Dream Land Infinity RPG
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 Hello bro' [Eve PV Bébert]

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Eve Leblanc
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MessageSujet: Hello bro' [Eve PV Bébert]   Hello bro' [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeMar 24 Mai - 22:05

New York ! C'est la première fois que Eve y vient. Elle n'était encore jamais allé sur la cote est. Ses parents l'infantilisaient trop, ils ont jamais voulu qu'elle fasse des voyages aussi longs. Et puis quand elle était étudiante, elle a jamais eu les moyens, d'autant que c'était encore ses parents qui tenaient les cordons de la bourse. Ensuite ? Bah elle a toujours pas eu les moyens. Mais aujourd'hui, elle est à New York pour le travail. Sa troupe de danse avait été invité à faire une série de représentations à New York dans une salle pour dépanner du désistement d'une troupe de danseurs. Leur manager était arrivé à leur obtenir cette possibilité de se produire dans une salle de broadway. La grande classe ! Le rêve de beaucoup de danseurs. Et là, ça faisait à peu près 3 jours qu'elle était à New York. Les deux premiers jours avaient été bof bof à cause du décalage horaire. Elle a eu un bon gros jet lag des familles. Et puis hier, elle avait été prise toute la journée par des répétitions. Elle avait enfin un peu de temps pour elle là et elle souhaitait en profiter.En profiter pour quoi faire ? Voire son frangin. Eh ouais, à part le fait qu'ils se sont revu très récemment à Dreamland, ça devait faire plusieurs années qu'ils ne s'étaient pas vu ni même parlés. Par ce que oui, encore si elle pouvait parler, ils auraient pu se capter au téléphone d'une façon ou d'une autre mais là... Et vu que leurs parents étaient en froids avec lui, ils ne prenaient plus de nouvelles. Bref, elle s'inquiétait beaucoup pour lui. Elle avait finit par lui tirer vers vers du nez et lui dire qu'il était devenu SDF et vivait dans la rue à New York. Et comme elle était à NY, elle comptait bien aller le voire en vrais. Par ce que bon, elle s’inquiétait pour lui et pas qu'un peu. C'est que vivre dans la rue, c'st pas simple. Surtout que les flics sont pas super sympa aux USA, enfin ça les dérange pas du tout de tabasser des SDF alors que chez les grands parents en France, c'est un peu moins horrible disons. Elle était arrivé assez discrètement au fil des nuits à lui demander vers où il traînait au détour de questions du genre "où est ce que tu mange?" ou d'autres questions dans le genre. Puis il faisait parfois des références aux endroits où il faisait la manche en donnant des noms de monuments ou de rues.

Du coup, elle avait profité de cette journée de liberté pour partir à la recherche de son frangin. Elle avait décidé d'y aller seule. C'est pas qu'elle avait honte d'avoir un frère SDF mais... presque en fait ouais. Et puis voilà, c'est un moment familial, elle voulait pas que des amis soient là quoi. Elle avait dit à ses collègues qui étaient partis ensemble faire du tourisme qu'elle allait voire de la famille qui était en ville. C'est pas un mensonge en soit. Mais bon, une jeune femme muette, seule dans les rues de New York à chercher son clodo de frangin, c'est pas forcément la chose la plus intelligente à faire. En effet, le seul moyen qu'elle avait de le trouver, c'était d'accoster tous les SDF des coins où elle disait traîner et leur montrer le calepin où elle avait écrit :

* Je cherche Bernard, il m'a dit qu'il vivait dans la rue et était souvent dans le coin. Est ce que vous savez où il est ?*

Elle avait prévu quelques autres messages explicatifs du genre "je suis muette", il lui suffisait de tourner les pages du calepin ou au pire décrire sur une autre page. C'était son moyen de communiquer avec les gens ne sachant signer. Contrairement à un sourd, elle est capable d'entendre ce que les gens lui répondent. ça simplifie grandement la communication. Son mutisme n'est pas tellement handicapant. Du moins, c'est son point de vue à elle. Elle a appris à vivre avec.

Le problème c'est qu'après plusieurs heures, passées à chercher son frère, aucun SDF n'avait répondu positivement à ses propos. Il commençait à faire nuit et c'était un quartier pas forcément top. Mais du coup, elle voulait pas abandonner. Elle avait décidé d'aller dans un refuge pour aller poser des questions aux personnes qui le tenaient. Malheureusement, la femme de l'accueil, pas du tout confiante l'avait juste envoyé chier bien royalement.

*Bordel Bernard où tu es ?!*


Un peu plus loin, dans une autre rue, plusieurs SDF se rencontraient et l'un d'eux, un eu le cliché du vieux SDF barbu avec 3 chico à peine potable dans la bouche et la tête à consommer des trucs s'approcha de Bernard.

- Hey colleptic ! Y parait qu'y a une mignone qui te cherche ! Elle est allé voire plusieurs gars et cherche un certain Bernard. Apparemment elle avait pas une tronche de flic en civil. Plus de p'tite bourgeoise. Dis moi ! Tu va faire le coquin avec des p'tites de la haute hein mon bébert ?! hahahahahaha !
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MessageSujet: Re: Hello bro' [Eve PV Bébert]   Hello bro' [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeSam 26 Nov - 11:36

Un léger sourire aux lèvres, Bébert partage le fruit de son labeur avec ses frères sans-abris : une dizaine de dollars. La recette de la matinée n'a pas été glorieuse mais c'est toujours mieux que rien, et les clochards qui l'entourent n'ont récolté que la moitié de cette somme.

L'un d'eux approche avidement sa main de la liasse que tend Bernard et se prend un vent mémorable quand le trentenaire retire sa main brusquement.

- Du pauvre au riche, deux mains ; du riche au pauvre, deux doigts ! s'exclama Bernard avant d'éclater de rire.

- Oh, tu vas pas nous casser les couilles avec tes proverbes et tes blagues à deux balles, Bébert ? Ça commence à bien faire !

Pour toute réponse, le clochard se contente de rire davantage et de tendre la main qui ne tenait aucune liasse.

- Ben quoi ? Qu'est-ce que t'attends avec ta main, là ? On a pas dit que c'était le plus verni du groupe qui régalait ?

- T'as écouté ma blague, je veux mes deux balles, Al'

Le dénommé Alan, qui commence à avoir de l'expérience avec le clochard au grand coeur, plonge sa main dans la poche de son jean troué afin d'en sortir deux dollars qu'il tend à Bernard.

- Merci ! Maintenant, me voilà plus riche et te voilà plus pauvre et il est plus que temps de rendre hommage à cet adage espagnole. Tends tes deux mains, mon ami !

Alan lui offre ses deux mains vides et Bernard y dépose, avec seulement l'index et le majeur, quatre dollars. Il entreprend ensuite de distribuer la même chose à Ed (Edward) et Jo qui se contentent d'attraper l'argent sans lâcher ne serait-ce qu'un mot de remerciement.

La rue leur a tout pris, leur argent, leur estime de soi et leurs sentiments.

* Il va me falloir du temps pour leur rendre le sourire... *

- Messieurs, le cours de Finance est fini pour aujourd'hui. Allégez vos poches, remplissez vos ventres et à demain pour la nouvelle session !

Seul Alan lui répond, les autres se contentent de déguerpir sans demander leurs restes. Au fil des années, Bernard a tenté de fonder une communauté basée sur l'entraide et la survie. Chaque jour, les membres se rejoignent, se racontent un brin leurs mésaventures de la veille et partagent leur pécule afin d'aider les plus miséreux d'entre-eux. Mais au final, Bernard s'est vite rendu compte que la plupart se contentaient de dissimuler leur argent avant de venir à la réunion afin d'en avoir davantage, pour acheter de la drogue ou de l'alcool.

Le souillon au grand coeur ne cesse pourtant pas de partager l'argent qu'il récolte chaque jour, dans l'espoir que ses camarades d'infortune finissent par changer. Perdu dans ses pensées, il commence à ramasser son sac à dos et son carton en vue de se rapprocher d'un stand à pizza.

Jo, Al et Ed ont à peine quitté les lieux qu'un autre sans-abri déboule sans crier gare, les joues empourprées d'excitation. Il s'agit de Patrick, un clochard quinquagénaire à qui la maladie, l'alcool et les drogues donnent bien plus que soixante ans.

- Où cours-tu si vite, Pat' ?! Ton avion pour Washington a de l'avance ?

Pat' ignore le trait d'esprit du trentenaire et se contente de lui raconter une histoire abracadabrante : lui et une petite bourgeoise ? Rien que l'idée qu'une jeune femme puisse trouver quoi que ce soit d'appréciable chez lui l'envoie rouler au sol, dans une crise de fou rire mêlée de larmes.

- Ahahahaha ! Moi.... Ahahahaha ! Moi et une petite de la haute ? Ahahahaha ! C'est quoi que t'as pris cette fois, mon Patrick ? Ahahaha !

Le vieux clochard perd son sourire et s'indigne devant tant d'hilarité.

- Mais j'suis sérieux, Bébert ! Puis, tu sais bien qu'j'suis clean, maintenant ! Je raconte pas des cracks, comme si mon vieux ciboulot pouvait imaginer une petite muette bourgeoise...

Bernard retrouve instantanément son sérieux.

- De quoi, muette tu dis ?

- Bah ouais, aussi vrai que je te le dis ! Avec même un genre de cal'pin qu'elle utilise pour causer ! Muette comme une carpe !

- Oui, je la connais. Mais je fricote pas avec elle, c'est ma soeur.

Le vieillard laisse échapper un hoquet de stupéfaction : Bernard n'avait jamais parlé à quiconque de sa vie d'avant. Comprenant la gravité de la situation, il décide donc de se retirer après avoir obtenu de Bernard un dollar le récompensant de l'information.

Quant à Bébert, il se rue hors de la ruelle, prenant la direction d'où venait Patrick. Dans la foulée, il oublie son sac et son carton, n'ayant pas envie qu'il arrive malheur à sa petite soeur. Puis, il se souvient qu'elle est grande maintenant et qu'il risquerait de se faire tabasser si elle venait à apprendre ce qu'il vient de penser et se calme.

C'est donc d'une démarche posée qu'il finit par se retrouver devant sa soeur.

Quelques secondes se passent sans qu'il ne dise rien, tandis qu'il la détaille. Elle est aussi belle que lorsqu'il l'a vue dans ses songes. La petite fille a bien grandi ! Le silence s'épaissit et, vu qu'elle ne risque pas de briser la glace, le clochard décide de prendre les devants.

- Une petite pièce, s'il vous plait ?

Il l'inviterait bien à manger quelque chose mais il ne doit lui rester que trois dollars en poche... Il se contente de la regarder, disposé à la suivre si elle souhaite l'amener quelque part et se demandant pour quelle raison elle a tenu à le rencontrer dans la vraie vie.

Déjà qu'elle supporte mal son odeur dans le monde des rêves !
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MessageSujet: Re: Hello bro' [Eve PV Bébert]   Hello bro' [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeDim 25 Déc - 11:22

Eve avait à présent décidée de retourner voir ses collègues. Elle cherchera son frère demain. Là il faut vraiment qu'elle y aille ou ses amis vont finir par s'inquiéter. Même si bon, cette inquiétude qu'ils ont parfois pour elle a tendance à l'énerver. Elle sait qu'elle a la santé fragile mais elle n'est pas non plus en sucre. En fait cette manie qu'ont les gens de vouloir la protéger toujours et encore, ça a tendance à va frustrer. Ça lui renvoie une image d'elle même qu'elle n'aime pas. Celle d'une handicapée, ce qui n'est pas son cas. Elle ne se considère pas comme une handicapée. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne supporte ses parents qu'à petite doses. C'est par ce qu'ils ont le don de sans cesse la considérer encore comme va pauvre petite fille malade qu'elle a été alors qu'elle a bien changée, que sa santé c'est bien améliorée et qu'elle est bien suivie par les médecins et qu'elle bénéficie d'une bonne assurance surtout. Alors qu'elle s'était mise à penser à complètement autre chose en fait. Elle pensait à la répétition du lendemain quand soudain, un homme se dressa devant elle. Elle ne le reconnut pas immédiatement. Ce dernier lui tendit la main et lui demanda une pièce. Elle l'observa bien et reconnut son frère qu'elle n'avait revu que 2-3 fois dans le monde des rêves. Elle avait énormément de mal à s'habituer à cette apparence de son frère. Elle ne le voyait juste pas comme ça. Dans sa tête, son frère n'est pas un clochard new yorkais. C'est son frère quoi.

VLAN !!!

Une grosse tarte dans la gueule ! Elle lui colle une putain de gifle dans sa face de clodo au point que ça en fait tomber son bob... l'outrage par excellence ! Et en fait, vu qu'ils étaient dans la rue et que tout le monde sait que les rues de new york ne désemplissent jamais vraiment... il est bien évident qu'une personne assista à la scène et s'en indigna. Un type s'approcha d'Eve et l’apostropha.

- Oh mais vous faites quoi là ?! Ça va pas de frapper ce pauvre homme ?!

Elle se retourne vers le type, rouge de colère et commence à faire des gestes à une vitesse folle, même une personne ne parlant pas le langage des signes pouvait comprendre qu'elle l'envoyait chier en gros. Le mec, ne comprenant pas du tout et constatant que la jeune femme ne parlait pas ne savait pas trop où se mettre et passe son chemin. Pour info, elle lui « gueula » juste dessus « non mais de quoi je me mêle ?! J'ai pas le droit de frapper mon frère ?! C'est quoi que tu regarde ? Ça te dérange que mon frère soit SDF ?! » Ouais Eve, faut pas va faire chier et elle va donner une piqûre de rappel à ce pauvre Bébert qui semble avoir oublié ce détail. Elle respire un coup et regarde à nouveau son frère en fronçant les sourcils, visiblement toujours un peu énervée avant de se remettre à signer. Ses gestes étaient presque comme ceux d'une mère grondant son enfant.

- Pourquoi tu m'as pas prévenu  hein ?! Pourquoi t'as pas essayé de me contacter ? Pourquoi tu m'as pas dis que tu vivais dans la rue ? Moi je t'aurais hébergé !

La jeune femme semblait très contrariée d'apprendre que son frère était SDF. En fait, dans le monde des rêves, elle s'était assez peu exprimée sur va question. Elle s'était globalement contentée d'esquiver va question. Un peu comme son frère en fait. Comme si elle avait eu besoin de le voir vraiment pour le croire. En fait, à mesure qu'elle signait, on aurait dit qu'elle était sur le point de pleurer.

- Par ce que moi j'étais inquiète pour toi à jamais avoir de nouvelles ! Ça fait si longtemps que je t'avais pas vu ! T'as tellement changé. Tu m'as trop manqué grand frère !

Puis elle s'approche de son frère et l'enlace. Elle dépasse son frangin d'une demi-tête. Elle pleur tout en serrant son frère dans ses bras. J'vous promet c'est l'émotion, c'est pas à cause de l'odeur !  Elle est tellement contente de le voir en vrais ! Dreamland c'est quand même un peu fictif. Enfin, le revoir à Dreamland et dans le monde réel, ça n'a pas du tout le même impacte pour elle.  Elle le serre fort dans ses bras. Les gens autour d'eux les regardent étrangement. Voir une nana enlacer un sdf comme ça, c'est pas communs. Certains cherchaient même la caméra-cachée. Puis elle finit par le lâcher et reculer d'un pas. Elle a des larmes plein les yeux. Elle essuies ces larmes d'un revers de va main avant de faire signe à son frère qu'il ne sent pas très bon avec un léger sourire.

- Je peux t'inviter à manger si tu veux ! … Et à prendre une bonne douche aussi.

Elle lui adresse à nouveau un sourire avant de lui sauter à nouveau dans les bras. Si elle pouvait parler, elle lui dirait qu'il lui a manqué pendant tout ce temps sans le voir, tout ce temps pendant lequel la vie n'avait pas dû être simple pour lui, pendant lequel les parents n'avaient pas dû ve soutenir alors qu'ils la gâtaient toujours plus elle à va surprotéger en délaissant leur propre fils à une vie sans foyer et aux conditions terribles.
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MessageSujet: Re: Hello bro' [Eve PV Bébert]   Hello bro' [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeJeu 23 Fév - 13:59

Bébert subit la tarte sans dire aucun mot, stoïquement. Il ne comprenait pas la réaction de sa sœur et, miraculeusement, semblait presque sur le point de se mettre en colère. C’était lui qui était dans la rue, c’était lui qui galérait chaque jour et dépendait de la pitié des autres pour survivre et elle lui foutait une énorme claque, à lui, sans véritable raison.

On était pas à Dreamland ! De plus, la peur qu’il avait ressenti pour sa sœur à l’idée de la savoir seule à New York l’avait désinhibé, lui habituellement si calme. Il profita qu’un badaud soit venu les interrompre pour se calmer.

La jeune femme finit par se planter devant lui et à la réprimander par gestes. Il observa sans rien dire ses signes empressés. Eve le dépassait de quelques centimètres et ça accentuait la sensation qu’il avait de se faire engueuler par sa mère. Même chevelure, même air agacé, même besoin viscéral d’étouffer leur fils (ou leur fille) avec leur amour protecteur et inconditionnel.

Qu’est-ce qu’ils s’étaient imaginé ses parents, lorsqu’ils avaient cessé de lui fournir de l’argent ? Qu’il allait vivre jusqu’à la fin de sa jour avec une demoiselle qui allait couvrir tous ses frais ? Et habiter à New York ou la quitter sans avoir le moindre argent ? Pour aller où ? Pour rentrer à la main, la queue entre les jambes, à plus de 32 ans ? Peut-être qu’il ne mangeait pas à sa faim, qu’il ne dormait pas assez suffisamment et qu’il ne prenait que trop rarement une douche, mais en tout cas Bébert se sentait libre.

En bon humaniste, il n’était pas dérangé par l’idée de partager avec tout le monde sa demeure et son toit : le ciel.

Finalement, la jeune femme arrêta de tempêter et sembla sur le point de verser quelques larmes. Elle finit par enlacer son frère, qui se sentit gêné et honteux de son odeur et eut du mal à lui rendre son étreinte, se contentant de tapoter maladroitement son dos.

Elle se retira finalement et lui indiqua qu’il sentait pas super bon. No shit, Sherlock ! Puis lui déclara qu’elle pouvait également l’inviter à manger et à prendre une douche avant de sauter de nouveau dans les bras et, cette fois-ci, Bébert l’accueillit avec un large sourire.

- Toi aussi tu m’as manqué, sœurette ! Ecoute, pour la douche, je connais un endroit où me laver pour trois dollars. Je te propose qu’on se donne rendez-vous ici d’ici trois quarts d’heure, cela te va ? Je te fausserais pas compagnie, te fais pas de bile : je resterais bien avec toi mais ce serait débile que tu m’accompagnes à la piscine municipale. Pendant ce temps, tu n’as qu’à trouver un endroit où on pourra manger, cela te va ?
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