Aron fit tout d’abord un petit point météorologique. Le ciel était dégagé, le soleil - où du moins ce qui y ressemblait - était présent et le temps au beau fixe semblait annoncer une belle nuit d’exploration. Aron marcha à son habitude, se téléportant de trentaine de centimètres en trentaine de centimètres à chaque battement de sourcil. Il observait gaiement la faune et la flore s’étendre à ses pieds. Cette nuit là il était tombé sur un royaume qu’il n’avait pas encore exploré. S’approchant de ce qui pouvait ressembler à un autochtone, il demanda poliment le nom du royaume, celui-ci lui répondit, les yeux de travers et un filet de bave tombant, qu’il se trouvait à Champiland. Aron le remerciant, l’étrange créature lui proposa des champignons qu’il refusa. Ceux-ci sentaient extrêmement mauvais et ressemblaient à des doigts de pieds vernis, moisis et arrachés au cadavre d’une vieille obèse. Aron lui souriant passa son chemin, mais le petit être qui, de plus en plus, semblait intellectuellement diminué, suivit Aron. Courant à chaque fois qu’il se téléportait, le petit lutin - puisqu’il fallut déterminé un genre - ne lâchait plus Aron, il lâchait aléatoirement des rires inquiétant. Il marchèrent un moment, Aron pensait que le lutin s’en irait chercher d’autres “champignons” à un moment, mais quelques minutes passèrent. Aron ne regardant plus que le petit être qui ne le lâchait plus, ne s’aperçut pas que les champignons qui bordés la route grossissaient et que bizarrement, ils prenaient un air bien plus menaçant. Aron s’enfonça plus encore dans le royaume et alors qu’il ne pensait que trouver des champignons et des êtres stupides, il arriva devant un grand marché où d’autres “lutins” vivaient leur quotidien. Le marché était à leur taille ; petit, et des vapeur de couleurs différentes s’évanouissaient ici et là, au dessus des toiles tendues. La créature qui suivait Aron courut alors vers ses camarades et ils s’échangèrent entre eux des champignons qui avaient tous l’air plus répugnant les uns que les autres. Aron s’asseya, pensant qu’il était temps de regarder le royaume vivre un peu.