Dream Land Infinity RPG
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 Seule la Mort est intemporelle [Libre]

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Lysandre Videl
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Lysandre Videl


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MessageSujet: Seule la Mort est intemporelle [Libre]   Seule la Mort est intemporelle [Libre] I_icon_minitimeSam 17 Oct - 14:21

Ce matin-là, Lysandre fut réveillé par la sonnerie du téléphone. Stridente, désagréable, elle survint aux aurores depuis le salon de son appartement. C'est avec une grande difficulté que le jeune homme se força à entrouvrir un œil. Un gémissement féminin suivi de mouvement à ses côtés lui rafraîchit rapidement la mémoire. La veille, dimanche soir agité, il avait passé une bonne partie de la nuit dans un bar avec une poignée de potes et avait fini par ramener chez lui une fille qu'il avait rencontrée sur place. La dite fille se trouvait présentement entre ses draps et la sonnerie du téléphone, qui n'en finissait pas, était également en train de la réveiller.

Nouvelle semaine, nouvelles affaires. Et à une heure pareille, songea l'officier de police, ce n'était pas un appel de courtoisie. D'un mouvement désabusé, Lysandre s'assit sur le matelas et prit son élan pour se relever, manquant de se cogner le pied contre la table de chevet. Il quitta la chambre en titubant légèrement, s'appuyant contre le mur lorsqu'il frôla la chute. Il n'y voyait pas encore très clair, aussi dut-il s'y prendre à deux fois pour attraper le combiné et le porter à son oreille.

"M'allô ? Maugréa-t-il.
- Videl, j'vous réveille ? Fit une voix rauque à l'autre bout.
- Si vous posez la question c'est que ça doit s'entendre, capitaine."

La nuit avait été courte. Ils n'étaient pas rentrés tôt et lorsque lui et la jeune femme s'étaient retrouvés seuls, ils s'étaient engagés dans de longs ébats plutôt physiques. Lysandre estima qu'il n'avait dû dormir que deux, voire trois heures. A peine le temps pour lui de visiter un petit village isolé dans Dreamland, quand bien même le temps et la perception que l'on pouvait avoir de celui-ci dans le monde des rêves y étaient alternatifs. Et quand bien même son pouvoir le rendait sensible à ces questions. Le jeune homme était habitué aux courtes nuits, et ça depuis très longtemps. Mais le réveil, s'il était toujours immédiat et sans concession, comportait inexorablement son lot de difficultés.

"Dormez plus, Videl.
- Je sais, capitaine... Qu'est-ce qui se passe ?
- Un cadavre sous le pont Saint-Michel. Vraisemblablement un meurtre. J'ai besoin de vous sur place fissa."

L'information tira un peu plus le lieutenant de sa torpeur, soudainement gagné qu'il était par une forme d'indignation.

"Les meurtres, c'est d'abord l'affaire de la Crim'.
- Et les scientifiques de la Crim' sont déjà là. Ce n'est pas la question. Discutez pas avec moi Videl, quand je vous dis de venir vous rappliquez."

Le capitaine Buseau raccrocha d'un coup sec, sans laisser le temps au jeune homme de répliquer. Ce dernier posa le combiné à son tour, grommelant quelques insultes inaudibles, et consulta le cadran de son horloge. Il était presque six heures du matin. L'heure où les cafés ouvrent à travers Paris et où la capitale, si elle ne s'endort jamais vraiment, rouvre les yeux.

Lysandre retourna dans la chambre et s'apprêta à réveiller sa compagne d'une nuit pour lui demander de partir compte tenu de son obligation à lui de quitter les lieux. Il était presque entrain de poser sa main sur son épaule lorsqu'il eut un temps d'arrêt, saisit d'un horrible doute.

Mélanie ? Stéphanie ? Merde, c'est quoi son prénom déjà ?

Il perdit quelques secondes à détailler la chevelure rousse de la jeune femme en tentant de se remémorer comment elle s'appelait, lorsqu'elle ouvrit doucement les yeux et le surprit dans cette position étrange. Elle esquissa un sourire et demanda d'une petite voix endormie:

"Tu veux remettre ça ce matin ?"

Le jeune homme rit doucement.

"Non, je suis navré. Je voulais te dire que je vais devoir y aller à cause du boulot.
- Oh... Commença-t-elle en se redressant, son visage perdant un peu de sa gaieté. C'était pour ça le coup de téléphone. Tu veux que je parte ?
- Si ça ne t'ennuie pas. Mange un morceau, je te dépose. De toute façon j'ai ton numéro, tu as le mien. On s'appelle."

La nouvelle n'enchantait manifestement pas la jeune femme, mais elle se montra toutefois compréhensive et se leva, commençant à rassembler ses affaires. Lysandre se rendit directement dans la salle de bain pour prendre une douche sommaire. Il se prépara tout aussi rapidement et lorsqu'il sortit de la salle d'eau, sa compagne sans nom s'apprêtait à partir. Il attrapa à la hâte la sacoche qui traînait sur une chaise du salon et quitta les lieux en sa compagnie. Après l'avoir ramenée chez elle, il se rendit directement dans le Cinquième arrondissement. Il gara sa voiture dans une rue à proximité du pont et s'y rendit à grandes enjambées. Dévalant quatre à quatre les marches qui conduisaient aux quais de Seine, il repéra sous le pont un petit attroupement. Des flics en uniforme, d'autres en blouse ou en civil, et quelques passants. Buseau l'aperçut immédiatement et alla à sa rencontre avec une mine furibonde.

"Vous avez pris votre temps, Videl, fit-il en arrivant à sa portée.
- Désolé capitaine, je n'étais pas seul. Où est le reste de l'équipe ?
- J'en ai rien à carrer que vous soyez avec votre grand-mère, rétorqua son supérieur du tac-au-tac en ignorant superbement la question, ou en partouze avec vos meilleurs potes. Quand je vous veux sur place et que je vous appelle expressément, vous venez sans attendre. J'vous aime bien mais tirez pas trop sur la corde."

Lysandre ne répondit pas, marchant à ses côtés jusqu'à la scène de crime. Il était habitué aux accès de colère de son capitaine. Buseau était un petit homme nerveux, brun à moustache, une longue mèche de cheveux tombant en biais sur son front. Généralement vêtu d'une batterie de costumes marronâtres tâchés de graisse, il peinait à dissimuler son embonpoint en resserrant à outrance ses pantalon à hauteur de taille. Une sorte de Hitler obèse, en somme. Mais un Hitler qui savait occasionnellement se montrer reconnaissant pour le travail fourni et qui avait, lui, quelques bons côtés.

"Je n'ai appelé que vous, fit-il finalement alors qu'ils passaient sous le ruban jaune. Officiellement c'est les gars de la Criminelle qui bossent sur l'affaire. Seulement, on a aussi notre mot à dire et pour le moment j'peux pas engager d'enquête officielle. Pour ça que vous êtes là tout seul. Y'a des traces de lutte et un impact de balle. Mais les laborantins ont déjà conclu à une mort par overdose. Les analyses sanguines sont en cours pour savoir exactement à quoi on a affaire. Et puis... enfin vous verrez par vous-même."

Buseau désigna d'un ample geste du bras le corps étendu d'une jeune femme brune, posé contre l'alcôve sombre du pont. Deux gars en blouse étudiaient le corps en prenant des notes et des échantillons. A l'approche de Lysandre, il levèrent la tête et l'un d'eux grommela quelque chose d'inaudible.

"Veillez à pas trop toucher le corps, fit le second. Vous devriez même pas être là, en premier lieu.
- Aux chiottes les rivalités entre service, les gars, répondit Lysandre en s'accroupissant. Dites-moi plutôt ce que vous avez, pour qu'on retrouve au plus vite le type qui a fait ça.
- Rivalité ? Y'a pas de rivalité qui tienne. On en a juste marre que les carriéristes viennent foutre leurs sales pattes partout et bousiller les scènes de crime avant qu'on ait fini notre boulot. La scientifique c'est pas des conneries.
- Je n'y suis pour rien. Je suis là et j'ai moi-même un boulot à faire, alors si vous voulez réellement que je touche le moins possible au corps, parlez sur ce que vous avez appris. Ce n'est pas compliqué."

Le ton de Lysandre s'était fait subitement moins amical, déjà agacé qu'il était par l'attitude des deux nerds en face de lui. Son interlocuteur soupira avant de reprendre la parole.

"Plusieurs bleus éparpillés sur les parties visibles des bras, aux poignets et au visage. Vêtements vraisemblablement intacts. On saura pas si elle a été violée ou non avant l'autopsie, mais c'est peu probable. Les gens qui habitent de ce côté-ci de la Seine on entendu un coup de feu, certains ont rappliqué quelques minutes après. L'impact de balle est là."

Il désigna un trou dans la pierre, à quelques centimètres à peine du cadavre, qui semblait ne pas avoir été touché.

"La balle est en cours d'analyse pour identifier l'arme, de même que les échantillons sanguins pour la drogue. Y'a des traces de déglutition, d'hypertension et ses pupilles sont en mydriase.
- Et la victime, elle a été identifiée ?
- Pas encore, y'avait pas de papiers sur elle."

Lysandre se tut, observant le visage de la défunte. Brune, un joli visage à moitié camouflé par les hématomes. Un peu ronde, elle semblait relativement jeune. Peut-être un peu moins âgée que lui. Subitement, le regard du jeune homme fut attiré par son cou. D'un geste qui arracha un gémissement de désapprobation synchrone des deux laborantins, il écarta le col de chemise et découvrit avec stupéfaction les mots suivants gravés à sang dans la chair de la victime:

LES SEIGNEURS DES REVES SONT MAITRES DE NOS REALITES

Il écarquilla les yeux. Cela faisait presque un an que Lysandre arpentait Dreamland, il commençait à en connaître de nombreuses spécificités. Cette phrase eut donc un écho tout particulier dans son esprit. Le fait que Dreamland ait une influence dans le monde réel ne lui avait jamais vraiment paru impossible. Mais une influence aussi directe ne lui était pas venue à l'esprit. Il y avait de nombreux malades de par le monde. Qu'un psychopathe traumatisé arpente Dreamland et confonde les deux réalités n'était pas impossible.

"Et ça, vous l'aviez vu ? S'enquit-il.
- Ouais, on a compris que vous aviez l'oeil. Mais nous on touche à rien avant l'autopsie. On se contente d'observer et si besoin, de faire quelques prélèvements. C'est le boulot du légiste de déshabiller les victimes."

Comprenant qu'il ne tirerait rien de plus de ces deux énergumènes, Lysandre se redressa et eut la surprise de découvrir son supérieur penché par-dessus son épaule.

"Pah ! Fit celui-ci d'un ton dédaigneux. Encore un malade mental qui se prend pour un philosophe. Ça veut dire quoi, "les seigneurs des rêves" ? C'est du Baudelaire ?
- Je ne crois pas, capitaine. Il y a des témoins ? Enchaîna le jeune homme.
- Quelques-uns. Principalement des habitants qui vivent autour de la Fontaine. Y'a bien une gamine qui allait prendre son service dans un café pas loin, qui était déjà dehors quand elle a entendu le coup de feu. Une petite blonde. 'Feriez bien de commencer par elle. Tenez, un agent a dressé la liste des témoins potentiels. Hésitez pas à en embarquer deux ou trois pour les dépositions."

Lysandre s'empara du morceau de papier tendu par Buseau et se dirigea vers les cordon. Il y avait là une demi-douzaine à peine de civils. Repérant rapidement la jeune fille en question, il s'approcha d'elle. Mignonne, sortant de l'adolescence au regard de ses traits juvéniles. Probablement étudiante. Il jaugea un instant son regard bleu avant de lui adresser la parole en vérifiant le nom sur son papier.

"Mademoiselle Watson. Lou, c'est ça ? Vous êtes arrivée la première sur les lieux d'après l'agent qui a relevé votre identité. On a déjà pris votre déposition ?"

Il lui adressa un sourire rassurant, signe qu'elle pouvait parler librement. Mais tandis qu'il lui parlait, son esprit était préoccupé par la phrase qu'il venait de relever sur le cadavre. Un problème pourtant évident lui vint à l'esprit pour la première fois: Dreamland existait depuis si longtemps qu'il paraissait fou qu'aucun livre, aucune fable ne le relate. Et à présent, à quelques pas à peine de là, se trouvait un cadavre qui le mentionnait noir sur blanc - ou sang sur chair.
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Lou Watson
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MessageSujet: Re: Seule la Mort est intemporelle [Libre]   Seule la Mort est intemporelle [Libre] I_icon_minitimeMer 21 Oct - 8:29

Lou était endormie paisiblement sur son lit pour une fois. Étalée comme une sorte de crêpe blonde les cheveux  en éventail autours d'elle. Elle aurai sans doute pu dormir comme ça longtemps si un bruit suspect ne fit pas éruptions dans son micro studio. Elle se leva et rampa à quatre patte jusqu'au plan de travail où elle attrapa un couteau. Une clé se tourna dans sa serrure et quelqu'un entra. Lou resta en boule sous sa table. La porte s'ouvra laissant place à une chose un peu plus petite que Lou et toute aussi frêle. La petite fille porté visiblement encore son haut de pyjama et avait enfilé à la va vite des chaussures. Ses grands yeux verts chercher Lou visiblement. La blonde reconnue l'enfant et sortie de sa planque en allumant la lumière.

Emma qu'es que tu fou là ? Il est 3 heures du mat' t'as cours demain pourquoi t'es pas à la maison hein ??? Puis quand t'as faucher le double de mes clés ?


La petite fille regarda Lou avec de grand yeux elle baisa les yeux pour regardait ses pieds. La jeune femme elle passa une main rapide dans ses long cheveux blonds. Elle était plutôt troubler. Pourquoi sa petite sœur de bientôt 12 ans avait traversé une bonne partie Paris à pied pour venir la voir. La petite se mordait les lèvres.

Je...Je.....J'ai entendu une conversation des parents ils se sont disputé et je suis partie je voulais pas rester Louuuuuu je....Tu devrai comprendre merde ! Tu les connais tu sais comment ils sont et je sais pourquoi ils se sont engueuler. Mais...

Attend tu es sérieuse Emma ??? Mais les parents s'engueulent tout le temps pourquoi t'es partie là ? C'est pas si grave que ça si ? Bon, je vais te raccompagner chez les parents tu m'expliquera en chemin Ok ???

La sœur de Lou avait parler pendant plusieurs minutes. La blonde ne gardait que l’essentiel en tête. Maîtresse. Plus jeune. Secrétaire. Alice.  Papa. Maman en larme. La phrase là plus marquante était tout de même «  Si je trouve cette …..Je n'hésiterai pas à la tuée » Toute les choses qui faisait que Lou était de plus en plus tendu. Après plus de 30 minutes de marche elles arrivèrent devant l’immeuble des parents de Lou. La petite sœur  rentra chez elle et Lou décida d'aller directement au café. Il était 4 heures et il ne lui restée pas très longtemps. Quand elle commença à ouvrir le café Lou se calma un peu. Elle se savait en sécurité dans cette rue, elle connaissait tout le monde. La blonde commença à ouvrir le rideau en métal quand elle entendit un cri puis un coups de feu.

C'est quoi ça... ?

Lou avança dans la direction du coups de feu. Elle avait toujours les paroles de sa sœur en tête les mots tournées en boucle. Elle avança sous un pont et vu un cadavre. Une jeune femme brune plutôt jolie quoique un peu ronde, enfin elle devait l'être avant d'avoir rencontré la personne qui lui avait fait ça. Lou resta quelque seconde devant le cadavre. Pour sûr, elle en avait morflée.  Elle remarqua une inscription sur le chemisier sans doute blanc à une époque maintenant gris terreux. Elle ne voulu pas toucher le cadavre par peur de brouiller les pistes. Lou se pencha et vu un médaillon sur jeune femme avec une lettre. A.  Elle attrapa son téléphone et appela vite les urgences et indiqua sa localisation.  Elle attendu quelque minute puis l'ambulance et la police arrivèrent un homme demanda des infos à Lou sur qui elle était. La blonde les donna et retourna sur son lieu de travaille. Elle entra dans le café quand quelque chose lui toucha l'épaule.


Agrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!

Lou ?? Vous allez bien ? On dirai que vous avez vu un fantôme vous avez une tête à faire peur..Vous savez il faut dormir la nuit au lieu de sortir en boîte ou de vous envoyer en l'air avec votre plan cul du samedi soir !! Ah la jeunesse !

Lou leva les yeux au ciel avant de pointer du doigt son patron ( qui rapport taille faisait quatre ou cinq fois la taille de notre jolie blonde.) La jeune femme fatiguer s'emporta et commença à hurler.

Non mais oh ! J'vous le dis moi ce que vous devez foutre de vos nuits vieux moustachu hein ??? J'vous le dis quand vous devez vous envoyer en l'air avec votre femme et sa cellulite non je crois pas hein ??  C'est ma faute moi si mon idiote de sœur se pointe à 3 heures du mat' pour mon racontez que mon père se tape sa bitch de secrétaire c'est ma faute à moi et ma jeunesse et mon sommeil ??? Alors occuper vous de votre cu......


Lou regarda son patron qui avait l'air partager et amusement et colère. Lou repris très vite ses esprits et se rendit compte de toutes les horreurs qu'elle avait dit. Elle avait faillit parlais du cadavres mais elle avait un mauvais pressentiment comme si elle était liée d'une façon à l'histoire.

Euh Henri je m'excuse votre femme est très belle avec ses formes...Je me suis laissais emporter j'ai pas vraiment dormis !! Vous savez quoi pour me faire pardonnez je ferrai des heures sup' cadeau ! Je fermerai le café..

Henri rigola et tapota l'épaule de Lou. Le vieux avait l'air de compatir avec elle en même temps vu les cernes qu'elle avait ce n'était pas dur. Il la laissa partir mettre son tablier sans un mot et Lou commença ses commendes. Elle fit le ménage dehors et nettoyer les tables ses écouteurs sur les oreilles elle chantonnait de sa petite voix quand un policier vint vers elle. La jolie blonde serra sa jupe dans sa main en repensant au cadavre. L'homme plutôt grand enfin même très grand comparé à Lou avait les cheveux blond et les yeux très bleu. Lou recula elle avait l'impression d'être piéger.

"Mademoiselle Watson. Lou, c'est ça ? Vous êtes arrivée la première sur les lieux d'après l'agent qui a relevé votre identité. On a déjà pris votre déposition ?"


Euh je....


Le policier sourit à Lou ça ne la détendu pas vraiment mais c'était déjà ça. Lou ferma les yeux et essaya de concentrer toutes ces pensés pour arrivait à formuler quelque chose de correcte. Elle ne mourrai pas d'envie d'être embarqué.

J'ai entendu un coups de feu ce matin je suis allée voir et j'ai trouvée le cadavre et j'ai appelé les flics..Vous...Vous allez pas m'arrêter si ??? Écoutez je sais que c'est une enquête sans doute privé mais juste, Je crois que cette jeune femme ce nome ou plutôt ce nommait Alice... Et excuser moi mais elle avait quelque choses de marqué dans le cou..C'était quoi ??


Lou n'avait pas dut comprendre le principe d'un interrogatoire. Elle avait peur en réalité. Peur que la visite de sa sœur sois une sorte de mise en garde en sois. Peur que sa famille sois d'une manière ou d'une autre mêler à ça.Mais dans sa tête elle venait de réaliser que quelque choses son attitude était suspect. Si le policier ne penser pas que c'était elle il l'a prendrait peut-être pour une complice ou essayerai de tirer d'autre information qui le mènerai sûr la mère de Lou. La blonde avait des millions de questions dans la tête. Qui avait fait ça et pourquoi..Elle serra encore plus fort l'ourlet de sa jupe. Si ça se trouve la femme n'avait rien à voir là dedans mais pourtant pour Lou tout laissait penser que si. Paris est un grade capital oui, mais pour elle tout collé. L'envie de meurtre de sa mère hier. Le A du médaillon. Mais même avec ça, Lou avait le sentiment que elle ne connaissait que la partie émergée de l’iceberg.

Écoutez...J'ai dit tout ce que je savais alors si vous avez besoin de plus d'info vous êtes de la police vous savez où me trouvée je pense. Je téléphonerai si j'ai des infos mais.......

«  Mais je ne peux pas livré ma mère » Voilà ce que pensait Lou. Elle était piégée entre deux camps. Sa famille et la justice. Elle voulait les protéger mais si elle avait raison sa mère avait tué cette femme. Les larmes monté dans les yeux de Lou à cause du stresse sans doute. La serveuse partit en courant se réfugier dans les toilettes du café en espérant que ni le policier ni Henri ne la suivrait. Elle hurla de toute ses forces des larmes dégoulinant sur son visage. Ses parents, le cadavre et la possibilité que la femme au hématome ne sois Alice.
Elle retira son tablier et sortit du café en courant. Henri comprendrai. Elle en était sûr. La jolie blonde se mit à courir ignorant les points de coter qu'elle eux au bout de quelque seconde. Elle couru plusieurs minutes les larmes dégoulinant sur son visage enfantin. Elle continua à courir jusqu'à arrivait dans un parc où elle s'allongea dans l'herbe. Les larmes c'était plus ou moins calmé mais la douleur était toujours la même. Lou enfila ses écouteurs et lança de la musique à font les ballons. Elle regardait le ciel et les nuages jusqu'à voir quelqu'un venir vers elle. Le policier Blond la regardait. Lou se leva. Elle avait eu le temps de réfléchir et elle arrivait au moment où elle devait se rendre compte que si elle avait raison sa mère était criminel et monstrueuse. Lou qui pensait qu'elle avait changer elle s'était bien trompée. Elle hésitait encore malgré tout à avouer. Si sa mère se faisait arrêter que deviendrai Emma ??

Bien, je crois que vous n'allez pas me lâcher alors autan que je vous explique mon avis qui n'est peux être pas vrai je ne suis qu'une civile mais je crois que je connaissais cette femme. Elle travaillait au cabiné de médecine de mon père...C'était sa secrétaire mais pas à plein temps, une étudiante il me semble qu'il nous en avait parler une fois. Ce n'est peut être qu'un détail mais c'était aussi sa maîtresse. Ma mère a percuter ça hier soir ma sœur m'as prévenue. N'allait pas la voir  Emma n'as rien fait. Elle est juste venu me rapporter la dispute mais avec un regard d'enfant. Bien que la connaissant elle n'a rien accentué.  Je m'en veux de dire tout ça car si ma théorie est la bonne elle aura perdu sa mère et son père qui nous en voudra aussi bien qu'à elle que à moi. Mais si je trompe je n'ai pas vraiment le choix ? C'est contraint à la loi de rien dire et on risque l'emprisonnement non ?? Mais je crois que c'est qu'une facette de histoire il y a autre choses....Ma mère si c'est elle ne l'aurai pas tuer pour une simple tromperie car je crois que ce n'est pas la première fois que ça arrive. Quelque chose l'a poussé à agir. Mais je ne sais pas quoi.... 


Lou était assise par terre. Elle regarda le policier dans les yeux avant de se dire que ses histoires de familles n’intéressait  sans doute pas le jeune homme. Mais au moins elle ne pourrait pas culpabiliser de ne pas avoir tout dit. De plus elle serait passé pour une coupable à n'avoir rien dit. Elle passa une main rapide dans les cheveux avant de se laissait tomber dans l'herbe verte.
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Artegor Nissirios
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Artegor Nissirios


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MessageSujet: Re: Seule la Mort est intemporelle [Libre]   Seule la Mort est intemporelle [Libre] I_icon_minitimeVen 23 Oct - 23:13

« Que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t’enlever ta liberté pour assurer ton pain ?  »
Dreamland in reality

Mais quelle heure est-il ? Bien trop tard ou bien trop tôt selon les opinions. Qu’est-ce que je fou là d’ailleurs ? A Paris ? Petit voyage d’étude s’il on peut dire. Je ne suis pas vraiment du nord à vrai dire. Mais comme l’un des plus grands chercheurs fait une halte dans notre beau pays, j’ai décidé ou plutôt l’université a décidé de m’envoyer ici. Pour la simple et bonne raison de compléter ma thèse et de faire un joli compte rendu de la belle capitale. Et c’est pour cette raison que je me trouve dehors, dans des rues sombres à flâner en ayant peur qu’à chaque intersection un saoulard ou un tueur en série m’agresse. Pas fameux pour un voyageur qui se prétend comme un valeureux combattant dans le monde des rêves.  Faut croire que la réalité et le monde onirique sont bien deux plans d’existence bien distinct. La logique le voudrait bien, mais faut croire que même la logique a ses limites.

C’est dans ces instants de peur et d’appréhension que vous apercevez dans une ruelle bien éclairée. Un gars assez baraqué, massif dans son genre. Une chevelure de ténèbres, il ramasse des ordures. Mais pas dans le genre clochard (gens de la rue), non ! Dans le genre, je suis un type qui en a bavé et qui en a fait son métier. Vous vous dites que là surement je vais continuer ma route, un simple éboueur ne va pas m’écarter de ma marche plus qu’approximative. Et bien si. Le fameux colosse me fixe du regard, arrêtant de ce fait son action de ramasser les déchets. Inconsciemment bien qu’immobile il y a encore quelques secondes je me retrouve à me rapprocher de lui. Suffisamment près je me stoppe. Mon regard fixe désormais le siens. Il me sourit. Une sensation de confiance m’envahit. Je ne sais pas même qui tu es monsieur l’éboueur mais ta présence m’apaise. Nous nous sommes déjà rencontré ? Ici ou ailleurs ?


Eboueur ▬ Dis gamin, tu n’aurais pas une cigarette pour moi ?

C’est sans même hésiter que je lui présente un paquet a peine entamé. Se délaissant de son arme et après avoir légèrement essuyé sa main contre son bleu, il attrape alors le petit bâtonnet blanc. Dans un geste amical je lui tends un briquet déjà décoré d’une flamme orange. J’en profite pour en cramer une moi aussi. Voilà comment on se retrouve en pleine nuit dans les rues de Paris a fumer avec un éboueur inconnu. Appuyer contre un mur de la capitale chacun tire sur sa drague légale. Il semble si serein. Le silence règne en maitre. Bizarrement je ne ressens pas le besoin de parler. Les gens de la nuit ne sont pas tous si timbrés tout compte fait.


Eboueur ▬ Dis gamin, qu’est-ce que tu fais à une heure aussi tardive, dehors à déambuler comme ça ?
Artegor ▬ C’est juste que je n’arrive pas à dormir. Pourtant ces temps-ci je préfère rêver que rester éveiller.
Eboueur ▬ Je vois. Dans ce cas fais attention à toi. On ne croise pas que des gens bien ici ou ailleurs, souviens-toi en.

Sur ces mots, il jette son mégot non loin de là et s’en va son sac d’ordure sur l’épaule. Moi personnellement, je reste un instant perplexe sur les paroles. Serait-il un voyageur pour m’avoir dit ça ? Peut-être ou peut-être pas, qui sait.

Pour le coup nous voilà quelques minutes plus tard. Nous sommes près d’un café. Y a un peu de monde. Normal une femme est morte. La pauvre vous allez me dire. Pour ma part, je suis pas trop le genre de type a plaindre les gens. Après tout, c’était peut-être une vraie putain qui a mérité de se faire tuer sur le trottoir. Même si personne ne mérite vraiment de mourir. Alors vous vous doutez qu’un corps, du sang, des rubans jaunes  et de beaux messieurs en uniformes ben … ça attire le people aux alentour. Moi dans l’histoire ? Je suis … comment dire … un témoin. C’est ça ! Quand vous entendez un coup de feu, y a deux réactions possibles. Soit vous partez comme le froussard que vous êtes, soit vous foncez vers le lieu du crime comme l’inconscient que vous êtes. Dans les deux cas y a du bon et du mauvais. Mais le plus surprenant n’est pas dans le fait que je me sois pas carapaté comme une poule mouillée, c’est que la fille qui est allongée a côté de moi à quelques mètres. Je suis sûr de l’avoir déjà croisé. Pas dans la vraie vie, non … a Dreamland.

Témoin du soir, je me dois d’attendre le retour d’un certain inspecteur Videl pour qu’il m’interroge. Il est parti courir après une fille qu’on dit ses collèges. Encore un chaud lapin en uniforme. Tous timbré dans cette ville je vous jure. Je zieute vite fait ma montre. Au vu de la tournure des choses je vais être en retard, je devais rejoindre Benoit dans deux heures. Il comprendra, enfin il va surtout me traiter de mytho-man … Je soupire, préférant alors me prendre une autre petite clope que de penser à cet idiot d’alsacien.

Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia
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MessageSujet: Re: Seule la Mort est intemporelle [Libre]   Seule la Mort est intemporelle [Libre] I_icon_minitimeDim 15 Nov - 23:44

L’alarme du téléphone retentit par une mélodie stridente et irritante. La masse sous la couette remua et une main émergea de l’étreinte cotonneuse pour attraper le téléphone et le ramener dessous. L’affreuse mélodie cessa et une chanson douce et agréable commença. Il s’agissait de musique classique, d’un morceau de piano, Gymnopédie No. 1 de Satie. Le jeune homme avait bon goût. La couverture découvrait le corps et on pouvait remarquer que le brun étirait tout ses membres à la fois, poussant de même un gémissement. Il se leva et alla prendre une douche. Ce matin-là, il changea son habitude d’aller sur la baie vitrée pour fumer une cigarette mais il grignota et s’équipa pour faire la bonne et noble cause, la course à pied. Le jeune brun s’était promis de s’occuper de lui un minimum depuis son arrivée dans le monde onirique.

Ayant descendu les escaliers des six étages de son immeuble énergiquement, Bambi était prêt à entamer sa course, il commença par trottiner quelques kilomètres dans les rues de Paris. Il était tôt, très tôt, les lueurs du soleil n’étaient pas encore apparues, mais le paysage était clairement visible. Une fois arrivé au bord de la Seine, il accéléra le rythme et put profiter du magnifique diaporama silencieux qu’était cette ville. La lumière aurorale bleue du ciel pigmentait d’une belle couleur froide le paysage parisien. Pendant que le mannequin courait au bord du fleuve, il vu au loin une autre personne courir de façon très énergique, comme si elle était poursuivie. Se disant qu’elle avait mis de la musique motivante dans les oreilles pour trouver un tel rythme, Bambi observait méticuleusement la personne tout en écoutant du classique à fond.

La personne courant à grandes enjambées avait une attitude étrange. Elle n’était pas habillée pour courir, de loin il pouvait remarquer l’unique couleur des Timberlands à ses pieds, des chaussures lourdes et incommodes pour la course. Ce petit détail fit tiquer le coureur, son pantalon était large, on ne pouvait distinguer sa morphologie, de nulle part, tout ses vêtements étaient trop amples. Cela devenait de plus en plus étrange pour le jeune brun mais aussi, cela l’intriguait fortement. Bambi accéléra encore pour tenter de se rapprocher de cette personne suspecte. Impossible de voir son visage, puisque il était recouvert d’une capuche. Alors afin de ne pas prendre de trop gros risques, notre voyageur fit de même et enfila la capuche de son sweat, tout en continuant d’accélérer.

A la différence de la personne qui se trouvait sur quelques centaines de mètres devant, Bambi était équipé et avait économisé son souffle en ne fumant pas de cigarette. C’est bien Bambi, continues ! Il avait un rythme régulier et ses chaussures étaient bien plus confortables. Alors il tapa un sprint. A toute vitesse, il arriva jusqu’à la personne suspecte, sans la regarder, il continua encore d’aller plus loin, dépassant petit à petit cet étrange suspect. L’effort y était. Il fut assez loin devant pour s’arrêter, faisant mine de reprendre son souffle, ce qui était vrai en soi. Mais afin de voir le visage de la personne, il se retourna tout en se baissant afin de placer ses mains de sorte à refaire ses lacets. Relevant la tête, la personne courait dans l’autre sens pour prendre les escaliers rejoignant les rues de Paris.
C’était trop tard.

- Merde.

Le jeune Mist était à présent sur le chemin du retour. Il revenait à son domicile quand il vit au loin, près du bord de la scène un peu plus loin de chez lui, des gyrophares. Repensant à la personne qu’il avait traqué, il fonça droit vers les lumières bleues et rouges, prenant conscience qu'il pouvait y avoir un lien. En arrivant, des véhicules de polices surplombaient l'endroit, l’accès au bord de la Seine était restreint aux agents seulement, mais Bambi voulait savoir ce qu'il se passait. Il se rapprocha des personnes qui essayaient de voir ce qu'il se passait, mais il fut rapidement stoppé par des bandelettes jaunes, signifiant qu'il y avait eu un crime. Le jeune étudiant en cinéma voulait toujours plus, il attendit que le policier chargé de garder l'accès soit écarté pour passer par dessous la banderole et s'approcher. Il vit l'espace d'un moment le cadavre d'une femme brune. Petit coup de choc dans la gueule. Et un agent vint l'arrêter dans sa béatitude, l'agrippant par le col, jurant de lui faire comprendre que c'est interdit. Mais Bambi était trop malin pour laisser le temps à l'agent de l'embarquer et annonça calmement et directement.

- Je pense avoir vu le coupable.
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Lysandre Videl
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MessageSujet: Re: Seule la Mort est intemporelle [Libre]   Seule la Mort est intemporelle [Libre] I_icon_minitimeVen 20 Nov - 15:10

[HJ: petite info utile pour ne pas que vous fassiez de confusion (on sait jamais !): comme il est officier de PJ, Lysandre ne porte plus l'uniforme, il est en civil Smile ]

"Hein ? Fit l'adolescente avec un accent de poissonnière qui contrastait avec la délicatesse de ses traits. Nan m'sieur l'agent, moi j'm'appelle Lola Gérard.
- Ah. Mes excuses. Qu'est-ce que vous faites ici ? S'enquit Lysandre en se grattant le front de l'index.
- J'passais en Vélib' pour aller à la fac. J'ai vu la police, j'me suis amenée pour voir. C'tout."

Bien ennuyé de s'être trompé, Lysandre balaya du regard le reste du groupe de civils qui voulaient satisfaire leur curiosité. Il ne repéra pas d'autre jeune blonde que cette Lola Gérard, ce qui compliquait fortement sa tâche. En se retournant vers un policier en uniforme, il héla ce dernier. L'homme s'approcha et lui offrit une mine interrogative.

"Est-ce qu'on sait où se trouve la fille qui est arrivée en premier sur les lieux ?
- Ce n'est pas moi qui ait pris les renseignements, c'est mon collègue. Bougez pas lieutenant, je vais lui demander."

Le flic s'en alla rejoindre un autre type en uniforme situé plus loin sur les quais et revint quelques instants plus tard pour informer Lysandre que la dénommée Lou Watson était partie peu de temps après en direction du café qui se trouvait près des quais. En marmonnant quelque chose sur l'absence d'esprit de ses collègues quant à la retenir sur place, il s'éloigna à grandes enjambées, repassant sous les rubans jaunes et gravissant les marches qui menaient au boulevard. Ledit café avait un ou deux clients éparpillés entre l'intérieur et la terrasse, petit nombre qui était compréhensible si on tenait compte de l'heure qu'il était. Ces gens-là s'apprêtaient à commencer leur journée ou à finir leur nuit de travail. L'officier de police repéra rapidement la jolie petite blonde qui nettoyait les tables en dehors tout en écoutant de la musique. S'approchant d'elle, il se présenta en lui montrant sa carte et répéta mécaniquement la question qu'il avait déjà soumise à la jeune femme confondue par mégarde quelques instants plus tôt. Immédiatement, la véritable Lou Watson montra des signes de nervosité. Puis elle se mit à lui répondre d'une voix mal assurée, commençant par se justifier et s'inquiéter de son sort. Levant les mains en signe d'apaisement, Lysandre prit rapidement la parole:

"Non, je n'ai pas l'intention de vous arrêter mademoiselle Watson. Mais pour autant que je sache vous êtes un témoin important et..."

Manifestement la jeune fille était paniquée, et ce qui apparaissait jusque-là comme le résultat du traumatisme causé par la découverte d'un cadavre encore chaud se transforma soudainement en comportement suspect. Lou commença à émettre des hypothèses sur le nom de la victime et tout aussi intrigant, évoqua la phrase gravée en lettres de sang sur la chair du cadavre. A ce moment-là, Lysandre fronça les sourcils et s'empressa de s'emparer du carnet qui traînait dans sa poche pour y noter ces bribes d'information au crayon noir. Ce faisant, il répondit à son interlocutrice:

"Vous avez vous-même répondu à votre question: vous savez déjà que je ne peux pas vous communiquer ce genre d'informations. En revanche pourriez-vous me dire ce qui vous amène à penser que cette jeune femme s'appelait Alice ?"

Suite à quoi Lou décida purement et simplement de prendre congé, prétextant avoir déjà tout dit de ce qu'elle savait et se mettant à la disposition de la police. Lysandre voulut la rappeler à l'ordre et la retenir, mais elle s'éloignait déjà à l'intérieur du café en direction des toilettes. Le lieutenant comprit immédiatement pourquoi elle avait filé si vite après avoir prévenu les secours. Cette jeune fille était une véritable pile électrique. Il lui emboîta le pas immédiatement et la pourchassa jusque devant la porte des sanitaires, où il eut l'occasion de l'entendre pousser un cri avant de percevoir ses sanglots. Manifestement cette histoire prenait une tournure inattendue, et celle qui devait au départ n'être qu'un témoin classique apparaissait peu à peu comme très affectée par l'affaire, presque intimement. Le patron du bar se pointa alors, l'air inquiet, et se présenta.

"Je vous ai entendu discuter, vous êtes policier c'est ça ? Lou est une brave fille, elle ferait pas de mal à une mouche vous savez.
- Est-ce qu'elle se met souvent dans des états pareils ? S'enquit Lysandre par acquis de conscience.
- Oh elle est assez franche et parfois colérique... Mais je ne l'ai jamais entendue pleurer jusqu'à maintenant."

Lysandre prit bonne note du caractère assez lunatique de la jeune fille, et ce fut au moment où il s'apprêtait à cogner sur la porte pour lui demander de sortir qu'elle le devança. Ouvrant le battant d'un coup sec, elle s'enfuit en trombe sans piper mot. Jurant entre ses dents, l'officier demanda au patron de se tenir à la disposition des forces de l'ordre et s'élança à la poursuite de Lou. Son long manteau noir traînant derrière lui, gonflé par les masses d'air soulevées par sa course, il remonta une partie du boulevard Saint-Michel dans le sillage de la jeune fille sous le regard étonné des premiers passants du matin. L'effet de surprise avait permis à Lou de prendre un peu d'avance, mais les grandes foulées du policier réduisaient l'écart à chaque mètre parcouru. Au loin, il l'aperçut tourner à gauche au niveau de Saint-Germain. Il la rattrapa lorsqu'elle bifurqua finalement au coin de la rue de Cluny et qu'elle alla s'allonger dans la zone herbeuse du square qui séparait le boulevard et la Sorbonne. Réduisant sa cadence pour passer de la course à la marche rapide, il était bien décidé à l'empêcher de détaler encore. Il porta la main dans une poche à l'arrière de son pantalon et s'apprêtait à dégainer les menottes lorsque Lou prit la parole en l'apercevant. Elle entama alors une longue tirade explicative qui stoppa le jeune homme sans son mouvement et qui l'adoucit peu à peu. Lorsqu'elle eut terminé, il s'accroupit à ses côtés et lui adressa un sourire à mi-chemin entre la contrariété d'avoir eu à piquer un sprint de si bon matin et l'envie que les choses se déroulent dans le calme. Il lui tendit sa main pour l'aider à se relever et lui parla d'une voix apaisante.

"Je comprends mieux votre attitude. Je crois que vous avez monté un scénario décousu avec quelques éléments qui auraient pu avoir des liens entre eux mais qui n'en ont pas forcément. Toutes les pistes sont importantes et je ne compte pas négliger votre histoire. Mais si cela peut vous rassurer, les premiers éléments laissent à penser que cette affaire sordide dépasse le cadre du crime passionnel. A présent j'ai besoin que vous conserviez votre calme et que vous m'accompagniez au poste. On a tous les deux assez couru pour aujourd'hui."

Une fois qu'ils furent tous les deux sur pieds, ils refirent le même chemin en sens inverse mais à un rythme beaucoup plus raisonnable cette fois-ci. Le long de la route, il lui posa quelques questions, du type "Vous êtes étudiante ?", "Quel âge avez-vous ?", "Depuis combien de temps occupez-vous ce poste de serveuse ?", et tenta de la rassurer à plusieurs reprises quant à sa situation familiale, en lui lançant quelques phrases telles que "Votre petite soeur a peut-être mal compris ce qui s'est réellement passé." ou "Les mots dépassent parfois la pensée."

Ils revinrent finalement au point de départ sur les quais, et Lysandre fit passer sa jeune compagne sous les scellés jaunes en lui demandant d'attendre le long du mur, suffisamment loin de l'endroit où se trouvait la défunte quelques instants plus tôt. En effet, les premiers prélèvements semblaient s'être achevés pendant leur course-poursuite et le corps avait été retiré entre-temps. Ne subsistait plus qu'une tâche de sang noircie par l'ombre du pont. Le capitaine Buseau également était parti et le groupe de civils s'était considérablement amenuisé. Il ne restait plus que deux jeunes hommes probablement maintenus en place par les quelques derniers flics qui restaient encore sur les lieux. C'est à l'un d'eux que Lysandre alla s'adresser.

"Les deux types qui sont là, ce sont des témoins ? Je n'ai pas leur descriptif sur la feuille du premier agent.
- Ah, ils sont arrivés l'un après l'autre juste après que vous soyez allé chercher la fille, lieutenant. L'un d'eux est passé sous les scellés comme s'il était chez lui, votre Capitaine a vu rouge et a failli l'embarquer illico, mais quand on a entendu le type dire qu'il avait vu la gueule du tueur, il a donné des ordres pour qu'on vous le garde. J'ai noté leur nom sur ce papier en attendant, tenez."

Lysandre se pinça l’arête du nez en fermant les yeux. Entre Lou Watson et le gars qui s'était torché avec les scellés, les entretiens allaient être longs.

"La Crim' est passée pour les interroger ? S'enquit-il en retenant un soupir.
- Oh ils étaient déjà partis avant que vous arriviez, il se sont contentés de prendre la liste des noms. Il les convoqueront sûrement dans la journée, alors votre Capitaine nous a demandé de vous transmettre son message.
- Quel message ?
- "Magnez-vous le cul.""

S'il avait emmené les deux hommes avec lui en partant, je n'aurais eu qu'à prendre la fille avec moi... Il adore me faciliter la tâche.

"Merci pour l'exactitude.
- J'vous en prie lieutenant.
- J'ai un service à vous demander avant de partir.
- Je vous écoute ?
- Communiquez au légiste le nom d'un médecin, le docteur Watson, et demandez-lui de faire en sorte de se renseigner au sujet de la secrétaire, une certaine Alice. Ça aiderait à l'identification.
- Entendu."

La procédure n'avait rien d'officiel, mais l'enquête elle-même ne rentrait pas dans les clous pour la Brigade des Mœurs. Prenant congé de son collègue, Lysandre s'approcha des deux individus et leur présenta sa carte en leur faisant signe de le suivre. D'un geste de la tête, il invita Lou à lui emboîter le pas également. Puis, en jetant un coup d’œil à la feuille où se trouvaient les noms des nouveaux venus, Lysandre tiqua.

"J'ai... Bambi... Mist, et ... Artegor Nissirios. Il s'agit bien de vous deux ? Fit-il à leur attention en leur adressant un regard étrange."

Tous les deux étaient bruns, l'un plus grand que l'autre. Lysandre les avisa un instant, espérant jauger au premier coup d’œil lequel d'entre eux lui semblait le plus capable d'outrepasser les limites posées par la police. Il n'y parvint pas vraiment.

"Je vais vous amener tous les trois au poste afin de prendre vos dépositions. La loi ne vous oblige pas à m'accompagner immédiatement mais vous serez de toute façon convoqués dans la journée, alors autant être sur place quand ça arrivera."

Lorsqu'ils arrivèrent devant sa voiture, il ouvrit naturellement la porte avant à la jeune fille et proposa aux deux hommes de s'installer à l'arrière. Suite à quoi il pénétra à l'intérieur à son tour et démarra le véhicule. Le Quai des Orfèvres se trouvait de l'autre côté du pont, aussi le trajet ne fut-il pas excessivement long. Il s'agissait surtout pour Lysandre de ne pas laisser sa voiture trop loin du poste. Mais tandis qu'il terminait de se garer au parking du commissariat et coupait le moteur, la notion de distance le frappa.

Dès que les journaleux vont apprendre l'histoire, songea le jeune homme, ils ne vont pas manquer de le relever... Ce type a tué à deux pas du Quai des Orfèvres, c'est comme un défi craché au visage de toute la police parisienne. On n'a pas vu ça depuis la bande à Bonnot.

Guidant les témoins à travers les couloirs et les méandres du fief de la police judiciaire de la capitale, il les accompagna jusqu'à son bureau. Dès qu'il passa la porte du service dédié aux Moeurs, Buseau lui tomba dessus avec tout son embonpoint.

"Ha, vous voilà. Elle vous a donné du fil à retordre, la petite ? Fit-il en glissant un œil à Lou. Vous avez mis si longtemps à revenir que j'en ai eu marre d'vous attendre, Videl.
- J'ai bien vu, Capitaine, fit Lysandre en demandant aux trois témoins de s'asseoir sur le banc qui se trouvait près de la fenêtre avant d'entraîner son supérieur un peu plus loin. Rien de grave, ne vous en faites pas. Elle pense être indirectement impliquée. J'y crois à moitié mais...
- Je sais que vous adorez faire le malin, le coupa Buseau, mais n'écartez aucune piste, compris ?
- Entendu...
- Allez, conclut le capitaine en lui donnant une tape à l'épaule qui se voulait motivante. Bouclez-moi ça avant midi."

L'officier obèse s'éloigna en se dandinant vers son bureau. Les mains plaquées sur ses hanches, Lysandre l'observa jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision et s'approcha finalement des témoins. S'ils étaient au cœur d'une discussion, il les interrompit purement et simplement, désignant Lou du doigt.

"Mademoiselle Watson, j'aimerais commencer par vous. Vous passerez un par un, à tour de rôle quand je vous appellerai. Avec un peu de chance, on en aura rapidement terminé."

♪ Investigator or Schemer ♪

Entretien n°1: Lou Watson

Lysandre retira son manteau et le jeta sur le canapé qui se trouvait à l'entrée. Passant derrière son bureau, il retira son baudrier et l'accrocha au sommet de son fauteuil. Puis tout en s'asseyant, il désigna l'un des sièges en face à la jeune fille et alluma la petite lampe qui trouvait à côté de lui afin de chasser la pénombre qui accompagnait les premières lueurs de l'aube. Avant de prendre la parole, il enclencha une machine à café qui se trouvait derrière lui, sur un petit meuble.

"Si vous le souhaitez vous pouvez prendre un moment pour prévenir votre famille ou des proches de l'endroit où vous êtes. Sinon, commençons."

Laissant Lou décider de ce qu'elle voulait faire, il débuta l'entretien une fois que tout était clair.

"Donc, si je récapitule... Commença-t-il en croisant les doigts sous son menton. Vous dites que votre sœur cadette, mineure je présume, est venue chez vous ce matin pour vous faire part de la dispute ayant eu lieu entre vos parents au cours de la nuit. C'est cet événement qui vous amène à croire que la victime a péri de la main de votre mère. Je crois me souvenir que vous avez dit "croire" la connaître. Vous dites aussi que votre père vous en a "parlé une fois". Avez-vous jamais rencontré cette secrétaire ?"

La question avait une double vocation: d'une part, déterminer ce que savait réellement Lou de ce qu'elle croyait savoir, et d'autre part la confronter à ses spéculations pour l'amener à relativiser. Il avait besoin d'un témoignage clair, le plus objectif possible.

"Le légiste a peut-être déjà identifié la victime et l'information ne tardera pas à me parvenir. En attendant, si vous ne l'avez jamais vue, dites-moi ce qui vous amène à penser qu'elle s'appelait Alice, et qu'il s'agissait bien de votre Alice."

Lysandre gardait en tête la question de Lou à propos des lettres gravées dans le cou de la défunte. Pour sûr, elle était observatrice, au moins autant que lui. Il en viendrait donc à cela peut-être plus vite qu'il ne l'imaginait. Pour l'heure, il se contenta d'entendre les réponses de la jeune fille et de lui proposer une tasse de café.

Entretien n°2: Artegor Nissirios

Invitant Artegor à s'installer là où la jeune Lou Watson était assise un peu plus tôt, il lui demanda s'il souhaitait boire quelque chose de chaud. Après quoi il le prévint lui aussi de la possibilité qu'il avait de prévenir son entourage de sa situation. Enfin, il entama la conversation.

"Alors... Je vous écoute monsieur Nissirios. On ne m'a rien dit de spécial concernant votre témoignage. Vous figurez parmi les premiers à avoir entendu le coup de feu, c'est bien ça ?"

Entretien n°3: Bambi Mist

"Un café ? S'enquit Lysandre en désignant la machine d'un geste de la main."

Le jeune homme s'installa confortablement dans son fauteuil et croisa les doigts, avisant son interlocuteur d'un œil amusé. Au cours de son entretien avec Artegor, il avait pu établir que c'était lui qui était passé sous les rubans de sécurité. Et pour l'heure sa déclaration s'annonçait être la plus intrigante des trois, dans la mesure où elle le plaçerait dans la position d'unique témoin oculaire.

"Alors... Qu'est-ce qui a bien pu vous passer par la tête pour passer les scellés ? Vous savez, vous avez frôlé l'arrestation. J'espère que vous n'avez pas dit n'importe quoi en prétendant avoir aperçu l'assassin.
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MessageSujet: Re: Seule la Mort est intemporelle [Libre]   Seule la Mort est intemporelle [Libre] I_icon_minitimeMer 2 Déc - 10:03

Après avoir écouté Lou dans son monologue, le policier lui sourit faiblement et l'aida à se relever. Il lui expliqua que même si il allait prendre  son histoire en compte, il y avait beaucoup de chance pour qu'elle se soit fait des films. La petite blonde comprenait son point de vu, ce n'aurai pas était la première fois qu'elle s'en serai fait. Ils marchèrent plus lentement, le lieutenant posant quelques questions à la jolie blonde. Elle y répondu calmement une par une.

Oui, je suis étudiante en Art, j'occupe le poste depuis le début de mes études, quand je suis rentré à Paris mes parents ne pouvais pas me loger alors j'ai pris un studio à quelques minutes du café et j'ai postulé là-bas pour payer mon chez moi !

Lou souri légèrement elle était un peu plus détendu. Le policier essayait de la détendre un peu en lui disant que Emma avait peut être accentué les choses elle aussi. Lou avait du mal à y croire mais cette idée la rassurée.
Arrivé sur les lieus du crime, le policier semblait vouloir éloigné Lou de  la scène de crime, c'était normal après tout. Lou aperçu deux garçons qui devait avoir à peu près son âge. La blonde se demanda si ils étaient témoins ou quelque chose du genre. La blonde se laissa tombé par terre et sortie ses crayons. Elle avait un devoir à rendre cette après midi et elle ne le raterai pour rien au monde même pas un crime. Elle sortit ses crayons et décida de dessiner ce qu'elle avait sous les yeux. Elle esquissa d'une main fine les deux garçons, le policier et le lieutenant. Quand elle eu finit son esquisse le Lieutenant l'invita à la suivre avec les deux autres garçons. Puis il leurs expliqua qu'ils pouvaient venir plus tard mais que tant que à faire autan le faire maintenant. Lou ne fut pas séduite par l'idée. Elle ne voulait pas spécialement avoir un autre interrogatoire.

C'est con ça ! Il me semble que j'ai oublié quelque chose genre une tarte au fromage quelque part....Je devrai aller voir on sais jamais.......A plus dans le....Bon d'accord....Je viens.

Le policier ouvra la porte de devant à Lou qui monta dans la voiture. Elle retira sa veste, dévoilant un débardeur dos nu qui laissait voir son tatouage . Elle se cala contre la portière et commença à fermer les yeux pour essayait de rattraper ses 4/5 heures de sommeil perdu. Quand le moteur s’éteint elle ouvrit les yeux et descendu de la voiture. Ses talons claquaient quand elle marchait. Quand ils franchirent le pas de la porte un autre policier les accueillirent. Il lança une remarque sur Lou et le faite qu'elle lui avait donnée du fil à recoudre. La blonde le fusilla du regard et murmura dans sa barbe

C'est quoi son problème à l'autre chef Wiggum là..

Elle allait  s’asseoir et  recommencé  a dessiner, mais elle préféra essayer de trouvé un sujet de conversation avec les deux garçons.

Alors ?? Bambi  et.........et................euh....L'autre, désolé ton nom ne me reviens pas....Vous avez faim ??? Je m'étais acheté un croissant mais tout ça m'a coupé l'appétit se serai bête que personne en profite.

Elle tendit le croissant au garçon avec un grand sourire. Elle regarda le « chef Wiggum » qui devait toujours être en train de parler d'elle ou bien du crime, elle ne savais pas vraiment. Mais elle s'en voulait d'être partit comme ça.



Sinon vous faite quoi dans la vie les gars???  


Un grand sourire à la Lou elle allait enchaînée quand le policier lui demanda de le suivre. Lou regarda le policier et baissa les yeux.Ils entrèrent dans le bureau du lieutenant.  La jeune fille s'assit et le regarda comme pour le détaillé, ce qui dans certaine circonstance aurai pu le mettre mal à l'aise. Il ne se fut à peine posé dans son fauteuil que le téléphone de Lou sonna a fond les ballons. Lou l'attrapa et raccrocha. Elle sourit au policier.  Il lui fit un résumé de ce qu'il avait cru comprendre. Il demanda à Lou si elle avait déjà rencontré la secrétaire un jour. Lou chercha dans ses souvenirs. Comme si les conversation qu'elle avait eu avec les membres de sa famille était rangé dans un petit dossier.

Elle chercha plusieurs secondes en fermant les yeux jusqu'à revoir une soirée où elle était partit chez ses parents prendre sa sœur pour une balade nocturne dans Paris. Elle revoyait Emma qui souriait une glace à la main. Puis à la fin de la soirée quand elle raccompagnait sa sœur, son père dehors discuté avec une femme brune plutôt jolie, avec des fossettes un grand sourire et des yeux vert à faire tombé raide n'importe quel garçon. Et un médaillon en A autour du cou. Sa sœur c'était alors lâcha la main de Lou, allant  saluer la femme en hurlant son prénom. Alice.

La blonde ouvrir les yeux. Cligna plusieurs fois des yeux comme pour chasser son flash-back.

J'ai déjà vu Alice une fois, en raccompagnant ma sœur après une soirée. C'était une femme vraiment jolie, malgré ses quelques rondeurs. Elle parlait avec mon père de quelques choses...Je suis partie sans les saluer se soir là. Ma petite sœur la connais plus que moi. Je sais que pour vous mon témoignage est celui d'une petite fille, Si il y a une part de vérité vous la pensée exagérée car, de un je suis une enfant, bien que majeur, encore enfant et que de deux ce que je raconte semble et je le reconnais, cela semble totalement absurde. Je sais que ce que je dis là, peut paraître déstructuré mais je suis sûr qu'il y a une minuscule part de vérité dans ce que je raconte !


Lou se leva, et commença à faire les cents pas. Elle n'arrivait pas à tenir en place avec toute la pression.  Elle sourit, un sourire franc, doux qui collait parfaitement au visage de Lou.

Le lieutenant lui demanda ensuite ce qui lui  faisait croire que Alice était s'appeler bien Alice et que c'était sa  Alice.

Lou chercha quelque chose dans son sac, elle sortit un minuscule médaillon avec un L cette fois puis elle sorti son téléphone. Elle lança un regard nostalgique au médaillon comme si à lui seule il représenté son histoire.

Le médaillon. Pour mon dernier anniversaire avec eux, quand j'avais environs 7 ans, mon père avait réuni le très peu d’économie qu'il avait pour m'acheter ce médaillon. Il l'a fait acheter à un particulier Emma a le même. Et Alice aussi alors je me dis que c'est sans doute elle. Et se qui me fait croire qu'elle s'appelle Alice et que c'est mon Alice ?? Son visage...Elle à le même visage que la fille du soir ou j'ai raccompagnée ma sœur.....A vrai dire j'ai aucune autres preuves que c'est mon Alice mais tout semble indiqué que si..
Je crois que vous devez me prendre pour une tarée lieutenant....Je ne vous en voudrai pas c'est vrai que c'est pas tous les jours que on voit des jeunes femmes courir sur plusieurs kilomètres de bon matin  pour fuir un interrogatoire ! Qui en plus est  que la fille penses que sa mère à tuer la secrétaire de son père j'avoue que mon histoire semble sortie d'un film cousu de fils blanc....Mais je suis sûr que j'ai le doigt sur quelque chose....L'inscription dans son cou....C'est..


Le mot Dreamland raisonna en Lou. Elle préféra de ne rien dire elle avait déjà l'air suffisamment spéciale  comme ça
Lou regarda le lieutenant. Elle s'assit de nouveau. Et regarda les murs. Elle but d'un trait la tasse de café et demanda d'une petite voix.

Vous avez d'autres questions ??
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Bambi Mist
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MessageSujet: Re: Seule la Mort est intemporelle [Libre]   Seule la Mort est intemporelle [Libre] I_icon_minitimeDim 27 Déc - 19:03

Cela eu pour effet l'arrêt momentané du temps. Quand il eut prononcé la phrase d'accroche, l'officier qui lui tenait le bras juste au dessus du coude arrêta tout mouvement et fixa le jeune sportif. Il desserra l'emprise de sa main et maintenu un regard surpris dans celui de Bambi, qui était vraiment amusé par son triomphe personnel face à un agent. Il resta discret, être insolent était la dernière des choses à faire après sa petite ''thugerie". Un officier plus hautement gradé arriva et jugea violemment du regard le jeune Mist qui commençait à regretter son acte, puis il demanda ce qu'il se passait. Son subordonné lui répondit que ce jeune homme avait dépassé les scellés et le bonhomme devint rouge de fureur, puis il se tourna vers le garçon, abordant un regard brûlant de colère.

« Vous êtes qui ?! Vous allez voir qu'on ne joue pas comme on veut avec la criminologie !! »

Il empoigna à son tour le pauvre mannequin qui regrettait réellement son acte, voire même d'avoir croisé une personne aussi suspecte plus tôt, et l'amena plus loin des scellés afin de s'écarter du public en manque de sensation. Il ne pipait pas mot jusqu'à ce que le chef s'arrêta pour commencer un speech. Bambi voulait encore jouer de sa "surprise motherfucker", il attendit le moment parfait et sortit une deuxième fois la phrase d'accroche.

« Je pense avoir vu le coupable de ce meurtre. »

Là, encore une fois, le temps s'arrêta momentanément et le chef desserra à son tour la poignée autour du bras de Bambi, il allait surement avoir un bleu avant la fin de la journée. Mais la tête du messieurs en valait la peine pour le jeune homme, deuxième triomphe ! Le Capitaine demanda au jeune homme d'attendre là où il était, sinon il serait convoqué dans la journée. Le choix lui appartenait pas vraiment, mais Bambi se sentait utile en cette journée improbable. Il affirma qu'il pouvait attendre. Mais attendre qui et quoi ? Il pensait être emmené directement pour être interrogé pendant des heures et des heures pour ensuite être accusé à tort. Il s'imaginait même être l'un de ces héros schizophrènes dans les films qui cherchent à combattre le méchant, qui est en fait lui-même.

Regardant les agents s'occuper de la scène de crime, il se demandait si la personne qu'il avait poursuivie était vraiment le ou la coupable. Peut-être s'agissait-il d'une personne qui n'avait pas compris comment il fallait s'habiller pour un footing, ou alors elle fuyait une personne, ou bien elle n'avait rien à voir avec tout ce que Bambi pouvait s'imaginer. Ce dernier ne savait trop quoi penser de tout ça, c'était bien la première fois qu'il était embarqué dans une aventure pareille dans le monde réel. Contrairement à Dreamland, les procédures étaient complètement différentes et les moyens d'arrestation beaucoup plus compliqués. Pas de pouvoirs ici. Dreamland avait d'ailleurs un effet étrange sur Bambi, il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer chaque personne autour de lui à Dreamland, il aimait regarder autour de lui et essayer de deviner si telle ou telle personne était un voyageur ou pas. Certaines fois, il était très simple de reconnaître un rêveur, mais reconnaître un voyageur, c'était bien plus compliqué. La certitude n'est jamais à cent pour cents.

Quelques minutes plus tard, le capitaine était parti. Un homme blond, grand, plein d'entrain arriva et fut soumis à une explication de la situation par l'officier qui avait chopé Bambi en train de dépasser les scellés. Il se demandait si l'attente ne serait pas bientôt fini. Une autre blonde, plus jeune avait suivi l'agent blond, et s'était assise à même le sol pour dessiner. Le jeune mannequin avait remarqué qu'elle le dessinait avec un autre garçon à côté, qui devait aussi être un témoin. Cela ne le dérangeait pas, étant mannequin, c'était plutôt habituel, mais pas dans ce genre de conditions là. Observant son attitude, il remarquait qu'elle avait l'air d'être fatiguée. Tandis que le jeune homme fumait une cigarette. A le vue du brun aux cheveux mi longs fumant une cigarette, Bambi ne put s'en empêcher. Il se dirigea vers le témoin et lui demanda si il en avait une pour lui, il prit la cigarette et l'alluma avec le feu du garçon. Chaque bouffée de fumée lui était si agréable qu'il se détendit réellement et apprécia le moment. Par la suite, l'inspecteur Videl arriva auprès des deux jeunes hommes et l'harmonie d'un instant se brisa pour laisser place à une matinée morose et stressante.

L'inspecteur amena les trois témoins jusqu'à sa voiture et il démarra la voiture. Pendant le trajet, Bambi put remarquer que la blonde s'était endormi, sans surprise. Les yeux de Bambi n'osèrent pas se déposer sur ceux de l'autre brun, par pur pudeur. Il était plutôt concentré sur ce policier, qui était largement absorbé par ses pensées. En l'observant, la notion de Dreamland s'attachait à ce grand blond, pour lui, ce Videl devait forcément être un voyageur. A vérifier. Rien n'empêchait de se faire connaître un peu, d'une autre manière. Le monde réel était vraiment discret d'après lui, personne n'en parlait, peut être que le gouvernement s'efforçait de ne pas divulguer ce monde. Ce qui était plutôt une bonne chose, d'autres peurs commenceraient à apparaître et le monde de Dreamland serait un gros foutoir incontrôlable. Le trajet dura quelques minutes et une fois garé, Videl sortit de sa voiture en premier, laissant le temps à Lou de se réveiller. Il amena le jeune Goldcontroleur et les deux autres dans un couloir, face à son bureau.

Le capitaine débarqua et attrapa Videl en plein entrain pour le sermonner, Bambi comprit que la blonde avait donné du fil à retordre au policier mais rien de plus. Il s’assit comme le conseilla le grand blond, posant la tête contre le mur. Il remarqua sur le banc en face que des menottes étaient attachées aux pieds incrustés dans le sol. Une image qui marqua Bambi, laissant imaginer l'ambiance qu'il pouvait y avoir en ce lieu, comprenant mieux l'apathie de certains officiers qui passaient par là. Pendant que le capitaine et le lieutenant discutaient, la jeune Lou se tourna vers les deux garçons, tout en leur proposant un croissant. Bambi sautilla sur l'occasion, et alla chercher un chocolat chaud à la machine à café isolée. Il revint s'asseoir et proposa de partager avec Artegor.  Prénom original, se disait-il. Lou voulut commencer la conversation mais l'inspecteur Videl réapparut aussitôt pour commencer les interrogatoires, choisissant la demoiselle Watson en première. Ladies first. Elle entra dans son bureau, suivie du blond, et les deux jeunes bruns attendirent une bonne trentaine de minutes pour demander au premier agent qui passait si il était possible d'aller fumer une cigarette quelques part en attendant leur tour. Ce dont l'officier leur indiqua la direction à prendre.

Une petite terrasse était accessible parmi les couloirs morose du commissariat. Elle donnait sur une vue modeste de Paris, Artegor redonna une cigarette au jeune homme et ils fumèrent encore une fois, appréciant l'arrêt momentané de tout. Il repartirent s'installer et bientôt fut le tour de Artegor. Il le gratifiait d'un sourire quand il entra dans le bureau tandis que Lou en sortit pour s'installer une nouvelle fois sur ce banc. Bambi la regarda attentivement respirer un bon coup. Il lui fit un sourire, en gage de compassion. Puis attendant le bon moment, il commença à entamer la discussion pour changer de sujet.

« Je suis mannequin. Je fais mes études dans le cinéma, je vis pas loin du lieu du crime. Mais je compte faire une colloc', cet appartement est bien trop grand pour moi seul et un peu trop cher. Je veux bien croire que l'argent coule à flots dans mes rêves, mais faut pas confondre haha. Et toi ? »

Celle-ci lui expliqua ses études et le reste. Elle était plutôt bavarde, mais très sympathique aux yeux du jeune voyageur. Puis, vint cette fois-ci le tour de Bambi. Videl sortit de son bureau accompagné de Artegor, et Bambi se leva de son banc pour entrer dans le bureau. L'inspecteur lui proposa un café qu'il refusa, ne consommant pas cette boisson en général. Il s'installa dans l'un des deux sièges en face du bureau de l'officier et regardait attentivement chaque de ces gestes, allant des mimiques du faciès jusqu'au manières. C'était un homme charmant, voire même attirant d'après Mist, il avait une voix agréable et une attitude des plus humaines. Une personne mature et sensible. Tout laissait considérer que cet homme connaissait Dreamland, il le sentait.

« Alors... Qu'est-ce qui a bien pu vous passer par la tête pour passer les scellés ? Vous savez, vous avez frôlé l'arrestation. J'espère que vous n'avez pas dit n'importe quoi en prétendant avoir aperçu l'assassin. »

Bambi ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Cette situation devenait à moitié ridicule, mais il comprenait l'utilité du sermon. Il avait été irrespectueux envers l'enquête et la victime. Ce dernier se replaça correctement pour commencer enfin l'explication.

« Alors, c'est compliqué. J'ai bien dit à vos agents que je "pense" avoir vu le coupable. Je n'affirme rien. Donc, ce matin, j'avais décidé de faire un footing, au bord du canal, ce que j'ai donc fait. En arrivant sur les bords de la Seine, il devait être presque 6h. A un moment donné, en courant, j'ai remarqué un coureur devant moi, qui n'avait absolument pas l'allure d'un coureur. Il portait des vêtements amples noirs et était chaussé de Timberland, ce sont de grosses chaussures lourdes. Je ne peux pas vous dire à quoi il ressemblait, ni même si il s'agissait d'une femme ou d'une homme. D'après moi il s'agit d'un homme, vu les épaules un peu larges que la personne avait. Bien que cela ne veut rien dire. J'ai donc dépassé la personne en tapant un sprint, pour pouvoir ensuite me retourner, mais quand j'ai fais mine de refaire les lacets, la personne était entrain de monter les escaliers pour rejoindre les rues. Elle courait comme si elle était poursuivie, et non parce que je courais derrière elle... Et bien sûr elle avait une capuche. Je ne sais pas si il s'agit du coupable, mais en voyant les gyrophares, en rentrant chez moi, j'ai pensé qu'il y aurait peut être un lien. Maintenant, vous savez tout. »
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Lysandre Videl
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MessageSujet: Re: Seule la Mort est intemporelle [Libre]   Seule la Mort est intemporelle [Libre] I_icon_minitimeLun 4 Jan - 11:32


Entretien n°1: Lou Watson

L'officier de police écouta silencieusement son interlocutrice développer ses réponses. Il la suivit des yeux lorsqu'elle se leva pour arpenter la pièce tandis qu'elle parlait, analysant son comportement comme celui d'une personne anxieuse, concernée, désolée. A un moment, la tournure que prenait le discours de Lou amusa Lysandre et lui fit esquisser un sourire. Il se retint de l'effacer lorsqu'elle évoqua une nouvelle fois l'inscription. Quand elle finit par se rasseoir afin de lui demander s'il avait besoin de se renseigner sur autre chose, il s'avança sur son siège, posa un coude sur la table pour soutenir son visage et reprit finalement la parole.

"Certaines femmes ont un tempérament qui m'échappe. Vous en faites partie, mais ça ne fait pas de vous une foldingue. Pas complètement, ajouta-t-il sur le ton de la boutade."

Son sourire s'étira en charme tandis qu'il laissait ses yeux courir sur les contours de la jeune fille.

"Et si cela peut vous rassurer, mes yeux voient tout sauf une gamine."

Il marqua une pause, le temps que le compliment fasse son travail, puis se redressa en croisant les bras sur le bureau. Il se mit alors à méditer sur les propos qu'il venait d'entendre, laissant le silence s'installer un petit moment dans la pièce.

Elle a l'air véritablement convaincue d'avoir déjà croisé la victime, se dit-il intérieurement. Il y avait bien un médaillon autour de son cou, elle dit donc probablement vrai. Le coup de fil du légiste confirmera ou non son idée, mais je crois que le hasard a fait les choses correctement en plaçant cette fille à proximité du lieu du crime. Mais cette inscription... Son insistance pour en parler... Se pourrait-il que le hasard seul y soit pour quelque chose ?

Lysandre fixa Lou intensément. Il plongea son regard dans le sien, cherchant à pousser la jeune femme à réagir. Quelque chose l'ennuyait profondément dans ce qui venait d'être dit. La mère de la jeune fille ne pouvait tout simplement pas être l'auteure de l'assassinat. Ce n'était pas un crime passionnel, c'était évidemment l'oeuvre d'un malade qui connaissait Dreamland. On ne pouvait pas utiliser le terme "Seigneurs des Rêves" sans en connaître la portée. Soudainement, alors que l'officier de police s'apprêtait à rompre le silence, le téléphone sonna. D'un geste prompt, Lysandre s'empara du combiné et le porta contre sa joue.

"Lieutenant Videl, j'écoute, fit-il en adressant un mouvement du doigt à Lou pour lui demander de patienter.
- C'est le docteur Ballandier. Je vous appelle au sujet du corps découvert ce matin sur les quais, l'agent qui vous a servi d'intermédiaire m'a redirigé vers vous. Tout ça n'est pas très procédurier.
- Je suis le premier à ne pas aimer ça. Je n'ai pas pour habitude de faire des entorses au règlement. Vous avez identifié la victime ?
- A vrai dire on en serait encore au point mort sans vos informations sur le docteur Watson, donc j'estime légitime de vous en informer avant la Crim'. J'ai passé un coup de fil à Watson, et il s'avère que la secrétaire du bon docteur ne s'est pas présentée à son poste depuis une bonne semaine, et qu'il est resté sans nouvelles depuis lundi dernier. La secrétaire en question s'appelle Alice Briel, étudiante en poste à mi-temps chez lui, ce qui correspondrait à l'âge de la victime. On a trouvé un médaillon comportant l'initiale "A", ce qui colle également avec le prénom. A l'heure actuelle, on ne peut pas être sûrs à 100%, mais j'ai demandé à Watson de venir sur place pour identifier le corps. Il y a de bonnes chances pour que notre victime soit la secrétaire.
- ... Entendu. D'autres découvertes ?
- La pauvre fille a été torturée. Battue et rebattue, la tête probablement plongée et replongée dans une bassine ou un lavabo si j'en crois l'eau trouvée dans ses poumons... Scarifiée à l'arme blanche partout sur le torse, la poitrine et le dos. Elle a longtemps souffert, ce qui peut expliquer sa semaine de disparition. Pour tout vous dire, ça fait longtemps que j'ai pas vu une telle besogne. Et je vais transmettre l'info aux gars de la Criminelle maintenant. Je ne suis pas censé vous avoir appelé.
- Je vous remercie docteur, fit Lysandre après un temps de silence."

Le jeune homme raccrocha et observa Lou. Si la mère de celle-ci n'avait découvert la liaison entretenue par son époux et la secrétaire que la veille au soir, elle ne pouvait pas l'avoir détenue et torturée une semaine auparavant. Il faudrait en revanche se renseigner sur le docteur Watson, voire le rencontrer en personne. L'homme venait de passer premier suspect de l'affaire. Mais l'idée ne séduisait pas Lysandre. Pourquoi assassiner sa maîtresse d'une façon aussi tordue après des semaines, voire des mois de relation ? Ça ne tenait pas, d'autant que le père de Lou ne devait pas avoir d'antécédents criminels ou psychologiques. Il y avait également d'autres questions qui se soulevaient dorénavant: pourquoi avoir utilisé une arme à feu pour tirer à côté d'une victime déjà morte ? Pourquoi la déposer sur les quais et pas ailleurs, après l'avoir maltraitée et détenue pendant une semaine ?

"Je ne peux pas vous communiquer l'état actuel de l'enquête, mais sachez que vos informations ont été plus que précieuses, mademoiselle Watson."

Il hésita une demi-seconde. La jeune fille avait piqué sa curiosité en relevant avec tant d'insistance les lettres de sang.

"Parfois les rêves prennent le pas sur la réalité. Certaines personnes confondent les deux et s'égarent. Le plus souvent, ce n'est pas grave, c'est même parfois source de progrès et de créativité. Mais d'autres fois... C'est la psychose qui émerge d'un tel malaise. L'inscription sur le cou de la victime en est la preuve. Votre mère n'est probablement pas responsable de ce qui s'est passé. J'en suis même quasiment certain. Il est possible que dans les temps à venir, votre père soit suspecté à son tour. Je ne crois pas non plus à son implication."

Il se leva, fit signe à la jeune fille de l'accompagner en direction de la porte, sur la poignée de laquelle il posa la main, sans l'ouvrir. Il la sondait d'un regard de fauve, captant la moindre de ses réactions. Il ne pouvait pas se permettre de lui parler ouvertement de Dreamland au risque de passer pour un illuminé si jamais elle n'était pas en mesure de le comprendre.

"J'espère que vous n'êtes pas trop chamboulée par ce qui s'est passé ce matin. Toutes les créatures qui arpentent la Terre ne sont pas prêtes à affronter ça. Si c'est la première fois que vous voyez une chose pareille, je peux comprendre votre trouble. Voyager dans certains coins de ce que peut donner à voir la nature humaine n'est pas ce je souhaite aux civils. C'est aussi pour ça que je fais ce métier, pour vous en protéger au mieux. Mais parfois ça ne suffit pas. La mort frappe les Seigneurs et les prolétaires sans distinction, et lorsqu'elle vient de la main d'un malade, on ne peut que tenter de réparer les dégâts."

Il ouvrit la porte, lui désigna le banc.

"Je ne pense pas avoir besoin de vous rappeler ensuite, mais patientez ici. D'autres officiers viendront prendre votre déposition au cours de la journée. Et puis. Dit-il en sortant une carte de son porte-feuille. Voici mes coordonnées personnelles. Si jamais vous vous souvenez d'autre chose, ou si par hasard vous aviez besoin de moi."

Il lui sourit, et la laissa s'en aller. Les agents de la Brigade Criminelle viendraient chercher les témoins d'ici peu, il ne lui restait plus longtemps avant de se les voir retirer.

Entretien n°2: Artegor Nissirios

L'entretien avec Artegor Nissirios se déroula sans trop d'informations supplémentaires. Le jeune homme se trouvait là par hasard et lui expliqua ce qu'il avait vu et entendu. Il fut rapidement terminé, laissant toutefois à l'officier de police une sensation d'incomplétude. Après le passage de Lou, Artegor lui paraissait comme familier. Sans qu'il parvienne réellement s'expliquer pourquoi. De la même façon qu'il avait fourni à Lou ses coordonnées, il les donna au jeune homme.

Entretien n°3: Bambi Mist

Lysandre nota sur son calepin les informations de Bambi. Un homme ou une femme, sans qu'il soit possible de le distinguer, des vêtements caractéristiques, une attitude étrange... L'apport du jeune homme était important.

"Vous avez bien fait, monsieur Mist."

Son interlocuteur lui paraissait malin, en plus d'avoir une belle gueule qui devait certainement l'aider à se sentir bien droit dans ses bottes au quotidien. Le genre de personne qui obtient tout facilement sans se tuer à la tâche, en quelque sorte un peu comme lui. Une telle aisance parvenait à expliquer sa capacité à traverser les scellés sans trembler. Avec, peut-être, un poil d'intrépidité qui n'était pas sans lui rappeler un Joy ou une Raven. Le parallèle qu'il établit avec les Voyageurs, plus inconscient que réellement réfléchi, amusa Lysandre.

"Votre description correspond effectivement à tout sauf à un joggeur. Soit votre homme fuyait après avoir entendu le coup de feu, soit il fuyait la scène de crime pour y avoir eu un rôle à jouer. Il se peut aussi qu'il s'agisse d'une personne qui avait oublié ses clefs sur la porte et qui se pressait de retourner chez elle pour corriger le tir. Mais vos informations sont précieuses et je me tournerai dans cette direction. Ce n'est clairement pas anodin."

Lysandre marqua un temps d'arrêt avant de poser une autre question, mais la porte de son bureau s'ouvrit lourdement à la volée sur la silhouette ventripotente du Capitaine Buseau.

"Videl, j'ai reçu un coup de fil de cet empafée de Tousignant. Elle veut que les témoins soient transférés au service de la Crim' sans délai. J'espère que vous avez fait le boulot."

Lysandre acquiesça de la tête et jeta un coup d’œil à Bambi Mist. D'un geste ample, il lui tendit sa carte.

"D'autres officiers vont maintenant prendre votre déposition. Appelez-moi si jamais vous vous remémorez quelque chose d'important, ou si vous avez besoin de moi."

Il se leva, signifiant à son interlocuteur que l'entretien était terminé. Il était toutefois traversé par le même doute qui l'avait saisi avec Artegor. La présence de ces trois témoins sur les lieux du crime n'était pas anodine. C'était peut-être le fait de voir Dreamland directement mêlé au monde réel qui dérangeait Lysandre et le poussait à tirer des conclusions hâtives, mais le mode opératoire de l'assassin était trop étrange pour ne tisser que des coïncidences. Si le corps d'Alice avait été déposé près de là où travaillait Lou, c'était pour une raison. Si jamais Bambi avait raison et qu'il avait vu le responsable, c'était peut-être parce que ce dernier avait choisi d'être vu par lui. En se dirigeant vers la porte dont Buseau s'écartait, il prit une profonde inspiration.

"Dites-leur bien tout ce que vous m'avez raconté. Si vous n'avez pas rêvé ce que vous avez vu, alors le voyage risque d'être long. Et ils auront besoin de toutes ces informations pour que nous attrapions le coupable au plus vite. Aurevoir monsieur Mist."

Il lui serra la main et laissa Buseau prendre en charge les trois témoins. S'appuyant contre l'encadrement de la porte, il les regarda s'éloigner tous les quatre dans le couloir, jusqu'à ce qu'ils disparaissent de son champ de vision.

***

Le reste de la journée, Lysandre se rendit directement au laboratoire du médecin légiste. Lorsqu'il fut sur place, le docteur Ballandier l'informa que le docteur Watson était déjà en train d'être interrogé par les officiers de la Criminelle. Manque de chance pour le jeune homme, qui devrait probablement attendre le lendemain pour le rencontrer. Voire quarante-huit heures si ses collègues décidaient de le placer en garde à vue. Mais il ne croyait pas réellement à cette éventualité.

Le légiste lui permit de revoir le corps, qu'il avait recousu après l'avoir ouvert au niveau du thorax. Lysandre put alors découvrir les multiples hématomes, blessures et coupures qui maculaient sa peau blanche, fronçant les sourcils devant un tel acharnement. Son regard se fixa sur l'inscription de sang. Sous ses yeux se trouvait une autre des raisons pour lesquelles il avait rejoint les Meteors dans Dreamland. Il n'acceptait pas, et n'accepterait jamais que l'onirisme prenne le pas sur la réalité. Les vivants ne pouvaient pas se perdre dans l'irréel. Ils ne pouvaient pas se laisser dominer par lui. Ils devaient s'en servir, le contrôler, le façonner pour en tirer un diamant brut, s'en faire une béquille afin d'avancer au quotidien. Exactement comme le fait d'avoir vaincu sa peur du temps qui passe lui avait permis de libérer ses nuits, de guérir du poison d'urgence qui empoisonnait auparavant son existence.

En un battement de cil, les propos de Pytie résonnèrent en son esprit. Il y a aussi le Fou des deux Mondes, qui participera à ta transformation. Quand Dreamland et le monde réel se mélangent dans l'esprit d'un Voyageur, que peut-il advenir de bon ? Que peut-il advenir de mauvais ? Cet épisode de ta vie te marquera profondément. Il fera resurgir l'animal au moment le plus approprié... Mais sera-t-il lâché dans le monde des rêves, ou dans la réalité ? C'était de cela dont il était question. De cette affaire sordide. Il fit alors le lien avec Aurore, et Célestin, dont l'Oracle lui avait parlé en les reliant à ce "Fou des deux Mondes". Quel rapport pouvaient-ils bien avoir avec Alice et son assassin ? Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait vu la prostituée fabuleuse, celle-là même qui lui avait permis de s'affranchir de ses limites. Que devenait-elle dans Dreamland ? Dans la vie réelle ? Et son compagnon ?

Lysandre retourna à son bureau du Quai des Orfèvres pour taper des lignes de procédures en retard. Il passa le reste de la journée à travailler de manière mécanique, l'esprit davantage tourné vers l'affaire en cours que vers sa besogne machinale. Et puis, lorsqu'il rentra finalement chez lui, à la nuit tombée, il découvrit qu'une enveloppe avait été glissée sous sa porte. Ce qu'il trouva à l'intérieur du courrier lui glaça le sang. Il y avait quatre photographies, représentant les trois témoins et lui-même. Au dos de chacune d'entre elle, quelques mots avaient été griffonnés à la hâte.


  • Lou Watson: la petite poupée perdra ses rêves et sa réalité s'effondrera. Dans les deux mondes, la grande main la poursuivra.
  • Artegor Nissirios: le froid flegmatique sera épargné, si toutefois les conditions sont respectées.
  • Bambi Mist: le calme doré sera poursuivi la nuit, mais de jour sera laissé en vie.
  • Lysandre Videl: jouons, lieutenant, jouons. Aux échecs du rêve et du réel, un roi nous sacrerons.


Lysandre laissa son dos reposer contre la porte de son appartement en la refermant derrière lui. Se passant une main fiévreuse sur le front, il sentit son cœur battre la chamade. Il lui fallut un moment pour recouvrer son calme. La colère prit alors le pas sur la surprise et la crainte. Il fronça les sourcils. D'un geste sec, il verrouilla sa porte.

Cet espèce de taré veut jouer ? Songea-t-il en s'avançant vers son salon. Je n'ai pas l'intention de perdre.
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MessageSujet: Re: Seule la Mort est intemporelle [Libre]   Seule la Mort est intemporelle [Libre] I_icon_minitimeDim 17 Jan - 13:40

Le Lieutenant et Lou était à présent assis l'un en face de l'autre. Lou se calmer, elle avait fait le plus long monologue de toute sa vie. Elle regardait le Lieutenant dans les yeux, celui ci, la rassura sur le faite qu'elle n'était pas totalement taré mais qu'elle avait un tempérament difficile à cerné. Lou baisa le regard pour lâcher une petit rire et sourit à son tour au policier.

"Et si cela peut vous rassurer, mes yeux voient tout sauf une gamine."

Merci beaucoup..


Les joues de la petite Lou prirent une couleur rosée à ces mots. Quand elle remarqua que le policier la regardé intensément droit dans les yeux, comme si il voulait la sondait, elle haussa un sourcil interrogatif, regardant toujours le Lieutenant droit dans les yeux. Elle détacha sa queue de cheval et commença à tresser ses cheveux.  A un moment, Lou commença à se sentir gênée.

Euh...J'ai quelque chose entre les dents ou bien.....Pourquoi vous me regardez comme ça ??


Au moment même où Lou dit cela, le téléphone sonna. Le garçon fit signe à Lou de patienter. La blondinette acquiesça et se tut. Elle regarda le lieutenant parler, droite. Elle ne l’interrompit pas. Elle pouvait plus ou moins entendre la discutions qu’il avait au téléphone, mais elle ne souhaita pas écouter. Elle ne souhaitait pas savoir qu'elle avait raison. Elle aimerait que la fille qui se soit fait massacrer sois une autre que Alice. La gentille Alice qui avait fait un si grand sourire à sa petite sœur. Lou retenait les larmes qui perlaient au coins de ses yeux. Sa gorge la brûlait et l'envie de lâcher l'énorme sanglot qu'elle avait en elle était extrêmement forte. Mais elle n'avait pas le droit de pleurer. Elle entendait malgrée elle le bourdonnement du téléphone et arriva à deviner certains mots.
C'était presque sûr, la fille était bien sa  Alice. Disparu depuis une semaine.

Mais...C'est pas possible.....C'est sûr maintenant c'est pas maman comment ai-je pu être aussi conne...Mais si c'est pas maman..Qui aurait pu en vouloir à Alice....Et pourquoi ?

La petite poupée entendu aussi péniblement la description de toutes les horreurs qu'avait pu subir la femme. Lou n'en revenait pas, elle n'aurait pas tenu une semaine comme ça. La blondinette en tremblait rien que d'y pensée. Mais si, si ce n'était que le début, Elle ferma les yeux, chassant les larmes qu'elle avait aux coins des yeux, et quand elle les ouvra, le policier avait finit son appel. Il la regardait, Lou fit un faible sourire, y a vraiment des jours où il faudrait rester dans son lit .  Le lieutenant lui annonça qu'il ne pouvait pas lui communiquer l'avancée de l’enquête, mais que la jeune fille avait aidée.

Je comprends, mes informations, étaient le strict minimum que je pouvais faire.

Lou regarda le Lieutenant, quand la discutions prit une tournure différente.

"Parfois les rêves prennent le pas sur la réalité. Certaines personnes confondent les deux et s'égarent. Le plus souvent, ce n'est pas grave, c'est même parfois source de progrès et de créativité. Mais d'autres fois... C'est la psychose qui émerge d'un tel malaise. L'inscription sur le cou de la victime en est la preuve. Votre mère n'est probablement pas responsable de ce qui s'est passé. J'en suis même quasiment certain. Il est possible que dans les temps à venir, votre père soit suspecté à son tour. Je ne crois pas non plus à son implication."

Lou regarda le policier droit dans les yeux, elle rêvait où bien il venait de faire allusion à Dreamland. Le lieutenant lui fit signe de se lever, Lou se leva en silence. Elle s’apprêtait à sortir mais le garçon avait la main sur la poignée  . Il la regardait comme si il essayait de deviner si elle était voyageuse. Lou, fit un grand sourire et acquiesça. IL continua sur la même ligné, Lou l'écouta comme si il avait eu 30 ans de plus et qu'elle avait était une gamine de huit ans.  A la fin du monologue du Lieutenant, il lui désigna un banc et lui donna une carte avec son numéro de téléphone. Et il lui dit que d'autres agents aillaient prendre leurs dépositions. A cette nouvelle Lou tira une tête de six pieds de long.

Génial....Enfin qui sais, peut être nous reverrons nous au pays des rêves Lieutenant !


Lou lui fit un grand sourire, suivis d'un clin d’œil et alla s’asseoir sur le banc. La blonde lâcha un long soupire, comme pour essayer d'enlever la boule au ventre qu'elle avait. Bambi lui sourit et Artegor partit en interrogatoire. Lou et Bambi discutèrent plusieurs minutes, le garçon lui expliqua  qu'il était mannequin et faisait des études dans le cinéma. Lou était plutôt intéressée, c'était une forme d'art après tout.

Moi je suis étudiante en art, et quand j’étudie pas je suis serveuse dans le café en face du lieu du crimes. J'ai pas spécialement de coloc' mais une petite sœur chiante qui trouve le moyen de squatter de jour comme de nuit ! J'envisage aussi de me mettre en coloc' bientôt. Enfin, c'est pas le lieu idéale pour une rencontre mais enchantée quand même !


Lou rigola, le garçon était sympatrique, le genre qui arrive à détendre l'ambiance un peu lourde. Ils discutèrent d'un peu de tout jusqu'à ce que le Lieutenant Videl viennent cherché Bambi. Lou tapa donc tranquille la discute  avec Artegor.  Quand « Wiggum » réapparu. Il expliqua au deux jeunes qu'ils devaient aller à la Crim' pour d'autres interrogatoires. Lou le regarda et se mit à geindre.

On a déjà subit un interrogatoire c'est déjà pas mal non ?? Vous allez nous faire quoi cette fois ? Nous passer au détecteur de mensonge ??    Franchement ! J'espère au moins qu'il y aura des Donut's ou des cookies...Tu parles d'une VDM...

La jeunes fille aurait pu continuait longtemps de rouspéter mais elle se tut encore une fois. Elle fit exactement le même récit. Quand elle fut libéré, elle salua les deux garçons et commença à avancer pour rentré aller en cours.

***

Lou rentra et se présenta en cours avec énormément de retard. Des gens qui avait vu la scène, murmuré dans son dos quand elle passait dans les couloirs. Quand les cours se terminèrent, la nuit tombée sur Paris. La blonde rentra chez elle, son patron l'avait appeler, suite au événement elle avait le droit à une soirée de congé. Elle appela sa petite sœur dans la rue pour lui raconté tout ce qui c'était passé, et lui annoncé la mort de Alice. Elle entendait sa petite sœur hoqueter derrière son téléphone. Lou aussi avait envie de pleurer, mais au final ?? Avait-elle une vrai raison, sa sœur connaissait cette fille, elle ne savait pas qui elle était. La blonde franchit la porte de son immeuble et pris le courrier, dans sa boîte au lettre tenait un  minuscule dictaphone argenté.

]b]C'est quoi ce délire ?? Emma c'est toi qui a déposée un dictaphone  dans ma boîtes au lettre ?? [/b]

Tu crois que j'ai que ça a faire de mes journées ?? On sèche pas tous le travaille pour se faire interroger Lou, j'ai eu cour moi !

Bon....ça dois être à un gosse de l'immeuble


Lou, y a pas de gosses dans ton immeuble !!

Lou souleva l'appareil et rentra dans son appartement. Toujours au téléphone avec sa sœur pendant une bonne demi heure, les deux sœurs finirent par raccrocher.  La blonde regarda le Dictaphone, numérique de toute évidence, intrigué. Il n'y avait qu'une piste enregistré. Lou appuya sur le bouton, qui sais ça lui permettrai peut être de retrouver le propriétaire. Elle s'assit sur la chaise et écouta.

Bonsoir Lou Watson, la petite poupée de Dreamland, te crois tu en sécurité, assise sur ton sofa...Tu es aussi ciblée que les trois autres ! Tu es aussi menacer en rêve que dans la réalité. Je vais vous briser, jeune fille, ce que Alice à subit est peu comparée à votre futur douleur ! Cette fille n'était qu'un pantin, un avertissement, chacun de vos mouvements sont surveillés, nous trouverons le moyen de vous brisez. Au moindre faux pas vous perdrez un de vos proches.

La voix de l'enregistrement avait finit par un rire roque, la voix avait était modifiée de toute évidence. Les mains de Lou tremblaient, de rages, de peurs, elle ne savait quoi faire elle avait le sentiment d'être totalement piégée.

Elle jeta le dictaphone contre son mur en hurlant, sans raison précise, elle voulait détruire la chose qui la menacée.  Elle tomba au sol en prise par d'effroyable sanglot. Ce n'est pas possible c'était une blague rien de plus. Elle trembla et prit le numéro de téléphone du Lieutenant le composant lentement. Le temps d'attente à l'appel fut interminable. Quand elle eu enfin quelqu'un en ligne, elle était tellement terrorisée que aucun mot ne voulait sortir de sa bouche, alors elle raccrocha. Seule, dans le noir, avec pour seule lumière les lampadaires extérieurs, au bout de plusieurs heures elle arriva enfin à murmurer.

La roue tourne connard, vu le mal que tu as causé elle va sans doute t’écraser, et si ce n'est pas elle qui t'écrases....Se sera moi même si je dois y passer..
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