquaient dans son esprit. Mais, dans l’essentiel d’elles, il fallait partir. Une fugue ? Pourquoi pas. Elle était assez grande et adulte pour se débrouiller seule. D’ailleurs, petite, elle avait souvent entendu une histoire parlant de différents petits villages, côtoyant les montagnes. Mais, pour les rejoindre, il fallait avant tout traverser la forêt de bambous. Était-elle assez forte pour pouvoir la traverser et affronter les monstres y logeant ? Elle n’y avait jamais mis les pieds petite et, il fallait l’avouer, il n’y avait pas d’adversaires sérieux à Sboobland. Juri ne s’était jamais réellement combattue en vérité. L’entraînement était une chose, le combat en était une autre. Il était donc normal de douter de ses compétences face à de réels dangers.

Ce fut dans cet état que Juri partit de chez ses parents, complétement perdue et déboussolée. Certaines mauvaises langues pouvaient juger en pensant que ce qu’elle traversait, à cet instant, n’était rien, qu’elle faisait juste une crise d’adolescence. Mais, ces gens-là, avaient-ils déjà vu leur monde s’effondrer sous leurs pieds ? Parce qu’il s’agissait réellement de ce qu’elle vivait. Le seul moyen, à ses yeux, était donc de fuir.
******

Cette nuit-là, sombre comme l’encre la plus noire, aucune lune ou étoiles n’avaient eu le courage de sortir. Ça l’aidait énormément pour ne pas être aperçue. Par contre, mit à part les éclairages de la capitale et des habitations, c’était impossible de voir. Heureusement que, tout le long de la forêt, un chemin parsemé de torches allait l’aider à avancer sans crainte. Sauf, qu’il fallait, un moment donné, sortir du sentier pour pénétrer dans l’obscurité. N’ayant jamais l’expérience d’être aveugle, se fut donc quelque chose qu’elle allait devoir appréhender le temps de quelques heures, la cécité. Il fallait juste espérer ne pas croiser de pandas. Mais, malheureusement, s’en remettre à la chance n’avait jamais amené à quelque chose de bien. Ainsi, toujours incapable de voir, elle pouvait entendre des grondements très proche d’elle. Ils étaient, probablement, deux ou trois. Sur le coup, étant handicapée de son sens le plus précieux, la fuite était une option plus qu’envisageable. Néanmoins, elle n’était pas à l’abri de foncer, sans le vouloir et savoir, contre une de ces bêtes.

Un peu de lumière ne serait pas de refus…


Même si, entre les bambous, on pouvait apercevoir la fine lumière qu’émettaient les flammes des torches sur le chemin. C’était, à cette distance, comme voir un couple de lucioles virevoltait à côté. Du coup, ça n’aidait absolument pas. Combattre dans ces conditions, surtout à l’aide d’un sabre, était dangereux. Cependant, il n’y avait pas vraiment de choix possible. Il fallait donc faire confiance en ses capacités et compétences. Pour un tout premier combat à mort, elle aurait pu rêver mieux. Mais, quand il n’y avait pas de choix, il fallait foncer…Sortant son arme, elle se mit en garde, sachant pertinemment qu’elle ne serait pas la première à frapper. Son ouïe, aussi développée que chez les autres habitants de Dreamland, elle n’eut le réflexe de se protéger qu’au dernier moment. Et, heureusement. Par contre, rester sur la défensive n’allait pas aider.

Tentant donc quelque chose, elle réussit à toucher, surement de façon superficielle, l’un d’entre eux. Mais, au moins, c’était déjà ça. Elle savait à présent, qu’en face, un adversaire aurait du mal pour la suite du combat. Cependant, ce fut surtout par simple hasard qu’elle avait réussi à le toucher. Il fallait, pour autant, ne pas perdre espoir. Au moins, ça la confortait dans l'idée qu’elle était douée au sabre. Qui pouvait se vanter de s’être battus contre trois bêtes sauvages en pleine nuit noire ? Juri, elle, ne connaissait personne qui avait fait cet exploit. Du coup, ça la motivait encore plus. Le seul problème, sans compter le fait de ne rien voir, était qu’il fallait être assez endurant car, c’était une lutte pour sa survie, pas un simple duel. Il fallait donc, probablement, compter en poignées de minutes et, à la limite, en heures.

D’ailleurs, il s’agissait surement de la seule chose que n’avait pu apprendre la jeune femme, la patience. Il valait mieux tard que jamais après tout.
[Chapitre III : Nouvelle vie.

Presque une heure plus tard, fatiguée, blessée, elle avait réussi à tuer les pandas. Mais, à quel prix ? L’une de ses jambes était gravement atteinte et elle ne pouvait, pour l’instant, pas l’utiliser pour marcher. Sur le coup, elle avait même pensé l’avoir perdue. Heureusement qu’il y avait, pour l’aider à avancer, quelques bambous au sol. Elle pouvait donc s’en servir comme canne ou béquilles de fortune. Bien entendu, il fallait également espérer qu’aucune autre bête ne vienne. La chance devait donc être de son côté. Et, heureusement, elle le fut.

L’arrivée au village n’était pas totalement comme elle l’avait souhaité. Mais, au moins, elle était arrivée à destination. Les habitants devaient tous dormir à cette heure et il aurait été irrespectueux de les réveiller pour demander de l’aide. Il s’agissait d’une hémorragie probablement. Le sang, depuis quelques minutes, n’arrêtait pas de couler le long de sa jambe invalide. N’étant pas stupide, Juri avait, avec un pan de ses vêtements,  essayé d’empêcher ça. Malheureusement, même si ça ne s’aggravait pas, cela continuait. Là, il fallait avoir peur. Peur de mourir adossée à cette botte de paille, à l’entrée d’un village inconnue. Elle commençait, en plus de ça, doucement mais sûrement, à fermer les paupières. Le fait d’avoir perdu autant de sang la poussait à s’endormir. Est-ce qu’elle se réveillerait après ? Il fallait l’espérer.

Au petit matin, ouvrant les yeux, elle se rendit compte qu’elle n’était plus dans la rue. Ainsi, quelqu’un l’avait soigné et l’avait hébergé. Il s’agissait, surement, du médecin de campagne. Sa blessure était complétement fermée et ce n’était pas n’importe quelle personne qui aurait pu faire ce travail. Sur le coup, elle avait eu énormément de chance. Pourtant, de toute la nuit, sa bonne étoile n’avait même pas montré le bout de son nez. Mais, à présent, il ne fallait pas s’en plaindre.

« Je vois que l’on est réveillé. »

Son sauveur était entré, sans le moindre bruit, dans la pièce. Il s’agissait d’un homme assez vieux, commençant à avoir du mal à avancer sans aide. Bientôt, c’était une certitude, il lui faudrait une canne. Son regard, la jeune femme n’arrivait pas à le décrire. Il était empli de sagesse, de bonté et, avec, une petite dose de mystère. Qui était-il ? En tout cas, il n’avait pas l’air d’être médecin de profession. Ainsi donc, contrairement à ce qu’elle avait pensé quelques secondes plus tôt, n’importe qui pouvait refermer aussi soigneusement une blessure aussi grave.

« Fû Lie Pag, il s’agit de mon nom. Et, comme tu peux le constater, je ne suis pas médecin. »

Une petite fille entra par la suite. Timide et, probablement, impressionnée, elle resta derrière son grand-père. D’une voix discrète et presque inaudible, à la surprise de Juri, elle avoua que c’était elle qui l’avait soigné. Son pouvoir le permettait. C’était assez fascinant de le savoir. La jeune femme, même si elle avait sa propre expérience, n’avait jamais connu quelqu’un qui avait de telles facultés.

« Sans être indiscret, pourquoi avez-vous quitté la capitale ? »

Ses vêtements, en effet, la trahissaient. Elle n’avait pas du tout l’air d’une villageoise. Leur accoutrement, en comparaison au sien, était terne et sombre. Cela se voyait qu’il y avait tout un monde entre ici et là-bas. Mais il ne fallait pas s’arrêter aux apparences, leur chaleur lui suffisait bien. Elle leur expliqua donc sa fugue et pourquoi elle avait fait ça. Être sincère, c’était ce qui comptait le plus. Le fait d’être la fille du chef des armées impériales ne comptait pas vraiment pour eux, en plus de ça. Ainsi, elle allait pouvoir commencer, elle l’envisageait sans vraiment y réfléchir sérieusement, à vivre ici.
******

Plusieurs années s’étaient, à présent, écoulées. La femme se faisait nommer affectueusement Natsuki par tous les habitants. Ayant abandonné l’art du sabre pour pouvoir vivre une vie normale, elle avait emménagé de façon, elle le souhaitait, définitive. Elle prenait également des nouvelles de ses connaissances, en commençant par Désirée. Cette dernière était devenue Lord et, par la même occasion, tatoueuse officielle de Dreamland. Certains avaient la chance d’avoir de l’ambition et de réussir, d’autres non. Heureusement, dans ce village, la discrimination ne se faisait pas. Ce fut grâce à ça qu’elle en devint l’un des conseillers du chef. Ils étaient tellement prévenants et gentils qu’elle avait du mal à imaginer qu’elle était, pourtant, toujours dans le même royaume.

Aujourd’hui, un jour spécial avait lieu. Malgré les plaintes du peuple de la capitale, la première impératrice de Pandaland allait se faire couronner et sacrer. Peut-être qu’avec cet événement, les mentalités changeront ? Rien n’en était sûr. En tout cas, tout cela n’était qu’une histoire ancienne pour elle. Et, de toute façon, elle ne comptait même plus retourner en ville.

« Tu parais songeuse… »

Momoko, il s’agissait de la petite fille qui l’avait soigné à son arrivée, l’aidait pour les tâches quotidiennes. Elles étaient comme des sœurs et s’entendaient à merveille ensemble. Ce fut en partie grâce à cette petite et à son grand-père qu’elle put si bien s’intégrer, les villageois étant assez méfiants vis-à-vis des citadins. Après tout, il y avait déjà plus d’un siècle, ce fut eux qui souffrir le plus de la décision d’entrer en guerre. Et, dès que la déclaration de paix avait été promulguée, ils avaient été mis à l’écart. La capitale ne reconnaissait même pas leur existence pour tout dire. C’était assez triste et l’on comprenait pourquoi certains étaient en colère et révoltés.

« Non, ce n’est rien. Je me disais juste que les choses changeront peut-être, avec l’arrivée de l’impératrice Kojun. »

Si elles devaient évoluer, cela devrait prendre du temps. Malheureusement, ce n’était pas tous les jours qu’une femme arrivait au pouvoir et, il était plus probable de voir une révolution qu’une acceptation. Juri avait, en effet, une mauvaise image de son peuple. Mais, elle avait raison de penser ça à l’heure actuelle. Mis à part des voyageuses que l’on pouvait qualifié de fortes, aucune femme n’avait assez de courage et de détermination pour faire changer les choses. Ou, au moins, se faire entendre. Comparé à d’autres royaumes, Pandaland était toujours bloqué dans les anciennes mentalités. Elle avait connu ça étant petite et, si elle revenait en ville, connaîtrait toujours la même chose.

« Je ne sais pas. Les gens n’aiment pas le changement d’après grand-père. »

Fû Lie Pag était justement partit à la capitale pour cet événement. C’était la famille impériale qui l’avait demandé. Personne ne savait pourquoi et encore moins eux. Mais, ce fut une étonnante surprise que de voir, quelques jours plus tôt, des soldats venir le chercher. Apparemment, l’aura de mystères qu’elle avait sentis en lui à leur première rencontre était fondée. En plus de ça, elle l’avait déjà vu manier son sabre, lors d’une nuit. Sa dextérité dépassait celle de son propre père. Qui pouvait-il être ? Même si la curiosité était un défaut, elle voulait le découvrir.

« J’espère qu’il se trompe… »

Il avait pourtant raison. Personne n’aimait les changements, surtout les changements trop brusques. L’espoir, pourtant, était permit. Il ne fallait pas partir défaitiste. Juri croyait donc, peut-être n’était-ce qu’un rêve, que l’égalité pouvait émerger au sein du royaume.
[Chapitre IV : Retour à Sboobland.

Quittant le village pour quelques temps, elle avait envie, depuis qu’elle avait pris connaissance de la montée de pouvoir de son amie, d’aller à Sboobland. Toutes deux avaient bien évolué. Petite, Juri se formait à prendre la suite de son père alors que Désirée vivait au jour le jour, ne se souciant pas, ou peu, de l’avenir. À présent, les rôles avaient été inversés. En y repensant, c’était assez amusant de voir le destin se jouant d’elles. En plus de ça, elle voulait se faire tatouer. Pas quelque chose de voyant, juste un petit sur l’omoplate, discret. Elle n’aimait pas, et ça n’avait pas changé depuis le temps, la fantaisie. En tout cas, le fait de changer de royaume, et donc de système, allait lui faire du bien. La misogynie ambiante de Pandaland, même si peu présente dans son village, la pesait. De plus, elle ne supportait plus les commentaires désobligeant qui étaient portées à l’impératrice. Peut-être qu’en fait, tous ses rêves pour son peuple étaient trop grands ?

« Vous désirez ? »

Arrivée, elle devait demander à voir la Lord. Cette fois-ci, elle ne voulait pas pénétrer dans le palais royal par l’une des fenêtres. De toute façon, à présent, elle était surement trop grande pour y entrer. En traversant le royaume, elle en avait profité pour voir sa tante. Cette dernière, heureuse de la voir, avait su pour sa fuite, il y avait presque un demi-siècle de ça. Mais, elle ne la réprimanda pas pour autant. Comme elle le disait, et c’était ses mots ; tout arbre se devait de pousser et il arrivait, assez souvent, que des branches se séparaient.  Ce qui comptait, ce n’était pas la distance entre celles-ci qui comptait, mais si l’arbre était en bonne ou mauvaise santé. Et, le clan Mitsurin se portait, d’après ses dires, parfaitement bien. Bien entendu, ce n’était pas pour blesser Juri qu’elle lui avait dit ça. Ils ne l’avaient pas oublié, c’était un fait. Mais, ils ne pouvaient pardonner sa, c’était comme ça qu’ils le voyaient, lâcheté.

« Désirée, je vous prie. Dîtes lui que la bridée est là…Elle comprendra. »

Plusieurs minutes. Elle devait être occupée. Ou alors elle l’avait oublié. C’était surement ça, oui. Ça faisait tellement longtemps qu’elles ne s’étaient pas vues après tout. Juri était tout le temps dans le doute, ça non plus ça n’avait pas changé. Heureusement que, la faisant tomber et la sortant de ses pensées, son amie ne l’avait pas oublié. Par contre, elle avait, c’était certain, oublié l’usage du port de vêtements. Mais, ce n’était pas bien grave au sein de ce royaume. En plus, il y avait une feuille de vigne qui cachait le plus important. Donc, ça allait.

« Si on m’avait dit que tu reviendrais !! J’allais partir avec la délégation la semaine prochaine pour te voir…Mais, maintenant, plus besoin. Et, ça tombe bien, ces filles sont d’un chiant... »

« Ne m’en parles même pas, je m’en souviens comme si c’était hier. J’étais, tout le long du chemin, en train de me demander si je devais me trancher la tête. »

Sur le coup, la revoir lui faisait vraiment oublier ses ressentis à propos de son peuple. En plus, elle la trouvait sublime, en restant correct. Pour le coup, ça lui traversa l’esprit pendant une fraction de seconde, elle regrettait de ne pas être un homme. C’était tellement stupide de penser comme ça qu’elle se gifla directement. Pourquoi ce genre de chose lui arrivait-il ? Sboobland avait, pour les adultes, de drôles d’effets. C’était la seule explication logique à ce…En tout cas, ça ne lui ressemblait pas.

« J’ai appris que tu avais quitté la capitale de ton royaume. Ce n’est pas trop dur ? »

Honnêtement, Juri ne voulait pas en parler. Bien qu’il y avait des décennies entre ce qui était arrivé et maintenant, cela restait qu’en même douloureux. Sa tante, également, mit à part la fugue, ne savait rien. En fait, personne ne savait pourquoi elle avait fait ça. Et, elle ne voulait pas en parler, ce n’était pas le moment. Elle ne se sentait pas encore pas prête. Du coup, le changement de sujet était plus que bienvenue.

« Vivre une vie tranquille ? Je pense que je m’y fais. Sinon, toi, le travail de Lord ? »

Pendant toute la journée se ne fut que ça, de la conversation sans arrêt. C’était impossible de les faire faire autre chose. Après tout, elles avaient plusieurs années à rattraper, il ne fallait pas leur en vouloir. D’ailleurs, ce ne fut que plusieurs heures après, lors de la fin de soirée, que la femme osa enfin demander à se faire tatouer. Un peu pompettes toutes les deux, il fallait le dire, le résultat ne fut pas vraiment ce qu’elle avait espéré : au lieu d’un petit colibri sur l’omoplate avec une encre normale, l’ancienne samouraï se retrouva, fait avec de l’encre de sensualité, avec un serpent au-dessus de son fessier.
******

Le lendemain, avec un mal de crâne pas possible, Juri se leva. Ne sachant pas vraiment où elle se trouvait, il était normal de regarder un peu partout. Et, voyant qu’il y avait du relief dans le lit, assez grand pour être une personne, qu’elle sauta en arrière. D’ailleurs, elle ne remarqua qu’à ce moment qu’elle était complétement nue. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Elle ne se souvenait presque de rien. En tout cas, elle ne pensait pas avoir quitté son amie pour rejoindre quelqu’un d’autre la veille. Ce n’était pas son style. Mais, il fallait aussi l’avouer, elle avait bien bu aussi. Comment avait-elle pu se laisser avoir par la première personne venue ? Elle connaissait Sboobland et, jusqu’alors, pensait en savoir assez pour ne pas tomber dans un de ses pièges. Malheureusement, elle sauta dans l’un d’entre eux, et à pieds joints.

« Chalut !!! »

Désirée ! Qu’est-ce qu’elle faisait dans le lit ? Le fait de savoir que la personne avec qui elle avait fait…Enfin, c’était sa meilleure amie, ce n’était pas possible. Pourtant, tout laisser à penser le contraire. C’était vrai que, pendant toutes ces années, elle l’avait manqué. Néanmoins, elle ne l’avait pas manqué à ce point ! Elle ne se savait pas lesbienne, en plus. Sur le coup, elle ne comprenait pas bien. C’était vrai que la Lord, depuis leur dernière rencontre, avait énormément grandi. Mais, même si elle la trouvait attirante, ce n’était pas une excuse pour…En plus, elle ne se souvenait de rien ! Si ça se trouvait, malgré les éléments visibles, rien ne s’était passé.

« C’était une nuit assez épuisante, tu ne trouves pas ? »

Le visage de Juri devint rouge cramoisi. Elles l’avaient fait et, pour enfoncer le clou, son amie s’en souvenait et pas elle. Il n’y avait vraiment pas de justice à Dreamland ! Pourquoi elle pensait ça, d’ailleurs ? Il ne fallait pas, au contraire, trouver ça bien de n’en avoir aucun souvenir ? Au moins, en fermant les yeux, elle n’aurait pas de vision de rêves…De cauchemars, de cauchemars. Qu’est-ce qui lui prenait ? C’était dut à cette nuit ou à l’emprise de ce royaume sur elle ? Dans les deux cas, même avec des efforts, elle arrivait de moins en moins à voir Désirée juste comme une simple amie. C’était rapide, trop rapide ! Son orientation sexuelle ne la dérangeait pas le moins du monde, elle avait grandi à Sboobland. Et, depuis quelques années, elle avait de plus en plus de doute la concernant. Mais, elle n’aurait jamais cru que ses doutes étaient fondés. Surtout, avec Désirée !

Il lui fallait du temps pour tout avaler et mettre au clair. Le fait d’avoir couché avec sa meilleure amie avait été un véritable choc. Pour le coup, ne sachant pas trop comment réagir, elle prit la fuite. Son amie et, maintenant, amante, était restée dans le lit. Il était probable qu’elle savait ce qui arrivait à Juri et c’était surement pour ça qu’elle ne cherchait pas à la rejoindre. Elle était la seule à pouvoir se retrouver après tout.
******

Elle ne se décida à revenir vers Désirée que le lendemain, même si elle avait un peu honte. Elle ne pouvait l’expliquer mais c’était comme ça. Leur relation avait, après ne pas s’être vu depuis des lustres, évolué au point d’en paraître étonnante. Ce n’était que dans les pièces romantiques que ce genre de retrouvailles se faisait normalement. Il fallait dire que l’alcool avait, également, eu un rôle déterminant. Le seul véritable fautif c’était lui.

Et, pour rajouter au tout, son amie l’embrassa directement en la voyant arriver, lui sautant au coup. Juri savait qu’elle était enjouée mais, pas à ce point-là. Du coup, qu’allait-il arriver pour la suite ? Elle devait retourner à Pandaland. C’était assez dur car, pour une fois depuis des années, elle pouvait avoir un véritable avenir quelque part. Mais, d’un autre côté, une famille d’accueil l’attendait. La métaphore sur l’arbre que lui avait dit sa tante lui revint alors en tête. Ne sachant pourquoi, Pandaland l’appelait, elle y avait sa place. C’était extrêmement difficile de choisir. Trop difficile.

« Ne t’inquiètes pas, ça se passera bien, tu n’auras juste qu’à revenir quand tu veux. Les voyageurs appellent ça des relations à distance. Tu ne peux pas vivre ici, tu avais déjà du mal enfant. »

C’était la vérité. Mais comme toute vérité, c’était dur à entendre et, surtout, à accepter. Les deux royaumes, même s’ils étaient presque voisins, étaient largement différents entre eux et les échanges étaient rares. La prochaine rencontre ça serait donc quand ? Cinquante ans ? Soixante-quinze ? Si seulement elle était née dans ce royaume…Abandonnée par sa famille de sang, elle était pourtant liée à Pandaland. Effectivement, il y avait Momoko et le vieux Fû Lie Pag…Mais, ici, il y avait Désirée. Dans un déchirement, bien pire que ce qu’elle avait vécu petite, elle décida donc de retourner chez elle. Jamais elle n’aurait pensé qu’il s’agissait de la dernière fois qu’elle verrait la Lord. Si elle l’avait su, probablement qu’elle serait resté auprès d’elle.
[Chapitre V : Enchaînement de mauvaises nouvelles.

Deux tristes nouvelles lui tombèrent aux oreilles ce matin-là.  Cela ne faisait que cinq ans qu’elles ne s’étaient pas vues et, elle en était choquée, Désirée avait été tué par un voyageur. Il était assez aisé d’en connaître le véritable commanditaire, cependant. Ce fut ce qui la détermina à reprendre les entraînements et les armes. La vengeance. Tuée car, elle le supposait, la Lord le gênait. Il fallait être lâche pour ne pas l’avoir fait de ses propres mains. Avait eu t’il peur de son adversaire pour ne pas envisager un affrontement direct ? En tout cas, elle, elle allait le prendre pour cible et le traquer. Ce Tomoe ne méritait même pas de mourir. Les voyageurs morts, elle le savait, redevenaient de simples rêveurs. Non, il fallait le faire souffrir, lui faire vivre un cauchemar éternel.

Même si elle s’emportait suite à tragédie, Juri voulait véritablement se venger. On lui avait arraché sa meilleure amie et, également, son amante. Il y avait de quoi péter un câble et, peut-être, deux. Cette douleur n’avait eu aucun véritable mot, juste des larmes. En plus, ses parents avaient péri dans un incendie que l’on supposait criminel. Il y avait de quoi maudire cette journée.

« Laisses toi aller, les larmes te videront de cette colère. »

Le souci, c’était qu’elle ne voulait pas oublier cette colère et rage en elle. Elle voulait s’en servir comme motivation. Son arme, depuis près d’un siècle, n’avait pas été utilisée. Il fallait y remédier. La lame n’était, malheureusement, plus de bonne facture et était complétement émoussée. Sans oublier qu’à l’ère actuelle, les sabres étaient plus performants que ceux d’antan. Mais, ça pouvait toujours lui servir pour les entraînements.

Les villageois, la voyant avec ce katana à la main, prirent peur. Même si le temps avait passé, elle restait avant tout une citadine à leurs yeux et, une femme. Les mentalités avaient changé, certaines pouvaient, à présent, rejoindre le corps des samouraïs. Mais, c’était rare. Personne dans ce royaume n’avait l’habitude de voir une personne de sexe féminin porter une épée. Il fallait également changer cette mentalité très archaïque. Cependant, chaque chose en son temps, comme on le disait si bien. Il ne fallait pas se presser, c’était la meilleure manière de tout rater. Maintenant qu’elle avait décidé de revenir dans l’action, il ne fallait pas tout gâcher. Elle pouvait bien attendre, s’il le fallait, plusieurs années, si ses objectifs réussissaient tous. En attendant, il ne fallait pas tarder et se remettre sur selle.

Fû Lie Pag, lui, devait bientôt repartir pour la capitale et y rester un certain temps. Personne ne le savait mais il s’agissait également de la dernière fois qu’ils le verront. Quelques jours plus tard, on apprit sa mort. Il n’y eu aucun détail cependant. Momoko n’avait plus aucune famille, comme Juri. Enfin, si, il lui restait quelqu’un : son frère qu’elle ne connaissait même pas. Personnellement, elle ne cherchait même pas à entrer en contact avec lui. Il allait devenir, officiellement, le Général des armées impériales. Il avait assez de chose en tête pour penser à sa sœur. Et, s’il connaissait son existence.
******

Certains membres du clan Miitsurin, doutant de la capacité du frère à les diriger, mentionnaient le nom de l’aînée. Même s’il s’agissait d’une femme, les souvenirs revenaient en mémoire, une jeune fille extrêmement douée au sabre et déterminée à devenir la meilleure. L’actuel chef, lui, restait dans sa zone de confort d’après ces mêmes membres. Ils ne percevaient pas la même lueur que celle de la petite de l’époque et que l’ancien chef, son père. Il lui manquait quelque chose. Cependant, il ne fallait surtout pas lui faire mention, sinon on risquait le bannissement. Dans le meilleur des cas. Mais, tous ces questionnements au sein de ce petit groupe remirent en question la question du sexe et de son rôle dans la société. Les partisans de la femme durent se rendre bien vite à l’évidence que cette misogynie n’avait que trop duré. Malheureusement, même si leur mentalité avait évolué depuis l’incendie qui tua le couple Mitsurin, ce n’était que pour une question, avant tout, de force et puissance. Mais, c’était déjà ça.  

« J’ai les résultats. Il s’agit bien d’un incendie criminel ! »

« Mais qui aurait voulu leur mort ? »

La question ne se posait même pas. N’étant plus vu depuis des années, un peu plus d’un siècle à présent, Juri fut écartée. Si elle avait voulu les tuer, elle s’y serait prise plus tôt. De plus, le crime ne lui profitait pas du tout. La seule personne suspectée était donc le successeur. Et, il était normal de penser de la sorte. L’ancien Général et son épouse étaient, tous deux, très appréciés de leur vivant, leur perte avait été un choc pour tout le royaume. Toute la seconde zone, par respect, avait présenté ses hommages à Pandaland. Mais, le fils, n’avait même pas été là pour la cérémonie funéraire. Il était donc légitime de se poser des questions.

Le petit groupe commençait à se détacher de la, il fallait la nommer ainsi à présent, branche principale du clan. Commençant à douter, sur les capacités de leader et meneur du frère, puis de son implication ou non dans le meurtre de ses parents, ils voulaient rejoindre la sœur à présent. Celle-ci n’était même pas au courant de toute cette histoire et, à part la reprise de son entraînement depuis des jours, il n’y avait plus rien qui comptait pour elle.

Momoko, elle l’avait prise sous son aile. La perte de sa seule famille avait été un énorme choc pour elle. La jeune femme avait besoin de quelqu’un et, naturellement, Juri s’était proposée pour être ce quelqu’un. Elles étaient comme sœurs et elle l’avait vu grandir et avancer dans la vie.
[Chapitre VI : Retour du samouraï.

« Nous cherchons mademoiselle Mitsurin. Pouvez-vous nous dire où la trouver ? »

Trois personnes se tenaient devant leur maison. L’intéressée, celle qu’ils cherchaient, n’étaient malheureusement pas présente. Depuis qu’elle avait repris le sabre, elle s’entraînait, tous les jours, dans la forêt de bambous. Les pandas étaient de merveilleux adversaires d’après ses dires. Du coup, les hommes se retrouvèrent avec Momoko qui, avec une sincérité presque naïve, leur indiqua où la trouver. Se combattre contre les bêtes du royaume, ils en étaient assez surprit. Personne n’osait les affronter seul.

« Ah bon ? Ils sont si dangereux que ça ? »

Les individus, voyant à qui ils avaient affaire, lui expliquèrent la raison de leur venue. Ils n’avaient pas de temps à perdre. Prenant congé de la jeune femme, ils partirent à la recherche de Juri. Même s’ils en avaient parlé, ils gardaient secret le fait qu’ils souhaitaient voir combattre le frère et la sœur, pour montrer aux autres membres du clan qui était le plus digne à les diriger. Les concernés n’étaient pas au courant et ils voulaient les amener à s’affronter. Pour ça, il fallait jouer sur la suspicion de l’un par rapport à l’incendie criminel.

« Mademoiselle Mitsurin ! »

Finissant juste avec quelques animaux de la faune locale, elle se tourna, intriguée. Elle avait entendu, avant qu’on la demande, des bruits de pas venir vers elle. Elle ne fut donc pas surprise en entendant l’un des hommes, elle voulait juste connaître leur requête. Heureusement pour eux, c’était sa pause et elle allait retourner au village afin de s’hydrater et manger un peu. Durant le trajet, ils lui parlèrent d’un tournoi qui, tous les ans, fait se mesurer les meilleurs du pays. N’étant plus à jour sur les fantaisies de la capitale depuis pas mal de temps, elle fut étonnée d’entendre ça. Mais, elle n’était en aucun point intéressée.

« Vous êtes sûre ? Il s’agirait d’un bon moyen pour revenir sur le devant de la scène. »

Le problème était que Juri ne voulait pas se faire remarquer et voulait mener une vie assez tranquille, tout en atteignant ses objectifs à côté. Elle ne voulait en aucun cas retourner dans la capitale et refaire partie de cette noblesse juste parce que son nom était prestigieux. Son passé était, depuis longtemps, une histoire ancienne. De plus, si l’on regardait sa vie avec attention, elle n’avait presque pas vécu là-bas. Alors, pourquoi y retournerait-elle ? Il s’agissait d’un refus catégorique et elle n’y reviendrait pas dessus.

Ils étaient assez embêtés. Pensant son esprit de compétition était encore présent, ils l’avaient amadoué avec ce tournoi annuel. Mais, elle n’était plus la même que ce qu’elle était enfant. Ils n’avaient pas du tout pensé à ça. Même si elle ressemblait encore à une jeune fille, elle n’en restait pas moins une vraie femme et, pour le coup, avait énormément murie depuis la dernière fois qu’ils l’avaient vu. Mais, est-ce qu’elle aurait été la même si elle n’avait pas fugué dans sa jeunesse ? Est-ce que vivre sa vie, librement, lui avait permis de mieux s’épanouir ? Probablement. Dans tous les cas, ils étaient un peu honteux de revenir vers elle pour le clan, sachant leur comportement envers elle plus jeune. Ayant ouvert les yeux depuis que son frère avait pris la place de chef et de Général, il remarquait cette misogynie ambiante. Bien que moins prononcée qu’il y avait deux siècles, elle restait présente. Les femmes du royaume n’avaient toujours pas l’accès aux hauts postes ou aux responsabilités. La seule exception qui faisant exemple dans tout Pandaland, c’était l’impératrice. Et, encore, elle ne profitait pas de sa place pour arranger les choses.

Fû Lie Pag avait toujours eu raison là-dessus, personne n’aime les changements et les mentalités évoluaient aussi vite qu’un escargot en pleine course. C’était pour ça également qu’ils voulaient qu’elle montre que la gente féminine pouvait égaler les hommes et, parfois, les surpasser. Cependant, il fallait que Juri accepte de venir à la capitale avec eux. Et, pour cela, il fallait donner le tout pour le tout, leur carte maîtresse.

« Concernant vos parents, nos condoléances. Ces meurtres seront vite punis. »

Donc, il s’agissait bien d’un acte criminel et ce n’était plus, comme elle avait eu écho quelques jours avant, qu’une hypothèse. Elle ne s’était pas prononcée dessus quand elle l’avait appris, pensant qu’il s’agissait tout simplement d’un accident. Mais, si leur disparition avait été voulue, il s’agissait d’autre chose encore. Frapper son propre sang, c’était comme la frapper elle-même. Cette nouvelle lui fit mal au cœur. C’était aussi intense qu’avait été la découverte de la mort de Désirée. Cependant, paradoxalement, c’était différent en même temps.  Elle ne pouvait dire quel effet cela faisait, c’était comme remuer un poignard dans une plaie qui n’était, à la base, que superficielle. Du coup, par curiosité, et surtout pour voir puni le coupable, elle accepta de revenir sur sa décision et de les accompagner.
******

La capitale. Elle se sentait mal à l’aise dans cette ville sans nom. Il fallait, pourtant, faire un effort. Sur le coup, elle se demanda si elle n’avait pas été naïve. Ça sentait, finalement, le piège. Mais, utiliser la mort des gens…Non, en fait, il devait juste s’agir d’une mauvaise intuition, rien de plus. Pourquoi commençait-elle à voir le mal partout ? Ça ne lui ressemblait vraiment pas. Depuis la mort de Désirée, Fû Lie Pag et ses parents, elle n’arrivait plus trop à réfléchir, se perdant rapidement dans de stupides raccourcis. C’était surement dû à l’émotion encore vive qu’elle éprouvait. D’autant plus qu’il s’agissait, pour certains de meurtres. En plus, dans cette cité, elle ne savait pas vraiment quoi faire et, donc, suivaient les trois hommes. Peut-être que c’était une mauvaise idée, elle n’en savait rien.

Au bout d’un moment, même si cela faisait quand même assez longtemps qu’elle n’était pas revenue en ce lieu, elle comprit qu’ils se dirigeaient vers le palais impérial. Il s’agissait donc bien d’un piège…Mais, pourquoi se diriger vers ce bâtiment ? Juri, en comprenant la magouille, fit demi-tour, sans demander son reste. Que voulaient donc ces hommes ? La faire venir rimait à quoi ?

« Nous y voilà. »

Les portes, alors, s’ouvrirent. Une personne, dans l’ombre, se tenait à l’entrée. Elle ne le savait pas encore mais, il s’agissait, en fait, de son frère. Ne pouvant pas voir le visage de cet individu et, de toute façon, ne le connaissant pas du tout, elle ne pouvait pas deviner. Elle mit un certain temps à réaliser qui il était, grâce aux hommes qui, à côté d’elle, s’étaient subitement agenouillés.
(La suite sera dans le test RP, expliquant son occupation écrite au début de la fiche)
J'aime -
1. La poésie
2. L’honneur
3. Le respect
4. L’ambition
5. Le combat
Je n'aime pas -
1. Tomoe Irezumi
2. Les insectes
3. Le royaume de feu ainsi que les autres royaumes cauchemars
4. La non tolérance et l’irrespect
5. La misogynie et ses dérivées


- Pouvoir : Juri peut "couper" objets, animaux, éléments de décors et même personnes. Elle peut y "ajouter"/"enseigner" ou "retirer"/"faire oublier", pendant 7 secondes quelques choses. Il existe cependant des règles à ce pouvoir :

- Elle ne peut donner l'envie de mort, de destruction, de suicide.
- Elle ne peut enlever l'envie de vivre.
- Elle ne peut "ajouter" un ordre.
- Elle ne peut, par son pouvoir, ne conduire à aucune blessure physique directe ou indirecte.
- Elle peut, cependant, changer la nature de toute chose non vivante si elle lui "apprend".

- Objet magique : 竜 の剣 (Ryuu no Tsurugi). L’épée du dragon. Elle fut, autrefois, une très bonne lame et le cadeau d'un ancien Lord, le second de son père. Aujourd'hui, émoussée, elle ne peut presque plus rien couper. Par contre, sa lame, indestructible, fait énormément mal.

• Le personnage sur ton avatar : Aya Nastume d’Enfer et Paradis
• Rang spécial désiré :
• Relation prédéfinie :
• Code du règlement :

Derrière l'écran...
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• Prénom ou pseudo: Julie Augustin
• age: 25 ans
• comment as-tu connu le forum ? DC de Julie Augustin
• Connais-tu Dreamland ? Oui
• Depuis quand fais-tu du rp ? 5/6 ans
• Pourquoi as tu choisi ce forum? DC de Julie Augustin
• Des critiques sur le forum ? Non
• Une remarque ? Non


Dernière édition par Juri Mitsurin le Jeu 7 Jan - 19:45, édité 1 fois
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密林 樹里, 郷士. (Mitsurin Juri, samouraï des chemins.) Empty
MessageSujet: Re: 密林 樹里, 郷士. (Mitsurin Juri, samouraï des chemins.)   密林 樹里, 郷士. (Mitsurin Juri, samouraï des chemins.) I_icon_minitimeMer 6 Jan - 22:46


WTF cette fiche à rallonge ! Si tu me fais ça INrp je te tue !

Non belle fiche où on comprend bien le mental du personnage et on devine facilement la taille des bonnets ... Comme dit histoire un peu à rallonge pour "juste" expliquer son illégitimité par rapport au rang qu'elle vise, mais son parcours et touchant surtout son lien avec Désirée.

- Par contre j'ai besoin de plus amples explications concernant le pouvoir, j'ai l'impression que ça ressemble un peu à la canne de Naora qui a de l'emprise sur l'esprit. Est-ce le cas ?

En attendant cela ça n'empêche que j'autorise le test rp ! Champ libre pour le contenu.
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密林 樹里, 郷士. (Mitsurin Juri, samouraï des chemins.)
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