Ayn [U.C]

Physique

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Les ailes ! Les ailes ! Qu’y a-t-il de plus précieux que les ailes pour Ayn ? Mais rien du tout ! Ces belles ailes fines sans aucune trace de plume tiens. Ces ailes qui ne permettent pas à Ayn de voler mais qui sont pourtant si longues. Des ailes blanches avec différents noyaux rouges. Même si la petite qui ne dépasse pas le mètre soixante cinq ne peut certes pas voler, elle peut bien faire autre chose avec ses beautés. Dans tous les cas, Ayn estime que ses ailes la représente entièrement et gare à celui qui essayera de les toucher. Les pierres précieuses on les touche avec les yeux ! Et surtout de très loin. Ne vous fiez pas à son corps svelte, mince. Même si elle n’est pas très grande et peu athlétique, elle saura toujours s’en sortir et ce de n’importe quelle façon. Ayn possède les yeux de sa mère, des yeux verts émeraude et même si elle est brune de base, elle adore accorder la couleur de ses longues et doux cheveux à ceux de ses yeux. On ne sait pas vraiment ce qu’elle a pu prendre de son père à vrai dire. Pas sa beauté en tout cas ! Quand Ayn utilise ses pouvoirs, ses iris deviennent rouge comme le sang alors que sa sclère devient toute noire. Cela peut en effrayer certains et sa mère a longtemps utilisé cette technique pour effrayer le maximum d’humains. Bien sûr ce n’est pas le cas d’Ayn. Même si Ayn a 500 ans, il faut dire qu’elle ne les fait pas du tout ! Au contraire, à cause de sa faible corpulence elle a plus l’air d’une adolescente. Alors qu’elle a vécu plus longtemps que vous. Ça peut lui arriver d’en jouer parfois, pour se moquer des autres ou bien pour obtenir quelque chose qu’elle désire. Sinon quand elle bouquine mademoiselle porte des lunettes mais de toute façon personne ne le saura puisque personne ne la verra lire.

Concernant sa garde robe, elle porte souvent une robe courte couleur aubergine avec une petite capuche qui a des oreilles. Désirant cacher les cicatrices sur son corps et parfois même cacher son identité face à d’autres créatures, elle a tendance à enrouler entièrement son corps avec de longues bandages qui peuvent aller jusqu’à cacher son visage. Mais jamais ses yeux, faut bien qu’elle voit la petite quand même. Ses ongles sont naturellement noirs, pas besoin de vernis pour mademoiselle qui n’a pas que ça à faire que de se maquiller ! Elle aura plus tendance à prendre soin de son corps et surtout des cicatrices. Elle en a plusieurs dont un qu’elle a pu cacher avec un tatouage qui recouvre la majeure partie de son dos. Un bon tatoueur soit dit en passant. Ayn a tenu à absolument le recouvrir pour ne plus le voir, un trop mauvais souvenir pour elle. C’est une façon … de cacher les choses pour elle. Ne plus y penser aussi. Elle ne sait pas si elle va en faire encore ou non. Mais une chose est sûre : Ayn fera tout pour ne pas parler de son tatouage et le montrer à personne. Pas qu’elle n’en soit pas fière. Au contraire elle l’adore. Mais la créature ne désire pas devoir raconter la raison qui l’a poussé à le faire. Pourtant c’est une pièce magnifique ! Pour l’instant, mis à part le tatoueur, personne n’a pu le voir. Et personne n’est au courant.

Caractère

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Tout le monde est compliqué ! C’est bien ce qui fait une personnalité ! Donc ce n’est pas logique de commencer en disant « Oulala Ayn est compliquée ». Folle serait peut-être davantage approprié. Ayn est avant tout une créature des cauchemars. Mais sa personnalité ne colle pas avec ce monde. Il ne colle pas non plus avec celui des créatures des rêves. À vrai dire elle est plutôt neutre par rapport à tout ça. Elle ne cherche pas à leur faire guerre. Pas qu’elle soit pacifiste, elle juge plutôt que c’est ridicule de se faire la guerre et qu’un bon petit pacte peut tout résoudre. Après Ayn n’est pas impliquée dans la politique. Pas du tout même. Elle ne s’y intéresse que très peu, histoire de suivre les actualités mais sans plus. Ayn ce qui peut l’intéresser ce sont les livres, se poser sur une branche d’arbre avec son livre et lire toute une journée. Ayn est d’une nature curieuse et adore en apprendre tous les jours de plus en plus. Pas du tout hostile ou timide, papoter avec une créature des rêves n’est clairement pas un problème pour elle. Ayn aura même tendance à oublier le temps et à s’emporter quand elle parlera d’un sujet qui peut la passionner. Et si ça arrive, dites vous que c’est rare. Car étant du genre introvertie, elle partage peu de choses avec les autres et va amplement privilégier la solitude au contact des autres. Et même si elle a une conversation avec quelqu’un, elle ne parlera pas ou très peu d’elle, préférant parler de livres ou nourriture. Parce que oui, la créature est très gourmande. Voir même un peu trop parfois … Oui, par famine, la petite Ayn a déjà mangé une autre créature. Mais ça c’est un autre débat, nous ne sommes pas là pour savoir si c’est bien ou non. Disons plutôt qu’elle a un instinct de survie qui peut la pousser à faire des choses horribles parfois afin de simplement pouvoir vivre. Cette envie de vivre est complètement encré en elle d’ailleurs.

En soit elle n’est pas méchante du tout. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’a jamais tenté de faire peur à qui que ce soit. Etant du genre égoïste, à s’occuper uniquement d’elle-même, elle n’ira pas chercher à se battre avec les autres. Ayn a une logique totalement … dérangeante pour une créature des cauchemars et elle en a pleinement conscience. Sauf qu’elle se voit très mal changer. Ainsi Ayn est une personne qui peut avoir pitié des gens, qui peut faire preuve d’empathie aussi. Mais ça ne veut pas dire qu’elle ira forcément les aider. Parfois elle peut, parfois elle ne peut pas, trop occupée à s’occuper d’elle-même ou de bouquiner dans son coin. Certains temps, des petites choses peuvent être très importante pour la créature alors qu’aux yeux des autres ça ne le sera pas. Tout comme des choses importantes peuvent lui paraître ridicule ! Sa logique ça encore. Ayn est têtue comme une mule et si elle estime avoir raison, personne ne peut lui faire croire le contraire. D’ailleurs elle n’est pas naïve du tout, sauf si elle ne connaît pas du tout le sujet. Là vous pouvez venir lui raconter les pires âneries possibles, elle va vous croire sans se douter une seconde que vous vous moquez d’elle. Après je peux vous déconseiller de faire cela. Ayn est quelqu’un qui ne fait confiance à personne et si un jour quelqu’un arrive à avoir sa confiance, qu’il la garde bien au chaud. Quand elle aime, elle aime de tout son cœur, de tout son âme. Elle pourrait faire n’importe quoi pour une personne qu’elle estime. Et pour l’instant il n’y a pas grand monde dans cette catégorie donc ça va, la créature est plutôt tranquille à ce niveau-là. Dans un sens ça reste dommage, elle adore se battre. Les combats la passionne aussi et analyser les stratégies des différentes personnes qui sont tout juste en train de combattre sous ses yeux est quelque chose qu’elle adore faire. Quand elle en a l’occasion, elle n’en rate pas une seule miette. C’est aussi un peu comme un spectacle et voir les gens se battre entre eux et quelque chose qui l’amuse beaucoup. Elle ira même jusqu’à sortir le pop-corn si il y en a dans les alentours. Grosse bouffe cette fille ! Et elle est toute fine ! Ayn peut manger autant qu’elle veut, elle ne prend pas un gramme ! Là encore on peut dire merci maman pour ce tour de génie ! Après elle s’en fiche bien de sa ligne, elle estime avoir d’autres choses plus importantes.

Ayn est très expressive sauf qu’elle ne s’en rend pas compte. Elle n’aura pas l’impression de montrer sa joie ou sa colère mais ça se voit. À son regard, ses mimiques, ses lèvres. La créature peut vous fusiller du regard sans vraiment s’en rendre compte. Néanmoins Ayn sourit rarement, uniquement quand elle sera entourée de plusieurs personnes plus ou moins sympathiques et qu’ils parleront de sujets passionnants. Sinon elle gardera un visage plutôt neutre et la facette de son visage la plus « visible » on pourrait dire que c’est son sadisme. Elle aime le gore, le sang, faire souffrir, détruire les autres. Il faut croire qu’elle a pas que de bons côtés cette petite ! Sauf que les autres ne la voit pas vraiment comme elle est. La créature est plutôt vue comme une créature puissante, silencieuse, parlant peu d’elle. Les gens essayent de creuser pour trouver quelque chose et pour l’instant la seule chose qu’ils ont pu trouver c’est du béton. Elle est d’ailleurs surnommée la chouette à cause de son physique d’une part, fine comme les pattes d’une chouette mais surtout pour son caractère à tout entendre. Les murs ont des oreilles après tout. Elle écoute tout en silence et parfois certaines rumeurs sont bonnes à prendre pour un petit chantage, si besoin. Elle est très discrète quand elle cherche une information, merci le petit physique pour ça ! Ainsi il faut toujours se méfier d’Ayn. Elle peut être le jour comme la nuit. Tout dépend de l’intérêt qu’elle peut tirer. Tout est question de survie.

Histoire

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Avancer dans ce monde est devenu insupportable,
Je deviens transparente et indiscernable,
Renonce à chercher, au plus profond de moi,
Cesse de m’observer,
Au beau milieu de l’impasse où l’on nous a rapprochés,
Avant que notre avenir ne nous soit arraché,
Pitié ne pars pas devant en m’ignorant,
Tant qu’il en est encore temps.

Ayn est une bâtarde. À vrai dire, sa mère était simplement la maîtresse d’un duc obscure et celui-ci rejeta autant la femme que l’enfant quand celle-ci lui annonça sa grossesse. Elle décida tout de même de garder son enfant, quitte à l’élever seule. Rue se sentait tout à fait prête pour cela. Mais le duc ne voyait pas les choses de la même façon. Il décida d’emprisonner la femme dans un cachot, lui donnant uniquement le strict minimum à manger. Niveau hygiène n’en parlons pas, ce n’était pas bien beau à voir mais surtout à sentir. Elle fut maltraitée pendant des mois et des mois. Rue n’en pouvait plus de ce mode de vie et était prête à tuer le bébé pour son amant qui cette fois avait lui-même décider de le garder. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il allait en faire, ni pourquoi il avait l’air de tellement y tenir. Rue supplia le duc, en pleure, en vomissant aussi à cause des nausées au passage. L’homme cruel se contenta d’hausser les épaules pour montrer qu’il s’en fichait bien. Désormais la seule chose qui l’obsédait était l’enfant. Il voulait un fils, il espérait tellement un garçon ! C’est beau l’espoir, non ? Et bah non ! La bonne femme, notre petite Rue accoucha d’une fille et en plus en mauvaise santé. Quoi que vu l’état de la mère ce n’est pas vraiment étonnant. L’homme, totalement déçue, désirait tuer le nouveau né. Mais Rue demanda à échanger sa vie contre la sienne, prétextant une punition d’avoir accouchée d’une fille et non d’un garçon. En échange elle demanda donc la survie du bébé. Le duc accepta, prenant plaisir à tuer cette pauvre femme. Ainsi il décida d’éduquer le bébé à sa façon.

- Un siècle plus tard.

Ayn ne savait pas grand-chose de sa mère et s’en fichait bien. Elle était dans l’obligation de prendre des cours de combat tous les jours. Papa qui impose. Mais elle le voyait très rarement et c’est donc son tuteur qui s’en occupait. Le tuteur était adorable avec la fille!Pas très beau physiquement c’est vrai, il faut l’avouer. Mais il s’occupait d’Ayn comme si c’était sa propre fille. C’est lui qui lui apprit à lire et lui donna cette passion pour la lecture. Néanmoins il devait faire semblant d’être sévère devant le duc mais cela arrivait tellement rarement. D’ailleurs en cent ans Ayn n’avait jamais vu son visage complètement. Puis elle avait oublié le peu qu’elle avait vu. Elle ne lui accordait à vrai dire aucune importance, il pourrait mourir qu’elle ne bougerait pas le doigt pour lui. Il ne lui accordait aucune importance, aucun intérêt. Il voulait tout simplement qu’elle s’entraîne car parfois il lui demande d’aller assassiner des gens ça et là. Il la prenait tout simplement un peu pour son assassin privé. Elle acceptait totalement le deal. Une vie tranquille avec ses petits bouquins en échange de quelques vies. Pourquoi pas. Son tuteur ne trouvait pas ça du tout moral mais ne pouvait pas non plus contre-dire son maître. Il faisait tout de même la moral à Ayn pour qu’elle comprenne qu’elle faisait ça par obligation et non par plaisir. La gamine était bien trop insensible pour comprendre ce que le monsieur lui disait. Parfois elle avait même l’impression de sentir un peu de plaisir. C’est bien son père qui développa son côté sadique petit à petit, lentement mais sûrement pour entraîner sa fille dans la démence. Il avait envie d’en faire une arme. Il voulait absolument lui trouver une utilité et c’était bien trouvé.

- Un siècle plus tard.

Ayn rencontra une autre créature. Ou un créature. Disons de sexe masculin. Il ne plaisait pas du tout physiquement à Ayn, aucune attirance. Mais il était passionné de lecture aussi et cela suffisait à Ayn pour accepter de faire connaissance avec lui, de partager des bouquins, des auteurs et même des citations qu’elle avait fini par apprendre par cœur. Ils finissaient par se voir tous les jours et parfois la nuit Ayn devait sortir satisfaire les envies de meurtre de son père. Celui-ci ne voulait toujours pas se salir les mains et estimait que les êtres tués par sa fille n’était pas digne de sa force. Rien que ça ! Mais bon, nous ne sommes pas là pour parler de lui. Parlons du fan de lecture. Arkadi. Très sympathique créature donc. Le tuteur de la petite appréciait aussi le garçon et Ayn décida même de faire des ateliers lecture à trois. Oui oui comme en maternelle, qu’est-ce qu’il y a ? Elle n’a pas le droit d’avoir un bout de vie tranquille ? Tss. Ainsi donc elle créa un atelier lecture. Une fois par semaine, puis deux, puis trois, puis tous les jours. Mais le voir tous les jours fatiguait la petite et elle finit par prendre des distances en lui expliquant qu’elle avait tout juste besoin de solitude. Et c’était vrai. La solitude est une essence vitale pour la créature et heureusement Arkadi comprit. Il se contenta d’hocher la tête avec un beau sourire sur les lèvres pour lui montrer qu’il était d’accord. De ce fait l’atelier lecture était annulé le week-end. Elle pu enfin fêter son anniversaire avec une autre personne, Arkadi était là pour fêter le second siècle de la créature. Ayn était contente de parfois partager un bon moment comme cela avec lui. Elle a quand même dû attendre deux siècles pour se faire un ami cette petite. Vraiment, ça promet socialement parlant !

« Joyeux anniversaire Ayn ! »

Ayn sourit.

- Un siècle plus tard.

Les missions étaient de plus en plus difficiles, les entraînements aussi devenaient de plus en plus durs et elle était dans l’obligation de diminuer les ateliers lecture avec son tuteur et son ami. Du coup celui-ci s’incrusta dans son entraînement, il voulait partager une autre passion avec elle. Enfin, soi-disant. D’ailleurs elle se sentait suivi de plus en plus lors de ses missions. Même si elle en avait parlé au duc, il haussa les épaules et lui demanda de partir. Il ne portait pas d’affection à l’enfant et il allait même jusqu’à douter du fait qu’Ayn soit sa fille. Après tout il ne savait pas si sa maîtresse lui était fidèle ou non.

« Ta mère est morte en te donnant la vie. Tu étais bien destinée à tuer dès ta naissance toi. »

Cette remarque choqua Ayn qui fixa l’homme sans dire un mot. Le tuteur secoua Ayn et essaya de le formuler autrement pour consoler la petite qui avait osé poser la question pour une fois.

« Tu mens ! Tu l’as tué ! J’en suis sûre ! 
- Deus l’a tué. Si tu veux te venger, tu devrais lui rendre une petite visite tiens ?
- Tais-toi …
- Tu n’accepte pas la vérité ?
- TAIS-TOI ! »

Elle déploya son pouvoir pour l’attaquer mais s’arrêta au dernier moment. C’était le premier conflit père-fille et le tuteur n’osa même pas se mettre au milieu des deux. Pour la première fois des larmes coulaient le long des joues d’Ayn. Le duc lui lança un regard noir, ne bougeant pas d’un pas. Puis il apparut brusquement à quelques centimètres du visage de sa fille et un coup suffit à la propulser contre le mur. Ayn s’énervait davantage contre cet homme à qui elle était dans l’obligation de montrer du respect. Elle se releva, amère et tourna le dos au duc sans un mot. Le tuteur suivit la fille, en panique. Ayn serra les dents et s’enferma dans un cachot, elle ferma à clé elle-même et s’isola au fond, elle ne voulait que personne ne l’approche.

- Un siècle plus tard.

La mission se passait mal. Ayn était seule  contre un ennemi très fort. Et le problème c’est qu’elle avait faim, le temps passait et le combat durait. Elle ne savait pas combien de temps mais elle devait vite y mettre un terme si elle voulait s’en sortir. La faim affaiblissait la créature alors que son ennemi était encore en pleine forme. L’homme était masqué. Elle ne voyait pas qui il était. Ayn l’était aussi. D’ailleurs elle avait sa réputation de chouette chausseuse désormais. Surtout à cause de la forme de ses pouvoirs. Mais actuellement la chouette n’était pas très efficace, le combat était bien trop long. L’homme arrivait à bien prédire ses gestes et arrivait à chaque fois à contrer ses attaques pour contre-attaquer juste derrière. Forcément il était dans un meilleur état.

« Qui es-tu ? Pourquoi tu ne parles pas ? Montre-toi ! »

Toujours aucun signe de parole. L’homme s’approcha de la créature, attrapant ses ailes. Ayn essaya de se défaire, horrifiée à l’idée qu’il puisse les toucher ou même les couper. Et elle avait bien raison d’avoir peur. L’homme masqué, sans aucune pitié, coupa les ailes d’Ayn qui hurla de douleur. Elle le vit jeter les ailes plus loin, elle souffrait le martyr. Jamais elle n’avait senti quelque chose d’aussi douleur. On lui avait tranché un membre de son corps à ce moment-là. La haine et la rage monta en elle et elle finit par libérer un pouvoir qui l’engloba totalement. Le combat continua, la créature était soudainement devenue un vrai monstre. Ayn n’était plus à ce moment-là. Avec sa puissance elle finit par le terrasser. L’homme était gravement blessé, incapable de bouger. Ayn pu reprendre sa forme normale et lui retira son masque.

« Arkadi … Pourquoi ? Si tu m’avais dit que c’était toi j’aurais …
- Tu aurais fait quoi ?
- Je t’aurais sauvé ... »

L’homme ria. Alors qu’Ayn pleura à nouveau.

« Je me suis rapprocher de toi uniquement pour apprendre qui tu étais et te tuer ensuite. C’était ça, ma mission. Et je savais que tes ailes sont précieuses. Alors, qu’est-ce que ça fait de les perdre ? »

Ayn resta bouche bée. Elle serra les dents, folle de rage. Un sourire sadique apparut brusquement sur ses lèvres. Elle en riait presque de cette folle situation.

« Et toi tu vas me dire qu’est-ce que ça fait de perdre la vie en se faisant manger vivant. »

L’homme n’avait pas l’air de la croire. Et il rit un nouvel fois. Jusqu’à ce qu’elle le morde, arrachant un morceau de sa chair. Là il comprit qu’elle ne rigolait pas avec lui. Et là il ne pouvait plus rien faire puisqu’il se faisait tout simplement manger par une autre créature morte de faim. Il mourut dans d’atroces souffrances alors qu’Ayn finit par perdre conscience après avoir perdu trop de sang.

- Un siècle plus tard.

Le duc avait récupérer sa fille. Satisfait du désastre causé par celle-ci. Il l’emmena dans une chambre de soin. Ayn dormi pendant un siècle complet afin de récupérer de ses blessures. Et surtout pour récupérer ses ailes. Le tuteur était malheureux, rendant visite à sa petite chérie tous les jours pendant un siècle. Ayn dormait sans rêver de quoi que ce soit. C’était le vide complet. Néanmoins son corps pu récupérer petit à petit et ses ailes poussèrent à nouveau lentement.

« Dites-moi maître, va-t-elle se réveiller un jour ?
- Oui.
- C’est une battante …
- Ça tu l’as dit ! Elle a vraiment fait un massacre cette fois-ci. »

Le duc sourit. Le tuteur était de plus en plus mal. Était-elle devenue une arme comme le duc le voulait ? Le tuteur en avait bien peur. Petit à petit, Ayn ouvrit les yeux. Pleine de cicatrices. Le réveil fut lourd mais elle finit par se lever. Le duc était le premier sur place, vérifiant qu’elle était bien en vie et surtout qu’elle avait toujours sa mémoire. Ayn put déployer des ailes encore plus grandes que les précédente. Elle sauta de joie en voyant ses ailes. Elle en pleurait même.

« Mes ailes ... »

Elle était aussi heureuse d’être en vie. Le duc lui expliqua tout le processus qu’il avait mit en place pour la soigner, de quelle façon il s’était arrangé pour qu’elle récupère ses ailes. Et il la félicita, pour la première fois. Ayn ne sut que répondre. Son tuteur arriva ensuite, la serrant dans ses bras. Elle fit de même. La créature décida de dire à son père qu’elle allait partir et que les missions étaient terminées. Le duc refusa puis fini par changer d’avis. Ayn avait déclarer vouloir se venger et tuer Deus, cela fit rire le duc qui décida de la laisser faire. Ayn partit de chez elle, laissant un tuteur triste derrière elle. Elle lui promit de revenir un jour. Respirer. Liberté. Elle en avait besoin.

Au début de son voyage elle fini par partir voir un tatoueur. Elle voulait cacher ces cicatrices présentes sur son dos à cause de ses ailes. Elle lui expliqua le dessin qu’elle voulait, sa grosseur. Celui-ci finit par dessiner ce qu’elle voulait et la tatoua. Ce tatouage représentait un nouveau départ pour Ayn. Une nouvelle vie. Une nouvelle raison de vivre. Elle marqua sa première « mort » sur elle.

Plus elle avançait et plus elle remarqua les changements du monde. Elle entendit des noms. Elle avait tellement de choses à découvrir !

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