Vivez fou, Chupah ♥

Géronimo Santiagh
C'est....Fou

★ Nom : Santiagh ★ Prénom : Géronimo ★ Surnom : Chupah ★ Age : 22 ★ Sexe : Mâleuh ! ★ Où habites-tu ? : Central Park ★ Activité : Aucune ! Flakwakwakwakwa !!

Ton histoire...

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♠ Description Physique :

Chupah ? Vous ne le connaissez pas ? C'est pourtant l'une des rares personnes que l'ont remarque en marchant dans la rue. En effet, de par sa démarche, sa voix où son physique, il ne vous laissera pas indifférent. Commençons donc :

Géronimo n'a pas une taille extraordinaire. Il est même plutôt petit pourrait on dire, ne dépassant pas le mètre soixante dix-huit. Mais nous n'allons pas lui en vouloir pour ça après tout, ce n'est pas lui qui a choisi. Bien qu'il soit petit, le fait que son poids soit réduit diminue l'effet trapu de son corps. Tout a fait, il a une assez bonne condition physique et sa masse est proportionnelle à sa taille. En trois mots : il n'est pas gros. Il est même plutôt fin. Tellement qu'on pourrait croire qu'un coup de vent pourrait le faire s'envoler. Bien sur, avec une corpulence pareille, ne vous attendez pas à ce qu'il ait une grande force.

Continuons avec le reste de son corps. Ses cheveux. C'est en grande partie à cause d'eux qu'on le reconnaît quand il marche dans la rue. En effet, leur couleur est, disons le, assez choquante. Ils sont tout vert sauf sa frange qui se trouve dans un ton plus jaunâtre. Oui, c'est très étrange. Bien sur, cette couleur n'est pas naturelle, il se l'ait fait lui même...tout seul. D'où le résultat. Mais cela lui a tout de suite plu alors il a gardé ce mélange de couleurs qu'il apprécie. Sa coupe fait que sa tignasse lui descend jusqu'aux oreilles et sa frange, quand à elle, peut lui descendre jusqu'à son nez s'il ne l'attache pas. Car oui, il lui arrive de l'attacher...avec un magnifique chouchou, « Il est fou » me direz-vous. Si vous saviez à quel point....

Si vous descendez plus bas, vous pourrez apprécier son visage et le dévisager. Ce que tant de personnes font tellement nôtre héros possède un regard étrange. Étrange ? Nan, pas étrange mais...fou. Oui, Chupah à un regard de fou qui lui va si bien. Deux facteurs sont les causes majoritaires de cela.
Le premier, et le plus influent, ce sont les yeux. Ces derniers sont différents. Je m'explique : son œil gauche, nous pourrions le qualifier de normal car il l'est. De couleur vert, il est ni trop grand, ni trop petit, ni trop flashy. Enfin, un œil vert se voit bien en temps normal mais disons qu'avec les cheveux et le fringues qui sont de la même couleur, on ne le remarque pas en premier. Vient ensuite l’œil droite, aussi appelé l’œil fou. Car bien sur, c'est...en majeure partie grâce à ? à cause de ? Lui qu'il ressemble à un fou. Cet œil est petit. Minuscule. Rikiki. Au niveau de la couleur, il est vert, comme l'autre. Cependant, il est tellement réduit que l'on distingue à peine sa couleur, ne voyant qu'une bille noir le plus souvent. C'est ce contraste oculaire qui fait en grande partie son regard de celui de quelqu'un atteint d'une déficience mentale.
Il y a cependant un second facteur qui fait de son visage celui d'un fou. Il s'agit de sa bouche, ou plutôt de son sourire. Exactement, ses lèvres fines cache une dentition parfaite et ce malgré les sucrerie qu'il ingurgite en une journée...ou plutôt une nuit puisque nous somme sur Dream Land. Pour en revenir à son sourire, il est parfait. Comme dit quelques secondes auparavant, sa dentition est parfaite également, aussi blanche que les nuages. Aussi, quand il sourit, ce qu'il fait toujours, ce sourire, couplé avec ses yeux, achève de lui coller l'étiquette de fou. Cela rend d'ailleurs son regard quasi malsain par moment. Tout dépend de la forme de son sourire et donc de son humeur. Car oui, il sourit TOUT le temps. Et ses sourires traduisent de son humeur. Serez vous les décoder ?
Bien évidemment, ce qui détermine sa folie sur l'ensemble de son visage est un tout. Il n'y a pas seulement ses yeux et son sourire. Ce sont cependant les deux principaux facteurs. Car bien sur, son nez pointu et petit, ses oreilles assez grandes et décollées bien que le plus souvent cachées derrière ses cheveux, augmentent cet effet de folie.
Oh, il faut aussi que je vous parle de sa langue. Elle est anormalement plus longue que la moyenne, au point que Géronimo arrive à toucher l'arrête de son nez avec. De plus, cette langue ne conserve que rarement sa couleur naturelle. En effet, la quantité incroyable de sucreries qu'absorbe nôtre héros colore sa langue, cette dernière virant aléatoirement selon les sucreries. Ils se retrouve donc avec une langue bleu, violette, jaune, marron, ...Bien sur, on voit rarement la langue des gens et cela ne serait qu'un détail si il ne s'amusait pas à la sortir tout le temps pour battre son record en essayant de toucher le point situé entre ses deux yeux. Je peux vous dire que le spectacle est amusant : ses yeux de fou en train de loucher sur une langue bleu en essayant de toucher ledit point situé plus haut c'est...fou.

Eh bien il me semble que nous ayons fait le tour de son visage. Ce fut long mais il y avait tellement de choses à dire.

Continuons donc un peu plus bas. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Chupah possède deux bras, deux jambes et un torse. Étonnant, non ?

Son torse n'est pas celui d'un athlète surentraînée étant donné qu'il ne passe pas sa vie en sale de sport où même à s’entraîner. Il ne possède pas de tablettes de chocolat, pectoraux ou autre muscle magnifiquement développé poussant sa virilité à plein gaz. Il a donc un torse fin. Assez solide malgré tout et sans couche de graisse apparente.

C'est a peu près similaire pour ses bras et ses jambes. Des bras fins, pas très musclés et assez courts.

Ses jambes, elles, sont plus développés, étant entraînées pour la course. En effet, ne possédant pas énormément de force, Géronimo mise avant tout sur sa rapidité.

Pour ce qui est des autres informations générales, nôtre fou à la peau beige...tout simplement. Ni pâle, ni mat, ni halée. Autre chose, Chupah à une voix assez étrange. Souvent dans les aiguës, elle souvent change d'intonation en pleine phrase, accentuant sa personnalité de fou. De même que lorsqu'il marche, on le remarque à sa façon de faire. Il a en effet une démarche particulière et bien à lui. Cela consiste à lever les genoux bien haut et à balancer ses bras d'avant en arrière. Autant vous dire que dans une rue, cela se remarque.

Parlons maintenant du look vestimentaire de nôtre ami. Lui aussi il se remarque. D'abord, il porte toujours ses deux couleurs de prédilection à savoir du vert et une couleur jaunâtre, comme ses cheveux. Ensuite, il aime coupler ça avec du marron ou tout autre couleur dans ces tons la...En fait il peut coupler ces couleurs avec n'importe qu'elle autre. Aussi, sa tenue change tout le temps. Un jour ce sera une veste, un autre un T-shirt, un autre un débardeur. Enfin vous voyez le genre, quoi.
Pour ce qui est de ses chaussures, il s'agit de bottines marrons à lacets lui arrivant bas au peine plus haut que la cheville.
Il porte aussi des mitaines noires...parce que ça fait classe.
Également, vous le verrez toujours avec des sucreries dans la bouche et dans les mains.

♠ Caractère :

Comme je le disais au début de la description physique, il ne vous laissera pas indifférent. Vous l'aimerez ou le détesterez mais vous ne pourrez pas faire comme s'il n'existait pas dans vôtre esprit car vous l'avez déjà remarqué. Géronimo est quelqu'un qui marque, et pas que physiquement.

Car oui, en plus d'avoir le physique d'un fou, nôtre héros a le mental qui va avec. Vous vous y attendiez me direz vous. Cependant, c'est un détail à prendre en compte car tous les fous n'ont pas le physique qui va avec et inversement, les personnes semblant physiquement folles ne le sont pas toujours. Cette entrefaite terminée, nous allons pouvoir rentrer dans le vif du sujet.

Je disais donc que Chupah était mentalement fou. C'est on ne peut plus vrai...et on ne peut plus flagrant. Maintenant, définir sa folie de façon plus précise est assez difficile. Je vais cependant tâcher d'y arriver.

Sa folie n'est pas à proprement parlée « méchante ». En effet, Géronimo n'est pas quelqu'un de méchant. Toujours de bonne humeur, son seul but est de s'amuser du mieux qu'il peut et pour ça, il fait des choses...Folles. C'est quelqu'un de tout à fait amoral et qui n'agit que selon ses envies, ses impulsions et son instinct. Dis comme ça, il ressemblerait presque à une bête sauvage. Détrompez vous, il est tout à fait civilisé juste...différent. Il ne mesure pas les conséquences de ses actes ni les effets qu'ils renvoient autour de lui. Juste s'amuser. Le reste, il s'en fou, aucune importance.

Égoïste ? Oui, c'est une façon de voir les choses tout à fait acceptable. Ses actions et réactions passent souvent pour de l'égoïsme pur et simple car c'est cela. Comme je l'ai dit, il se fout des autres du moment qu'il s'amuse. Sans morale, il lui arrive de faire des choses qui peuvent être perçues comme mauvaises. Et bien sur, selon les points de vue, elles peuvent l'être. Seulement, il n'en sait rien, lui. Il fait ça pour s'amuser, rien de plus.

Ce n'est donc pas un personnage profondément marqué de la notion de bien et de mal. Cependant, ses actes, ou plutôt ses envies, sont le plus souvent tournées vers le « bien ». Il s'agit de son orientation d'antan et même fou, elle transparaît derrière ses actes. Comme quoi, on efface pas une personne, même si la folie l'a atteinte. Car oui, Géronimo n'est pas né fou, il l'est devenu. Mais ça, vous le saurez plus tard...

J'espère ainsi avoir correctement définit la folie qui caractérise principalement nôtre jeune homme. Cependant, la folie n'est pas le seul élément faisant parti de sa tête. Il y a des choses à savoir sur lui.

Premièrement, la chose que vous devinerez immédiatement, c'est son goût plus qu'exagérer pour les sucreries de toutes sortes. En effet, Chupah est fan de sucre, il en est même devenu carrément accro. Il ne peut pas s'en passer et tuerait presque pour en avoir. N'essayez jamais et sous AUCUN prétexte de lui en piquer. Où alors prenez garde à la colère d'un fou.

Car oui, Géronimo devient très irritable lorsqu'il n'a pas sa dose quotidienne de sucre. Très irritable et très chiant. Il va en effet tout faire pour vous emmerder jusqu'à ce que vous pétiez un câble ou qu'il ait sa dose. En générale, s'il n'a pas cette dernière, ça finit mal. Heureusement, il n'est pas très souvent en manque de sucre vu toutes les friandises qui se baladent sur lui. Seulement, sur Dreamland, comme sur Terre, tout à un prix et les sucreries n'échappent pas à la règle. Le problème est que le fou n'a pas de métier et donc aucune source de revenu pour payer ce dont il a besoin. Mais comment fait-il donc pour obtenir ses bonbons ? Eh bien il vol. C'est de son point de vue moins contraignant qu'un boulot et plus libre...bien que plus dangereux.

Le fou aime bien évidemment vivre sans contraintes. Les règles, ce n'est pas pour lui. D'où le fait qu'il ne se sente pas bien dans le monde réel. De ce fait, il passe plus de temps à dormir qu'autre chose.

Une énième chose qui se remarque chez lui, c'est son goût pour les couleurs...colorées ainsi que les mélanges. Il aime mélanger toutes les couleurs du moment que c'est flashy et voyant, son look vestimentaire en est un parfait exemple.

Une autre facette de sa personnalité et beaucoup, beaucoup, beaucoup, moins voyante est son intelligence. En effet, malgré sa folie, nôtre héros aux cheveux verts a su garder, tout au fond de lui, son intelligence d'antan. Tout au fond car cette dernière ne ressort que rarement. C'est souvent durant les phases critiques de ses combats qu'elle se réveille. Bien sur, nôtre fou ne s'en rend pas du tout compte bien que cela lui ai déjà plusieurs fois sauvé la vie.

Comment nôtre héros voit le monde ? Eh bien, avec détachement. Il s'en fout. Seul lui et ses bonbons comptent. Ainsi que son amusement bien sur.

Du coup pour ce qui est du relationnel eh bien...c'est compliqué. Chupah et les gens c'est...étrange ? Des amis ? C'est dur pour lui de s'en faire justement. Au départ, il s'agit d'une personne solitaire. Si vous voulez qu'il se joigne à vous pour une quelconque raison, il faudra l’appâter. En effet, pourquoi vous rejoindrez t-il s'il n'a rien a y gagner ? Ce serait tout simplement ridicule et en plus, ça lui imposerait des règles supplémentaires car oui, lorsqu'on vit en collectivité, il y a toujours des règles à respecter.

Eh bien voilà, le principal est, je pense dit. J'ai certainement oublié des choses mais ce sera à vous de le découvrir in RP...

♠ Histoire :

Issu d'une famille au niveau de vie assez élevé, Géronimo Santiagh avait tout du fils de famille prometteur. Intelligent, plutôt beau gosse, il n'avait aucun problèmes et était ce que l'ont pourrait appeler « le fils parfait ». Sa famille était fière de lui et lui ben, il aimait ce qu'il faisait. Mais que faisait-il ? Eh bien une fois son diplôme d'une école de commerce renommée en poche, il se mit à travailler dans la bourse et devint ce qu'on appelle un trader.

Une personne parfaite. Alors comment a t-il pu devenir ce qu'il est aujourd'hui ?

Eh bien suite à une conjonction de plus ou moins d'éléments plus ou moins perturbateurs, n'importe qui peut changer. Et ce fut le cas pour nôtre ami...

Depuis quelques temps, Géronimo avait trouvé un travail de trader auprès d'une nouvelle entreprise. Une grosse boite. Le genre qui mise très gros en bourse. Jongler avec plus de cinq zéros derrière un chiffre n'était pas dans les habitudes de nôtre jeune garçon.

Cependant, il s'avéra qu'il se débrouillait très bien, faisant gagner de plus en plus d'argent auprès de ses employeurs. Il jouait de plus en plus gros, gagnant de plus en plus confiance en lui. Il signait des chèques de millions de dollars sans aucun soucis et avait amassé une réputation plutôt incroyable pour son jeune âge.

Comme vous pouvez le constater, tout allait pour le mieux dans la vie de nôtre Géronimo national. Mais plus on est haut, plus dur est la chute. Et ce qui devait arriver arriva...

Bourse de Wall Street. La plus grande bourse du monde. Sur laquelle on mise les plus grosses sommes. Nôtre jeune ami y était présent. Confiant, il allait faire gagner de l'argent à ses supérieurs. Encore.

Quitte à encore une fois gagner de l'argent, pourquoi ne pas en miser plus ? Le gain n'en serait que décuplé. Bien sur, ce n'était pas son argent et il n'avait pas vraiment le droit de faire ça. Cependant, ses actionnaires seraient content lorsqu'ils verraient l'argent qui rentrerait dans leurs poches. Il n'avait rien à craindre après tout. Il était Géronimo Santiagh, l'un des traders les plus prometteurs de New-York. Tout se passerait bien. Tout se passerait même mieux.

Alors il le fit. Il signa quelques zéros supplémentaires. C'était si facile. Pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt ? Il songea qu'il était idiot de ne pas y avoir pensé avant.

Et voilà, c'était fait. Il avait misé. La roue du destin était lancée, plus qu'à regarder l'écran. Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. Il n'avait jamais fait d'erreur depuis qu'il était trader, alors pourquoi cela commencerait maintenant ? Il était le meilleur. Il ferait gagner des milliards, oui des milliards à son entreprise et ce malgré avoir désobéi. Ils s'en ficheraient du moment que de l'argent rentrerait dans leurs poches. Plus que quelques secondes...

Trois...

Deux...

Un...

Ça y était. Les chiffres étaient apparus. Le destin était scellé. Un murmure envahit l’amphithéâtre toujours bondé. Qui avait fait ça ? Qui avait misé autant ? Qui avait...

Tout perdu ?

Et Géronimo dans tout cela ? Eh bien il fixait toujours l'écran, comme s'il n'en revenait pas. Il s'était trompé. Et il avait misé. Gros. Trop gros. Un premier tic agita sa joue, juste sous son œil. Puis un second au niveau de sa mâchoire.
Trop. Trop de pression. Il avait joué. Il avait misé. Il avait perdu. Le temps semblait s'arrêter autour de lui. Les gens le regardaient. Ils savaient. Il allait devoir rendre des comptes. Il n'était plus libre à partir de cette minute. Trop de « il ». Trop de regards. Trop de choses. Trop de tout...

Craquage.

« Flah...Flakwah...FLAKWAKWAKWAKWA !! »

À partir de ce moment là, à partir de ce rire, car oui, il s'agit bien d'un rire, nous pouvons considérer que Géronimo est devenu définitivement fou.

Mais qu'a t-il fait ensuite ? Que s'est-il bien passé ?

Eh bien après ce fameux rire, un grand silence se répandit dans la salle. Le visage de Géronimo s'est alors mit à changer d'expression pour revêtir celle qu'on lui connaît actuellement. Sortant de sa stupeur mentale, il s'est dirigé à toute vitesse vers la sortie pour se retrouver dans les rues bondées de New-York. À partir de ce moment là tout devînt flou pour lui. Il marchait et courait. Tantôt sur deux pattes, tantôt sur quatre.

Lorsqu'il revînt à lui, il était allongé entre un buisson et une poubelle avec une poche plastique dans la bouche. Regardant autour de lui, il s'aperçut qu'il se trouvait dans un parc. Un grand parc même. C'était la fin de l'après midi et la nuit commençait à tomber. Il ne savait pas quoi faire, ses pensées n'étaient pas nettes dans sa tête. Alors il erra. Combien de temps ? Il n'en savait rien.

Sûrement ses proches avaient déjà alerté la police et les témoins de l’événement passé dans la matinée à la bourse avait fait comprendre aux potentiels enquêteurs que nôtre héros était devenu fou et donc ces derniers devaient être à sa recherche. Cependant, il était à mille lieues de ce genre de pensées. Il ne pensait même pas à vrai dire. Il se contentait de marcher d'un pas traînant jusqu'à une heure avancée de la nuit. Alors, sans raison apparente, il s'arrêta. Fruit du hasard, il se trouvait devant une grande maison à l'air riche. Et bien sur, il était toujours dans cet espèce de grand parc.

Sans toujours posséder de raison à son action, il poussa le grand portail en fer forgé qui s'ouvrit doucement. Géronimo marcha alors jusqu'à la grande porte sans que rien ne l'en empêche, chose étonnante compte tenu de la propriété. Il frappa et une personne vînt lui ouvrir. Cette dernière était petite et toute rabougrie : il s'agissait visiblement d'une grand mère. Elle avait ouvert la porte et regardait à présent l'inconnue avec impassibilité, comme si elle attendait quelque chose de lui.

Pour la première fois depuis sa crise,de folie sans doute, Chupah se mit à parler. On sentait à son ton la fatigue qui était en lui.

« Bouge, la vieille. »

Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette dernière s’exécuta avant que le fou ne la « boule ». Elle ferma la porte et sans autres paroles, Géronimo alla se coucher.

Je vous vois devant vôtre écran faire : WTF ???

Eh bien on ne peut vous en vouloir. Tout s'explique ainsi : cette pauvre grand mère souffre d'une catatonie avec passivité aiguë. Vous ne savez sûrement pas ce que c'est et je vais donc tâcher de vous l'expliquer malgré mes maigres connaissances dans le domaine.

La catatonie est une forme de schizophrénie où la personne atteinte devient passive à certains moments. Elle est donc très influençable, ce qui explique le fait que Géronimo ait pu rentrer chez cette dame comme s'il était chez lui. Le forme de catatonie de cette pauvre grand mère est dite de passivité aiguë car ses moments de passivité sont plus importants que pour la catatonie habituelle. Heureux hasard, n'est-ce pas ? Hasard encore plus hasardeux, cette riche femme vivait seule, un chanceuse chance...

Cependant, car il y a bien un « cependant », ce ne serait pas drôle autrement, la personne atteinte de cette schizophrénie subie également des phases d'excitation en plus de passivité.

Bon et bien si vous avez tout compris, nous pouvons nous remettre à nôtre histoire.

Au lendemain de cette étrange nuit, Géronimo fut réveillé par une étrange sensation. Il s'était endormi dans une chambre, dans un lit bien sur et à présent, un coussin lui était enfoncé dans le visage, quelqu'un était en effet train de l'étouffer.

Ce quelqu'un n'était autre que la petite mamie si frêle de cette nuit.

« Sale petit mayrdeux qu'est-ce que tu fous chez moi ! Crèèèèèèèèève !!! »

« BLEURGBLEURGBLEURGBLEURGBLEURG !!! »

Géronimo, complètement surpris, ne pouvait rien faire. Il allait finir étouffer par une mamie catatonique dans une maison de luxe et dans un état de folie. Plutôt ridicule comme mort, vous ne trouvez pas ?

Mais c'est alors qu'au moment où nôtre héros allait sombrer dans les ténèbres de l'inconscience que la pression exercée sur son visage se relâcha.

Si la mamie l'avait agressé, c'est parce qu'elle était entrée dans une phase d'excitation. Cette dernière venait apparemment de se terminer et elle regardait Chupah, l'air hébété, semblant se demander ce qu'il se passait. Ce dernier ne prit même pas la peine de lui jeter un regard et s'en alla de la pièce pour aller chercher quelque chose à bouffer, comme si rien de tout ça ne s'était jamais passé.

« Graaaaaaaaah c'quoi c'te maison géante ! La vieille, c'est où la bouuuuuuuuffe !! »

Nous pûmes entendre crier.

C'est ainsi que commença cette cohabitation plus que surprenante au milieu de Central Park. Les deux composaient avec le mental de l'un et de l'autre et tout se passait, et continue de se passer, à peu près bien. Merveilleux, nan ?

♠ Dreamland :

Cependant, tout était loin d'être fini. En effet, les choses commençaient à peine pour nôtre jeune héros. Et elles ne commençaient pas bien.

Depuis son « incident » à la bourse, il avait contracté une phobie. Une peur des chiffres et des maths appelée la mathophobie. Il ne pouvait plus faire le moindre calcul, aussi simple soit-il, sans avoir à « péter un câble. » C'était un comble pour quelqu'un dont c'était le métier par le passé. Car oui, tout cela était du passé, Géronimo ne pouvait même plus sortir dehors parce qu'il était bien sur recherché. Même un fou comme lui l'avait compris. Alors il traînait dans la riche maison de la riche grand mère. Bien sur, cette dernière était trop infirme pour sortir faire des courses alors tout leur était livré. Ou plutôt lui était livré, à elle étant donné que personne ne savait, et ne devait savoir, que Chupah se trouvait ici. Heureusement pour lui, la vieille femme possédait un porte monnaie très conséquent ce qui lui permettait d'obtenir ce qu'il voulait. En effet, n'oublions pas que la mamie est atteinte de passivité en dehors de ses phases d'excitation ce qui permet au jeune homme d'en faire ce qu'il veut.

Pour en revenir à la phobie de nôtre héros, elle ne serait pas si dérangeante que ça si seulement il n'en cauchemardait pas la nuit. Eh oui, sa phobie l'avait atteinte jusqu'à ce point là. Ses cauchemars changeaient souvent mais dans le fond, cela restait toujours en lien avec sa phobie. Des fois il se voyait en train de re-miser la somme qui l'avait rendue fou, d'autre fois il était poursuivi par des chiffres en colère qui voulaient l'écraser, etc...Vous pouvez donc aisément comprendre que ce fut dur à vivre pour lui.

Tout cela dura pendant à peu près un mois. Car oui, cela allait bientôt s'arrêter. Géronimo en avait marre, il l'avait décidé ainsi. Se réveiller en sueur en pleine nui, trembler à la simple vu d'un chiffre, tout cela était trop ridicule, même pour un fou. Alors ça allait changer. Comment ? Il n'en savait rien. À vrai dire, rien n'indiquait qu'il pouvait se débarrasser de sa phobie juste parce qu'il l'avait « décidé ». Seulement, pour lui, ça allait se passer comme ça. Une volonté de fer qui ne faiblirait pas. Il était têtu et parviendrait à sa faim...euh sa *fin, pardon (en fait c'est moi qu'ai faim).

Alors, comme toutes les nuits, il en rêva encore. Ou plutôt en cauchemarda encore. Cependant, les choses n'allaient pas se passer comme depuis le début. Ça allait changer. Y avait intérêt.

Contrairement à d'habitude, le cauchemar fut plus...étrange. En effet, tout lui semblait plus réel, plus conscient, plus...vrai. Il ne devait cependant pas faire attention à ça. Non, son objectif à présent était d'arrêter de flipper à cause d'un cauchemar à la con. Il serra les poings. Il était prêt, qu'ils se ramènent ces foutus chiffres...

C'est alors que ça arriva. Mais ce n'était pas des chiffres. Non, il s'agissait...d'une taupe. Oui, d'une taupe. Elle fonçait droit sur Chupah qui la regardé avec...son regard si particulier auquel vous pouvez rajouter deux ou trois gouttes de « wtf ? ». L'animal myope s'arrêta alors devant le jeune homme et se mit à...lui parler.

« Toi ! Tu sais ce que tu as fait ? Tu as perdu ! Perdu trop, beaucoup trop ! Tu te rend compte que tu as misé 190 000000 dollars et que tu en a fais perdre 100 000 000 000 ! Ta dette s'élève donc à 145 000 000 000 dollars avec plus 8,5 % d’intérêt ce qui la porte donc à 800 000 000 000 dollars ! Heureusement pour toi on t'as pris tout tes biens ce qui baisse la valeur de ta dette de 2 % ce qui t’amènes à rembourser 740 000 000 000 dollars mais en plus tu dois... »

Tous ces chiffres...Une veine était apparue sur le front de nôtre héros...Tous ces chiffres...Sa tête...Elle lui faisait mal...Une vrille lui martelait les tempes...Tous ces chiffres...Trop de chiffres...Mais il ne devait pas faiblir...Il devait lutter...Il devait gagner...

Il mettait ses mains sur ses oreilles mais cela ne servait à rien. Les chiffres entraient dans sa tête et lui vrillaient le cerveau. Il devait en finir, tandis que la taupe continuait de lui réciter sa dette.

« ...Et bien sur, les assurances dont le taux d'intérêt dépendent directement de la banque portent ta dette à plus 6,5 % ce qui... »

« TA GUEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUULLE !!! »

Et sur ces paroles, Chupah envoya un gros coup de pied dans la taupe qui vola au loin...mais elle revenait à la charge, avec son flot de chiffres incompréhensibles.

Cependant, nôtre héros avait changé d'état d'esprit. L'animal était à nouveau en face de lui et alors qu'il allait reprendre la parole pour continuer son discours de banquier, le jeune homme fut plus rapide.

« Arrête de raconter d'la mayrde ! Si par rapport à la somme dû, le taux d'intérêt était de 8,5 % alors la dette s’élèverait au montant totale de l'argent misée soit 190 000 000 dollars ! De plus, si tu prends mes biens le taux de la dette baisserait par conséquent de 22 % espèce d'escroc ! En plus... »

A mesure que Géronimo parlait, la taupe se faisait de plus en plus...fantomatique ? Oui, elle avait l'air de disparaître de plus en plus. Nôtre héros ne s'en rendait pas compte, il continuait de contrer les arguments de la taupe-banquier sans faire attention à cette dernière.

« ...Et si les taux d'intérêt dépendaient d'une façon ou d'une autre aux assurances, l'assurance maladie existerait pas aux États-Unis !
…
Eh...mais t'es où ? Taupe de maaaaaaaaaaaaayyyyyyyrde ! »

Et c'est de cette façon, plutôt étrange que le jeune homme battu sa peur. Malheureusement, cet accès de lucidité qu'il n'avait pas eu depuis des mois retomba bien vite pour laisser place au fou qui avait prit possession de son être.

Alors, il regarda autour de lui et se demanda bien où il pouvait être. Il se trouvait en réalité à Relouland mais n'en avait aucune espèce d'idée, lui qui ne savait même pas ce qu'était Dream Land.

Il ne savait pas ce qu'il foutait là. Ce rêve lui paraissait vraiment trop étrange. Mais une chose était clair, il n'avait plus peur des chiffres. Du moins, ici. Car oui, il était dans un rêve. Que se passait-il quand au monde réel ? Bien sur, il ne se posait pas toutes ces questions. Il s'en foutait en ce moment même. La seule chose qu'il désirait c'était des infos concernant l'endroit où il était.

Alors, un mec passa juste à côté de lui. Chupah le saisit par le col et le plaqua contre le mur le plus proche.

« Hey mon chouw, balance moi tout c'que tu sais sur c't'endroit ! ♥ »

Le gars, qui semblait un peu avoir de la tête de nôtre personnage atypique se mit à lui débiter toutes les infos à savoir sur Dream Land. Chupah apprit ainsi qu'il était un voyageur de ligue B vu qu'il était conscient de ce qu'il faisait et qu'il avait donc un pouvoir en lui, lié à sa phobie toute juste vaincue.

Quelle fut sa réaction ? Allégresse absolue ! Il avait trouvé un monde sans les règles chiantes de la réalité et mieux encore, il avait trouvé de quoi s'occuper vu qu'il ne pouvait pas sortir de la riche maison qu'il squattait.

Que faire à présent dans ce monde ? Eh bien, s'éclater ! Il avait intérêt ! Et puis en parallèle devenir fort mais bien sur, ce n'était pas là sa principale préoccupation.

Cela fait donc à présent un mois que Chupah subsiste dans Dream Land. Il a découvert et développé ses pouvoirs, il a également un peu voyagé mais s'est surtout beaucoup amusé, chose évidente !

Que lui réserve l'avenir ?

J'aime - 1. Les sucreries 2. Les sucreries 3. Les sucreries 4. Les sucreries 5. Les sucreries

Je n'aime pas - 1. Le salé 2. La raison 3. La logique 4. L'ennuie 5. Réfléchir

- Phobie : Mathophobie, la peur des maths. La vie d'ma mère qu'ça existe !

- Pouvoir : Invocation de chiffres

- Objet magique :

• Le personnage sur ton avatar : Nutty - Happy Tree Friends
• Code du règlement : [Validé par Texas Dante]

Derrière l'écran...

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• Prénom ou pseudo: Moi
• age: La majorité moins six ans plus 5 ans divisé par 2 multiplié par trois
• comment as-tu connu le forum ? Top site puis partenariat
• Connais-tu Dreamland ? Pas du tout !
• Depuis quand fais-tu du rp ? Un an et 3 mois !
• Des critiques sur le forum ? Oui
• Une remarque ? La vache est moche