Dream Land Infinity RPG
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 On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]

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Eve Leblanc
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MessageSujet: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeLun 16 Mai - 0:10

Ça faisait maintenant quelques nuits que Eve parcourait Dreamland avec son abrutis de frangin. Et allez savoir pourquoi, on aurait pu penser que comme certaines choses qui changent en passant du monde réel à Dreamland, l'odeur de rat crevé de son frérot allait disparaître mais nan !C'est un peu comme la voix de Eve qui aurait pu revenir à Dreamland mais en fait nan. Bref, il puait vraiment la mort ! En fait pas tant que ça mais bon Eve elle est chiante et elle cherchait le premier truc pour se plaindre. Et puis ça faisait 2-3 nuits que son frère la traînait à droite à gauche pur faire du tourisme et au final ne rien foutre à part dormir et bouffer dans des hôtels, des tavernes et autres auberges. Elle avait envie de choisir. En plus, ça finissait toujours mal par ce qu'ils n'avaient pas de quoi payer. Ils ne savaient même pas quelle était la monnaie en vigueur à Dreamland en fait. Du coup, elle lui avait dit que cette nuit, ce serait à elle de choisir la destination et elle avait trouvé un royaume qui avait l'air parfait : thermopolis. Le royaume des bains. Un très vieux royaume qui datait au moins de l'antiquité. C'est l'un des royaumes de la propreté par ce que oui, c’est comme la richesse, il n'y a pas que kazinopolis comme citée de la richesse mais c’est la plus connue.

Eve arriva la première sur place. Elle arriva dans une ville très brumeuse et où la chaleur était assez étouffante à cause de la vapeur dégagé par les nombreuses termes. Et puis aussi par ce que le sous-sol de ce royaume était très volcanique, c'est ça qui chauffait naturellement les termes. On pouvait également voire un peu plus loin des nuages de bulles de savon s'échapper de ce qui semblait être un bain à ciel ouvert. un énorme bain mousseux. Et puis il y avait une bonne odeur de savon qui régnait ici. Aaaaaaaaah un peu de détente ! ça allait être cool. et puis bon, peut être qu'ils arriveraient à faire quelque chose pour l'odeur de son frangin. généralement ça va mais quand il lève les bras je vous explique même pas la catastrophe.

Et là, apparaît dans un nuage de fumée son frère. bah vas y ! comme s'il n'y avait pas assez de fumée ici ! elle se fout en face de lui et lui tint alors ce langageà grand renfort de gestes des mains.

*On va passer la nuit ici. prends des bons bains chauds et se détendre. Pas la peine de discuter c'est comme ça et pas autrement. 3 nuits d'affilé qu'on ne fout rien et qu'on fint par se faire chasser par des tenanciers par ce qu'on n'a pas d'argent. Moi j'ai eu une grosse semaine, je suis fatiguée je veux me reposer. En plus tu sens trop mauvais. Alors go!*

Elle se plaça alors derrière lui et commença à le pousser vers le premier établissement de bain qu'ils virent. Elle entra, se présenta devant le guichet d'accueil. personne. Pas de sonnette ni rien. Elle regarde d'un air complètement blasé son frère et lui fait un signe de tête qui dit "bah vas y fais le!" mais faire quoi ? faut être plus précis ma grande.

*bah vas y crie.*

Dit d'elle de 2-3 mouvements de main. Bah ouais, n'ayant pas de voix, elle aurait bien du mal à se signaler en poussant une gueulante. Une fois que son frère se fut exécuté ou à moins que cette énergumène ne veuille pas s'égosiller, qu'il parvienne à attirer l'attention de la créature chargée de l'accueille d'une façon ou d'une autre. cette dernière les regarda et leur demanda.

- C'est pourquoi ?
*On aimerait réserver des bains. Vous avez des bains privés ou c'est tout public ? Et j'aimerais aussi prendre la formule méga-décrassage pour le monsieur.*

La pauvre nana de l'accueil la regarda avec des gobilles grosses comme des ballons de foot. Elle se demandait pourquoi elle agitait ses mains comme ça la meuf. Elle essaie de lui jeter un sort ou quoi ?
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeDim 22 Mai - 21:19

Si vous avez un jour l'occasion d'aller à Dreamland, je vous recommande chaudement Thermopolis. Cette ville cosmopolite  comprend autant de rêveurs et de Voyageurs venus passer un bon moment que de créatures des rêves prêtes à se plier à leurs moindres caprices, et est le lieu idéal si vous avez envie de vous laisser glisser dans l'eau chaude, de fermer les yeux et d'oublier tous vos problèmes.

Cependant, si vous êtes un tantinet fragile et avez tendance à ne pas supporter l'odeur de certains savons chimiques, ce lieu n'est définitivement pas fait pour vous et votre espérance de vie y sera aussi courte que si vous pétiez sur le trône de Behemus (sauf si vous portez le fameux Caleçon Ignifugé du Pompier Légendaire, artefact de rang S).

Le Voyageur à l'allure négligée qui vient de rejoindre ce joli brin de femme, du côté du Grand Bain, semble allergique au savon. Pour être honnête, vu comment sa compagne gesticule devant lui comme si elle tentait de chasser les mauvaises odeurs, il est probablement allergique à la douche aussi, ou à la propreté. Bref, les yeux rouges, le nez qui coule, il tente semblerait-il d'établir un contact avec le ventilateur humain qui lui fait face.

- Boucement, sœurette ! Tu boudrais bas blutôt qu'on fasse un tour au...tente-t-il avec la voix d'un type qui a méchamment le nez bouché.


Le discours de l'homme aux cheveux aussi sales que longs s'achève dans un soupir résigné, tandis que la demoiselle le pousse vers une espèce d'établissement de bain public  comme il y en a tous les cinq mètres à Thermopolis. C'est jour de Nettoyage aujourd'hui, et l'équipe de Thermopolis affronte l'équipe de Savon-les-bains  dans un match endiablé de récurage de salles de bain. Tous les coups sont permis et le premier à avoir fini de récurer a gagné. Bien entendu, les balais et autres ustensiles ménagers se retrouvent à être utilisés de bien des manières, lors de ces matchs, et il est très courant de devoir vider un aspirateur d'un grand nombre d'yeux et de testicules sanguinolents avant de pouvoir de nouveau s'en servir.

Bref, la réceptionniste est occupée à regarder le match dans la cuvette des WC (coutume locale) et ne semble pas remarquer les deux arrivants, ce qui semble énerver  grandement la jolie jeune femme qui fait des signes à l'adresse de son compagnon débraillé.

Peu motivé à l'idée de se faire laver, l'homme ne s'exécute pas mais finit, sans le vouloir, par pousser un éternuement qui en fait trembler les fragiles murs. La standardiste se tourne instantanément et attrape une espèce de vaporisateur, et se met à vaporiser une espèce d'acide dans l'air. Du genre qui tue 100% des microbes, y-compris les êtres humains. Puis elle leur demande ce qu'ils foutent là.

Si j'étais à la place des deux énergumènes, je lui répondrais qu'on est venu faire un basket et qu'on voudrait un mojito à la vanille, ainsi qu'un Big Mac. Mais la jeune femme semble décidée à accomplir sa destinée de ventilateur humain et tente visiblement de faire reprendre ses esprits à la standardiste qui la regarde d'un air encore plus con que d'habitude.

Le clochard s'avance afin de traduire les déplacements d'air en un langage compréhensible par tous.

- Elle boudrait saboir si bous abez un hôtel sympa dans les enbir...commence-t-il, avant de se taire.

Il commence à connaître la jeune femme et lui jette le regard apeuré du type qui s'attend à se prendre un coup dans les côtes ou dans les parties intimes.

- Enfin, si vous abez des bains brivés et si on peut y aller...commence-t-il, avant de se taire, pris d'un soudain éternuement.

Un silence s'installe car à chaque fois que le Voyageur ouvre la bouche, la réceptionniste vaporise de son truc infâme, ce qui n'a pour effet que de le faire éternuer de plus belle. Un duel ne tarde pas à se jouer entre la créature et le Voyageur : qui du vaporisateur ou de la bouche aura le dernier émission de particule dans l'air ambiant ?

Craignant que la densité de vapeur toxique dans l'air ne tarde pas à lui devenir insupportable, le clochard se couvre le nez et la bouche de sa main, en attendant une réponse.

- C'est privé et payant, et vous ne semblez guère posséder d'argent. Alors je vous suggère de sortir de cet établissement et d'en trouver un autre, un peu plus loin et bien moins cher. Vous allez faire fuir la clientèle si vous restez ici.

Quelle garce. Il n'y a pourtant pas le moindre client puisque tout le monde assiste au match et seuls les employés zélés restent à leur poste. Le jeune homme au physique de sans-abri semble se résigner et à être à deux doigts de s'en aller en se fendant d'un " Berci, bassez une bonne journée..."
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Eve Leblanc
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeMar 24 Mai - 19:40

*S'il me fait encore le coup de pas dire ce que je lui demande de dire...*

Eve était aux aguets ! Souvent, son enfoiré de frère la censurait lorsqu'il traduisait ce qu'elle voulait dire. Elle le regarda d'un air meurtrier au moment où elle l'entendit dire n'importe quoi. Il se ravisa assez vite. Alors qu'il répondait à la madame la créature, elle lui faisait quelques signes.

*Ouais je préfère ça enfoiré de frangin !*

Non mais oh ! En lus arrête de jouer la comédie avec tes soit-disant allergies par ce que c'est pas vrais. Sur le coup elle avait envie de le baffer ce sale enfoiré par ce que bon... Elle fait des efforts pour lui mais lui, alors il fait zéro efforts. Et puis d'abord, c'est grâce à elle qu'il est devenu voyageur donc il devrait être un peu reconnaissant. Et c'est alors que la créature leur répondit que c'était privé et payant. Eh merde ! la réponse à pas donner. Abah bébert, il chercha pas midi à 14 heure, ol remercia la dame, prit ses cliques et ses claques et commença à se barrer illico-presto alors que la créature s'en retourna à sa contemplation de match de... ménage ?! Alors que bébert était déjà presque les mains sur les poignets des portes de sortie, Eve, lui saisit l'épaule et le tira en arrière. Elle lui fit signe en lui montrant un couloir pas du tout surveillé. ils étaient tous trop occupés à observer leur corvée.

C'est donc sans le moindre ménagement qu'elle l'attira en le trainant et en le tirant par l'épaule dans un couloir qui mena jusqu'à un vestiaire où elle s'enferma avec son frangin après un dernier examen des environs histoire de voire si personne n'était là. Personne dans le couloir, personne dans le vestiaire. Pas la moindre trace d'affaires appartenant à des clients.

*S'occuper des clients mon cul ouais !*

Bien dit ma grande ! Puis, elle regarda où menait l'autre porte du vestiaire, celle de sortie. OMG, c'était trop cool ! on aurait dit le bon vieux cliché des bains en extérieur qu'on voit dans les manga. C'était un énorme bassin d'eau chauffée avec quelques fleurs qui flotaient par-ci par-là et qui venaient donner à l'eau un parfum délicatement floral mais rien de chimique en tous cas. Donc arrête ton cinéma sale enfoiré ! Une fine brume se dégageait de l'eau donnant au tout un air assez mystique en plus d'une vue sur les montagnes rivales qu'on pouvait entendre légèrement gronder. La vue tait réellement magnifique d'autant que le bassin était décoré à la japonnaise avec un petit jardin de rocaille avec de petits armes tout autour. Le tout avait une atmosphère super reposante. C'est pour ça qu'elle adore Dreamland, elle a toujours rêvé d'aller au japon, aller dans une auberge traditionnelle et aller se baigner dans des bains d'extérieur. Enfin, ça faisait partie de sa liste des trucs à faire. Mais vue le prix d'un billet d'avion pour le japon... Mais Dreamland permettait de vivre par procuration ce genre de choses.

Elle se mit à sautiller sur place d'excitation puis à danser un p'tit peu avant de se retourner et voire la tronche de pet de son frangin, le nez plus congestionné que le tunnel de Fourvière aux heures de pointes. C'est le genre de moment où elle se demande pourquoi elle aurait pas mieux fait de le laisser être un rêveur et de s'occuper de ses affaires à elle et vivre sa petite vie de voyageurs pépère au lieu d'aider ce boulet. Enfin bon, elle prit sur elle et lui parla alors. Enfin, parler c'est un bien grand mot.


*Regarde c'est super beau ! En plus personne nous a vu ! On se baigne un peu et promis si on a le temps avant la fin de la nuit on essaie de se trouver une auberge. T'as qu'à te dire que... c'est comme si tu visitais une auberge traditionnelle japonaise. Les bains ça fait partie du folklore.*
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeJeu 24 Nov - 19:10

Le clochard n'avait pas atteint la porte que sa soeur l'avait déjà attrapé par le chiffon qui lui servait de vêtement et traîné jusqu'à des vestiaires. Il tente tant bien que mal de se débattre mais ses muscles atrophiés ne peuvent rien face à l'endurance à toute épreuve de la jeune femme. Quant à la réceptionniste, elle pousse des acclamations à chaque fois que son équipe marque des points et ne leur accorde aucune attention, sans doute persuadée qu'ils ont quitté les lieux.

Profitant que sa soeur relâche sa prise pour observer la pièce dans laquelle elle les a amenés, le SDF se laisse tomber sur un banc et s'enfonce un doigt dans le nez. Il regarde ensuite d'un air songeur la matière grisâtre qu'il en a extirpé : est-ce qu'un jour cela avait été de la poussière onirique ?

Il est tiré de ses pensées métaphysiques par la soudaine disparition de sa soeur, qui lui rappelle que la menace d'être de nouveau traité comme un sac de supermarché plane au-dessus de sa tête.

Un rapide coup d'oeil lui indique que sa soeur vient de gagner la sortie, qui mène à une espèce de jardin zen japonais plutôt sympathique. Bernard commence à afficher un sourire béat... avant d'apercevoir le principal occupant de cet endroit idyllique. Un bain !

Plissant les yeux comme un cow-boy apercevant son ennemi juré, le Bébert râcle la gorge et laisse tomber par terre un glaviot bien verdâtre. Son allergie se fait plus pressante et son nez semble menacer d'exploser, comme un compteur Geiger dans un jardin zen de Fukushima.

Sa soeur se met à parler en gestes précipités, tentant de lui vendre les vertus de se suicider en s'immergeant dans cette eau brûlante aux vapeurs parfumées qui ne lui inspire guère confiance.

- Laisse, femme. C'est entre lui et boi.

Le Bernard qui se laisse malmener par sa soeur a disparu pour laisser place à un véritable homme du Far West. Poussant légèrement sur le côté sa soeur qui doit en être muette de surpr... Enfin, muette tout court. Il se saisit de ses vêtements comme s'il s'agissait de revolvers.

- Dégaine si d'as des gorones, goyote !

Et il arrache ses vêtements d'un coup sec, avant de se jeter dans le bain en criant comme un cochon qui égorge.

Le choc semble violent et le clochard se met à battre des bras et des jambes, comme s'il se battait contre un ennemi invisible. Finissant certainement par se rendre compte qu'il a pied, il sort la tête de l'haut et adresse à sa soeur un sourire satisfait.

-Alors gu'as-du benser de bon ibitation de cow-boy ? Abusant, non ? Finalement, c'est bas si bal que ça, les bains ! Du be rejoins ? s'exprime avec difficulté Bernard en parfait Brançais,

Le nez toujours enflé, l'oeil larmoyant, le clochard ne semble ne pas se soucier de la croûte huileuse que sa crasse a créée en entrant au contact de l'eau. Cet agglomérat de graisse, de sueur et de peaux mortes se laisse aspirer par un orifice situé sur la paroi à laquelle il est adossé, qui ressemble étrangement à une bouche...

L'espèce d'appareil buccal, après avoir avalé goûlument l'eau et son contenu, finit par être pris d'haut-le-coeur et recrache tout d'un coup, provoquant un bruit de déglutition particulièrement répugnant.

- Bromis, soeurette, c'est pas boi...

La même bouche se met alors à crier avec une voix de jeune femme assez dérangeante.

- Alerte ! Alerte ! Un virus a pénétré les bains de l'aile Ouest ! Un virus a pénétré les bains de l'aile Ouest ! Demande de décontamination en cours ! Demande de décontamination en cours ! Alerte ! Alerte ! Un virus a pénétré... s'écrie en boucle la chose.

Un brin secoué, Bébert se tourne vers sa soeur le regard implorant.

- Eve, on vait guoi ?!
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeDim 25 Déc - 11:24

Putain mais quel boulet ! Elle ne savait pas ce qui va retenait de le pousser dans l'eau bouillante alirs qu'il faisait ses conneries là. peut être la peur de contracter une maladie orpheline en touchant sa peau ou ses fringues dégueulasses. Qui sait ! En tous cas, ce grand con joua un instant avant de plonger dans l'eau et d'annoncer qu'il trouvait même ça agréable tout compte fait.

- Tu m'étonnes ! tu devais être tellement pouilleux ! Et n'empêche ça valait bien le coup de faire le difficile !


Fustigea-t-elle son frère de ses mouvements de mains pour s'adresser à lui, attendant qu'il va regarde pour lui parler à grand renfort de signes. Puis du coup elle se mit à sourire. Elle aurait rit si elle le pouvait. Mais bon, elle est pas équipée du matos pour ça. En fait, elle ne rit plus. Même pas de rires muets ou mimés. Mais passons. Elle commence à enlever ses fringues pour se mettre en maillot de bain pour se glisser dans le bain avant de voir l'espèce de marré noir toxique qui s'échappait de son imbécile de frère pour se répandre à va surface de l'eau encore plus vite que la misère sur le pauvre monde. Elle était sur le point de mettre son pied dans l'eau avant de se raviser et retirant vite son pied avant d'être touchée par cette putain d'immondice qui s'échappait de son frère. Non mais c'est surnaturel à quel point il est dégueu ! va preuve il en rend même les bains malades... Attends ! Quoi ?! Il arrive même à fier une intoxication alimentaire aux bains. alors là... je dis... je dis... bah je sais pas ce que je dis mais je le dis ! en tous cas c'est pas Eve qui me le dira. Moi je pige rien à ce qu'elle gesticule là. Une alarme se met à retentir dans toute l’installation et son débile de frère avait le culot de lui demander quoi faire.

- Commence par sortir d'ici ! Pourquoi je l'ai fais devenir voyageur ?!

Non mais en plus ce bouvet il est tellement empoté qu'il arrive pas à sortir. peut être par ce que le bain essaie de se vidanger et commence à se vider en emportant le clodo dans une espèce de tourbillon. Eve essaie de trouver une solution et découvre dans un coin une espèce de grosse épuisette au bout d'un très long manche. Non je ne parle pas de popol mayor, juste d'une épuisette. Elle s'empare de l'objet dans l'idée de le tendre à son frère pour le ramener vers va berge. Et après... on aviserait. Elle commence à tendre la perche à Bébert... en espérant qu'il n'en profite pas pour faire un blague de merde. Eve essaie de rester fermement sur le bord pour ne pas tomber à son tour dans le bouillon de crasse de son frangin. Mais c'est alors qu'un groupe d'employés de ce bain débarqua, attirés par l'alarme.

- Vous là ! Vous faites quoi ?!

Eve surprise se retourne et dans son mouvement, la perche qui dépasse dans son dos balaye les employés qui se retrouvent eux aussi à la flotte ; poussés par surprise dans la flotte, venant s'ajouter à l'espèce de tourbillon d'eau grasse qui à présent était assorti d'une belle grappe d'abrutis dont son frère faisait partie. Les pauvres beuglaient à l'aide. Putain mais dans quelle merde il la fout pas ce con ?!
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeMer 28 Déc - 15:31

Thermopolis, dans une salle obscure éclairée par quelques écrans de surveillance

Un technicien délaisse le match de Nettoyage qu'il regarde dans la cuvette de ses WC pour observer quelque chose de beaucoup plus intéressant : une jeune femme aux formes plutôt voluptueuses en train de se débattre avec ses vêtements pour faire apparaître un bikini qui laisse peu de place à l'imagination.

- Ah, ces coquines de Voyageuses... soupire d'aise la créature des rêves. Je lui arracherais bien son maillot... Non mais regarde cette paire de meules !

Il continue à laisser échapper des commentaires plus ou moins salaces tout en observant la jeune femme à travers l'écran de surveillance. Occupé à satisfaire ses yeux, le technicien de surveillance en oublie de remarquer la présence de la marée brunâtre provoquée par le frère de la beauté, et de déclencher l'alarme.

Il finit donc par sursauter quand une lumière rouge se met à clignoter dans sa salle et qu'une alarme retentit. Remarquant enfin l'origine du phénomène, il attrape à toute vitesse une balayette, en presse le manche, et se met à gueuler à l'intérieur.

- Envoyez toutes les unités disponibles à l'aile Ouest ! Je répète, envoyez toutes les unités disponibles à l'aile Ouest ! Code rouge ! Code rou.... !

Thermopolis, au niveau du bain thermal japonais de l'aile Ouest

Le SDF observe la réponse de sa soeur avec attention. OK ! C'est dans ses cordes mentales : ils doivent tous deux sortir d'ici ! Avec une brasse digne d'un athlète olympique de trois ans, il tente de rejoindre le bord du bassin... mais se retrouve rapidement entraîné dans une espèce de tourbillon créée par me bassin qui tente de se vidanger, après avoir gerbé une bonne quantité d'eau.

- Au segours, Ève, au segours ! s'écrie le clochard, qui a abandonné la brasse olympique au profit de la noyade acrobatique, autre discipline très appréciée des apprentis nageurs.

Envoyant gesticuler ses bras dans tous les sens, il peine à maintenir sa tête hors de l'eau et finit par rapidement épuiser toute son énergie, regrettant de ne pas avoir le pouvoir de sa soeur. Pendant ce temps, Ève tente de lui tendre une perche (au sens propre) pour l'extirper de l'infâme bouillon mais dans son état, Bébert ne parvient pas à la saisir et sa soeurette manque de peu de l'assommer, ce qui aurait mis fin aux aventures oniriques du trentenaire.

Pour ne rien améliorer à la situation, les vigiles alertés par le technicien se pointent et commencent par invectiver la jeune femme qui les envoie à l'eau d'un revers d'épuisette. Prises elles aussi dans le tourbillon, les créatures des rêves se mettent à beugler à l'aide, reproduisant de manière très convainquante les gesticulations de Bébert.

Le demandeur d'asile finit par cesser de se débattre et se laisse entraîner au fond, ses yeux se fermant tout seul. Après tout, est-ce si grave de mourir dans un rêve ? Le clochard finit par abandonner et, alors qu'il commence à toucher le fond, il se met à entendre une voix résonner dans son esprit.

- Tu es presque aussi immobile que moi, petit Voyageur. Bravo ! C'est dans ces moments-là que ton pouvoir se manifestera...

Puis, la voix se tait et le clochard se sent parcouru par une énergie combative qui le sort de sa léthargie. Pris d'une certaine pulsion créatrice, il se met à visualiser un bloc de roche qu'il commence à tailler mentalement. Totalement plongé dans une espèce de délire, il se met à extirper des morceaux de roche du bloc juste par la force de sa pensée. Ici, il enlève une grosse portion de roche, là, il se contente d'effleurer légèrement la pierre afin d'en arracher qu'une quantité infime de matière. Peu à peu, des formes humaines s'esquissent : un nez plutôt grand finit par se dessiner, puis des pommettes saillantes et des yeux d'un réalisme inouï. Sans le savoir, le clochard parvient à recréer dans son esprit, en quelques secondes qui en paraissent des milliers, l'une des plus grandes oeuvres du sculpteur Rhodin : Le Penseur.

Ouvrant les yeux, le clochard découvre avec stupeur que sa volonté a fait basculer sa création de son esprit à Dreamland : il vient d'invoquer une statue d'1 m 80 dont le socle bouche totalement le trou de vidange, arrêtant le tourbillon qui s'était créé. N'ayant plus assez d'énergie pour nager, le courant finit par le plaquer contre la statue qu'il finit par enlacer, tout en laissant échapper un : " À... l'aide... soeurette..." plutôt faiblard.

À côté de lui, les vigiles sont tout aussi exténués et s'accrochent au marbre comme des moules à un rocher. Quant à l'alarme, elle continue de retentir mais il ne semble pas y avoir davantage de vigiles. Mais qui sait ce que le technicien peut encore leur envoyer ?
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Eve Leblanc
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeVen 10 Fév - 21:48

Eve regarde Bébert et les vigiles des bans publiques se faire peu à peu embarquer par le tourbillon un peu comme on peut regarder le tambour d'une lessive tourner. Faut vraiment rien avoir à foutre ou avoir un cerveau de chat pour faire ça si vous voulez mon avis. m'enfin passons. Elle ne pouvait pas vraiment agir par ce qu'avec ce courant, même si elle tentait de chopper son frangin, elle risquait de se faire embarquer. Elle se demandait ce qu'elle pouvait bien faire pour l'aider. Elle cherche autour d'elle une solution. Une corde c'est ce qui se ferait de mieux. Elle pourrait s'attacher au rebord pour tenter d'aller secourir son frère mais aucune corde en vie. Une corde ! ma voix pour une corde ! Zut! je n'ai pas de voix! yohohohohohohoh ! Bon trêve de skull jock par ce que d'abord, Eve c'est même pas un squelette. On peut même dire qu'elle a de la chaire là où il faut. C'est plus le genre de nana à qui on demande de montrer sa culotte. Eve presque désespérée s'apprêtait à risquer sa vie pour aller sauver son frère en plongeant en espérant que son pouvoir lui permettrait de dépasser des limites physiques humaines afin de pouvoir le sauver ce gros con. Mais ce fut sans compter sur l'apparition plus qu’inattendue d'une énorme réplique du penseur, la plus connue des sculptures de l'illustre Auguste. Elle hallucinait complètement. En tant que voyageuse encore assez jeune, elle avait encore un peu de mal avec ce genre de situation des plus... surprenantes disons.

* Non mais ça sort d'où ce truc ?!*

Elle se le demandait vraiment. Elle se doutait pas un instant que c'était le pouvoir de son abrutis de frère. Quel pouvoir à la con n'empêche. Elle était persuadé que son frère n'avait pas de pouvoir en fait. Elle avait cru comprendre que c'était possible du peu qu'ils avaient pu découvrir lui et elle à Dreamland. Elle avait les yeux grands ouverts de surprise. En plus ce truc est apparu pile pour obstruer le trou qui allait tous les aspirer. Elle se demande ce qui se passe. Ve courant se calme immédiatement, elle reste quand même sur le cul sans savoir quoi faire jusqu'à ce que son incapable l'appelle à l'aide alors que les gardes eux aussi épuisés d'avoir tenté de lutter en vain contre le courant s'étaient réfugiés autour de va statut sur vaquelle ils se retenaient. C'est safe, du coup eve ne perd pas une seconde et sans dire un mot, normal elle peut pas, elle plonge à l'eau et va chercher son frère assez vite. Mais ce con là ne cesse de se débattre et rend difficile à sauver de la noyade. Il est comme un chat paniqué en fait.

* Nan mais il va arrêter de bouger ?!*

N'ayanty pas d'autre choix, elle lui colle une grosse patate qui le sonne avant de le porter jusqu'au bord sous le regard médusé des gardes. Médusés pourquoi ? Par ce qu'elle a plongé toute fringuée et là... bah disons qu'elle subit l'effet t-shirt mouillé m'voyez. Quand est ce que j'aurai finit d'ainsi dégrader l'image de la femme avec ce perso ? Jamais. Franchement jamais je pense. C'est beaucoup trop jouissif de la faire finir à pwal pour un oui ou pour un non la pauvre Eve. Nan mais franchement ! À quoi ça sert d'avoir un perso féminin si on peut pas le dénuder ? Ah ! Ça sonne à ma porte. * le narrateur va voir puis revient.* Oh vous en faits pas c'était rien. Juste des saletés de féministes qui me menaçaient de brûler ma baraque. Rien de bien sérieux. Au pire je sacrifie des chatons pour invoquer es défenseurs de la cause animale en leur faisant croire que c'est les féministes qu'ont tuées le chaton dans un de leur rituel pré-menstruel. Quoi ? Je m'enfonce ? Bouarf. Au point où j'en suis.

Quoi ?! Qu'ouis-je ? On me dit que dans un poste précédent eve était déjà plus habillée ? Fichtre alors ! Ça m'en bouche un groin ! Je vais vous dire les amis ! Trop la flemme d'effacer ce délire que je viens d'écrire. J'en suis surtout beaucoup trop fière bien qu'il n'y ai pas de quoi. Du coup je l laisse mais faites comme si ça n'avait jamais existé. Du coup les gardes sont médusés... comme s'ils étaient sur un radeau échoué. Paaaaaf ! J'te case de la grosse référence artistique ni vu ni connu ! Putain j'suis ne forme ce soir !

C'est pas le tout mais ce serait bien d'avancer. Eve posa son frangin comme un sac à patate sur son épaule. Ouais c'est une warrior la meuf. Elle maudissait un peu cet incapable intérieurement et se mit à tracer à travers les couloirs de l'établissement de bains publiques. Elle sprint comme une malade pour pouvoir s'échapper le plus vite possible au pire elle est capable de continuer à ce rythme toute la nuit comme ça. Mais là, c'est le drame, elle tombe nez à nez avec tout un groupe nettoyeurs en colère armés de serpillières et autres seaux d'eau et produits détergeant.

-Alors comme ça c'est vous les enfoirés qui salopez notre travail ?!
- On va vous faire passer l'envie de recommencer.


Dans le genre maniaque ils ont l'air pas mal. Tout ça pour un bain un peu dégueulasse qu'il faudra vider pour vidanger et nettoyer intégralement, ce qui représente 3 nuits de travail pour une esquade entière. Franchement y a pas de quoi de plaindre. Hum. Eve comprend ben assez vite qu'elle pourra pas fuir toute cette bande de créatures, surtout avec bébert sur les épaules. Elle le pose au sol et le chope par le col avant de lui foutre une paire de claques et de lui dire en langage des signes :

- Eh abrutis de frangin ! C'est toi qui nous a mis dans cette situation donc tu leur explique et tu me trouve un moyen de nous sortir de cette situation.
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeMer 15 Fév - 18:19

Lorsqu'Eve l'attrape pour le sortir de l'eau, Bébert se met à se débattre, à moitié inconscient. Il imagine qu'une espèce de poulpe est en train de l'attraper avec ses appendices visqueux pour l'entraîner au fond : il ne se dit pas que les mains de sa soeur, douces et chaudes, n'ont rien à voir avec le contact froid et huileux de la chair d'une monstruosité tentaculaire...

Bref, heureusement que la jeune femme est infatigable car servir de soeur à cet imbécile de clochard n'était pas de tout repos. Tandis que le service de la sécurité (et un certain vigile) se touchent l'épuisette en regardant son corps digne d'une des starlettes d'Alerte à Malibu, Bébert revient peu à peu à lui.

Il se trouve sur l'épaule nue de sa petite soeur, qui est en train de foncer à toute vitesse vers la sortie. Il a du mal à voir ce qui l'entoure et finit par plaquer sa main sur sa bouche.

- Bleuargh ! J'grois gue je bais bomir...

Et là, sa soeur s'arrête d'un coup car un comité d'accueil arrive dans leur direction. Ils sont énervés, professionnels et armés jusqu'au dent. Des produits d'entretien emplissent l'air de suffisamment de toxines nettoyantes pour filer la nausée à Bébert.

Et là, c'est le drame. Eve pose son frère au sol, le chope au col et conclue l'affaire en une paire de claques. Les moulinets de sa soeur, le sol qui tangue... Tout cela donne le tournis à Bébert qui était pourtant, déjà, bien attaqué. Le nez coulant, il se tourne vers l'escouade de nettoyeurs et ses narines découvrent l'arôme fort et inoubliable du détergeant.

- Aah... Aaaah... Aaaaaaaah... Aaaaaaatchouuuu.... BLEUARGH !

Laissant échapper un solide éternuement qui ouvre cette bouche que le SDF s'efforçait de fermer, depuis plusieurs minutes, pour ne pas repeindre sa soeur et le sol, le clochard projette un jet de vomi en direction des créatures. Un jet d'une puissance folle, de ceux que l'on ne voit que dans les mangas ou dans les films parodiques (du style Scary Movie).

La résistance aux bactéries des nettoyeurs ne semblent pas très élevée et ils n'avaient pas de combinaisons de survie. Deux d'entre-eux se mettent à vomir, un autre s'asperge de Javel et hurle de douleur alors que ses yeux brûlent, un quatrième tombe sur le sol, se met en PLS et halète comme un chien qui agonise et le dernier, qui s'est contenté de recevoir un peu de vomi sur sa chaussure, l'asperge de Javel et se met à fuir les Voyageurs comme un dératé, tout en gueulant :

- C'est des malades ! C'est des malades ! C'est des malades !

Quant au clochard, il essuie sa bouche d'où traîne encore un peu de matière verdâtre odorante et visqueuse.

- Pfiou ! Ça va mieux, j'crois que j'suis guéri. Dis, on y va avant qu'ils reprennent leurs esprits ?

Putain, il est vraiment incapable de prendre une décision sans sa soeur. Comme pour les encourager à fuir, l'un des nettoyeurs parvient à balancer, entre deux vomis :

- Vous vous... bleuargh... en sortirez... bleuargh.... pas comme ça... Monsieur... Propre... BLEUARGH... arrive...

Il tenait à la main une espèce de télécommande qu'il leva : un énorme bouton rouge était placé au milieu de l'objet et avait été pressé.
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeSam 18 Fév - 11:25

Bordel mais il est carrément corrosif le Bébert ! Bon c'est vrais qu'il fouette pas mal aussi dans le monde réel mais bon, pas à ce point non plus. Sur le coup, Eve avait l'impression de se trimballer avec une fukushima de poche. Ça doit être l'effet d'hyperbole de Dreamland qui a tendance à amplifier les réalités du monde réel. Par exemple elle a remarqué qu'elle se trouvait plus belle à Dreamland que dans le monde réel. Peut être que l'image qu'on a à Dreamland est une image de nous même un peu idéalisée ou au contraire. Rien n'est vraiment vrais à Dreamland quoi. Mais passons. En tous cas, son aspect complètement dégueu avait un effet positif. Il était si crade qu'il était une sorte de kryptonite pour tous les habitants de ce royaume. Le mec si crade qu'il donne des syncopes à tous les mecs qu'il approche. Eve avait plus qu'à l'agiter comme un bout de tissu imbibé de peste pour des frayer un chemin jusqu'à la sortie. Mais bon intérieurement son pauvre cœur était détruit par ce qu'elle savait qu'après une connerie comme celle ci, elle serait plus la bienvenue dans un nouveau royaume. Encore un royaume que bébert ajoutait à son foutu guide et que eve ajoutait à sa liste des royaumes où elle ne pourrait plus foutre les pieds sans subir une chasse aux sorcières.

En plus second effet positif du dégueulis en masse de Bébert, c'est que ça semblait l'avoir purgé de son allergie. Eve souleva un sourcils interrogatif quand elle le vit se pointer à nouveau vers elle comme une fleure en disant qu'il se sentait mieux. Elle était prise d'une subite envie de s'en servir de punching bag. Baka onee-san !!!! Elle le regarde en roulant des yeux avant de finalement lui répondre en langage des signes.

- Ouais c'est ça partons.

On voyait qu'elle était un peu énervée. Elle snobbait un peu son frangin. Sur le coup elle lui en voulait un peu de gâcher une nuit qui aurait pu être pépère et tranquille pour lui comme pour elle, une nuit sans avoir à courir pour fuir des gens, juste à se reposer tranquillement, se détendre d'une journée difficile pour elle comme pour lui mais nan. C'était rappé à cause de la propension de cet abrutis à les foutre dans la merde. Ça devait se voir qu'elle était énervée. Elle slalomait entre ves flaques de vomis de Bébert pour prendre la direction de la sortie. Mais ça pouvait pas se finir aussi facilement. Oh que non ! Car là vous avez tant foutu le merdier que vous avez fait venir le bosse final des nettoyeurs. Le Attila de la crasse, le Hitler des microbes, le Staline de la poussière, le... ouais bon ok j'arrête. Allez un dernier pour la route. Le Pol Pot de la saleté ! On le nomme Monsieur propre ici bas. Mais c'est un surnom qu'il n'aime pas du tout. Il ne lui arrive qu'assez peu de venir ici par ce qu'il ne peut être partout à la fois pour lutter contre la saleté et le crime. Mais manque e chance, cette nuit, il tait ici ! Dans son royaume, son fief et j'aime autant vous dire que c'est un gros dire et que vous allez en chier les coco Tiens d'ailleurs il est derrière vous !

- Aaaaaaaaah vous êtes là notre sauveur !
- Han ! Diantre mais qui vous a fait ça ? De vils vilesques créatures ?! Je m'en vas les occire !
- Nan c'est ces deux voyageurs ils ont tout cradocé !
- Ne vous en faites pas ! Je m'en vais corriger ces vilains ! Que le poing éclatant de la justice s'abatte sur eux !
- merci monsieur propre.
- Je ne suis pas Monseur propre ! Because i'm super sauveur !!!!

Oh nan pas lui ! Oh si ! Lui ! Ça vous aprpendra à tout salopper son royaume d'origine. Par ce que justement ce qu'on a tendance à oublier, c'est qu'en plus de sa super panoplie de super héros, super sauveur a un pouvoir qui est issu de son ancienne peur de la crasse. Peur opposée à celle de bébert quie st la peur d'être propre apparemment. Sont ils némésis ?! Peut être.

C'est alors qu'un sacré énergumène s'interposa devant eux alors qu'ils commençaient tranquillement à se casser nos deux boulets. Un type un peu néonazi vu le magnifique « SS » sur son torse et avec un air un peu con, à mi-chemin entre la technicienne de surface et le costume old school des x-men... qui sont certainement les perso les plus pires dans le genre costume en latex ridicule. Il était en mode pose de super man, défenseur de va justice, regardant vers l'adversité, ves poings sur les hanches, la cape au vent... alors qu'on est en intérieur, y a pas un poil de cul de vent m'enfin bon passons ! Puis il finit par les regarder avec sa tête de crâne d'oeuf avant de lancer d'une voix puissante et complètement clichée de super héros.

- Ha ha ! J'ai mis la main sur vous vils gourgandins ! Vous allez vite comprendre que le crime ne paye jamais en présence de SUPER SAUVEUR !!!

Pourquoi il gueule son nom ce con ?! Eve qui était pas du tout au fait du classement se demandait vraiment qui était ce boulet. Après elle avait l'habitude des trucs étrange, suffit de voir un spectacle de dans contemporaine pour avoir le cerveau mindfucké. Mais alors là... Ce type il est sévèrement siphonné je crois ! Elle se tourne vers son frère et lui signe.

- C'est qui ce type complètement con ?!

Elle semblait vachement surprise et un peu perdue par l'apparition de ce con là. Ce quelle savait pas c'est que dans le genre con, lui il décroche des palmes d'or. Et genre là iv se demandait sans son crâne chauve et un peu vide si ce qu'elle faisait comme signe n'était pas un message codé pour leur permettre une tactique d'encerclement. Haaaaan les méchants sont décidément très inventifs ! Mais pas assez pour.... SUPER SAUVEUR !!!!
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeDim 19 Fév - 19:01

Le clochard avait des étoiles dans les yeux lorsque le fameux "Monsieur Propre" apparut. Il l'écouta faire son pitch avec adoration, ne réalisant pas qui étaient les méchants dont il parlait lorsqu'il discutait avec la créature.

Après tout, Bébert n'avait rien fait de bien grave, hormis entrer par infraction dans les bains d'un établissement public, manquer de peu de s'y noyer et vomir sur une escouade de nettoyage, les intoxiquant.

Il pensait donc que, quelque part, une espèce de Colosse Crade ou encore de Titan Caca sévissait, salissant le royaume de sa présence nauséabonde. Ainsi, admiratif devant la manière de parler originale (et classe) du super héros, Bébert avait l'impression d'avoir de nouveau dix ans et d'être devant ses dessins-animés préférés.

Lorsque Super Sauveur prit la posture de Superman et observa les gestes d'Eve avec un air circonspet, Bébert ne tint plus. Il se mit à s'écrier comme une fangirl.

- Kyaaaaaaah ! Vous.... Vous êtes trop fort... J'ai toujours rêvé de rencontrer un super-héros comme... comme vous !

Le clochard avait des étoiles dans les yeux et faisait une bouille trop mignonne, qui n'était pas sans rappeler celle d'un hamster plutôt célèbre du nom de Hamtaro. Il se rapprochait en même temps du chauve, fébrile à l'idée de caresser la cape de la personnification du super-héros de son enfance. Il se surprit même à caresser l'idée de devenir, un jour, un super-héros à Dreamland. Mais bon, ce serait plus tard, lorsqu'il se serait lassé des chambres d'hôtel et de la rédaction de guides touristiques.

Les émanations toxiques et la mauvaise odeur accompagnaient Bébert tandis qu'il se rapprochait de l'homme au crâne brillant, menaçant de salir sa tenue immaculée.

- Arrière, vile créature ! Que le rayon de la Justice vous transperçate et vous nettoyasque !

Un rayon nettoyant fusa d'entre les gants blancs du super-héros, se dirigeant à toute vitesse vers le clochard. Bébert se mit à éternuer, l'approche de tant de propreté ayant fait réapparaître son allergie. Il projeta une espèce de morve verdâtre qui heurta le rayon et sembla capable de repousser le fruit du pouvoir du super-héros.

- Diantre ! Quel pouvoir immondicesque, cette belligérance ne sera point facilitée !

Une veine palpita sur le front dénué du moindre poil du super-héros et le rayon se fit plus important. La morve du sans-abri finit par perdre du terrain et Bébert fut frappé de plein fouet, disparaissant. Il avait au moins eu le mérite de tenir tête, même durant quelques secondes, à un membre de la ligue S !

Une espèce de champignon atomique de propreté (mais non radioactif) finit par se dissiper, révélant un Voyageur que n'avait jamais vu Eve. Il ressemblait vaguement à Bébert mais vraiment vaguement, et n'aurait pas fait tâche à l'affiche du prochain James Bond.

Un smoking d'un blanc aveuglant, une montre coûtant facilement plusieurs voitures de luxe, une dentition à la blancheur étincelante, un sourire suffisant et des lunettes noires, avec une monture en bois de Félinia. Il dégageait un parfum envoutant et, lorsqu'il se tourna vers Eve, elle put se rendre compte que son haleine était aussi fraiche que la rosée du matin.

- Trop cool ! Mon allergie est réapparut mais ce super-héros m'a guéri ! Allons le remercier !

Et le nouveau Bébert Bond de se précipiter vers Super Sauveur afin de le prendre dans ses bras et de lui caler des :

- Merci encore, monsieur le Super Héros ! J'ai vu tous vos films ! Avec vous dans ce royaume, les Colosses Crades ont qu'à bien se tenir !

On sentait que Bébert était totalement honnête et ému. Une petite larme de bonheur perla au coin de ses yeux et il l'essuya furtivement avec la manche de son smoking.

- Monsieur le super-héros, moi et ma soeur on a toujours rêvé de voler... Ce serait possible de... vous savez... vous accompagner pour faire régner l'Ordre et la Justice ?

Bon, à sa connaissance, Eve n'était pas plus que ça intéressée par les super-héros mais c'était pas la première fois que le clochard mentait sur ses envies afin d'arriver à ses fins.
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeMer 8 Mar - 23:31

Ok bon eve est de toute évidence entourée d'une bande de gros attardés. Genre son abrutis de frangin semble en pleine admiration devant l'autre type complètement ravagé qui se prend pour un putain de héros. Mais bon c'était visiblement pas réciproque. En effet, le mec semblait, un peu comme tout le monde tu vas me dire, dégoutté par la crasse intense du frangin. Et là en fait, j'ai moyen moyen envie de blablater par ce que je viens un peu à l'instant de pondre un poste d'une page juste sur une nana qui tombe dans les pommes alors bon, vous m'en voudrez pas si je dis juste que eve trouve les deux hommes complètement ridicules. Elle se trouve face à deux putains de gamins autistes ! Une réplique de Monsieur propre en moins costaud qui se prend pour le super héros des femmes de ménage qui doit être aussi le saint patron des portugaises. Et de l'autre côté son débile de frangin qui est en admiration devant l'autre con, ce qui est pas franchement mieux. Je me demande si c'est pas même pire encore. Je vous ferai pas l'affront non plus de paraphraser plus que ça le poste de mon collègue par ce que je pars du principe que vous êtes assez malins pour savoir lire et comprendre avec un poste mais aussi interpréter la réaction de eve en fonction des quelques éléments que je viens de vous donner.

Bref ! Tout ça pour dire que les deux mongoliens se tombèrent dans les bras après que le mongolien N°2 soit arrivé à soigner de son allergie le mongolien N°1 ainsi qu'à le transformer en un homme nouveau. Genre même ses fringues avaient changés sous l'impacte du pouvoir du voyageur de la ligue S. Un sourire colgate trônait à présent à la place des dents un peu crades du clodo. Le super héros se laissa enlacer, d'abord surpris puis laissant couler une petite larmichette d'émotion. Les larmes puissantes du travail de la justice accomplie.

- Si tu savais comme je suis heureux d'être prévenu à ramener une brebis égarée sur le chemin de la droiture et de la justice !

On sentait également que ce taré allait accepter la demande de Bébert d'intégrer sa justice league du pauvre mais là eve ne peut pas laisser faire ça. Nan mais c'est vrais quoi ! Son frère est déjà assez ravagé comme ça ! Il doit sniffer de la colle bas de gamme pour oublier sa vie de merde ! Si c'est pour qu'il subisse des mauvaises influences de gros cons simplets à Dreamland en plus, alors là elle va juste pas s'en sortir la pauvre. Déjà qu'elle s'en sort pas de base. Elle se posa face à son débile de frère d'un air contrarié puis se mit à « l'engueuler » à grand coup de signes. Ça se voyait qu'elle était furax. D'une à son regard et de deuze à la vitesse de ses gestes qui montrait quelle allait vite pour lui en envoyer un max à va tronche.

- Alors là non j'suis pas d'accord tu vois ! On vient juste de passer une énième nuit de merde à se faire courser par des créatures à cause de tes conneries alors ton plan débile avec ton pote chauve là ! Bah tu te le garde bien gentiment au chaud où je pense tu pige ? Non mais d'où tu te permet de parler pour moi en plus ?! Moi j'ai pas envie de voler avec ce type creepy ! En plus tu sais parfaitement que je déteste ça quand tu parle pour moi ou que tu déforme ce que je veux dire ! Moi j'avais qu'une envie, c'était prendre un bain en paix et t'as tout gâché avec tes conneries alors en d'autres circonstances, j'aurais bien voulu te suivre dans tes conneries mais là désolé mais nan ! J'ai juste pas du tout envie de rentrer dans vos gamineries digne de Peter Pan !!

Elle saisit alors Bébert par l'oreille et commence à le tirer vers la sortie de l'établissement. Mais Super Sauveur s'interpose devant eux encore une fois avec une pause de super héros et tend sa paume devant eve en signe d'arrêt pour elle.

- Stop ! Tu n'iras pas plus loin vilaine ! Je viens de sauver ce brave citoyen de ton influence néfaste ! Je ne te laisserai pas l'emporter avec toi sur le chemin du crime.

Puis super sauveur serra les poings et se mit à nouveau en position de combat face à eve. Euh... c'est moi où il menace Eve là ?!
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MessageSujet: Re: On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert]   On s'est prit un d'ces savons ! [Eve PV Bébert] I_icon_minitimeVen 10 Mar - 21:58

Apparemment, Eve n'était pas d'accord avec Bébert et ses envies. Mais genre, pas du tout. C'était pas le genre de cas de figure où le clochard pouvait s'en sortir en mode "Allez, Eve, si t'acceptes, promis la prochaine fois c'est toi qui choisiras où on ira", non, c'était le mode sans appel, sans échec de l'unité Soeur Leblanc qui s'était mise en tête de trainer son frère pour l'éloigner de son nouveau super copain.

Bébert était dégoûté : il avait à peine eu le temps de faire un calin au super-héros et de voir une larmiche briller dans son regard. C'était émouvant, viril et super-héroïque. Et voilà qu'Eve cachait tout... Aah, les femmes, elles ne comprendraient jamais les hommes et leur engouement pour les costumes moulants et les slips couleur fluos. Et les capes, surtout les capes.

Bref, Eve passa le savon habituel à Bébert et, vu que le clochard était plus ou moins allergique à tout ce qui se rapprochait du savon, que ce soit l'outil de nettoyage ou du harassement verbal, il se contenta d'hocher la tête de haut en bas comme un fan à un concert d'hard-rock, sans prêter attention à ce que pouvait bien signifier la tempête de mouvements que faisait sa soeur.

Elle conclut son monologue par un discours que Bébert comprenait mieux : l'attrapant par l'oreille, elle tira vers la sortie des bains publics. Cependant, Super Sauveur s'interposa, en profitant pour leur montrer sa toute nouvelle pose de super héros. Il se mit alors en position de combat et Bébert comprit qu'il lui fallait intervenir.

S'arrachant à l'étreinte de sa soeur et massant le lobe de son oreille qui lui était douloureux, il s'interposa entre la jeune femme et le super-héros.

- Ecoute, copain ! Nul besoin de s'attaquer à ma soeur : d'abord, c'est une jeune femme frêle et sans défense et il est du devoir de tout justicier de la protéger. Ensuite, c'est ma petite soeur et il faut pas prendre au sérieux tous les gestes qu'elle fait et son attitude à mon égard : en réalité, elle m'aime énormément et essaie juste de me rappeller à l'ordre pour éviter que je me mette en danger. Toi t'es fort et musclé donc tu risques rien en faisant ton travail de justicier, mais moi... Bah, je suis un jeune Voyageur pas bien fortiche qui se retrouve souvent en danger... Donc bon, c'est pas une vilaine et laisse-la partir tranquillement ! Si c'est ça qui t'embête, sâche que je reviendrais sans elle, mon ami, et on fera régner la Justice ensemble ! D'ici là, peut-être même que je serais plus fort !

Tout en parlant, Bébert s'était légèrement approché de Super Sauveur et lui chuchota la suite des paroles.

- Sinon, ce qu'on peut faire c'est que, sans lui faire de mal, tu te sers de tes pouvoirs pour obliger ma petite soeur à venir avec nous et on part tous ensemble en vadrouille pour faire régner la justice. Peut-être qu'avec notre influence héroïque, on parviendra à lui faire comprendre qu'il n'y a pas tant de dangers que cela et qu'elle aussi, elle peut devenir un super-héros ? T'en pense quoi ?
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