Dream Land Infinity RPG
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 Le Vent dans les Crinières [Diavolo]

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Vladimir Icarus
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Vladimir Icarus


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MessageSujet: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeVen 30 Sep - 10:56

[Ce RP se passe après "Soirée Débridée" avec Lou et Judy]


« RAAAAAAAAH ! »

Le plafond de la Dream Box céda, et avec lui les débris de la charpente qui allèrent s'écraser sur la surface d'une partie du dancefloor. L'événement produisit un petit mouvement de panique parmi les danseurs de la zone qui s'éparpillèrent. Le poing écrasé sur le visage de son adversaire, Vladimir fusait vers le sol en chutant avec les derniers vestiges de cette partie du plafond. L'atterrissage fut brutal, et les deux jeunes hommes séparés dans la douleur. Vlad roula au milieu du bois, du béton fracturé et de la poussière. Il lui fallut quelques instants pour rassembler ses pensées mais il se redressa tant bien que mal en s'époussetant, incapable de réprimer une petite toux. A quelques mètres de là, Blade était étendu et toussait également, mais son visage couvert de sang et de contusions laissait présumer que ce n'était pas dû qu'à la poussière.

En titubant légèrement, Vladimir se déplaça jusqu'à lui sans remarquer que la musique continuait. Au-delà du cercle de destruction causé par leur arrivée musclée, les clubbeurs étaient suffisamment impliqués dans la soirée pour ne pas noter ce qui venait de se passer. Seuls ceux qui avaient été contraints de sauver leur peau se tenaient là pour regarder et tenter de comprendre ce qui venait de se passer. Fermé à tout regard extérieur, le Great-Rider se pencha sur le Voyageur cyborg et souleva le torse de celui-ci de quelques centimètres du sol, armant son poing.

« Tu vas libérer Knup de ton emprise, enfoiré.
- Bleurg, kôf, kôf... toussa le blond. Va te faire foutre. »

Il s'agissait d'une mauvaise réponse. Vlad abattit son poing sur le nez du type, qui acheva de dévier une arête nasale déjà bien amochée. Il y eut au même moment un bip électronique, et des filaments de circuit imprimés s'étendirent sur le bras de l'Invocateur de Chevaux. Ce dernier tenta de se dégager mais déjà, l'emprise de son adversaire le reliait à lui de manière ferme.

« J'y crois pas qu'un novice comme toi ait pu me mettre dans cet état... Je vais te crever ! »

Vladimir sentit le contact froid du métal lui pénétrer la chair et poussa un hurlement tandis que l'action de son adversaire causait à son bras des dégâts sérieux. Il réitéra son coup de poing sur le visage du Cyborg, mais cela ne réussit qu'à intensifier sa propre douleur.

« Pooka ! Cria-t-il en serrant le poing. »

Dans une fumerolle, le petit poney volant jaillit du néant et alla s'écraser à toute vitesse dans le plexus de Blade. Le choc fut violent et douloureux pour son adversaire, aussi le Great-Rider profita-t-il de cet instant de relâchement de pression pour littéralement arracher les filaments technologiques du corps du blond. Attiré en arrière sous l'effort, il s'effondra entre deux gravats. Il porta immédiatement son bras libre à son bras endommagé pour constater l'étendu des dégâts. Il put ainsi constater que l'énorme douleur qu'il ressentait était justifiée. Il n'y avait plus là qu'un amas de chair sanglante, et il lui était impossible de remuer ne serait-ce que le petit doigt.

Il réussit à s'asseoir et à s'adosser contre un reste de table, pantelant, et posa le regard sur le Cyborg. Le type était étendu, vraisemblablement au moins aussi amoché que lui. Il semblait peiner à reprendre son souffle.

Combien il va falloir que je lui mette de patates dans la bouche pour qu'il fasse ce que je veux ?

Ce fut ce moment que choisirent les vigiles pour intervenir. Le premier aplatit purement et simplement Vladimir en se jetant sur lui à la manière d'un catcheur. Le second quant à lui souleva Blade d'un seul bras par le col et le flanqua par-dessus son épaule.

« Va falloir payer la casse, branleur, souffla le gros type dans l'oreille du Great-Rider, et j'suis pas sûr que t'aies assez d'une vie pour ça. On vous emmène dans le bureau du gérant tout de suite, toi et ton pote. Vous allez douiller sévère. »

Si Grani avait été avec lui et pas avec Knup, c'est ce moment que le Guide aurait choisi pour le narguer à base de "j'te l'avais bien dit". Dans sa malchance, Vladimir avait au moins le réconfort de ne pas avoir à entendre les protestations ennuyeuses de l'ancienne créature cauchemar. Il se laissa relever et embarquer sans protester, jusqu'à ce qu'il remarque le petit sourire mauvais de Blade sous ses contusions, depuis l'épaule de l'autre agent de sécurité. Il n'eut en fait même pas le temps d'avoir le moindre pressentiment. A nouveau, mais différentes, l'horrible douleur de son bras le relança avec fulgurance. Une multitude de filaments en circuits imprimés jaillirent de son membre et allèrent se planter dans l'échine du vigile qui le maintenait fermement sous son emprise. Le gars beugla et posa un genou à terre, relâchant la pression. Devant ses yeux, sur sa rétine, le Great-Rider vit défiler ces quelques mots à la manière d'un vieil écran d'ordinateur:

Meet my Virus 1.2.
Tu sortiras jamais d'ici vivant, enfoiré.
Ils auront qu'un seul moyen d'arrêter ça.
Et moi je vais juste me contenter de regarder.
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Diavolo Mayor
Tyler Durden au chomedu
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeVen 30 Sep - 11:33

Spoiler:





Bon, les deux connasses ont fini de m'amuser, j'ai pas franchement envie de cul pour ce soir. Ouais, elles se sont déjà occupées de Popol Mayor, mais j'sais pas, j'me sens comme ballonné aujourd'hui, j'ai pas dû prendre mon activia 0% de matière j'sais plus quoi. Les deux voyageurs sont pas vraiment les plus funs de l'année, et j'suis pas un baby-sitter pour combattants amateurs. J'ai tenu le Fight Club de Fightland les gars, respectez-moi et apportez-moi deux cheeseburgers ! Non, deux double  cheeseburgers ! Non, trois triple cheeseburgers, et un double cheeseburgers, et deux cheeseburgers ! Ça va faciliter mon transit. Parlant de fromage, je suis en train de tâter la patte molle d'une gonzesse au bar, le genre que tu payes pour un peu d'amour, on va pas s'mentir. Quand je lui dis ça, elle s'offusque en mode maquillage qui s'anime enfin, expressions faciales de circonstances pour sauver les meubles et la chienne avec l'eau de la fontaine, et me demande de payer d'avance. Putain je me marre face à sa gueule maquillée à la truelle, et je lui en claque une directement sur le fessier en cuir qu'elle a rebondi. C'est son meilleur profil, entre nous, et cette conne est assise dessus. 

Y'a donc ces deux voyageurs que je mate du coin de l’œil. De ce que j'ai pu voir, un invocateur de canassons et un mec qui se prend pour Terminator. J'ai croisé des rêveurs comme ça, ils finissaient en cube pour caler ma table basse. Les vigiles interviennent comme des pros - non j'déconne, c'est à moitié des clodos, à moitié des mercenaires, et l'autre moitié doit se huiler le corps dans des salles d'armes pour trouver un taf honnête, comme le racket ou le meurtre justifié par la Famille. Sont marrants ces connards, ils font genre qu'y z'ont peur de rien, mais suffit qu'un frangin Mayor se ramène dans la baraque à frites pour que ça commence à envoyer la musique des pets - celle de la peur, de la sueur et des grincements de dents arrachées à l'ancienne. On disait que mon père était dentiste, j'ai mis des années avant de comprendre la blague. Ensuite je l'ai faite en plein combat. Surpriiiiiise. 

Puis voilà, l'autre là, à toujours causer thune, fric, cul et maquillage, elle me saoule mais un truc qui pue du derche. Je la tase un coup avec le stylo de foudre que j'ai pris sur le corps torride du voyageur électrique, elle s'effondre et elle ferme enfin sa putain de gueule. Je la mets sur mon épaule façon Pierrafeu, et je me casse sans payer en faisant un doigt au barman. Ouais, mate le pourboire garçon, et tu sauras qui je suis ! En principe, je file jamais de pourboire, c'est un principe. J'ai jamais capté pourquoi tu en files qu'aux connasses qui t'apportent la boisson, et les autres connasses qui ouvrent les cuisses, qui lavent ta caisse, qui te coupent les tifs ou qui te refont les chaussures cirées n'ont rien. Pourquoi c'est réservé qu'aux hôteliers cette merde ? On en parlait avec un voyageur cinéphile l'autre jour, il m'a dit qu'il en ferait l'intro de son prochain bousin. Voilà, ni une ni deux ni ta gueule en devanture, je me casse avec la fille sur l'épaule, inconsciente. Elle est lourde cette conne, qui l'eut crû ? J'vais l'abandonner dans un coin, peut-être à des mecs qui vont me payer pour soulager le manque affectif qui règne dans leurs vies de merde. Elle doit prendre cher en plus ; et elle va prendre cher, oh ça ouais. 

Des yeux je suis les vigiles, pour aller trouver le bureau du dirlo. Il est absent ce soir, tout le monde le sait, mais il doit y avoir un troufion de garde pour gérer l'ambiance. Ou alors c'est une bande de bras cassés ici. Juste au moment où cette vérité hurlante me saute à la gueule comme un gamin qui a pris de la cocaïne, un des gorilles s'effondre. J'arrive direct, je saute par-dessus une greluche qui pousse un cri pas loin de son cri d'orgasme naturel - autant dire que le monsieur qui l'accompagne l'a jamais entendu, j'vous l'dis. Je dépose la nana sur mon épaule sur le vigile, et je le file 2.000 essences de vie de derrière les faggots. T'as compris le jeu de mots, crétin ? Le mec chiale et s'effondre, je prends sa place et tout va bien. Les autres gorilles me regardent avec la gueule en porte-monnaie, les sous en moins, et le voyageur que je dois tenir fait une gueule comme si j'avais enterré sa famille et pissé sur leur tombe. Si ça se trouve, je l'ai fait, mais j'étais jeune et fou. Puis y'a prescription. 


- Oh arrête de m'emmerder ou j'invoque MC Bokken, le jeune. T'as merdé, je t'amène chez le maton. Les gars ouvrez la voie, j'ai une mémoire de merde, c'est où eul bureau del patron ? Ouvrez la voie j'surveille le bonhomme ! 
- Euh mais t'es qui ? 



Merde, un des gros bras réfléchit et utilise le langage articulé. C'était tellement pas prévu que j'en perds mes moyens. Ah non ça va, mais j'ai failli le buter quand même à cause du stress. Faut pas m'faire des coups comme ça, man, j'suis un gars fragile merde ! 



- Je suis un vigile en civil, t'as cru que le boss engageait que des guignols ? Maintenant tu fermes ta gueule ou je fais un rapport salé...tu vas finir sans taf dans les trois premières zones et ta femme va te quitter tellement t'es une merde. 
- Déjà fait. 
- J'suis devin, tu peux pas test. 
- Euh..
- Ecoute, couilles-bleues, tu la fermes et tu fais ce pour quoi t'es payé. Moi j'm'occupe du gugusse qui invoque le tiercé, okay ? 



Clé de bras, j'lui pète l'épaule et le coude au passage pour donner dans la vérité, et on se met en route. Le jeune semble anxieux...il croit que je vais l'enculer ou pas ? 
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Vladimir Icarus
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeVen 30 Sep - 13:37



Le Virus de Blade se retira du dos du vigile qui se retourna et l'avisa d'un œil mauvais. Aussitôt Vladimir se sentit attraper par une poigne plus ferme encore. Il y eut un moment de flottement où les agents de sécurité observèrent le nouveau venu sans rien dire. Le Great-Rider les imita malgré lui, écoutant le type qui, fait rare, était plus grand que lui. Les oreilles pointues trahissaient ses origines.

... MC Bokken ? Qu'est-ce qu'il raconte ?

Son regard passa de la créature imposante à Blade, juché sur l'épaule de l'agent qui échangeait quelques mots avec... apparemment le vigile en civil, qui réglait la situation de quelques palabres bien senties. Le blond avait lâché son air mauvais pour afficher une mine contrariée sous les contusions. La raison de ce dépit vint rapidement trouver son explication lorsque à nouveau, le virus implanté dans son bras refit des siennes. Dans la douleur, il sentit les circuits imprimés lui jaillir de la chair et aller droit sur la créature. A son contact, ils rebondirent purement et simplement, revinrent à la charge, puis finirent par se briser sur son cuir. Instantanément la douleur artificielle s'évanouit, ne laissant subsister que la souffrance d'un bras charcuté.

Ce type, il vient de casser le pouvoir de Blade ?

Et le gars en question ne semblait pas broncher, comme s'il ne s'était même pas rendu compte de ce qui venait de se passer. En comparaison, le gros vigile à genoux faisait figure de petite nature.

CRAC !

Vlad sentit son estomac se retourner tandis qu'une autre violente douleur assaillit son bras. Sans même qu'il ait le temps de s'en rendre compte, le grand brun lui cassa les os et le força à emboîter le pas à l'équipe de sécurité vraisemblablement convaincue. Une larme perlant à l’œil, le Great-Rider retint un cri en gonflant les joues et se laissa emmener. Ils finirent par arriver devant une porte derrière laquelle le vigile blessé disparut quelques instants, avant de reparaître dans l'encadrement en faisant signe au porteur de Blade et à son propre tortionnaire d'entrer. Tous les quatre s'engouffrèrent à l'intérieur.

Le gérant les attendait assis à son bureau, des écrans de surveillance tapissant le moindre centimètre carré de surface murale. Quelques bouteilles d'alcool devant lui, un cigare à la main, il arborait un monocle et une grande tignasse turquoise qui tombait en pics sur son dos. Impossible de donner un âge à ce dandy qui avait l'air d'être une créature.

« Monsieur Saint-Clerc, fit l'agent, ces deux gugusses ont foutu un sacré bordel en pétant le plafond. J'sais pas comment ils s'y sont pris, mais mes gars postés à l'Ibza vont m'entendre gueuler pour les avoir laissés faire. »

Le gérant jaugea les nouveaux venus sans rien dire, s'enfonça dans son siège et posa son cigare.

« J'avais bien dit à monsieur ETA qu'engager une bande de mercenaires pour assurer la sécurité de cette nuit ne serait pas suffisant, dit-il d'une voix étonnamment fluette, presque féminine. Vous êtes aussi incapables que je l'imaginais. Je ne vois pas deux, mais trois personnes qui n'ont rien à faire ici. Sire Mayor, ajouta-t-il en posant un regard exténué sur le grand brun, quelle mouche vous a donc piqué pour vouloir jouer les vigiles à la Dream Box ? »

L'agent posa ses yeux sur le nommé Mayor, fit basculer son regard sur le gérant et de l'un à l'autre à plusieurs reprises, le temps que deux bouts se touchent dans son cerveau. Il sembla soudain avoir une illumination et balança Blade parterre en levant les mains en signe d'excuse.

« Heu je... Je suis confus Seigneur ! Je vous ai tutoyé, toutes mes excuses, je ne savais...
- Sortez, le coupa posément mais fermement le gérant. »

Piteux, le type baissa la tête et vida les lieux. De l'échange, Vladimir comprit pourquoi le pouvoir du blond n'avait pas fonctionné sur la créature, et mieux, que cette dernière l'ait littéralement brisé. A n'en pas douter, c'était un Seigneur de Dreamland qui le maintenait en place sans forcer. C'était précisément là qu'un Grani virevoltant à ses côtés lui aurait été utile. Ce genre d'information était utile, dans tous les cas.

« Quant à vous deux, fit-il en portant simultanément son attention sur les Voyageurs, il n'y a aucune justification à vos actes. Je ne veux même pas savoir pourquoi vous avez troublé la bonne ambiance de cette soirée. Il y aura des répercussions et je suis à peu près sûr que vous ne pourrez pas les assumer, l'un comme l'autre.. »

Sans doute trop amoché pour protester, Blade se contenta de cracher un peu de sang sur le sol, provoquant l'apparition d'une mine de dégoût sur le visage de Saint-Clerc. Vladimir, lui, prit la parole en tentant vainement d'ignorer la douleur qui lançait son bras.

« Est-ce que David DJ-ETA cautionne le trafic de créatures ? Il ne put se retenir de lâcher un grognement de douleur. Parce que ce type, ajouta-t-il en désignant le blond du menton, a vendu des synthétiques au marché noir et maintient l'une d'entre elles sous son emprise en lui faisant faire des trucs dégueus avec un de ses potes ! »

En fait il ne savait même pas si quelque chose comme du "trafic de créatures" pouvait être reconnu dans Dreamland, mais il ne pouvait pas simplement la fermer.
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeVen 30 Sep - 14:44

C'était comme entrer dans le bureau d'un saint. Pour moi en tout cas. Des heures de marches, des dizaines de combats, des gueules rencontrées plus ou moins amicales, des chevauchées fantastiques sur le dos de Ducmont, mon fidèle destrier dark emo lol, des nuits entières passées à arpenter Dreamland, pour finir enfin dans le sanctuaire, le bureau de l'ancien lord de la lumière lui-même. Putain j'en chialerai presque, si j'avais encore des glandes lacrymales en état de marche. Je sentais dans mon dos que MB Bokken se lâchait franchement au niveau des larmes, et ni le goût de sang ni le baston pourrait le consoler, oui messieurs ! Car on y est, ça y est, et direct comme un sniper supa entraîné je te repère le sablier. Mamma Mia ! Une seconde et bim, le monde devient beau, surtout devant mon miroir ! My god, ce truc mesure dans les vingt centimètres et prend la poussière sur l'étagère d'un raté qui gère une guinguette de seconde zone ! 

Attendez, attendez, vous croyez encore que j'suis venu ici pour faire du tourisme, jouer avec des voyageurs tous plus imbus d'eux-mêmes que les uns les autres que voilà mais pas du tout hein bon ! Non, j'suis pas venu pour tringler des putes (quoique) ni pour me saouler la tronche (quoique). Non, j'suis pas venu pour écouter de la musique, j'ai jamais trop aimé ça en fait. J'suis même pas venu appâté par les combats, car j'sais très bien que tous les vrais voyageurs, ceux qui m'auraient grave fait kiffer, ils sont à la Celestiafest. De toute façon je m'en carre mais alors d'une puissance de la Celestiafest ! Moi ce que je veux, ce que je voulais, c'était ça, ce sablier, qui se tient là comme le cul d'une pucelle prête à se faire saillir, et crois-moi mon joli, on va faire un sacré rodéo du cul tous les deux ! Je peux te le jurer. 

Du coup, bon, je me doute que le mec Saint-Clerc de mes couilles là, il va pas être d'accord. C'est la piaule de son maître, le gars doit être sur les dents, et franchement je le comprends. Je le pardonne. Il doit mourir. Tandis qu'il se prend pour un maître d'école adressant les punitions à ses élèves, je m'avance, je fais le tour du bureau. Ouais, j'sais, il m'a reconnu, mais c'est un gland. Je fonce sur lui alors que le voyageur des juments lui répond l'air de dire "ouiiiin mais c'est l'aut' qu'est qu'un vilain, msieur j'vous jure !". Merci pour la diversion mon pote, c'est vraiment bien joué. Le gars me regarde, je regarde le gars, les deux voyageurs me regardent, et eux je les ignore. Il convulse et s'effondre du bout de mon bras où je tiens comme un pro le stylo de foudre de Voltera...OUARF OUARF OUARF je savais que ce gadget me serait carrément utile ! Je vire le gusse de son fauteuil de merdeux, il tressaute sur le sol et j'essuie mes pompes gratos sur sa gueule de paillasson. Merci mon cul.  Les deux voyageurs réagissent pas des masses, comme choqués de ce qui est en train de se passer. Mais les gars putain, réagissez, vous êtes libres !!! non ? bon okay, fermez vos gueules et sortez le pop-corn ! 

L'air de rien, avec l'air de celui qui chantonne en regardant les étagères, je mets le sablier bien en sécurité dans mon froc, et je me retourne. Saint-Clerc-le-nom-de-merde se reprend. Solide le gaillard. Je trace, et coup de tatane pleine tête, le mec se paye l'étagère, je sors MC Bokken et je commence à le matraquer sévère en improvisant du rap tandis que son sang crache partout sur le bureau et sur mes godasses ! Oh l'enfoiré, il me salit ! Je lui fais ma technique secrète ultime des arcanes de la mort héritage familial : la Sucette ! C'est tipar négro ! 


- T'as voulu organiser ta fête ! 
Mais t'avais pas la meilleure tête
T'as invité les rois de la branlette
Maintenant t'es chiffon carpette !! 
- MC Bokken dans la place messieurs ! Faites du bruiiiiiiiiiit !!


A chaque coup du bokken sur sa gueule de con, je fais l'ambiance pour mon pote MC Bokky, dont les beats envoient du lourd. Je ramasse le cigare, verse trois verres d'alcool et j'abats les bouteilles sur le corps meurtri de Saint-Clerc-Obscur. Je le prends, lui, son corps en sang, sa gueule de merde et sa bouche sans dents made by ma Sucette, ma technique favorite du moment (bim, poing dans la gueule, a plus aucune dent !). Je lève sa chemise et je commence à tatouer son bide avec une lame qui sert à ouvrir le courrier, ou égorger des connards, aucune idée. Je zieute les deux voyageurs, qui commencent à découvrir l'étendue de mes talents. Je pourrais passer dans Dreamland A Un Incroyable Talent, mais j'suis un gars timide moi les gars ! 


- Bon, les gars, moi vos histoires j'en ai rien à carrer. Vous vous êtes battus devant tout le monde, et c'était plutôt cool. Pour l'heure je m'occupe de Monsieur le Gérant, je lui adresse mes félicitations pour sa teuf de la part de Buki Mayor. Vous, vous faites ce que vous voulez vous êtes libres. J'suis pas un connard de flic, capito ? 


Avec ces conneries de monologue, je suis en train de foirer le K de Buki Mayor. Le gars tremble un peu et chiale sur le bureau, j'ai envie de lui mettre un autre coup de taser avec le stylo de Voltera, mais je le laisse s'exprimer. J'le dis pas assez souvent, mais c'est mon côté démocrate ça. 


- Tant que t'es là, Stewball-le poulain, tu peux me développer ce que c'est, des synthétiques ? Tu m'as mis la cerise sur le mac flow avec tes histoires ! 
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeSam 1 Oct - 13:48



Tout se passa très vite lorsque Mayor s'approcha de leur interlocuteur commun. Il y eut un déchaînement de violence entrecoupé de quelques moments d'accalmie pas moins dérangeants. Vladimir distingua vaguement le type fourrer un truc dans sa poche avant de recommencer sa bastonnade, mais l'info disparut très vite de son esprit devant l'absurdité de la scène. Le point de rupture arriva lorsque la créature se mit à raper pendant qu'elle défonçait le crâne du gérant.

« Putain mais... Il a le droit de faire ça ?
- Il a l'air de s'en foutre, piaffa Blade en s'appuyant contre un moniteur pour se relever. »

Vlad fronça les sourcils lorsque arriva le moment de la scarification. C'était tout simplement le genre de trucs qu'il ne supportait pas. Ça pouvait se lire dans les yeux du bonhomme, il prenait un plaisir énorme à massacrer sa pauvre victime. Complètement perdue et traumatisée, celle-ci se contentait de délirer en boucle mais fébrilement par-dessus ses propres sanglots:

« Sire Buki Mayor, êtes bien sur la ligne d'Hadalbob Saint-Clerc... La Dream Box n'est pas encore ouverte, mais vous pouvez laisser un message... Sire Buki Mayor, êtes bien sur la ligne d'Hadalbob Saint-Clerc... »

Au-dessus de lui, Mayor semblait s'appliquer avec soin dans la réalisation de sa gravure sur chair.

Un vrai malade, un fou dangereux ce type.

C'était dans la nature de Vladimir de ne pas être capable de supporter la vision d'un tel traitement. Sans s'en rendre compte, il se mit à trembler de partout, d'un mélange de nerfs à vifs et de peur. Une adrénaline qu'il connaissait bien, puisqu'elle était celle qui précédait ses interminables combats de rue. Cette fois, le type en face était seul, mais ça ne changeait rien puisqu'il pouvait le sentir... Alors que le vraisemblable Seigneur reportait soudainement son attention sur eux, comme s'il les avait oubliés dans sa folie meurtrière, il pouvait sentir l'aura de puissance qui se dégageait de lui. L'écart était tel qu'il ne voyait pas d'autre issue à la situation que d'être passé à tabac par cette brute. Mais il ne pouvait pas ne rien faire du tout après avoir été témoin d'une scène pareille.

« Si j'avais su que les frères Mayor étaient si cools, commença Blade après avoir ricané aux propos de la créature et fait mine de tourner les talons, j'aurais déjà visité vos royaumes depuis longtemps. Merci, Seigneur de la Guerre. Mes gars et moi on est à votre service si vous avez un jour besoin d'une équipe de Voyageurs.
- T'iras nulle part ! »

Le Great-Rider chargea immédiatement le Cyborg et plaqua son unique bras valide contre sa poitrine, l'immobilisant entre le mur et lui. Il y eut un échange de grognements tandis que les deux Voyageurs opposaient leurs dernières forces afin soit de se dégager, soit d'empêcher l'autre d'y parvenir. Finalement, Blade rendit les armes et laissa son corps reposer contre les moniteurs, l’œil mauvais braqué en direction d'un Vladimir déterminé à ne pas lui céder un pouce de terrain.

« Seigneur ou pas Seigneur, j'en ai rien à foutre, fit l'invocateur en s'adressant à Mayor. Laisse ce pauvre type tranquille ! »

Il y eut un moment de silence, sans doute provoqué par l'incrédulité générale due au fait qu'un Voyageur novice venait de donner un ordre à un Sire de Dreamland. Après quoi, posant les yeux sur la victime de la créature, le Great-Rider ferma les yeux, inclina la tête et conclut son invective.

« J'sais pas ce qu'il a pu te faire, mais personne mérite d'être torturé comme ça. Si tu dois défoncer la gueule de quelqu'un, défonce la mienne, Buki Mayor. »

Rouvrant les paupières, il afficha toute sa résolution à l'intention du Seigneur. Il ne laisserait pas Saint-Clerc prendre un coup de plus, quitte à prendre sa place.

« Imbécile, c'est pas à Buki Mayor que tu t'adresses, c'est à son frère Diavolo. Mais que ce soit l'un ou l'autre, t'as envie de te faire taper par aucun des deux, crois-moi. »

Cette voix appartenait à Grani. Vlad cligna des yeux d'étonnement, chercha sa provenance en regardant un peu partout, et finit par remarquer le petit micro qui jaillissait du bureau du gérant.

« Je vous prie vraiment de pardonner mon imbécile de Voyageur, Sire Mayor, reprit le Guide, il démarre réellement dans Dreamland et il est un peu débile avec ça. Du coup il ne connaît pas très bien comment tout ça fonctionne. Je me présente, je suis Grani, le Cauchemar Déchu, serviteur d'Epona Regina. Je pense pouvoir parler au nom de la Maîtresse de tous les Chevaux pour transmettre ses amitiés à votre famille. Les destriers et la guerre ont toujours entretenu des relations fusionnelles, et l'impertinence du nouveau Great-Rider, relativement innocente, ne devrait pas venir entacher ce statu-quo. Et puis, ajouta-t-il sur un ton nettement plus honnête et surtout plus inquiet, si vous tuez cet ahuri je serai condamné à disparaître, vous savez... »

Une autre voix vint couper la première, plus féminine. Knup.

« Je me suis permise de pirater les terminaux de communication du bureau de monsieur Saint-Clerc, et nous avons malencontreusement pu assister à tout votre entretien, Sire Mayor. Vous vouliez savoir ce que sont les synthétiques, et je serai ravie de me présenter à vous en personne en tant que Répliquante. Mais avant cela j'aimerais simplement appuyer la demande de Grani et faire appel à votre clémence à l'égard de l'Invocateur. Il n'agit pas avec de mauvaises intentions... En revanche, j'aurais des choses à dire sur l'autre. Des choses qu'un Seigneur tel que vous ne tolérera probablement pas, puisqu'il en va de l'honneur public de son nom.
- La salope... Grinça Blade entre ses dents avant de se faire rappeler à l'ordre d'une légère pression du bras contre le thorax. »

Vladimir ne dit rien. Il n'aimait pas l'idée que Knup et Grani n'aient pas suivi ses instructions et ne soient pas simplement partis de la Dream Box. D'autant que leur intervention les mettait désormais en danger tous les deux. Mais peut-être qu'avec un peu de chance, personne n'aurait à mourir cette nuit.
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeSam 1 Oct - 14:12

Le blond semble avoir quelque chose à me dire ou pas ? J'suis absorbé par mon travail, la peinture sur Dave, du coup je pers un peu la notion de la connerie humaine. J'avais l'habitude avant, quand j’étais avec elle. Ah putain, penser à elle me fait lever le menton de mon travail, et je fais fermer la gueule de l’œuvre d’art qui se mettait à délire sans avoir demander l’autorisation à papa. J’vois que l’invocateur tremble du spectacle, l’a pas l’air de kiffer sa première loge le bonhomme, tandis que l’autre se la joue compréhensif et tente la flatterie. Connard. Je me lève, j’envoie Saint-Clerc-Fontaine rejoindre les anges d’un coup de poing, pour qu’il se réveille dans quelques heures, et je m’assois sur le bureau du gérant en regardant le cyborg ou le robot, j’ai pas bien capté son pouvoir au passage.


- Doucement quand tu parles de mes frères et de mes royaumes, je sens que t’es pas un mec bien, et moi les mecs pas bien, je les encastre dans le mur de la mort définitive. Tes copines et toi, vous irez bouffer vos couilles que j’aurais cuisinées en salade une nuit où je m’ennuierai, et même que tu trouveras ça assez bon ensuite pour laver le sol de mon salon avec ta langue de péteux.
- Je...quoi ?
- Me fais pas répéter en plus de ça, et écoute les grandes personnes.

Finalement, c’est l’autre voyageur qui a réglé la question, et qui s’occupe de son cas. Le gamin a du jus, ça se sent. Un peu trop gentil pour être honnête le canasson, mais j’le sens concerné, j’sais pas pourquoi. Une intuition, il connaît le sens du fight, il a donné de sa personne, et peut-être même que c’est un mec bien. D’ailleurs, il m’ordonne de laisser Saint-Clerc-de-Paroisse tranquille, alors que son tatouage au sang n’est pas fini. Le gars a des burnes, mais il parle sans savoir. J’étire un énorme sourire et je me mets en tailleur sur le bureau. J’aimerais bien boire un verre de lait, j’ai toujours du mal à supporter l’alcool en fait, je m’en rends compte. Mais bon, un gérant de boîte de nuit, avoir du lait...les gens sont vraiment inutiles…

- T’appelles ça de la torture, gamin ? Bah dis donc, faudrait pas que tu t’enrhumes toi ! Ah la la, vous êtes mignons comme tout vous les connards de voyageurs. J’le torture pas, je le rends plus beau pour que sa maman le reconnaisse enfin comme son bâtard légitime ! Mais allez, tu as raison, et tu me plais...bon nombre d’enfoirés auraient regardé le spectacle sans bouger, tout en faisant dans leurs couches, mais toi tu oses. J’aime bien, tu sais prendre les coups. Tu veux prendre les coups. Mieux, tu assumes prendre les coups. Attends, qu’est-ce que j’ai dit avant « prendre les coups » ?

Tout à coup, j’entends des voix me parler, et Grani machin m’explique un peu mieux la situation. Je fais mine de bailler mais ce que j’entends reste bien solidement accroché entre mes deux oreilles. Grani, Epona, destriers de guerre, voilà qui me plaît. Effectivement, y’a eu une époque où les chevaux étaient liés au Royaume de la Guerre, ça date du temps de mon grand-papa, Attila himself, qui adorait les enflammer pour les envoyer sur le camp adverse y foutre une merde d’anthologie. Il appelait, la Chevauchée des Incendies. Il a fait ça avec des oiseaux, et souvent avec des prisonniers de guerre. Un mec marrant le grand-père, faudrait que je vous le fasse rencontrer un jour. Sa tombe est plus sympa que lui, j’vous le dis direct.
Le truc qui me gêne dans cette histoire, avec Grani et l’autre voix, c’est qu’ils parlent, ils parlent, mais à aucun moment on s’est dit bonjour. Pendant qu’ils se présentent comme dans un palais ministériel, je regarde le jeune voyageur. Putain, il doit bien s’emmerder lui avec des connards pareils à gérer...je lève la main et je file un coup de pied dans le pif à l’autre voyageur qui était méchant avec madame. Non j’déconne, c’est juste gratuit mec.

- Vous fermez tous vos gueules. Greater Rider mes couilles, c’est à toi que je veux causer. Tu présentes tes potes qu’ont aucune politesse et c’est toi que je veux entendre. Les autres vous la fermez sérieux, j’ai un début de migraine avec cette musique de merde…
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeDim 2 Oct - 11:12



Contre toute attente, Mayor insulta copieusement Blade et sembla choisir d'épargner sa victime. Ce qui avait pu le convaincre, Vladimir n'en avait pas la moindre idée. Son culot ? Ses mots ? Ou peut-être que le Seigneur de la guerre avait décidé depuis le début de ne tuer personne ? Toujours est-il qu'il exprima ensuite ce que le Great-Rider perçut comme une forme de compliment. La créature avait manifestement une dent contre le Cyborg et un faible pour l'Invocateur de Chevaux. Il lui paraissait toujours aussi étrange et continuait d'incarner un sublime mélange de tout ce qu'il détestait, mais le fait qu'il n'y ait plus de vies dans la balance contribua à détendre le jeune homme et à le faire redescendre d'un cran. L'intervention de Knup et de Grani s'acheva par un coup dans les dents de Blade, voilà qui au moins lui apprendrait le respect. Le blond tourna de l’œil Vlad sentit son corps lui peser sur le bras, il le lâcha et le laissa s'effondrer inconscient au sol. Depuis le dancefloor, un nouveau morceau d'inspiration nouvelle prit le relais du précédent. Probablement la cause du royal mal de tête.

♪ They Didn't Say Hello ♪

« Heu... Ok, fit le jeune homme à l'intention de la créature. Grani est mon Guide, c'est un peu la peur que j'ai vaincue. Il y a aussi Knup, c'est la fille dont je parlais tout-à-l'heure à Saint-Clerc. Et moi... bah je m'appelle Vladimir. Si je me suis battu avec ce connard c'est parce qu'elle m'a expliqué son cas. Je sais pas vraiment comment ça marche, mais apparemment ils fabriquent quelque part ce qu'ils appellent des synthétiques, à moitié créatures et à moitié machines. Ça s'appelle aussi des "Répliquants". Knup faisait partie d'une cargaison qui a été détournée par lui et ses potes, fit-il en touchant le blond du bout du pied. Ils l'ont gardée et ils ont vendu les autres pour leur compte. Après, Blade a utilisé son pouvoir pour la reprogrammer et la forcer à faire comme si elle était la copine de son pote. »

Il ne le disait pas à voix haute par respect pour celle qui les écoutait parler, mais il n'y avait aucun doute quant au fait que la reprogrammation ne se limitait pas à un platonisme chaste. Suite à ce bref monologue aussi simple que lui-même, Vladimir conclut son propos.

« Il faut que Blade change sa programmation pour rendre sa liberté à Knup, et je le lâcherai pas tant qu'il l'aura pas fait. »

Après quoi le jeune homme s'approcha du bureau, chercha le pouls de Saint-Clerc au niveau de sa gorge. Le cœur battait encore, mais la respiration était faible. Sur son ventre, les lettres de sang indiquaient le nom du frère de Diavolo. Le Seigneur agissait-il pour le compte de celui-ci, transmettait-il un message ? Ou cherchait-il peut-être au contraire à salir son nom dans le cadre d'une querelle fraternelle ? Les aspirations de la créature lui échappaient complètement, il avait même oublié le truc fourré dans sa poche.

« C'était nécessaire ? Demanda-t-il en se retournant. »

Le temps que son interlocuteur lui réponde, il songea aux deux jeunes filles qu'il avait laissées dans l'Ibza Garden en s'emportant dans son combat contre le Cyborg. Il ne doutait pas un seul instant que Judy et Lou soient venues à bout des minions de Blade, du moins il espérait qu'elles s'en soient tirées sans avoir trop encaissé. Encore une fois, il avait cherché à protéger tout et tout le monde, mais Dreamland changeait les règles et peut-être qu'il ne pouvait pas toujours tout faire tout seul. Était-ce un aveu de faiblesse que de le constater, ou plutôt une preuve d'un début de maturité ?

Il avait quand même fallut à Vladimir un couteau dans l'abdomen pour vaincre sa phobie et découvrir un tout autre univers. Il y avait tant à apprendre, tant à découvrir. Le monde des rêves se présentait de plus en plus comme un véritable défi à relever, non seulement face aux obstacles qui se dessinaient chaque minute, mais aussi pour lui-même. La première rencontre du Great-Rider avec un Seigneur confirmait cela.


Dernière édition par Vladimir Icarus le Sam 8 Oct - 13:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeDim 2 Oct - 11:51

Un guide spirituel et une meuf exploitée. Okay babe je vois le topo du voyageur. Il a voulu défendre la prostituée chais pas quoi et il s’est mis dans la merde tout seul comme un grand. Vladimir, qui s’appelle. Sûrement un nom de vodka, j’en ai déjà croisé dans les bars de Fightland je crois, ou alors le gars s’appelant Dimitri, je ne sais plus. En tout cas, des créatures mi-hommes mi-machines, c’est un truc qui pourrait intéresser un Seigneur de la Guerre. Sauf que moi, les machines ça me fait gerber. La guerre c’est un truc simple les gars, faut juste buter le connard qu’est en face de toi. Les machines c’est pour les baltringues, dans le genre de ce gars dont je viens de shooter les dents. Les machines, c’est pour ceux qui ont peur d’eux-mêmes et qui ne croient pas en leurs propres forces, en leurs capacités. Aucune foi en leurs miches, ouais. Putain de guerriers de merde, et ça se prétend combattants de mes couilles ! Machines, répliquants, je vois le délire, et ça me dit rien qui vaille...j’pourrais commencer à dresser un plan de bataille, si seulement la musique de merde s’arrêtait un jour ! De ce que je comprends, le dénommé Blade, le mec robot, c’est un putain d’enfoiré. Tu crées une machine que tu programmes pour qu’elle fasse la pute. Sauf que la meuf est consciente et vivante, mais elle ne peut pas faire autrement. C’est limite comment dire...dans sa nature profonde que d’écarter les cuisses pour ces enfoirés...j’hésite à dire que c’est à la fois du génie et de la pourriture par packs de douze, mais j’ai juste envie de buter le Blade à coups de bokken dans les parties génitales et de les lui faire bouffer. Si y’a un truc que j’aime pas, en dehors de la compote de steaks, c’est l’exploitation de la femme par des merdeux dans ce gabarit là ! Ouais, je sais, j’suis un habitué des bordels et je me fais des putes tous les soirs, mais c’est pas pareil. On parle de vraies nanas, et j’en ai vues qui étaient plus fortes que les maquereaux. Okay, j’en ai aussi vues qui étaient totalement dominées, et je leurs mettais super cher j’avoue tout. Mais bon, faut pas déconner, depuis que Kate est sortie de ma vie à cause d’une toute bête tentative d’égorgement de ma part, niveau cul ma life se barre en sucette. Puis je vous emmerde, au passage. Arrêtez de me stigmatiser comme ça.


- Dis-moi, ce mec, Blade, tu m’autorises à le faire parler ou pas ?


Non parce que déjà mademoiselle Vladimir se met à flatuler du vagin quand je m’amuse avec Saint-Clerc-Comme-De-L’eau-De-Roche, alors bon, on sait pas hein. Pis j’suis un sensible moi, j’aime demander l’avis du public avant de troncher un connard, j’suis comme ça. Le voyageur me semble assez résolu pour rendre sa liberté à la nana, mais moi j’dis non coco, je dis que tu vois pas assez loin. Je dis que ta morale à la con te fait passer pour une tarlouze. Hé ouais coco !


- Si je le bute, elle aura sa liberté. De ce que j’ai pu voir, ton Blade c’est pas le genre à obéir comme ça, il va falloir que j’emploie les grands remèdes. A base d’émasculation et de digestion testiculaire, j’vais pas te mentir, Vladimiche ! Mais tu m’as mis la puce à l’appareil, et j’ai envie après ce soir qu’on rende visite aux mecs qui donnent dans le trafic de femmes-mécaniques j’sais pas quoi. J’sens qu’il y a du connard là-dessous, et les putes c’est fait pour aller dans les bordels, et pas pour être programmées !


J’vois que le gars vérifie l’état du gérant. Ouais, je l’ai salement amoché mais c’est pour la bonne cause, à savoir la mienne. Puis je dois avouer que parfois, mes moments de violence sont proches de l’euphorie, je me contrôle plus et forcément y’a un gars qui prend cher. Mais lui il méritait, c’était un crétin, ça se voyait sur sa gueule. Son cigare est dégueulasse – même si je l’ai pas fumé, et il s’habille comme un proxo. Faudrait voir à pas déconner avec Toto Mayor. Vladimoche me regarde et cherche à me faire culpabiliser, j’crois qu’il sait pas chez qui il a posé ses miches.


- Nécessaire ? Parce que la castagne des voyageurs et votre classement, les killers de ton monde et les fights gratuits en nous prenant pour des sous-merdes imaginaires, c’est nécessaire aussi ? Vous êtes vous les voyageurs les gens les plus violents qu’on peut trouver dans ce monde, vous nous insultez à longueur de journée, vous faites n’importe quoi avec nous, et dès qu’il y a une once de violence extrême, tu viens me la jouer père-la-morale ? T’as encore beaucoup à apprendre sur ce monde, jeune canasson, et tu verras qu’il est moins beau que ce que tu imagines. Moi je suis le Seigneur de la Guerre, je suis né pour et dans la violence. Ton pote Clerc-voyant va s’en remettre, pendant ce temps là t’as mes semblables qui meurent parce que deux voyageurs font un concours de bites dans vos ligues de merde. Pendant ce temps, ton peuple humilie le mien. Me fais pas chier, gamin, sinon je prends ta gueule et je te la secoue comme un porte-monnaie…


Je me pose sur le fauteuil du gérant, les pieds sur son bide alors qu’il est toujours allongé sur la table. Je le regarde ; ouais, il n’a rien demandé à personne, mais je devais le faire. Il ne devait pas voir ce que j’ai pris, et il doit plus tard foutre la merde entre la Dream Box et mon frangin. Je checke ses tiroirs et je trouve une carafe d’eau. Je lui mets une partie sur la gueule, et l’autre je me l’envoie pour me désaltérer. Je sers un verre d’alcool au canasson, il l’a bien mérité.


- Mon frère...mes frères ont passé leurs vies à me tabasser...la famille, tout ça, tu connais peut-être hein. J’ai géré un fight club pendant des années avant qu’ils mettent du sang partout...je sais que me battre, et que perdre, c’est comme ça. Maintenant dis-moi, tu veux sauver des pauvres nanas ou tu veux faire ta lopette ? Occupe-toi de Blade comme il faut, sois un homme qui porte ses couilles. C’est pas agréable, mais parfois la violence résout pas mal de soucis, tu verras.


Ouais, j’aime pas trop dire ce genre de trucs, mais plus tôt il comprendra qu’il faudra qu’il utilise son pouvoir pour faire le mal pour faire le bien, plus tôt il s’en sortira indemne.  
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeDim 2 Oct - 14:23



Le Great-Rider accueillit les propos du Seigneur avec un réel intérêt. Après tout s'il était là, autant comprendre les rouages. Il en profita même pour siroter lentement le verre qui lui avait été offert. Seulement, ce qu'il entendit ne contribua pas qu'à lui faire plaisir, bien au contraire même. Il y eut de tout dans le discours de Diavolo, des mots tels que "killers" dont il ne connaissait même pas la signification dans le contexte, et surtout des accusations et des remises en question qui ne constituaient aux yeux de Vladimir qu'un amas assez indigeste. Il fouetta l'air de la main en hochant la tête d'un air négatif lorsque la créature eut terminé.

« Ouais t'as raison je le reconnais, y'a plein de trucs que j'sais pas sur Dreamland, et pas que sur Dreamland. Je suis pas franchement destiné à percer les secrets de l'univers et je suis peut-être qu'un gamin, un fils de forain, un saltimbanque. Mais j'ai croisé la route de suffisamment d'enflures pour pouvoir dire que je connais les gens. Je sais ce qu'ils peuvent faire. Alors ça m'étonne pas quand je t'entends dire qu'on trouve des Voyageurs qui foutent autant la merde. Des connards comme lui, ajouta-t-il en désignant une nouvelle fois le comateux à ses pieds.
- Vladimir, le Seigneur te propose son aide ! Quand un Seigneur propose son aide, on l'accepte et on le laisse faire !
- Grani ferme la !
- Hé mais... mmhmmh ! »

Le bruit étouffé qui jaillit du micro laissa deviner au jeune homme que Knup avait dû clouer le bec au poney volant d'une manière ou d'une autre. Pestant intérieurement contre l'intervention de son Guide, il marqua un temps d'arrêt le temps de retrouver le fil de ses propos. Ce faisant, il fit l'effort de soulever Blade et de le caler droit contre le mur en appuyant du bras sur sa poitrine.

« J'en ai rien à foutre des Ligues, j'humilie personne. Et savoir que des créatures se font martyriser me rend malade, c'est pour ça que j'ai chopé ce type et qu'on s'est foutus sur la gueule. Il tourna le visage en arrière vers Diavolo, la mine froncée. Mais je tape que sur ceux qui peuvent me taper en retour. Bien souvent ils cognent plus fort et sont plus nombreux, alors ce serait pas la première fois que je me prendrais une dérouillée si tu décidais de me remuer. C'est pour ça que j'aurais pris la place de Saint-Clerc si ça avait été la seule manière de le sauver. »

Il reporta son attention sur son captif, lui colla une baffe de son bras douloureux pour le réveiller, et serra le poing valide tout en le maintenant bien debout. « Pooka ! » Virevoltant de manière aléatoire dans la pièce sous son propre poids, le poney moucheté apparut dans une fumerolle et vint caresser le visage du Seigneur de ses ailes déplumées en rigolant comme un demeuré, avant de se poser au-dessus du Great-Rider.

« Tu veux quoi Vlad ? Moi j'ai envie de me foutre dans un mur juste pour voir si le mur tient bon, je peux ? J'emmène ton copain dans ma balade ?
- Putain mec ! S'affola Blade en reprenant connaissance et en apercevant Diavolo par-dessus l'épaule de l'Invocateur. Il va me tuer ! Il va me tuer ! Tu peux pas le laisser faire, t'as vu ce qu'il a fait de Saint-Clerc ! Il va me buter merde !
- Pooka, attends, fit Vlad en ignorant le blond qui se faisait littéralement dessus à cause de la présence du Seigneur.
- Comme tu voudras, haha ! La 'zik est cool ici dis-donc, fit l'invocation en s'éloignant dans la pièce, cassant d'un coup d'aile quelques breloques disposées aux alentours. »

Le jeune homme resta silencieux quelques instants. Il jaugea le regard du Cyborg, complètement obnubilé par la créature royale. La violence résolvait les problèmes, hein ? Dans les rues des villes de Californie, il avait pu constater au fil des années qu'elle en créait surtout beaucoup. Elle lui permettait à lui personnellement d'en régler régulièrement aussi. Mais comme ça, de cette façon... ? Avec un type terrorisé qui ne pouvait rien faire d'autre que prendre ? Il ferma les yeux.

« Pooka.
- Yes sir ? L'animal vint se remettre en vitesse au-dessus de son Rider. »

Le jeune homme semblait en proie au conflit. Il aurait été tellement facile pour lui de soutirer des informations à Blade en le torturant à coups de Charges du Fou. Il était même prêt à parier que le blond ne tiendrait pas cinq minutes.

Et après avoir fait ça, je deviens quoi, moi ?

Il soupira. D'un coup, Pooka disparut comme il était venu, et Vladimir relâcha la pression sur son adversaire. Le gars le regarda d'un air incrédule.

« Tire-toi. Toi et tes potes, vous oubliez Knup. Vous oubliez Judy et vous oubliez Lou. T'as la vie sauve. »

Sans demander son reste, Blade détala en titubant, bourrant la porte du bureau qui claqua avant de revenir se fermer par effet de rebond. En se retournant vers le Seigneur de la Guerre, Vladimir se massa la nuque et regarda vers le plafond. Ils étaient seuls à présent, si l'on omettait la présence inerte du gérant de la Dream Box.

« Il y a d'autres moyens. Tu voulais casser du connard avec moi ? Je sais pertinemment qu'il ne va pas renoncer à ses trafics si facilement, mais je connais sa tronche maintenant. Un des premiers trucs que Grani m'a expliqués en arrivant dans ce monde, c'est qu'on peut retrouver quelqu'un en pensant à lui avant de s'endormir. Un bon moyen pour moi de voir si ça marche. Je le piste, je le file, et je découvre la source de tous les problèmes. En attendant Knup est tranquille, jusqu'à ce qu'une fois sur place, on trouve le moyen de la libérer complètement, elle et tous les autres. Blade lui... Il peut changer. Tout le monde peut changer, s'améliorer, finir par faire les choses correctement. Et tout le monde mérite d'avoir la chance d'y parvenir, même des types aussi vicelards que lui. »

Il pensa ensuite à la façon dont le Seigneur de la guerre avait évoqué ses frères et ce pourquoi il ne connaissait que la guerre. Il y avait quelque chose à dire là-dessus aussi. Sincèrement compatissant, il adressa un sourire chaleureux à son interlocuteur. Son visage respirait la bienveillance, il tendit la main à Diavolo en espérant qu'il la lui serre, innocente intention de démontrer au Seigneur que tous les Voyageurs n'étaient pas à mettre dans le même sac.

« J'ai pas ce genre de problème avec la mienne, de famille. On se serre les coudes, on tient les uns aux autres, je serais prêt à tout pour eux. J'suis désolé que ça se soit passé comme ça pour toi, mais je crois commencer à comprendre que les créatures subissent beaucoup. Et pas seulement à cause des Voyageurs. Mon avis c'est qu'on peut pas améliorer les choses en les rendant pires. »
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeLun 3 Oct - 10:52

Ah ah ah, il en a dans le froc le gamin, j’aime bien. Si j’avais encore mon Fight Club, je l’aurais pris sous mon aile, comme les autres malades mentaux du free fight, pour lui mettre des coups dans la gueule et prendre des cuites ensemble, comme des vrais ! Il défend un peu trop la veuve l’orphelin et le grouillot de base à mon goût de seigneur, mais allez, il a le goût de la plèbe, ce qui est toujours souhaitable. C’est un truc que mes frangins n’ont jamais vraiment compris : quand t’es sur un champ de bataille ou dans une rixe qui déraille sévère, y’a que toi, tes potes, tes compagnons d’armes, de poing, de cœur, tes potes de baston, tes hommes, des mecs qui te font confiance et personne d’autre. Buki est un éternel solitaire et Sento est trop con et trop taré pour se faire des potes. Ouais, j’avais pas vu ça comme ça, mais j’me dis qu’au final, ils m’ont sucré le Club du royaume parce qu’il y avait une forme non pas de jalousie comme je croyais avant, quand j’étais aussi con qu’eux, mais d’incompréhension totale de ce qu’est le combat, tel que nous l’aurait enseigné le paternel. C’est ça qui m’habitait à l’époque du club, et ce doit être pour ça que j’aime bien le gamin aux chevaux, il a la famille dans la sang. Ouais, il est cool.


Il a dit avoir l’habitude de dérouiller, ce que j’aimerais bien vérifier, mais pas ici, pas maintenant. Il est digne, il porte ses convictions, j’apprécie ça aussi. C’est trop rare, des mecs biens juste solides sur leurs positions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Tu rencontres que des lâches, des froussards, des crevures qui n’osent pas péter ce qu’il pense, et qui te boivent dans la main parce que tu oses dire ce qu’ils ont jamais osé penser. Des connards qui ont peur de tout, surtout de perdre la life. Comme si la merde qui leur sert de quotidien allait manquer à quelqu’un...Lui il sait, il sait qu’il faut savoir prendre les coups, et que tenir, c’est vivre. Ça le tuera sans doute un jour, mais il finira debout, à pisser comme un homme bordel !


Il libère le cyborg, je pouffe en voyant la scène. Il a hésité. Il a voulu le buter pendant un temps, le mec est défait, il a peur, il se chie dessus. Je te comprends gamin, le tuer maintenant n’aurait rien changé, et tu aurais eu du sang sur les mains. Tu as refusé la domination que tu imposes pour laisser vivre un enfoiré, et maintenant tu portes sur tes épaules le sort de ses futures victimes. Il changera peut-être un jour, mais dans le doute, moi à ta place je l’aurais buté. Bon okay MC Bokken, tu as raison, c’était à lui de choisir, et il a choisi de le laisser filer. Pour combien de morts derrière ? Combien de filles exploitées ? La merde engrange la merde, le fumier génère du fumier, c’est comme ça. Il y a d’autres moyens, il dit. Il est marrant. Je l’écoute en souriant, en buvant une eau hyper rafraîchissante. Ou alors c’est lui qui me rafraîchit les idées, j’sais pas.



- Oui, tout le monde mérite d’avoir sa chance, mais seulement les gens qu’il va croiser dans les nuits qui arrivent, tu penses qu’ils méritaient aussi d’avoir leurs chances ? S’il les bute, s’il les exploite, si jamais tu arrives trop tard...tu laisses un connard en liberté, et tu as créé une ligne de conséquences mon pote. Il faudra que tu assumes ce qui va arriver, sans quoi tu seras pas mieux qu’un assassin. Mais tu me diras que tout dépendait de lui, et tu auras raison. C’est pourquoi, quand le libre-arbitre part en sucette, vaut mieux le réduire au silence une bonne fois pour toutes.




Le gars avance une idée ensuite sur la famille et me tend la main. J’sais pas trop ce que je dois faire, il me prend au dépourvu. Genre, Carvey j’ai bien compris que mentalement, on se serrait les coudes autant qu’on se griffait, mais il prenait ses distances, par peur, par crainte, par peur aussi de se dévoiler tel qu’il est – fondamentalement un escroc qui a peur d’escroquer ses potes, alors il en a pas, sauf un lapin de merde qu’il entubera jamais...quoique…
Je tends la main et je me gratte l’arrière du crâne en souriant, mais pas besoin de sortir des excuses bidon, que deux vigiles entrent en trombe dans le bureau.



- Gérant, vous avez laissé sortir ce type ? Gérant ?
- Hola, qu’est-ce qui se passe là !



Moi évidemment, je bondis sur les deux en tapant la porte du pied, je les prends tous les deux à la gorge et je les soulève en activant ma technique de boost corporel. Faut pas déconner. Les gars convulsent, s’étouffent, deviennent rouges, ils vont bientôt clamser.



- Qu’est-ce qu’on fait bordel ! Toi avec tes sermons, je t’écoute maintenant !
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeLun 3 Oct - 13:27



Diavolo répondit à la main tendue du jeune homme. Il n'était pas qu'une brute, alors. De quoi donner bon espoir au Great-Rider de parvenir à comprendre encore davantage pourquoi le Seigneur s'était montré si violent. Il y avait forcément une vraie souffrance derrière un tel manque de contrôle. Il le regarda sourire. Peut-être avait-il raison, peut-être que Blade allait causer suffisamment de bordel d'ici à ce qu'il retrouve sa trace pour lui faire regretter de l'avoir épargné. Mais Vladimir pourrait-il vraiment regretter d'avoir laissé vivre quelqu'un qu'il aurait pu tuer ? Un questionnement qui ne trouverait de réponse qu'à l'accomplissement ou non de la prophétie du Seigneur, puisque deux agents de sécurité surgirent en trombe dans le bureau, alertés par le départ du blond.

Ha merde, évidemment. J'avais pas pensé à ça.

Illico presto, les deux malheureux se retrouvèrent pataugeant dans le vide, rouges d'étranglement, agonisants. La situation risquait de très vite dégénérer, et Diavolo semblait s'en remettre à lui quant à décider du sort de ses victimes. Le manque de calcul, l'improvisation, se livrer à son propre instinct, c'était le quotidien du jeune homme. En s'en prenant au Cyborg, jamais il n'aurait imaginé finir à côté d'un Seigneur de la Guerre prêt à tout casser. Il n'avait même pas prévu la moindre sortie, il s'était juste... jeté tête baissée dans la mêlée. Maintenant il allait falloir trouver un moyen de se sortir de cette situation critique où l'alerte menaçait d'être donnée partout dans la Dream Box. Après avoir été vu dans le bureau avec Saint-Clerc inerte et Diavolo Mayor en mode pique-nique, il se retrouvait fugitif malgré lui.

« Heu... Knup ! Fit-il en empoignant le micro du bureau. Est-ce qu'il y a un moyen de quitter le bureau sans se faire chopper ?
- Je suis en train de télécharger les plans de la Dream Box, ça va me prendre quelques instants.
- Fais vite s'il te plaît. »

Il se tourna vers Diavolo et invoqua une nouvelle fois Pooka, le faisant charger les crânes des deux types histoire de les sonner avant qu'ils ne meurent d'étouffement. Il préféra ne pas révoquer le poney et le conserva auprès de lui. A ce moment, la Répliquante reprit la parole de l'autre bout du communicateur.

« J'ai trouvé un couloir apparemment dissimulé qui mène aux toilettes des femmes de l'autre côté du bâtiment, mais il va falloir sortir du bureau et passer devant le bureau de la sécurité. J'ai capté quelques échanges radio, ils viennent de prendre Blade en chasse et je crois que les deux gars que vous avez mis à terre sont censés avoir déjà fait un rapport de la situation. J'estime que vous n'avez pas deux minutes avant que les gardes ne commencent à s'inquiéter et que le renfort n'arrive.
- Attends attends ! S'esclaffa Grani. Un couloir secret qui mène aux toilettes des gonzesses ? Mouhaha, je sais pas qui d'ETA ou de Saint-Clerc a eu cette idée de génie, mais le mec est un sacré pervers !
- A mon avis c'est surtout pour faire transiter toutes sortes de marchandises de manière discrète jusqu'aux locaux administratifs. Ces toilettes sont situées idéalement par rapport à l'extérieur. La partie mousse de la soirée va bientôt commencer, et si vous arrivez à vous cacher là-bas jusqu'à ce que tout le monde soit recouvert de savon, vous pourrez vous glisser dans la foule du dancefloor sans vous faire remarquer. J'ai tracé le signal d'oreillettes de communication dans l'un des tiroirs de Saint-Clerc, près de son imprimante. Vous devriez en prendre une chacun, je pourrai vous guider à distance.
- Vous êtes où, tous les deux ? S'inquiéta Vladimir.
- On a trouvé un coin relativement tranquille près du loft quand on t'a vu te faire embarquer par les vigiles. Les capacités de Knup sont assez extraordinaires, elle s'est connectée à tous les réseaux de la Dream Box à partir d'un point d'accès relativement insignifiant.
- Vous êtes en sécurité ?
- Y'a un peu de grabuge dans le coin, une vente aux enchères un peu louche qui tourne mal. Des menaces en l'air, une fusillade qu'a failli éclater, et deux voyageurs qui jouent au coq, y'en a un qu'est couvert de piercings, tu verrais sa gueule ! Elle me dit quelque chose sa gueule d'ailleurs, je crois que c'est pas Joe le Rigolo. M'enfin personne peut nous capter d'où on est, alors tu ferais bien de t'inquiéter de sauver tes fesses. »

Décidément la Dream Box accueillait toute sorte de détraqués cette nuit. Entre les bastons et les trafics clandestins, ça ressemblait de moins en moins à une soirée traditionnelle. Mais, bon... C'était Dreamland, comme il l'apprenait sur le tas. La bagarre et les soirées mousse. Vladimir se pinça l'arête du nez, respira un bon coup et fouilla le tiroir indiqué par la synthétique. Jetant la première oreillette en direction du Seigneur, il fourra la seconde dans son orifice et se dirigea vers la porte.

« Faut y aller, Diavolo, lança le jeune homme. Par où, Knup ? »


Dernière édition par Vladimir Icarus le Lun 3 Oct - 14:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeLun 3 Oct - 13:50

Le pote il est gentil mais il est pas fun. J’allais m’occuper de ces gars, du coup j’me suis frustré, un truc que c’est pas permis d’être. Bon, calme-toi, calme-toi. Je commence à défoncer les murs, et voilà que j’tombe qui manque de me broyer la main. Un coffre putain. Un coffre, juste là sous mes yeux. Un coffre en métal, avec un code et tout. J’entends les voix des potes du canasson-voyageur, et je commence à donner des coups dans la porte du coffre. Très franchement, je m’en branle de ce qu’il y a à l’intérieur, mais c’est pour le principe. Savoir ce qu’il y avait de planqué, de secret, de caché. Du mystère, bordel ! Je tape à m’en péter les doigts, mais rien n’y fait, c’est du solide de chez blindé ! Boooooon...je commence à perdre patience, et j’me connais, quand je perds patience, y’a un mec qui prend cher pour sa gueule.

Pendant que les potos discutent de j’sais pas quoi, moi je me mets à la recherche d’un truc, une clé, un code quelque chose. Je fouille Saint-Clerc-de-Fontaine, nada. Je retourne les tiroirs, nada. Je défonce les étagères, nada. Je regarde sous les tapis, la moquette, dans les talonnettes des gardes, dans leurs dents en or, nada. Putaaaaain, mais ETA serait parti avec la clé des champs ? J’y crois pas...je commence à échafauder un plan dans ma tête, à base de chaux vive, de trébuchet et de têtes coupées, mais ça ne va toujours pas. Faut rester discret aussi. Et les aut’ là, ils discutent toujours, le voyageur a l’air complètement ailleurs, alors que y’a de la thune qui se tient pépouze juste devant ses roubignoles ! J’hallucine. Non sérieusement, j’hallucine grave. Pendant qu’ils sont en train de se parler, je vais droit dans le bureau la sécurité, j’enfonce la porte en dropkick et je continue mon dropkick en dropkick. Je vous apprendrai un jour, vous inquiétez pas ! D’ailleurs, fermez vos gueules, juste cinq minutes, le temps que je dévoile mon plan d’enfer. Donc mon dropkick frappe deux mecs, debouts. Y’en a un qui semblait écouter l’autre en train de faire un rapport, mais de toute façon j’m’en carre, mes pieds sont sur leurs gueules de merdeux. Bim, inconscients. Je les chope par le col et je les amène dans le bureau. Vladimitte est toujours en train de papoter cuisine avec ses collocs, du coup je fouille les autres. Nada. Je fous des baffes, et je dois m’arrêter parce que Vladimitard me dit qu’il faut y aller. J’sais pas où, j’sais pas quoi, j’sais pas comment. J’suis occupé là bordel, tu peux revenir dans cinq minutes ?

- Pendant que tu la joues Mission Impossible Quinté + mec, moi j’ai trouvé le coffre du Seigneur des Lieux. T’as pas envie de savoir ce qu’il contient ? Perso il peut venir n’importe qui, j’m’en branle. Et faut que je défonce un truc, alors ça va être ce putain de coffre !


Devant la tête du gusse, je crois que mon idée fait pas l’unanimité. Bon. Okay. J’ai compris. Connard. Je chope l’interstice entre le mur et le coffre, j’utilise ma technique pour booster ma force physique, je tase les deux gardes de la sécurité pour déconner un peu. Ils s’agitent et font dodo comme il faut, c’est bon. J’envoie le coffre au sol, sorti de son habitat muresque, et il tombe sur le bide de Saint-Cler-la-Poisse. Il gémit de douleurs, se met à crier, jusqu’à ce que je prenne le coffre sur mon dos, dans un vêtement composé de chemises de mecs de la sécurité, et je regarde Vladipote l’air totalement innocent.


- J’te suis mec, c’est par où qu’on va par ?  
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeLun 3 Oct - 15:48



Vladimir phasa un moment après avoir adressé la parole à Diavolo. Alors que le Seigneur de la Guerre lui répondait en lui parlant de coffre et de pulsions violentes, son regard se perdit au milieu des corps étendu dans la pièce. Sans même y faire attention, il les compta et... Ouais, il y en avait deux de plus. Il fit passer ses yeux de l'un à l'autre, puis à la créature. Lorsque son cerveau fit le taf, il comprit que "quelqu'un" s'était faufilé sans même qu'il s'en rende compte à l'extérieur du bureau pour casser la gueule à d'autres vigiles et les ramener ici. Pas besoin de faire une grosse équation pour deviner le quelqu'un. Rapidement, la créature enfila le fameux coffre sur son dos à l'aide d'un bricolage de vêtements et se tint prête à lui emboîter le pas.

Il est vraiment incontrôlable. Je sais pas comment ça va finir mais pourvu qu'on lui donne pas plus de raisons d'foutre le bordel.

Le jeune homme était surtout motivé par l'idée de ne pas se faire prendre. Il se pencha, ramassa l'oreillette tombée parterre et la redonna à son compagnon. Embarquer ce coffre était une très mauvaise idée, mais il n'avait ni le temps ni l'envie de convaincre son interlocuteur de l'abandonner là. Après avoir jeté un dernier coup d’œil au pauvre Saint-Clerc qui décidément se souviendrait de cette nuit à la Dream Box, le jeune homme écouta les instructions de Knup et s'engouffra dans le couloir. Ils passèrent rapidement devant le poste de sécurité, ce qui lui permit de constater le travail du Seigneur, la porte défoncée et les quelques dents décrochées des mâchoires qui trônaient sur le sol. En poursuivant leur course, il finirent par débouler dans ce qui ressemblait à un vestibule d'entretien rempli de casiers. Vladimir referma derrière Diavolo et appuya sur son lien de communication.

« Et maintenant ?
- Il y a une porte dérobée quelque part dans la pièce où vous vous trouvez. Si j'en crois mes données, il y a un code digital à cinq chiffres à taper, mais ça va être à vous de trouver le clavier électronique. Je me charge du code. »

Aussitôt, le Great-Rider entreprit d'ouvrir un à un tous les casiers qui lui passaient sous la main, jusqu'à tomber sur le bon. En l'ouvrant à la volée, il aperçut le fameux clavier au fond, dont l'écran et les touches luisaient dans la pénombre.

« C'est bon Knup. T'as le code ?
- J'ai ! 3 - 8 - 7 - 11- 12 ! »

Il y eut un bruit de déverrouillage, puis au fond de la salle tout un pan du mur rempli de casiers pivota sur lui-même pour ouvrir un passage plus obscur. Vladimir attendit que Diavolo le suive et referma la porte sur les conseils de la synthétique. Il leur fallait maintenant traverser le couloir et déboucher dans les toilettes. Le plus dur était fait... ou pas.

***

« KYAAAAAAAAH !
- Wah, j'suis désolé ! »

La jeune fille détala en claquant la porte, laissant un Vladimir confus près du trône où elle siégeait quelques instants plus tôt. Quelle idée aussi d'installer l'ouverture du couloir juste dans un box de toilettes ! Après que le jeune homme ait poussé le battant et que Pooka ait pointé le bout de son museau juste à côté de la demoiselle, elle avait littéralement bondit sur place.

Sous les rires idiots du poney volant, le Great-Rider et le Seigneur sortirent l'un après l'autre du box et se retrouvèrent ensuite face à un petit trio de créatures aux épaules découvertes, auparavant en train de se remaquiller devant le miroir tout en commentant leurs soutien-gorges respectifs et désormais en train de les regarder par glace interposée sans rien dire. On pouvait aussi distinctement percevoir les gémissement d'un gars et d'une fille dans un box voisin. La scène était relativement magique, avec Diavolo chargé de son coffre, Vladimir les yeux plissés par le problème, les trois nanas interdites et le bruit des baiseurs par-dessus la musique de fond.

Vlad décida de faire abstraction de tout le reste et de se concentrer sur la suite des opérations. Entre les dents et en prenant un peu de distance, il s'adressa à la Répliquante.

« La mousse arrive quand ?
- D'ici une minute ou deux. Le DJ a déjà donné le coup d'envoi. Il vous reste juste à patienter dans les toilettes le temps que le dancefloor soit rempli.
- Dans les toilettes des femmes, Knup !
- En quoi ça te pose un problème ? Intervint Grani. J'entends d'ici un autre type avec sa copine que ça gêne pas du tout, me dit pas que tu l'entends pas, toi ! »

Le jeune homme claqua de la langue contre ses gencives en signe de désapprobation. Se tournant ensuite vers Diavolo, il lui adressa la parole en espérant naïvement qu'agir normalement fasse oublier leur présence aux trois donzelles.

« J'ai pas bien saisi pourquoi t'as pris le coffre, les caisses du Royaume de la Guerre sont sur le déclin ? »
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeMar 4 Oct - 6:49

Petit pas, petit pas...si on fait une suite continue de petits pas, tout se passera bien messieurs dames ! Je suis l’agent secret – je suis sûr que c’est un agent secret ce connasson. Faut-il vraiment que je vous dise pourquoi et comment les services secrets de mon frangin ont retrouvé ma trace ? Vous êtes vraiment des newbies bande de merdes ! C’est simple, je me suis enfui de chez moi, bon jusque là pas d’embrouilles. Mais j’ai assez voyagé pour faire parler de moi, et parfois, je l’avoue non sans une tristesse qui m’attriste de par moi-même, j’ai fait grandement parler de moi pour de sinistres raisons : meurtres, bastons, free fight, deux trois macchabées, une liste de connards patientant aux urgences qui en appellent à la vengeance. C’est en quelque sorte...mon œuvre. Avec tout ça, j’dois pas être difficile à repérer, et ils m’ont collé en toute discrétion un agent double, un voyageur ou un mec qui se fait passer pour un voyageur, j’sais pas, une sorte de créature, mais avec les oreilles rondes ou coupées ou j’sais pas, mais j’le sens pas. Le mec déjà me parle comme si on était pote, comme si j’attendais depuis des lustres ce qu’il avait à me dire. Déjà, chelou. Ensuite il a plein de potes partout, pour venger le lustre et le patelin, à un point, pour son âge, que tu te poses des questions s’il a pas un syndrôme du sauveur. Rhésus-Fist j’sais pas quoi là, j’ai entendu des fois des mecs en soutanes en parler dans une boîte à partouzes. Y’a qu’à voir comment il gère de ouf avec son matos dernier cri d’infiltration sans se faire choper. Ouais, j’suis sûr qu’il fait partie de services secrets, c’est forcément lui ou son frère. Du coup, moins, pour montrer que j’en suis aussi, je longe les murs avec mon coffre sur le dos, en mode escargot, et je le suis en faisant un pistolet avec mes doigts, levés contre mon visage, l’air sérieux et concerné. Un vrai pro. Mais le talent, j’ai envie de dire, c’est inné quelque part. Pour bien lui faire comprendre que j’en suis, je lui fais des signes de codes avec les mains, pour indiquer qu’il faut rentrer dans une porte où il est déjà rentré. Il est fort putain, le gars anticipe tous mes mouvements…


On entre dans la chambre du personnel, des casiers accueillant les affaires de leurs vies de merde. Le voyageur, fidèle à lui-même, se met à tous les ouvrir en mode rien à foutre, et tombe sur LE casier forcément qui a besoin d’un code pour nous emmener vers des lendemains plus joyeux. Le fond de la salle s’ouvre comme une sorte de césame, comme par magie, et là j’vous le dis franchement les potes, je suis scotché. Le mec maîtrise l’art des passages secrets comme personne, avec une aisance et une rapidité qui accréditent ma thèse du complot, de la conspiration des services secrets envers ma personne et mes talent. Je suis pris dans leur filet, et dieu sait comment je vais seulement m’en sortir. Pour l’instant, faire profil bas, se faire discret, et les niquer le moment venu, le moment où il ne s’y attendra pas, le moment où la lame ripera sur sa gorge de tueur secret. Parce que je les connais moi, ces mecs. Pendant que tu dors, ils pissent sur ton feu de camp, et ils défont le désert pour le transformer en banquise, avec un seul bidon d’essence, des allumettes et un pull pour l’hiver ! Les malades !


Enfin, tout ça pour dire qu’on arrive dans des chiottes, forcément occupées. On doit détonner quand même, déjà par notre arrivée plus que surprenante, puis entre un voyageur qui parle tout seul et un Seigneur qu’a trop la classe avec un gros carré de linges dans son dos, y’a de quoi se poser des questions. Heureusement les cons ont l’autorisation de sortie, sans quoi on aurait pu avoir des problèmes. En sortant du box, je tombe avec Vladimanche sur trois nanas, assez chouquettes, les épaules dénudées, parlant fringues évidemment. Je me taperais bien deux sur les trois, mais j’pense qu’elles ne seront pas d’accord pour faire ça ensemble, ces connes. Pis voilà, j’entends des gémissements qui sont pas trompeurs – encore que, dans les boîtes de nuit, ça simule des ballons on va pas s’mentir les potes. Mon pote Vladirectement parle à ses contacts des services secrets, tandis que je file dans le box adjacent celui du couple, je monte sur la cuvette dont l’intérieur est garni de trophées fécaux – les gens sont vraiment dégueulasses, putain ! Et je mate le couple. Une créature, un mec plutôt baraqué, et une gonzesse d’un mètre soixante qui est assise sur lui. Une petite blonde poitrine à forte platine...non attendez, une petite blonde platine et forte poitrine, voilà, je remets. Scuzez, c’est l’émotion. Elle pousse un cri horrifiée, et le mec me regarde en faisant un clin d’oeil. Ah putain, ils continuent leur affaire devant moi et en fait c’était pas un cri horrifié de la fille, elle prend juste son pied en se sachant matée comme c’est pas possible. Heureusement que j’suis pas sa mère, putain, j’aurais deux trois trucs à lui dire sur la dignité et l’élégance…



- Dis-donc Roméo & Juliette, si on vous emmerde surtout dites-le !
- T’as un problème, Jean-Kévin, si tu veux te fapper tu le fais tranquillement et tu nous laisses finir ce qu’on a commencé !
- Ah parce que t’as pas encore fini ? Et elle y croit ? Bah putain mon vieux…



C’est là que Vladinette me parle du Royaume de la Guerre, du coffre et des finances. Entre nous, j’sais pas si c’est vraiment le bon moment pour parler de ça, la situation est déjà assez chelou, surtout que la fille a l’air de prendre méchamment son pied à côté. Les trois nanas regardant, interloquées, la scène ahurissante qui se déroule à leurs pieds. Je me tourne vers le voyageur, avec mon coffre sur le dos toujours. Sur la cuvette en matant le couple toujours.



- Bah écoute, je suis d’un naturel curieux. Les finances du Royaume de la Guerre, ça me regarde pas des masses, mais j’suis sûr qu’on peut trouver un truc marrant à se mettre sous la dent dans ce coffre. T’as pas envie de savoir ce qu’il contient ?
- Mais tu vas te la fermer, espèce de malade ! On essaie d’être tranquille ici !
- Écoute, débilos, ici on est dans les toilettes des femmes, j’ai plus de raisons d’y être que toi ! Moi on m’a toujours dit que les belles choses se passent en dehors des regards indiscrets, et j’sais pas pour toi, mais votre sauterie ça me donne la gerbe. J’dis pas ça pour madame !
- Hey mais j’vais te casser la gueule, toi ! Minette, dégage un peu !
- Nooooooon, j’avais pas finiiiiiiiii !
- Ouais, j’suis d’accord avec Minette, faut qu’elle se finisse...t’es vraiment un minable !
- Oh putain j’vais te défoncer toi !
- Non, pas mon cul ! Pas mon cul !



Le gars sort de sa chiotte, sa copine se rhabille et va à côté des trois gonzesses qui la regardent comme si elle sortait du caniveau. Le gars doit mesurer ma taille, et ses bras font le double des miens. Mais si je calcule, son érection doit commencer sembler à faiblir, ce qui le rend encore très sensible non ? Allez, dites pas que vous n’y avez pas pensé...Il me regarde, je le regarde, il me regarde, je frappe comme un bourrin dans l’entrejambe. Ouais, c’était pas encore tout à fait revenu à la normale. Le mec se plie vers l’avant, sauf que vers l’avant, ça veut dire vers mon genou. Bim le pif cassé en deux direct. Le mec commence à hurler, je lui prends l’arrière du crâne et je l’envoie dans les chiottes d’où il est sorti, je ferme la porte, et disons que mon coffre a trouvé un socle. J’ai hésité à le buter, mais il va juste passer six mois à l’hosto. Sa copine a commencé à hurler en voyant la mare de sang venir à ses pieds, plus loin, mais je sors, je lui plaque la main sur la bouche, et je l’envoie dans un miroir juste devant elle. Elle va dormir avec une petite bosse énorme sur le front, rien de grave. Les trois filles sont pétrifiées de peur, mais je leur souris et leur lance un regard de dragueur invétéré. J'essaie de les rassurer même si y'a un mec dans le coma, le cul enfoncé dans la cuvette et le corps plié, et sa copine, la tête dans le lavabo, les fesses en l'air, comme encastrée dans le trou d'évacuation. Ce serait presque un tableau que j'appelerais "Fin de Soirée Carmin"



- Tout est revenu dans l’ordre, vous pouvez reprendre une activité normale.



Je reprends mon coffre sur le dos et je demande à Vladipote ce qu’on fait maintenant. Il pourra pas dire que je suis pas resté tranquille cette fois ! Et c'est pas tout ça mais cette histoire m'a donné envie d'un petit lait frais. Qu'on me sorte pas le lien de causalité entre ce que je viens de voir et l'envie de lait, sinon j'vous jure que j'en bute une sur les trois encore debout !! Le lait, qu'on se le dise une bonne fois pour toutes, c'est de la viande liquide !
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeMar 4 Oct - 10:50



Du haut de sa cuvette, le Seigneur répondit au Voyageur en jouant sur sa curiosité. Il marquait un point, dans la mesure où le coffre était de toute façon déjà volé et que bon gré mal gré, Vladimir était quelque part lui aussi responsable du rapt. Restait à savoir ce que pouvaient bien cacher le propriétaire d'une boîte de nuit son gérant dans un coffre fermé à code, dissimulé dans un mur. Mais la curiosité n'était pas vraiment l'apanage du jeune homme. Quel que soit le secret d'ETA et de Saint-Clerc, il ne se sentait pas réellement concerné. S'apprêtant à répondre à son interlocuteur, il fut coupé dans son élan par l'intervention du type dans les toilettes. La violence escalada rapidement dans les paroles et les deux hommes en vinrent aux mains tout aussi vite.

Mais... bordel !

Le type finit encastré dans le trône, et la nana suivit son destin tout de suite après en allant embrasser le lavabo. Contre le gros balèze, le combat était au moins un peu loyal, mais il s'empressa d'aller vérifier l'état de la petite blonde. Elle était vivante au moins. Le jeune homme s'approcha des trois nanas qui étaient manifestement trop troublées pour penser à remonter leur haut, elles eurent un mouvement de recul. Il leva les mains en l'air en signe d'apaisement.

« Ecoutez, j'suis vraiment désolé pour ce qui se passe, on vous veut aucun mal d'accord ?
- Vous êtes fous ! Piaffa l'une d'entre elles.
- Attends Karine, fit une deuxième, elle te dit pas quelque chose la créature ? »

La dénommée Karine posa les yeux sur le Seigneur, sembla réfléchir un instant, puis son visage s'illumina avant de rosir et de se fendre d'un sourire charmé. Elle se pencha à l'oreille de ses copines et elles se mirent à piailler en chuchotant. Quelques mots se détachèrent du reste, tels que "royauté", "célébrité", "rebelle", "chance" mais le gros du discours demeurait inaudible. Ce manège dura quelques instants, instants durant lesquels Vladimir se gratta la tête en jetant de brefs coups d’œil en direction de Diavolo pour s'assurer qu'il ne faisait pas encore des siennes. Lorsqu'elles eurent fini, les trois créatures contournèrent le Voyageur et s'approchèrent du Seigneur sur lequel elles posèrent leurs mains.

« Vous pouvez faire ce que vous voulez, Seigneur Mayor, fit Karine tandis que ses copines gloussaient. Absolument tout. Nous on ne dira rien.
- C'est quand même fou les problèmes que ça peut créer et les... voies... que ça peut ouvrir, d'être de sang royal, fit Grani depuis la communication. Puis ça gâche rien que le type soit bâti comme Apollon, hein Vladimir ? Au fait, ça remonte à quand la dernière fois que t'as...
- Heu... La mousse va bientôt être lâchée, le coupa Knup d'une voix manifestement gênée. »

Tandis que les trois filles tournaient autour du Seigneur de la Guerre, le jeune homme s'approcha de la porte d'entrée des toilettes et l’entrebâilla. La fête battait son plein, les gens dansaient toujours autant sans se préoccuper de ce qui les entourait. La zone où s'étaient écrasés les débris du plafond avait vraisemblablement été nettoyée, permettant à tous de s'en donner à cœur joie. Ici et là, Vladimir repéra des agents de sécurité qui avaient les yeux braqués sur le dancefloor. Ils étaient tous vraisemblablement montés d'un cran depuis l'escapade de Blade, d'autant qu'à présent, les corps dans le bureau du gérant avaient dû être trouvés. L'alerte était donnée, mais au moins maintenant le Great-Rider et le Seigneur avaient le moyen de se fondre dans la masse.

« Est-ce que tout le monde s'amuse ce soooooââââr ? Brailla le DJ dans son micro, ce à quoi répondit la foule d'un cri commun. Superrrr, vous êtes tous formidââââbles. A présent, la grosse surprise de la nuiiiiiit... Soirééééééée... MOUSSE ! »

Dans l'euphorie général, des tuyaux jaillirent du plafond et propulsèrent un jet de savon moussant partout dans la salle. Le volume mit un certain temps à gonfler, mais bientôt la mousse atteignit le bassin des danseurs. Rapidement l'ambiance partit en sucette du côté des clubbeurs, rêveurs, créatures et Voyageurs compris.


« Ok, fit Vlad à Diavolo. Si tu le sens, dès que la mousse atteint les deux mètres, on y plonge. »


Dernière édition par Vladimir Icarus le Sam 8 Oct - 10:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeSam 8 Oct - 8:35

Snif snif...non je ne pleure pas connard, je hume les chattes en chaleur. Les nanas posaient les mains sur mon corps de rêve, en mode normal, et je me laisse faire, comme un chat dans une réunion de gotho-lolito-connasses. J’crois qu’elles demandent pas de rémunération celles-ci, pour donner du plaisir, c’est juste de la bonne charité par la bouche, de la générosité d’orifices. Tout ce que j’aime, vous le savez depuis le temps. J’ai MC Bokken tendu qui veut participer à la teuf, carrément !


Bon, on cause, on palpe, on tâte, on teste, mais faut pas trop m’en promettre à moi. Je commence à m’approcher de la dénommée Karine, je mets la main sur son épaule et je l’amène à moi. Sa copine râle un peu et mon deuxième bras l’amène aussi à bibiche. La troisième ? Boarf, elle me dit rien, elle fait bien ce qu’elle veut pendant ce temps là j’en ai entre rien et rien à foutre. Voilà, maintenant je suis dans la place, c’est-à-dire dans les gloussements à la fois éhontés, choqués et en redemandant encore. Y’a un terme pour décrire ces nanas : des vraies femmes. Mes mains plongent dans les décolletés, et je commence à prendre possession des lieux, les deux places qui ricanent en rougissant, tandis que Vladipote surveille l’entrée. Apparemment une grosse teuf va être lancée, une sorte de soirée mousse. Perso ça commence déjà à mousser, et je sais ce que je vais faire dans la blancheur sulfureuse de la soirée. Mon coffre toujours sur le dos, y’a pas à dire, le réconfort est nécessaire...n’est-ce pas ?


J’emballe joyeusement les deux filles, chacune à leur tour, puis on finit par le baiser en tri-langues, comme des pros. Arrêtez de vous tripoter bordel, j’dis juste des faits, tout le monde se calme avant que je tue un mec au hasard ! Voilà j’emballe, je mordille, je palpe, j’explore, je visite, après les seins l’entrejambe, et j’vous dis juste hyper poliment : y’a pas que sur le dancefloor que l’ambiance est chaude. Cool cool cool. Le DJ gueule que la soirée mousse est lancée, avec son accent d’abruti, et Vladimanche ouvre la porte pour y plonger, suivi par la troisième copine laissée pour compte qui semble être partante pour s’amuser avec lui, histoire de pas tenir la chandelle ou se dire qu’elle est moche et conne. Moi je sors avec les deux poupées, et on plonge dans l’amusement le plus débile, de la mousse, de la musique, de la mousse-musique ? Ouais, bof.


On dit quoi déjà ? Ce qui se passe dans la Dream Box reste dans la Dream Box ? Profitant de la mousse, les deux nanas commencent à me désaper, y’en a une qui s’occupe labialement de Popol Mayor, le VRAI seigneur de la guerre, et l’autre commence à retirer son haut et je me prends l’apéritif petits gâteaux sur ses nibards, en mode normal rien à foutre. Les gens qu’on croise nous mate en se marrant et continue de triper. Y’a un mec qui veut rejoindre, je l’aligne d’un coup de poing qui le fait disparaître dans la mousse. J’sais plus trop où je suis ni qui est ou n’est pas autour de nous, du coup je sors le stylo de foudre que j’ai récupéré sur l’autre taré et je commence à taser des gens au hasard, dans une euphorie qui me dépasse totalement. Je finis par mousser à mon tour entre les lèvres de Karine, et c’est sa copine qui la remplace parce que je vous le dis, je suis grave chaud.


A un moment, j’vois Vladimousse qui apparaît avec la troisième fille, en mode collé-serré et bim bam boum patate dans la bouche. On profite encore un peu de la totale impudeur des gens rassemblés dans cette boîte horrible avec sa musique de merde pour passer un bon moment, posés comme des vrais. Evidemment je commence à chanter tandis que Karine se trémousse du popotin grâce à mes deux, trois, quatre, cinq doigts magiques. Où ça ? Oh vous avez bien une petite idée...


- Move-up, move-up
Rough, comme une louve
Bouge ton corps de la tête au pied
Et là, j't'approuve
Move-up, move-up
Gal wine ton body
Montre leur que t'a pas peur
D'exciter tous les bandits
Wine comme une vipère si t'a le savoir faire
T'inquiète pas, y'a pas de galère
J'le dirais ni a ton père ni a ta mère
Ondule comme un ver de terre
Jette-moi dans les yeux
Ton regard de panthère

- Kesse tu dis, beau gosse ?
- Ta gueule et ondule !


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeSam 8 Oct - 10:31



Vladimir révoqua Pooka puis s'élança dans la mousse, faisant quelques pas à l'intérieur du camouflage blanc qu'elle offrait. A deux reprises, il manqua de trébucher sur un type tombé parterre ou de percuter un danseur perdu dans l'immaculé. Le jeune homme s'arrêta finalement lorsqu'il estima s'être enfoncé profondément à l'intérieur, puis se retourna afin de vérifier si Diavolo l'avait suivi. Pas de Diavolo, en revanche l'une des copines de Karine se tenait là près de lui, en train de se déhancher sous la musique abrutissante. En pestant intérieurement, l'Invocateur esquissa un pas en sens inverse afin de retrouver le Seigneur de la Guerre, mais la créature l'attrapa par le bras et l'en empêcha. Elle vint directement se coller à lui et se frotter le derrière sans complexe au rythme du beat.

« On n'a plus aucun visuel sur vous maintenant, fit au même moment la voix de Knup dans l'oreillette. Il ne vous reste qu'à attendre la fin de la soirée et vous pourrez profiter du mouvement de sortie pour vous glisser à l'extérieur.
- J'ai perdu Diavolo, je fais quoi ? Demanda un Vladimir un peu gêné par sa propre situation.
- Pourquoi tu penses à lui maintenant ? Questionna la fille en se retournant et en s'approchant de son oreille.
- Qui te parle ? S'enquit Knup à son tour lorsqu'elle perçut cette nouvelle voix. »

Même s'il ne pouvait pas le voir, Vlad savait qu'où qu'il se trouve à ce moment, Grani devait être en train de fournir d'énormes efforts pour ne pas éclater de rire. Le jeune homme se retrouvait au milieu de deux conversations différentes et ni l'une ni l'autre de ses interlocutrices ne savait qu'il parlait aux deux. Bien se faire comprendre sans quiproquo allait s'annoncer compliqué. Pour couronner le tout, la créature passa les bras autour de son cou et lui sourit. Il était totalement inconscient des avances qui lui étaient faites et pour donner le change, il lui rendit le sourire en se mettant simplement à danser.

« J'ai quelqu'un d'autre au bout du fil.
- Non c'est impossible, je me suis assurée que nos communications soient sécurisées. Et il n'y a pas eu d'intrusion.
- Quel fil ? »

Le Great-Rider n'avait pas vraiment grand chose de Great à ce moment précis. Il ferma les yeux, un début de mal de tête se faisant sentir entre l'assourdissement par les basses et l'énorme malentendu dans lequel il se trouvait embourbé. D'autant qu'en face, si c'était encore possible, la créature s'évertuait à réduire l'espace entre leurs bassins respectifs et rapprochait dangereusement son visage du sien. Il voulut prendre la parole, mais une autre nana passa soudainement près d'eux en convulsionnant comme si elle était parcourue par une décharge électrique, avant de s'effondrer. Il avait déjà vu le phénomène un peu plus tôt dans la soirée pour le reconnaître et se doutait que Diavolo se trouvait quelque part dans les environs. A l'évidence, le prince avait l'air de s'amuser selon ses propres codes.

« C'est pas à toi que je parle, Knup...
- Oh. Je vois. Excuse-moi de t'avoir dérangé.
- Knup ? Non moi c'est Shirley. »

Vladimir secoua la tête, il se trouvait vraiment désemparé de ne pas savoir comment s'expliquer clairement. Il y eut un rire familier dans l'oreillette.

« Bordel, t'es vraiment pas doué. Apparemment t'as rendu jalouse la ptite synthétique, ou j'sais pas, mais elle vient de s'éloigner en me collant le micro dans les sabots. Elle est mignonne l'autre ?
- Ecoute Shirley, fit le Voyageur en s'approchant de l'oreille de sa partenaire, je suis pas très à l'aise avec...
- Aaaah... L'interrompit-elle en continuant de se remuer. Décoince-toi un peu, Voyageur. Laisse-toi aller !
- Ouais, décoince-toi un peu, Vlad. Mayor doit pas être très loin, tu vas bien finir par tomber dessus.
- Il tase des gens bordel !
- Tu parles du cadeau que t'as pour moi ? Fit la créature en saisissant à pleine main l'entrejambe de son compagnon. »

Complètement surpris, le jeune homme eut le souffle coupé et s'arrêta de danser en subissant les caresses de sa partenaire. Il resta interdit pendant une ou deux secondes avant qu'elle s'arrête et qu'elle l'entraîne avec elle un peu plus loin dans la mousse, où ils tombèrent par hasard sur Diavolo et ses deux copines dans une position équivoque. Le Seigneur avait l'air complètement en transe et tandis que sa propre partenaire le forçait à danser contre elle, Vladimir se demandait vraiment ce qu'il foutait là.
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeLun 10 Oct - 19:27

Slurp Slurp Slurp...quoi ? Mais nan c’est pas la fille qui s’occupe de Popol Mayor, m’enfin !! Je goûte la mousse qui pulse avec les enceintes qui nous secouent les oreilles. Quelle musique de merde sérieusement...Heureusement Karine et Nina, les deux pupuces, s’occupent de moi aux petits oignons, un truc costaud. J’me demande si elles sont pas professionnelles pour faire ce genre de trucs en public, mais je finis par m’en foutre. Non, c’qui me gêne maintenant, c’est la musique. Y’a pas moyen, elle commence à m’agacer mais alors quelque chose de violent. Et quand ça devient violent, j’ai tendance à pas tendre l’autre joue, si vous voyez ce que je veux dire. Non vous voyez pas ? Laissez tomber, de toute façon j’suis en route. Je m’extirpe des orifices des filles, et je traverse la mousse en en tenant une par le bras, lui disant de tenir l’autre, et dans l’autre mimine de bibiche, le stylo qui fait de la foudre. Quoi ? Faut bien que je m’amuse un peu. Je croise Vladimousse qui a l’air complètement paumé, ça me fait hurler de rire. Je le prends par l’épaule comme un vrai thug, avec le stylo de foudre dans la main prêt à le saucer en mode éclair de génie, mais je fais gaffe. On arrive au bout de l’orgie de mousse, de nibards, de mecs bourrés et de galoches dégueulasses des couples qui en profitent, et près de la scène du DJ engagé par ETA qui n’a aucun goût en matière de musique. J’vais lui apprendre moi…


Primo, j’envoie mes greluches sur un plot avec une barre de pole dance, histoire qu’elles montrent à la face de la mousse d’ambiance comment elles sont trop chouquettes. J’vais te les faire danser. Une de chaque côté de la scène, en mode my biatches. Elles se marrent, je leur tape le dernier baiser mouillé avec la langue et les morsures de tigresses, et je pars pour sortir un peu de musique. Je tape sur l’épaule du DJ qu’est le style à vraiment kiffer ce qu’il fait. Ouais nan ça peut plus durer...Je souffle sur la mousse tout autour de nous, pour voir si on fait attention à lui. Mais non, juste des connards qui se trémoussent les yeux fermés, qui dansent, qui boivent, qui ne savent pas écouter ou qui pensent que danser bourrés est le summum du fun. Grosse ambiance donc. Le gars, un énorme casque sur la tronche, me regarde en bougeant la tête comme un pigeon qui avance vers une miette de pain. Un vrai con. Je lui mets un coup de genou dans les bijoux de famille, le mec se plie en deux, un coup de coude et il tombe au sol. La musique continue bien sûr, vous avez vraiment cru que c’était un vrai musicien ? Mais comment je rigole !


Je vire le mec contre le mur, et il fait dodo dans la mousse. Vladipouce doit être pas loin, et s’il a vu la scène j’vais encore être bon pour une engueulade, mais franchement, là ça peut pas durer cette ambiance de merde. Je me mets aux platines et faisant tournoyer MC Bokken, je prends le mic et je lance la soirée d’anthologie made by Diavolo. Cri de guerre des Mayor pour enflammer les troupes, et je gueule comme une armée.



- EST CE QUE VOUS ÊTES LA IBZAAAAAA !
- Wééééééééé !!! 
- C’est parti pour le Seine-Saint-Denis Style !
- MC BOKKEN AU MIC MESSIEURS DAMES ! 
- C'EST D'LA BOMBE BÉBÉ 





Mes deux poulettes balancent leurs culs sur les plots de chaque côté, et j’envoie la musique ofzedead en chantant et en bidouillant le matos. J’compte sur Vladirap l’agent secret pour me bidouiller la platine comme il faut. Une fois que c’est fait, le son envahit la boîte et la mousse elle-même se met à danser comme une démente. Ouais mec, la soirée commence. En plus les fans qui viennent me voir se prennent des coups de stylo de foudre.  




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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeMar 25 Oct - 9:27

Au moment où un DJ remplace Diavolo, escorté par des vigiles, une battle de danse commençait sur la partie non mousseuse de la piste. Mais celle-ci est bien vite arrêtée, tout comme la soirée mousse de l'autre côté, où Vladimir côtoyait des jeunes femmes prometteuses, qui s'occupaient comme il fallait de Popol Mayor dans la mousse.

Le DJ arrête la musique, la mousse d'une partie du dancefloor disparaît doucement, comme soufflée par un voyageur, et un voyageur avec une grande taille, un long manteau de cow-boy, un chapeau du même style et un énorme cigare prend la parole dans un mégaphone et gueule aux gens bourrés, suants, parlant au bar ou aux tables, avec un air patibulaire mais traversé par un énorme sourire.


- On prend possession des lieux m'ssieurs dames ! En l'absence de DJ-ETA, la soirée nous appartient ! Faites couler le champagne ! Tout est gratuit pour les voyageurs, et ce sont les créatures qui vont nous servir, ce soir ! Tout est gratuit !


Des vigiles foncent sur lui mais ils sont arrêtés par le groupe de voyageurs qui forme un cercle de protection autour de lui. Une fille pose la main sur les vigiles et ils s'effondrent tous. Un des voyageurs sort des armes, et le géant du groupe, qui doit faire dans les deux mètres dix, sort un énorme bazooka marqué FLV.



Spoiler:



- Nous sommes le Front de Libération des Voyageurs ! Les Meteors sont des has been, nous sommes la relève qui défend les voyageurs ! Dreamland nous appartient, mes frères, reprenons notre dû !



A leurs côtés, une dizaine de voyageurs sourient et se dispersent pour tout piquer, pour obliger les créatures à les servir, pour se servir en femmes, en alcools, en clopes et en fringues. Les premières bagarres éclatent, les voyageurs arrivent toujours à plusieurs sur une créature qui se rebellent. Dans un coin, un vieux avec une visière de casquette verte transparente utilise son pouvoir et crée des unes de journaux qui disparaissent en prenant la forme d'avions en papier. Un autre voyageur sort des caméras et filme ce qui se passe. Le leader prend son mégaphone en tirant une créature serveuse par les cheveux.



- DREAMLAND EST A NOUS ! FAISONS PASSER UN MESSAGE AUX CRÉATURES ! LE FRONT DE LIBÉRATION DES VOYAGEURS CONTRE LA CELESTIAFEST ! Au fait, on a plastiqué tout le bâtiment et on a fermé les portes ! Si vous appelez votre ami Jean-Pierre, on fait tout sauter ! On s'en fout, on a un téléporteur nous ! MOUAHAHA
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeMar 25 Oct - 13:34



Comme si Diavolo n'était pas déjà suffisamment hors de contrôle, il se mit à prendre la place du DJ pour mener la danse, comme on dit. En voyant la maltraitance, Vladimir se décolla de Shirley et alla bondir sur l'estrade pour vérifier l'état du malheureux. Après quoi il se dirigea directement vers les platines pour tenter d'arrêter la machine. C'est là qu'il se rendit compte qu'il n'y connaissait rien. Au lieu d'empêcher le Prince de la Guerre de continuer à faire ses conneries, il réussit simplement au hasard à optimiser le son de la musique et de la projection de voix de la créature. Il pesta sous les moqueries auditives de Grani, qui où qu'il soit, devait sans doute le voir à présent qu'il était sorti de la mousse.

Il arriva logiquement un moment où un autre DJ prit le relais, soutenu par une escorte de vigiles qui vraisemblablement n'avaient pas fait le rapprochement entre le Seigneur de la Guerre et Saint-Clerc aux fraises dans son bureau. Soupirant de soulagement, Vlad accompagna Diavolo dans la mousse, se retrouvant bientôt agrippé de nouveau par Shirley, tandis que le Seigneur de la Guerre retrouvait ses deux compagnes elles aussi évacuées de leur barre de pole dance par l'équipe de sécurité. Malgré le malaise du Great-Rider qui s'efforçait de danser pour faire plaisir à sa compagne, il fut libéré du poids de voir le Royal guerrier hors de contrôle. D'autant que les gros bras engagés par ETA n'avaient même pas remarqué le coffre dans le dos de la créature. Des vrais myopes, heureusement pour le Prince et le Voyageur.

Mais le soulagement fut de courte durée. D'un coup tout sembla s'emballer. La mousse se dissipa, des types surgirent de nulle part pour se mettre sur l'estrade et celui qui devait être leur chef lança des invectives à coups de mégaphone. Vladimir leva un sourcil, tournant la tête lorsqu'il sentit le clappement d'ailes de Grani lui caresser le visage. Le Guide avait l'air apeuré. Au même moment, un énorme type armé d'un bazooka fit trembler le sol en sautant de l'étage, et rejoignit le reste de son crew.

« Ils sont partout, même au Loft ! Susurra nerveusement Grani à l'oreille de son Rider. J'ai dis à Knup de se planquer dans un placard, a priori elle est quelque part là-haut. J'aurais dû me cacher avec elle, merde ! Pourquoi j'suis revenu avec toi ? »

Vladimir fut plus que satisfait de savoir la Répliquante en sécurité à partir du moment où des acolytes des quatre Voyageurs montés sur scène se mirent à foutre le bordel un peu partout. Des bagarres éclatèrent, et la fille du groupe fit tomber les vigiles rien qu'en les effleurant de la main. La situation devint bien vite hors de contrôle, pire qu'avec Diavolo, lorsque des couples commencèrent à être séparés et que des créatures furent violemment prises à parti. Un gars arriva pour coller une baffe à Shirley pour l'éloigner de Vlad. La pauvre fille tomba fesses parterre en poussant un petit cri, après quoi le type poussa l'Invocateur de Chevaux avec l'air de lui dire "Tu veux qu'on s'la donne ?"

Le sang du jeune homme ne fit qu'un tour et il écrasa son poing sur la gueule du bonhomme. Surpris, le type fit un pas en arrière et s'attrapa le nez. Vladimir jeta un coup d’œil à Diavolo, à qui les nouveaux venus ne semblaient pas faire bonne impression non plus, et c'était un euphémisme. Malheureusement pour l'agresseur de Shirley, ce dernier se retrouvait à portée du Seigneur de la Guerre.

En aidant Shirley à se relever, l'Invocateur de Chevaux réfléchit un peu à ce qui se passait sous ses yeux. Il était donc question de possession de Dreamland et de rivalité entre créatures et Voyageurs. Le jeune homme venait d'arriver à Dreamland. Durant ce cours laps de temps, la question ne s'était jamais posée à son esprit, et à vrai dire elle lui semblait complètement hors de propos. C'était un discours qui ne lui plaisait pas du tout, qui limite le rendait malade. D'autant qu'en face, ce fameux Front de Libération des Voyageurs employait des méthodes pas franchement catholiques.

En gros ces types là sont les racistes de Dreamland ? S'interrogea Vlad.

Comme pour confirmer son diagnostic, le Voyageur au cigare attrapa une serveuse par les cheveux et menaça tout le monde de faire exploser la Dream Box. Fronçant les sourcils, Vladimir invoqua Ch'gvo. Une lumière irradia de sa main, laissant immédiatement la place au visage de l'invocation.

« Je sais pas pour les autres, mais moi je m'en fous de tes conneries et j'ai pas besoin de les entendre ! Cria le jeune homme. Ride Over Here ! »

Le Long-Coureur étendit son échine jusqu'au niveau du mégaphone et alla planter ses dents dans le revêtement plastifié du haut-parleur. Sentant sa prise sur l'appareil, Vlad tenta de l'arracher des mains du chef du FLV.
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeMer 16 Nov - 14:33

Tout se passe bien jusqu’à ce que tout se passe mal. Devise du padre, que j’applique à toutes les circonstances. J’étais là, dans la vibe de la musique et tout, avec des donzelles du genre charmantes et complètement soumises – ouais les anti-sexistes au premier, asseyez-vous bien tranquillement sur Popol Mayor, vous allez comprendre comment et pourquoi je commande ! Putain d’hystériques, ma parole...bref, j’étais in the mood for love, quand ils sont arrivés. Des débilos de voyageurs qui clament à la manière des syndicats du Royaume de la Contestation et de la Révolution Finale que j’ai rencontrés une fois pour un colloque sur les conditions de vie des pégus de Fightland. J’en ris encore, entre nous, mais faut bien se donner le bon rôle. J’avais mis fin à la réunion en tapant tout le monde, et en prenant des syndiqués qui tapaient du coup, quand je les tenais comme des masses d’armes, contre leurs camarades. La solidarité prend un coup dans le pif dans ces conditions, c’est moi qui vous l’dis les tarlouzes.


Bon, de ce que j’entends, ça veut faire le cul des créatures. Il se trouve que j’en suis une, pas de bol pour eux. Pour moi un peu, j’pensais que la soirée était pliée, mais manifestement certains veulent l’amener dans un coin assez particulier. Dreamland aux voyageurs ? C’te blague, des mecs qui vivent autant qu’une mouche se permettent de la ramener, ça me fait bien rire. Encore plus quand je vois ce qui semble être le leader charismatique du mouvement égratigner une serveuse. Le genre j’fous la merde en totale impunité, j’aime. Les mecs m’approchent, mais faudrait voir à pas déconner. Le grand au bazooka m’a repéré et dit aux autres de ne pas me faire chier, je crois.


Forcément, alors que je m’apprêtais à me resservir une binouze pour apprécier le bordel, le Vladipute commence à faire le mec chaud. Il ne peut pas rester en place merde ! Le temps que ça se calme, je m’assois avec les filles sur un canapé et j’attends de voir ce qui se passe. Vous allez dire, avec vos gueules enfarinées « ouaye çay pô justeuh, t’es eul Seigneur de la Guayrre pitain ! » et vous savez quoi ? Vous avez raison. Mais bon, trois connards, deux pelés et Vladipote qui se battent, moi je m’en branle. J’ai sur moi ce pour quoi je suis venu, j’ai récupéré un stylo de foudre hyper marrant et tout ça ne me regarde pas. J’ai d’autres projets que de me fritter contre des voyageurs ce soir. Bien sûr, ils ont dit qu’ils feraient sauter la boîte, mais si ça arrive, je ferai en sorte que ça n’arrive pas. Si on me fait chier, je répliquerai. C’est pas plus bête que ça. Du coup on se pose avec les copines et on regarde les bastons en route. Un voyageur vient soudain m’emmerder. Le mec a une banane énorme et me regarde avec un manque de respect qui m’estomaquerait si j’avais seulement une conscience morale des choses.


- Allez larbin, tu vas nous préparer des cocktails, et tu files les filles ! Ce soir c’est une soirée pour les voyageurs, retourne à ta place, domestique !
- Mec, tu parles à Diavolo Mayor.
- Tu pourrais être le Roi de mon cul que…


BAM !


- Mer il était fou ce gars...j’étais en mode peace et il vient me chier sur les arpions, merde.



Oh, c’est parti vite faut dire. Tandis qu’il secouait sa gueule de merde, je lui ai enfoncé le coffre depuis le haut du crâne jusqu’au sol. J’ai l’impression que sa peau forme des plis en mode carpette, mais c’est pas moi, j’ai rien fait. Non mais sérieusement, on n’a pas idée que d’emmerder les gens. J’crois que ses potes n’ont pas encore vu le bouzin, du coup je récupère le coffre sur le dos et je picole avec les gonzesses qui tremblent. Putain, la soirée va être longue...comme ma...pinte.
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeMer 16 Nov - 15:28

Vladimir s’insurge immédiatement durant le discours du leader du Front de Libération des Voyageurs, qui dit ceci :


- Dreamland est NOTRE pays onirique, et pas celui des créatures ! Nous sommes les voyageurs, et ce monde est à nous ! Bientôt vous verrez qu’on a raison, et que les créatures nous prennent pour de la chair à canon, pour des larbins, pour des moustiques ! MAIS NOUS SOMMES VOYAGEURS ! NOUS SOMMES LÉGION ! NOUS SOMMES LA PUISSANCE SILENCIEUSE ! A qui on refuse de donner des territoires, des bâtiments, des villes, des maisons, une vie tout simplement ! Tu parles comme un livre ouvert, mais je sais que tu es ! Tu es Yuke Akise, le petit toutou de Voltera, et tu te crois important car tu es prétendument lieutenant de la Foudre ! Mais tu n’es qu’un larbin, une pute de Seigneurs qui ne mérite que les chaînes qu’elle porte ! Nous crachons à tes pieds, esclave, et nous aspirons à te libérer des chaînes que tu t’es toi-même mises ! Libérons tous nos frères ! ARRACHONS LES CHAÎNES ! Arrachons tout ce qui nous est…


Son cheval se colle au mégaphone et si Vladimir fait suffisamment attention il peut remarquer qu’un mucus immonde, gluant, transparent, visqueux et poisseux s’empare de son invocation. Cette dernière est prisonnière et tente de se débattre, tandis que le leader se marre en la portant à bout de bras. Il se tourne vers deux voyageurs qui l’ont interpellé juste avant l’attaque de Vladimir puis vers lui.

- Je vois qu’on a des fortes têtes qui refusent de se libérer de leurs oppresseurs ! N’AYEZ CRAINTE, mes frères, nous sommes là pour vous libérer ! Cognac Gégé, Picaboom, Sauron, vous vous occupez des récalcitrants, j’ai encore besoin de temps…


Tandis que la troupe autour du leader se sépare, le grand baraqué au bazooka lève la main, et Vladimir peut sentir sur lui, posées, des plaques blanchâtres, collées à sa peau même, impossibles à arracher. Le grand se marre et vise Vladimir avec son bazooka.

- Pas bouzer, capito ? J’ai collé mes ezplosifs sur toi, tu fais un pas, tu ezploses. J’adôôôôre les zushis ! Pas toi ?


Il se tourne vers son leader, en reniflant et en zieutant un coin du dancefloor, à l’endroit où Diavolo se trouve en train de picoler avec ses nanas et son coffre, et indique de la tête à la fille du groupe qui dirige le mouvement la table du Seigneur de la Guerre. Elle va voir la créature royale tandis que le grand explique aux autres.

- Lui, il ne craint pas ma poudre.


La fille arrive vers la table de Diavolo et le regarde d’un air mauvais.

- A genoux, sous-merde ! Si tu n’obéis pas, je vais devoir t’envoyer une péridurale pour femme enceinte ! Peut-être que tu serviras de jouet éducatif à Picaboom comme ça. Hé, tu m’entends espèce de pedzouille ?! 

Dit-elle en envoyant sur la créature au coffre sur le dos une seringue remplie de drogues hallucinogènes. 
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeSam 26 Nov - 12:41



Ch'gvo se mit à proférer des insultes de baba cool en gesticulant, alors que le type au mégaphone répandait une substance ignoble sur lui. La prise de sa mâchoire sur l'appareil se relâcha et le Voyageur s'empara de lui, le soulevant. Comme l'invocation agissait à la manière d'une extension du bras du jeune homme, Vladimir se sentit un peu tiré en avant.

Le bonhomme continua son speech en dépit de l'intervention du Great-Rider, qui révoqua sa malheureuse créature. L'attention du jeune homme fut attirée par deux Voyageurs qui comme lui, avaient tenté de faire entendre leur voix. C'était normal, il ne pouvait pas être le seul gars dans les environs qui n'approuvait pas spécialement les propos du nouveau patron de la soirée.

Tandis que la logorrhée coulait ses ondes à travers les murs du dancefloor, Vladimir s'alluma une clope et fourra ses mains dans les poches. Il jeta un coup d’œil à Diavolo, qui s'était déjà installé dans un canapé avec les copines de Shirley. C'est à ce moment qu'un des sbires du groupe principal vint chercher des noises au Prince de la Guerre. Il finit bien évidemment en accordéon, ce qui n'étonna pas l'Invocateur de Chevaux mais lui arracha une mine contrariée. Le gars était vraisemblablement mort.

Puis sur l'invective du leader du FLV, le noyau dur de ses partenaires se dispersa. Le colosse au bazooka fit un geste de la main et braqua le canon de son arme dans la direction du jeune homme. Ce dernier haussa les sourcils en constatant l'apparition des zones blanches réparties un peu partout sur son corps. Le gros l'invectiva façon Gad Elmaleh, avant d'envoyer sa collègue dire bonjour à Diavolo.

« Je le sens pas du tout Vlad, tiens-toi tranquille ! Fit Grani en s'éloignant un peu de son Rider. »

D'un geste calme, Vladimir retira la cigarette de sa bouche et expira un petit nuage de fumée, jetant le mégot parterre pour l'écraser du talon.

« Hé, le gros ! Fit-il à l'intention de son adversaire, plongeant Grani dans une profonde détresse. Retire tes saloperies de mes vêtements. »

Il demeura parfaitement immobile, prononçant à la suite le nom de Pooka. Le petit poney volant apparut au-dessus de lui, poussant un rire amusé par la nouvelle situation qu'il découvrait. Il se mit à virevolter à hauteur du visage de son Invocateur, secouant sa crinière comme s'il s'agissait d'une mèche rebelle.

« T'as l'air fatigué Vlad ! C'est l'obèse avec son gros canon que tu veux que j'cogne ?
- La nuit commence à être longue. Attends encore un petit peu, tiens-toi prêt.
- Pooka ne l'encourage pas ! Fit Grani d'un ton de maître d'école à l'intention de son congénère.
- C'est pas à toi qu'j'obéis Grani, rétorqua l'invocation. Ça a l'air marrant en plus !
- Vous êtes aussi inconscients l'un que l'autre ! Je savais qu'il aurait jamais du accepter de pactiser avec toi !
- Bon, le gros, répéta Vladimir en fronçant les sourcils et contractant ses poings. Me force pas à me répéter, ou je te brise la mâchoire avec mes phalanges. »

Voyant que le gars n'arrêtait pas de le braquer avec son lance-roquettes, le jeune homme prit la décision d'agir avant lui. A voix haute, il donna son ordre à Pooka, qui alla foncer tête la première vers l'embouchure de l'arme en ricanant comme s'il s'agissait d'une histoire drôle.

C'était simple: l'impact devait forcer l'adversaire de Vladimir à lâcher le bazooka. Le cas échéant, Pooka serait très heureux de pouvoir boucher l'ouverture du canon. Parfaitement statique, Vladimir honorait la contrainte imposée par le type de ne pas bouger.

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Diavolo Mayor
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeSam 3 Déc - 15:09

Je rêve où la gonzesse me parle comme à une merde ? Dire ça à Diavoloche, Seigneur de la Guerre, victorieux sur la veuve et l’orpheline que j’ai tringlées ensemble ! La fille, juste pasque y’a une dizaine de ses potes à elle qui ont décidé de se la jouer Grand Soir, elle me sort ça comme si j’étais son chien quoi ! Je me lève, et d’un coup je m’aperçois que je fais le double de sa taille. Ça n’a pas l’air de la déranger plus que ça. Je remets toute la situation en tête, le sablier dans un compartiment secret, le stylo de foudre dans un autre compartiment secret, et le coffre que j’ai tiré au gérant dans son bureau. Des voyageurs chassant les créatures...à moins tous les buter, la soirée s’annonce compliquée, et sanguine. Je tente un coup de poing que j’aplatis sur le crâne de la donzelle, mais elle esquive au dernier moment et je sens une piqûre s’afficher en rouge douloureux sur ma colonne vertébrale. Une contrôleuse de l’aiguille ? Okay, c’était pas du bluff.



- Et tu penses que tes pitoyables attaques vont avoir un effet sur moi ? Je suis Diavolo Mayor, Seigneur de la Guerre et ensemenceur attitré. Le diplôme est encadré sous verre dans mon bureau, mais tu peux venir vérifier par…



D’un coup, je sens un éclair remonter le long de ma colonne. Bon les loulous, on va pas tourner autour de la pleine lune de Voltera, j’ai déjà goûté à ce que les bonnes gensses appellent connement les paradizes artificiels. Ouais, plutôt deux fois qu’une. Et faut arrêter de dire que ça éveille j’sais pas quoi, ça sert juste à se trémousser sur de la musique de merde, voir les murs bouger et dire de la merde. En faire, accessoirement. Je me souviens d’une soirée super bizarre et très colorée, dans un champ de bataille pas loin de Fightland, et ça a fini en partouze. On a failli rentrer dans le livre des records, et aussi dans vachement de nanas, mais les gars de Relouland ont trouvé ça carrément indécent, du coup j’en ai butés deux pour le principe. Donc voilà, j’y regoûte et bon, comment vous dire ? Bah c’est à la fois puissant, mais un peu comme ma forme berserk...du coup j’en profite, et je commence à la maraver. La fille commence à pleurer et à crier, à force j’vois des trucs blancs apparaître sur ma peau. Les mêmes que sur la gueule de Vladipute. Un grand mec avec un bazooka me sourit sadiquement, tandis que sa pote la grande gueule vient s’abriter à ses côtés en se tenant le pif cassé en quatre, saignant à point, la bouche sans dents. FAUT PAS DÉCONNER AVEC MOI ! Je bondis sur les deux connards mais je sens que j’ai pas décollé. La raison ? Je vois deux petites aiguilles, une blanche et une rouge, qui mettent du liquide de type inconnu dans mon bras et dans l’épaule. Le blanc est froid, et je sens qu’il me calme, pour finir par me paralyser. Le rouge fait monter mon énervement, et je commence à sentir mon sang ne faire qu’un tour. Je regarde la voyageuse aux aiguilles qui fait un signe du pouce à son chef, qui reprend son taf ailleurs. Je marche vers eux pour les taper une bonne fois pour toutes, mais mon corps va à l’inverse de ce que je veux faire, et je prends l’une des deux nanas rencontrées dans les chiottes, par la tête, que je tourne, tourne, tourne, et qui finit par sauter comme un bouchon de champagne.



- SUIVANT !



J’ai envie de tuer des gens, je ne sens absolument plus rien, je ne vois que des nanas à tringler, des hommes à abattre, des punching-balls couleur chair, des chaises de musculations, et des vagues mannequins à mettre KO. Je comprends, avant de perdre ma lucidité, que je viens d’être drogué à l’insu de mon plein gré. J’entends la fille qui pousse un énorme cri de victoire, tandis que je fonce sur Vladipopotin. Avec la ferme intention de le buter.
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MessageSujet: Re: Le Vent dans les Crinières [Diavolo]   Le Vent dans les Crinières [Diavolo] I_icon_minitimeSam 3 Déc - 15:38

De l'autre côté du dancefloor, Picaboom, du haut de sa stature, rit en voyant le petit cheval entrer dans son canon. Il ne fait alors rien d'autre que de claquer des doigts en mode Roy Mustang, et le bras droit de Vladimir saute. Il explosa, mais fait étrange, aucune blessure ouverte n'apparut. Non ! C'était comme s'il était déjà amputé, il n'y a aucune blessure, uniquement de la chair. Un sourire s'étire sur le visage du voyageur au bazooka, qui montre du doigt l'invocateur des chevaux.


- Ne zoue pas au plus malin avec moi. Au fait ! Tu tiens vraiment à tes invocaztions ? Et si je me faisais un petit zauté de chevals ?! Quoi ? Bin oui, chevaux, z'est ze que j'ai dit ! Maintenant tu n'as pas le choix dans la date, tue au moins une créature izzzi, et peut-être que je te laizerais les autres membres en vie ! Mais je commenzce à me demander avec quoi tu vas me briser-oté la mâchoire oh oh oh oh !


Durant ce laps de temps, la voyageuse qui s'occupait de Diavolo vient s'abriter à côté de Picaboom, en se tenant le visage, en sang. Elle suit du regard le frère de la guerre, qui titube sur le dancefloor, parle tout seul, esquive par un mystère des plus mystérieux Vladimir et tue d'un coup de poing traversant le ventre un serveur qui levait les mains en l'air, par réflexe. Il se dirige à présent vers deux voyageurs, dont l'un est pris dans la vision d'une caméra, et dont l'autre se fait hacher menu par un voyageur s'entourant d'une armure de dents.

Vladimir peut également voir un voyageur, inconnu au bataillon, sauter de sa place qu'il occupait discrètement pour tailler avec une dague le leader du groupe. Encapuchonné, personne ne voit son visage. Le leader fait une parade du bras, et un bout larvesque d'escargot tombe au sol...Le leader sourit encore, et regarde le bout coupé repousser dans l'instant. Il prend son inspiration en riant et gueule dans toute la boîte.


- Ah ah ah ! Vous êtes des voyageurs pitoyables ! Vous allez comprendre pourquoi et comment nous allons récupérer ce qui nous revient de droit, Dreamland ! Je suis le Shériff, j'ai tué mon Seigneur Gastéropote, Hermaphro, avec une technique de mon cru. Cet idiot me l'avait apprise, et je l'ai simplement retournée contre lui ! Allons-y : AUTO FECONDATION !


Une coquille passe et entoure le corps du leader, puis forme un trou d'où sortent des dizaines de petits minimois ressemblant au Shériff, avec des cigares et des chapeaux à leurs tailles. Tous se déplacent rapidement en laissant de la bave sur le sol.
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