Fight col [pv Diavolo]

- Oh Diavolo, t’es tellement drôle.
- Je sais connasse, fais attention tu t’en mets partout.
- Et pardon, c’est que t’es vraiment généreux…
- Ça doit faire quatre heures qu’on m’a pas léché, alors ouais. Encore un peu et j’ouvre une usine de sucettes. Ici y’aurait de quoi, on aime la boisson et avoir des trucs bien en bouche.
- Ça fera 300 essences de vie.
- J’ai rien pour payer. N’essaie même pas de mordre, j’adore ça.
- J’appelle le patron alors.
- Pour que je tue tout le monde ? Et tu m’as parlé de ta gosse planquée à Félinia, c’est ça ?
- Okay, ça ira pour cette fois, Diavolo.
- J’vois que tu connais le sens des affaires, ptite pute.




Là je vous voir venir, vous pensez encore que Diavolo est vulgos et qu’il se fait pomper le poireau encore par une catin anonyme et vérolée. Hé bien vous savez quoi ? J’assume. Quitte à choper des MST, autant que je bénéficie d’un traitement particulier, de haut en bas. Puis entre nous, dans ce Royaume à part les catins qui ont l’habitude de la drogue et du vomi, y’a pas grand-chose à voir. Vite fait de temps en temps c’est marrant de voir des gens clamser parce qu’ils ont trop picolé, ou de capter à quel point les humaines de l’autre monde sont des grosses obsédées du zizi sexuel. Quoi ? L’expression est périmée ? Les yaourts aussi, pourtant c’est la base de mon alimentation. Bande de connards, vous connaissez rien à la vie, heureusement j’suis là pour tout vous apprendre. Tournez-vous et toussez-fort. Ca fait partie du forfait Diavoliche ouais. Posez pas de questions comme ça, ça finit par m’énerver et je commence à tuer des trucs. D’ailleurs la professionnelle de l’amour qui me gère finit d’un coup étouffée par Popol Mayor. Elle arrête de respirer sous le choc, et j’en profite pour la balancer par la fenêtre d’un immeuble qui se met en route. Je suis dans la zone est de Delirium City, et c’est la quatrième fille que je bute par étouffement génital cette nuit. J’adore ma vie putaing !


Mais pas le temps de niaiser, je dois retrouver des forces après la Dream Box qui m’a mis littéralement par terre en énergie et en muscles de beau gosse. L’explosion du gros malade là, ça m’a foutu quinze jours de rééduc en mode no respect, la barbe. Du coup je me suis planqué dans la première zone en attendant l’arrivée de ma Neferyn, qui est dans le juste milieu entre la nana que j’aime – ah ah ! l’amour ! Moi amoureux ! Je me chierais dessus si seulement je le pouvais ! Du coup c’est Ducmont qui trinque quand je trouve pas de station service avec des lunettes de chiottes en marbre – faites pas la gueule il aime ça je le sais ! Il en a des larmes de joie ! L’enfoiré ! Donc ouais je suis en train de squatter la première zone, et si je connaissais Delirium City, je dois avouer que y’a des trucs qui me foutent les roubignoles-de -vie à l’envers, à l’endroit, puis encore à l’envers. Too much, je suis d’accord. Dans le milieu entre la nana que j’aime, la Neferyn, comme je disais, et la nana que j’ai envie de buter. Du coup j’en bute d’autres, pour expurger, purger, expulser, rayez la mention inutile bande d’inutiles. Les meilleures, ce sont les innocentes qui pensent juste que tu vas les faire souffrir, que t’es un violent, que tu es un rageux, un amateur de la claque lourde sur les fesses, un mec qui aime entendre que ça claque. Faut voir leurs yeux quand elles comprennent que t’es du modèle gros cinglé, gros violent, et rien à foutre des conséquences. C’est à la fois la mort et la libération qui se lisent sur leurs gueules de vierges ravagées par la foule masculine. Je rends service, quelque part. Fermez-la un peu, vous connaissez rien à la marche folle de ce monde ;



Bon, je dois avouer qu’à force de picoler et de tringler des putains prises au hasard, pour seul critère la non ressemblance d’une fille à l’autre, je sais pas trop comment mais je me retrouve dans un club en train de me fighter contre un voyageur dont la tête, prise par une de mes mains en pleine rééducation réussie, va et vient contre le mur, avec, à chaque fois, des bruits sourds de plus en plus forts, jusqu’à ce que je pète la boîte cranienne, et que le mec s’écroule. Et merde. Je déboule sur la scène comme une rockstar et je me mets à chanter comme un dément, en pointant du doigt un gamin de la Baby qui se pointe lui-même du doigt, l'air confiant. Trou de merde de chiottes de balai à cul, tu vas tellement prendre. Tu vas prendre El Diavolooooo et sa gueule de métèque, que j'entame dans tout le bouge qui me suite des paroles. Encore une fois, donnez simplement une armée de merdeux à un général, et ils font des campagnes jusqu'à la fin des siècles !!!

Spoiler:

Je sors de l’arène en sueur, sous les cris de joie, le chant qui continue, les mecs qui pleurent d'admiration devant ma personne, je sors avec la haine et avec deux greluches qui viennent pour savoir si je veux tenter le coup en duo. Connasses, elles savent pas que je suis un marchand de morts...je prends une pinte offerte et une carte fidélité chez le patron. Le temps d’emballer l’une de des connasses dont les lèvres ne savent pas embrasser, je vide pinte sur pinte, et je suis complètement pété. J’ai envie de remonter sur le ring. Je m’approche dans le public, et je sens la grosse connerie venir. Je cherche encore, hein, mais je sais que ça va arriver, comme ma main dans vos tronches. D’un coup, je sens une main sur l’épaule, la mienne d’épaule, la mienne putain ! Je me tourne et je prends l’impudent à la gorge.


- D’une, tu traites pas un Mayor de bouffon, de deux...waouh, mais t’es physiquement intelligente ! Pardon, j’veux dire : t’es carrément bonnasse ! Je t’offre quoi ? Un verre, un combat côté ring ou un combat côté lit ? J’suis pas un romantique, et Popol Mayor adore donner des coups d’épines, quand il sent la rose qui va se faire déflorer par le jardinier avide de floraisons violentes ! Putain c’est beau ce que je dis, note.

Vasariah était persuadé d'avoir choppé la bonne personne mais en regardant de plus prés il semblait évident qu'elle s'était complètement planté. On va dire que l'ambiance un peu tamisé des lieux l'avait induite en erreur. Problème ! Des fois les erreurs pouvait être fatale et l'ange déchu le compris vite quand la personne qu'elle avait saisi à l'épaule se mis à réagir au quart de tour. Le mystérieux personnage n'hésita pas une seconde à la prendre par la gorge. Même si la créature céleste fut surpris par le mouvement, elle ne semblait pas pour autant si effrayé que cela. Elle garda en apparence son sang froid mais ça c'était avant que l'homme en question commença à lui adresser la parole.

Bizarrement elle ne regretta pas du tout de l'avoir traité de bouffon de un parce qu'elle regrette quasiment jamais ces choix, le remord étant quelque chose de très abstrait pour elle, et de deux, bah c'était vraiment un bouffon ! Ces propos étaient d'une vulgarité sans nom et le pire étant qu'il cachait à peine ces réels intentions. Vasariah donna un coup violent dans le bras de son interlocuteur afin qu'il le lâche puis le dévisagea de haut en bas. Certes il était loin d’être un laideron ce cher Mayor mais la façon dont il venait de la traiter ne lui plaisait pas du tout. Cependant peut être pouvait il l'aider à retrouver sa cible. Ne pouvant décidément pas laisser son agression passer la créature décida tout de même de lui renvoyer un peu la balle à sa manière.

- La bonasse comme tu dis n'est pas une proie facile donc évite de trop m'approcher où tu risques de te piquer aux épines de la rose...

Elle approcha son visage de son interlocuteur et susurra quelques mots sensuellement aux oreilles de ce dernier.

- ... A moins que tu m'aides dans ma quête ! Dans ce cas... je changerai peut être d'avis !

Elle recula et lui fit un grand sourire. Bien sur Vasariah en réalité n'avait aucune envie de faire quoi que ce soit avec ce prédateur sexuel mais si elle pouvait se servir de ses plus bas instincts pour arriver à ses fins c'était tout bénef pour elle. Au pire, l'ange déchue trouverait bien un moyen pour ce débarrasser de la créature une fois avoir obtenu ce qu'elle voulait. Elle proposa alors de se rapprocher du bar pour qu'ils puissent discuter tranquillement sans trop de bruit. Une fois la bas, elle demanda un verre à son "partenaire".

- mmh je voudrais bien un sex on the beach, s'il te plait, monsieur Mayor !

Avant que Diavolo n'accepte son deal, Vasariah se devait de donner des explications et décida de jouer la sincérité pour le piéger. Oui des fois la vérité est une bien meilleur méthode que le mensonge lorsqu'on veut manipuler quelqu'un ! De toute manière, la jeune créature n'avait pas grand chose à cacher. Elle assume totalement son statut de "hateuse de voyageurs". Bon elle va pas non plus hurler sur les toits qu'elles hésitent pas à les tuer mais qu'elles les détestent ça oui !

- Je cherche un voyageur qui mérite un bon recadrage, tu connaîtrais pas un certain Yuri par hasard ? On m'a dis qu'il traînait souvent dans cette endroit... Ce voyageur a manqué de respect à Dreamland et je compte pas laisser ça passer !

La bonasse réagit comme il faut. Pas une amatrice, à ce qui paraît. Mouais, on verra ça plus tard quand je la ferai crier pitié pitiéééééé Diavolooooo épargne moiiiiiiii !! et dans un bruit de chuintement sinistre, un craquement d’os, de morsure et de jet de foutre, je lui répondrai nope chuck testa, ta gueule et pleure. Prince de la Guerre, goûte un peu à la crème de la crème de la crème de la...ouais vous avez compris, je sais. Calmez-vous un peu ! Elle me file un coup dans le bras, qui me fait à peine mal, mais comme vous le savez je suis un gentleman, et je la lâche pour mieux l’observer du haut en bas, en la foutant mentalement à poil. Ouais, ça pourrait le faire, c’est clair. J’esquisse un sourire carnassier et je me mets sur écoute pour être attentif aux coups verbaux préservant sa dignité. Tu parles.


- J’adore me foutre des épines dans la peau, le sang issu des piqûres est le meilleur...tu veux lécher, dis-moi ?


Je m’arrache une partie de la peau avec mes ongles, et je lèche une partie du sang. Comme j’ai toujours mes bonnes manières avec moi, je lui en propose un peu en éclatant de rire. Mais la fille me parle à l’oreille et m’allume en mode chantage. Ah la connasse, comme si moi, Diavolo Mayor, pouvait être mené par le bout de la...ah bah oui en fait, mes confuses les connards.


- Écoute, ta quête j’en ai rien à branler, un truc de fou. Tu peux juste me dire de te balader avec toi, et je t’aide s’il le faut, cocotte. Arrête de te prendre pour une bimbo de Boobsland.



La fille commande un verre au comptoir, un sex on the j’sais pas quoi, en mettant forcément la note pour ma gueule. Ben tiens, je les connais ces nanas, ça boit gratos pendant trois plombes et ça repart avec un cadenas et un code à 8 chiffres dans la culotte immaculée. Les pestes de base, qui ne méritent que notre mépris, et qu’une compagnie d’hommes virils leur passent dessus histoire de leur apprendre qu’il faut pas se foutre de la gueule des soldats. D’un coup de sang qui me traverse, je la prends par les cheveux, je tire sa tête en arrière devant le mec qui la sert et qui recule, un peu flippé. Je lui parle à l’oreille, moitié séduit, moitié flippant. Elle me saoule directos comme ça, ça va pas le faire.


- Tu continues à agir comme ça, je t’enfonce tes talons aiguilles dans les yeux, connasse. Maintenant tu bois ta merde et tu vas la payer toi-même, j’suis pas ton papa, okay ? Bon, barman, tu me mets une pinte de lait froid s’il te plaît. Du bio de préférence, j’ai des soucis de digestion depuis que j’ai bouffé une famille croisée sur la route. La demoiselle ici présente a carte blanche, tant qu’elle écarte pas les cuisses.


Je le dis, je le répète, mais je ne bois plus d’alcool depuis ma fuite. La dernière fois, à Canin-Ville, j’ai tué tout le bar après un verre et j’ai foutu le feu à l’établissement. Pas que ça me dérangerait de recommencer, mais ça va finir par se voir quoi. La connasse me raconte sa life et je l’écoute en me curant le nez et en jetant mes objets trouvés dans son verre en loucedé. Alors comme ça elle cherche un voyageur, Yuri, manque de respect à Dreamland et...de quoi ? Comment on peut chercher un mec qui manque de respect à Dreamland ? Dans le doute, je prends un mec que j’étrangle immédiatement, qui recrache son cocktail de bouseux et qui devient rouge.



- C’est lui ?
- Non lui il s’appelle Roger.
- Merci tavernier ! Mes confuses Roro, ouais bon arrête de pleurer ça va ! Non, bah j’trouve pas ton pote Yuri ma belle. Dis m’en plus sur le bonhomme, pis dis voir ton blaze aussi.


Je le regarde un peu plus sérieux, avec mon lait froid et les moustaches qu’il laisse au-dessus de ma lèvre supérieure quand je le vois avidement. Ah putain, le lait c’est tellement de la viande liquide, je me sens fort, bien et ivre de mamelles productives.


- Suis Diavolo Mayor, sinon. Prince de la Guerre, si tu l'ignorais. Calme ton vagin, je sais. Je sais je t’ai dit !