Dream Land Infinity RPG
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 Le mulot rentre au pays [solo]

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Antony Watson
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Antony Watson


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MessageSujet: Le mulot rentre au pays [solo]   Le mulot rentre au pays [solo] I_icon_minitimeDim 3 Jan - 15:44

N°1

Le signal de départ venait d'être lancé, tous les étudiants réunis dans l'amphi retournèrent leur sujet. Antony grimaçait au fur et à mesure qu'il découvrait les questions. Les bilans comptable d'entreprise fictive. La partie du programme qu'il aimait le moins. Tous ses actifs immobilisé, actifs circulant capitaux propres, différentes dettes etc... S’enchaîne à ça le calcule du fond de roulement, du besoin en fond de roulement, la trésorerie nette. Et quand une fois tu as terminé tous ces tableaux de calculs ou la moindre erreur fausse toute la suite du résultat. Tu dois encore trouver le courage de d'analyser les résultats et de rajouter des commentaires argumenté de la situation financière de l'entreprise… Les quarte prochaines heures allaient être passionnantes.

Remarquez, avec toutes ses pauses de découragement face à sa copie. Il put repenser à sa rencontre inopiné avec Martin le mulot la nuit dernière. Elle constituait une avancée spectaculaire dans sa recherche du royaume des souris. Grâce à lui, il connaissait désormais un moyen d’accès pour s'y rendre depuis délirium city. Mais cela impliquait qu'il allait devoir picoler un peu avant de dormir. Boire pour la bonne cause. Il n'aurait jamais crus devoir dire ça un jour. Le truc c'est qu'il n'y avait pas de soirée prévue et ce n'était pas raisonnable d'en faire une en pleine période d'examen. Surtout que « soirée » implique un nombre d'heures de sommeil limitées. Non il allait devoir boire raisonnablement dans sa chambre et tacher de s'endormir tôt. Pour le moment il devait s'attaquer à la suite des questions. Encore un thème qu'il kiffait sa race : la valeur acquise, valeur acquise d'une suite d'annuités, valeur actuelle, valeur actuelle d'une suite d'annuités de placement, taux proportionnel et taux équivalent…. Bref, plein de formules mélangeant les chiffre les lettres, le formes géométriques et peut être même des hiéroglyphes. A ce stade Antony n'était plus étonné de rien. On était bien loin des simple table de multiplication de primaire et les première fonction, linéaire du collège.  


Une fois les cours terminés, sur le chemin de la maison, l'étudiant s'arrêta au carrefour city pour acheter quelques citrons verts, loué soit ce fruit,  et une petite bouteille de 25cl de tequila. Il partait du principe qu'avec des tek paf, les effets de l'alcool se manifesteront plus rapidement. Puis c'était une bonne excuse pour mêler l'utile à l'agréable. L'adolescent de 16 ans, la puberté bourgeonnait avec une rare intensité sur son visage qui travaillait à la caisse lui demanda sortir sa carte d'identité. L'étudiant, se pencha vers le jeune et lui murmura à l'oreille. « j'ai sérieusement l'air d'avoir ton age ? » Avant de le saisir par l'arrière de la tête et lui fracasser violemment le visage sur le comptoir. Du moins la scène se passa comme ça dans son esprit. En réalité, il obtempéra sans rien dire et sortie son permis de conduire de son portefeuille pour le lui coller sous le nez avant de régler et s'en aller.

Arrivez chez lui, il est soulager qu'il n'y ai personne à l'appartement. Il aurait eut du mal à justifier ces petites emplettes. Il attrapa la salière et un couteau dans la cuisine et rangea le tout dans un tiroir de son bureau dans sa chambre jusqu'au soir. Il se mit tôt à ses révisions pour les terminer avant le dîner. Il se montra également extrêmement prévoyant en programmant d'avance son réveil pour le lendemain. C'est qu'il en a dans la tête le petit. Il ne descendit de sa chambre uniquement quand sa mère l'appela lui et son frère pour descendre manger.James le père ne serait pas la de la semaine, en déplacement pour le travail en Italie pour couvrir un événement. Au cours du repas, Anna Watson fit la remarque a ses fils qu'elle ne parvenait plus à mettre la main sur le sel. Anto, feignant l'indifférence suggéra  qu'il devait être mal rangé ou qu'elle perdait la boule. Il récolta le droit de vider le lave vaisselle pour ces accusations jugées irrecevables aux yeux  de la Matriarche toute puissante.

Son désert engloutis, les crumbles aux pommes ne faisait jamais long feu avec Antony, il ne monta pas tout de suite, il resta quelques minutes supplémentaires pour s' acquitter de sa tache. Il grimpa enfin dans sa chambre et tourna sa clef dans la serrure pour fermer la porte et ne pas être dérangé.  Plusieurs tranches de citron bien épaisses furent rapidement coupées. On pouvait voir qu'il maîtrisait la préparation, qu'il commençait à être bien rodé. Ne le jugé pas trop sévèrement, ce n'est pas de sa faute s'il n'aime pratiquement que les alcools forts. Il trouve la bière trop amer, de vin écœurant et le pastis n'y pensé même pas. Il se lécha la base du pouce avant de la saupoudrer de sel de sorte qu'il tienne mieux. Avec son autre main il se remplis son shooter de tequila. Reposa la bouteille et revissa le bouchon par mesure de sécurité. Saisi le verre et trinqua silencieusement au royaume des rongeurs. Il lécha le sel, bu le shoot cul sec croqua bien vite dans une tranche de citron. Cette dernière partie était aux du voyageur, la meilleur partie d'un tek paf.  Il aspira le jus acidulé jusqu’à la dernière goutte avant de reposer la tranche devant lui.

- C'est pas que c'est triste tout ça mais ça manque un peu de musique.

Il attrapa son ordi qui était posé sur son lit et l'alluma, fouilla dans sa playlist et opta pour un bon vieux Jazz des années 30. Il se resservi deux tek paf. Patienta un peu allongé dans son lit. Il patienta encore, sans avoir l'impression que l'élixir agisse. De plus commençait à avoir vraiment envie de reprendre du citron. Il se servit a nouveau deux shoots. Monta le son de la musique et tenta de se distraire en dansant mais ça le soûla assez rapidement alors il retira son T shirt et se reprit un nouveau shoot. C'était vraiment chiant d'essayer de boire seul. Il se bu une bonne gorgée directement a la bouteille et mords dans un bout de citron. Il décide de ce mettre un film d'horreur au pif.  Le hasard fit son choix sur the conjuring. Et bien c'est partie, Tek paf à chaque perso qui cris. Il perdit très vite le fil, dans les alentours du quinzième gueulard. Et réalisa que finalement sa petite potion avait finit par faire effet. Il bailla. C'était le premier signe de fatigue. Il ferma alors le pc et le posa maladroitement a coté du Lit. Trente secondes plus tard il pionçait comme un bien heureux et s'envola sans l'ombre d'un doute pour Délirium city.


Dans la cité de la soif ou la raison n'avait pas place, Antony faillit mourir plusieurs fois. Une autruche l'attaqua pour lui voler ses bras car elle ne pouvait pas tenir de bouteille ou de pinte avec ses ailes, deux créatures cinglées s'amusèrent à faire pleuvoir des tire bouchons obligeant le steampunk à s'abriter sous le couvercle d'une poubelle, enfin quelqu'un balança un super mentos dans une flaque vodka coca dans une rue ou il s'était trouvé quelques minutes plus tôt, L'explosion ravagea tout le secteur, on senti l'onde de choc jusqu'au quatre coins de la ville. Antony qui était encore assez proche se retrouva plaqué au sol. La ville des  fêtard était vraiment un endroit super dangereux.

Au final il était complètement paumé. Il ne pouvait jamais s'arrêter bien longtemps dans un endroit pour essayer de se repairer. Sans compter que les bâtiments qui vivaient leur vie changeaient régulièrement d'emplacement se qui n'était pas pour lui faciliter la tache. Par miracle, il finit par tomber sur le bar ou ils avaient vu la bande le lapin de pâque ivres la veille avec Martin. Le bâtiment lui annonça qu'il n'avait pas bougé de place depuis une semaine car il avait une déchirure musculaire du parquet et l’hôpital lui avait conseillé beaucoup de repos pour se rétablir. C'était une très bonne nouvelle, dans ses souvenirs, la cabine téléphonique ne se trouvait vraiment pas loin. Il tourna en rond pendant près de dix minutes dans le secteur à cause de son sens de l'orientation foireux avant de retrouver la fameuse cabine, la plaque d'égout était juste a coté. Le garçon remercia les cieux ou toute autres entités divines et s'approcha de la plaque pour la soulever.

Echec, elle était drôlement plus lourde que ce qui avait imaginé. Il retenta, les muscles de ses petits bras totalement contracté, le visage rouge, la plaque ne bougea pas d'un millimètre. Il était totalement ridicule. C'était peut être un signe qu'il devait se remettre au sport. Il cogita un peu, et se dit que pourquoi pas essayer en mode souris ? Les rongeurs devait bien avoir une technique pour soulever quelque chose d'aussi lourd pour rentrer chez eux. Il pris son apparence animal et grimpa sur la plaque pour l'examiner de plus près. En scrutant attentivement les minuscules motifs gravé, il remarqua que certains d'entre eux étaient en relief. Un en particulier avait une forme ronde parfaite. En suivant le contour de ses tous petit doigt il senti qu'elle était très légèrement instable.

- Alors la véritable plaque est dans la plaque. Ingénieux.


Il parvint non sans mal à la soulever en se servant de ses griffes. Il découvrit alors un trou assez large pour qu'il s'enfonçait à la vertical dans les ténèbres. Ce n'était pas vraiment rassurant. Cette vision n'était pas vraiment rassurante mais Anto préféra ne pas commencer à tergiverser sur ce qui se trouvait au bout du tunnel et se laissa tomber dans le tobogan en espérant de pas avoir effectuer sa plus stupide décision en tant que voyageur. Il chutait a une vitesse folle les bras collé le long du corps. La plaque c'était remise en place toute seule pour le plonger dans le noir total.

Il glissait et sentait qu'il accélérait encore et encore dans les canalisations humide. Il était partagé entre l’excitation de ce manège a sensation et l’appréhension du point d'arrivé. Un précipice, un mur de pieux ou il irait s’empaler, une marre à crocodile, la tanière d'un basilic. C'est dingue comme l'imagination peut être fertile quand on est confronté à l'inconnu.La pente était devenue un peu moins raide, la glissade ralenti un peu, et il avait l'impression que l'obscurité était moins intense. Il en déduit que l'atterrissage ne serait plus très long. Une petite lumière apparue, de plus en plus vive au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. Le bout du tunnel il fut totalement éblouie.
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MessageSujet: Re: Le mulot rentre au pays [solo]   Le mulot rentre au pays [solo] I_icon_minitimeMer 20 Jan - 16:35

N°2

Aveuglé, Antony glissa jusqu’à un filet prévu pour réceptionner les rongeurs au bout de leur folle descente. De toute évidence il était toujours vivant, pas de crocodiles, pas de précipice, ce qui était plutôt une bonne nouvelle. Il ouvrit les yeux, cligna plusieurs fois des paupières pour s'habituer à la luminosité et leva la tête pour en trouver d'où elle émanait. Elle venait du ciel, enfin elle venait du plafond pour être plus exacte. Un très grand néon y était fixé, rependant sa lueur blanche dans… Comment le décrire ?  Une salle avec les murs en pierre, le sol également pavé, de la taille d'un stade olympique aux yeux d'un homme. Alors pour un Rongeur… C'est simple il avait la place d'y bâtir une ville et c'est ce qu'ils ont fait.

Antony, impressionné, se mis sur ses pattes, s'épousseta brièvement et avança vers les premières constructions. Martin, n'avait pas menti, on était bien au royaume des souris et des rats. On pouvait en voir circuler  entre des demeures de style géorgien donnant l'illusion que les vieux Londres avait été rétréci afin qu'une communauté de rongeurs y vive et que tous soit adapté à leur taille. On pouvait différencier les femmes souris des homme rapidement car la plupart portaient des châles en laine sur leurs épaule et tenaient de petit panier en osier pour les courses, tandis que les hommes des vestes marron, bleue, verte ou noire,  et parfois même un petit chapeau melon.Les rues étaient étroites et sinueuses, la lumière ne passait donc pas très bien. Antony supposa qu'il se situait dans les quartiers pauvres de la ville, pas des miséreux non plus, mais du petit peuple. Noté tout de même que le sol était vraiment propre, il y avait très peu de détritus ou épluchure au sol. Notre voyageur avait craint qu'un endroit exclusivement habité par des rats serait sale et lugubre alors qu'en réalité c'était agréable, il y avait plein de petites boutiques. Il passa devant une boulangerie d’où s’échappait une bonne odeur de pain chaud, devant un petit fabriquant de jouet en bois, devant la boutique  d'une couturière ou l'on venait faire raccommoder ses vêtements usés quand on avait pas assez d'argent pour en acheter de nouveaux.

Il entra chez une herboriste qui vendait toutes sortes de plantes médicales rangées dans de gros bocaux en verre sur des étagère en bois visible de l'autre coté du comptoir. Les bocaux pouvaient contenir des baies de tailles et couleurs différentes, des racines moulues, coupées en petits morceaux , ou intactes, des feuilles et fleurs parfois séchées et parfois non, des morceaux d'écorces, des graines, des algues, de l'herbes thérapeutiques à boire en tisane ou à fumer, des champignons multicolores importés de Champiland, etc.… Il y avait également deux armoires aux portes vitrées. La première accueillait une armée de petites fioles. Sur leurs étiquettes on pouvait lire élixir de…, huile de…, essence de…, sève de…, potion de…  Sa jumelle contenait des petites boites métalliques bien empilées, consacrée aux crèmes de soins ou cosmétiques ou encore des puissants baumes réparateurs naturels.

Antony annonça à la souris derrière le comptoir qui lui demanda s'il cherchait quelque chose en particulier, qu'il était stupéfait de voir une telle variété de produit. Surprise mais flattée, elle répondit qu'il ne devait pas sortir souvent de sa campagne mais qu'il avait raison. Il n'y avait pas de médecine moderne dans le royaume mais une connaissance particulièrement pointue en médecine traditionnelle et naturelle. Elle ajouta avec fierté qu'elle était la seul de la capitale à posséder certaines plantes rares. Le garçon  la questionna, et il n'en fallait pas plus pour l'herboriste, heureuse de partager son savoir sur le ton de la confidence, pour entamer un mini cours. Elle lui expliqua tout bas que son mari partait souvent en excursion avec leur fils maintenant grand pour trouver des plantes. Il avait un jour donné à un habitant du royaume aquatique une plante de la surface qui lui avait permis de sauvé son père d'une maladie. Depuis ils étaient restés en contacte et à chaque fois que son maris passe proche de la cote, il vient lui apportée certaines algues aux propriétés exceptionnelles. Il était également le seul à avoir découvert petit champs de coquelicots caché au cœur des montagnes rivales. C'est très dangereux d’accès mais leurs pétales constituent un ingrédient clef pour beaucoup de nos préparations. Nos infusion pour lutter contre les insomnies par exemple.

La sonnette retenti quand une cliente poussa la porte, Antony remercia l'herboriste pour tout ce qu'elle lui avait appris et quitta la boutique pour la laisser travailler. Il déambula encore dans les petites rues passant devant des bars plus ou moins fréquentables et finit par déboucher dans grande avenue au moins 5 fois plus larges et beaucoup mieux éclairée. L'artère principale de la capitale songea Anto. Il était certain qu'ici ,deux hommes aurait pu marcher cote à cote sans problème. Les bâtiments semblait plus grand et plus luxueux. Les rongeurs qui s'y promenaient, portaient des vêtements plus chic et élégant. Foulard en soie, petit sac a main, gants en dentelle, perles précieuses pour les dames et chapeau haut de forme, chemise blanche, cravate, manteau en en queue de pie et canne à pommeau pour les messieurs. Il venait de franchir la frontière entre deux classes sociales, c'était tellement brusque que ça en devenait presque choquant. Une ville a deux visages, deux mondes différents.

Même les boutiques pouvaient témoigner d'une grande disparité dans la répartition des richesse. Ici nous n'avons pas de petite taverne, mais un restaurant nommé « Le délice » classé 5 fromages ou l'ont vous ouvre la porte pour entrée et les serveurs dans leurs vestons impeccables se tiennent droit comme des piquets. Il n'y a pas non plus de lavoir public, mais un grand bâtiment approchant les 5 mettre de haut, tout en marbre, qui n'est autre que la banque de la capitale « Grippe Sous » juste à coté d'un bâtiment somptueux également ou l'ont peut lire sur la devanture « Le rat doré, Antiquaire Horloger. ». Nous ne parlerons même pas de cette librairie sur la gauche qui ferrait pâlir d'envie les égyptiens avec leur bibliothèque d'Alexandrie, ni d'un bâtiment encore plus grand que la banque qui, d'après des passants, n'est autre que le siège d'une des plus grosses entreprises de la capitale, la «Ratigan Transport ».

Les somptueuses demeures de ce quartier, sont pour familles les plus aisées, de marchands fortunés, de vielles lignées nobles, ou de membre du parlement. Notre morpheur qui avait passé des nuits entière à chercher se royaume pour y rencontrer le seigneur, se dit qu'il touchait au but. A quoi pouvait il bien ressembler ? Un gros rat gris avec une barbiche blanche. Il porterait un sceptre, manteau royale de pourpre et d’hermine, un gros collier autour du cou et enfin une couronne en or posée sur la tête. Peut être même une épée accrochée à la ceinture pour symboliser la puissance militaire. Tant qu'il ne s'agissait pas du mickey assoiffé de sang qui le tourmentait avant qu'il ne devienne voyageur ça lui était égale. Qu'est ce qu'il avait pu en faire des cauchemars a cause de lui. Se réveiller paniquer et courir se réfugier avec sa peluche favorite dans le lit de ses parents pour se blottir entre eux. Un peu avant son entrée au collège il avait arrêté, pour ne pas passer pour un bébé, mais bien souvent il ne parvenait plus a se rendormir après les visites de la souris maléfiques dans ses rêves.

Il finit par longer une très longue clôture interdisant l’accès une très grande propriété. Devant un portail digne d'un château, deux rats avec chacun une hallebarde monte la garde. « Hum, je crois bien que me voilà arrivé à destination. » Il s'avança jusqu'au deux gardes qui abaissèrent leurs armes pour barrer le passage.

- Bonjour messieurs, je suis à la recherche du seigneur du royaume. Es ce que je peux le trouver ici ? Demanda Anto
- La Reine Gerboise se trouve bien ici. Répondit celui de gauche
- Mais personne n'entre sans laissé passé. Ajouta son partenaire
- Oh, je comprends. Il n'y a pas moyen de faire exception ?  Je suis un voyageur et j'ai quelque chose d'important à dire votre seigneur.

Sa réponse fit exploser de rire les deux gardes.

- Ahah, bien essayer. On nous l'avait pas encore faite celle là.
- Aller rentre chez toi gamin, ou va te procurer un laissé passé.
- Et si je vous le prouve ? Vous me conduisez à la Reine ?
- Si tu nous le prouve, je veux bien même te porter sur mon dos jusqu’à la Reine.


Antony s’exécuta sans attendre et repris son apparence humaine. Les deux gardes restèrent plantée là, bouche bée. Le voyageur repris son apparence animal. Ils regardèrent encore quelques instant les yeux exorbité, la mâchoire pendante. L'un deux finit par lâcher un.

- Oh putain c'est vraiment un voyageur. Tu le crois ça ?
- J'en reviens pas. Je… Qu'est ce qu'on fait ?
- L’amener à la Reine ?
- Faut l'amener à la Reine.
- Oui faut l'amener à la Reine.


La petite démonstration avait eut un effet encore meilleur que celui escompté. Il se retrouvait pratiquement à courir entre les deux gardes qui marchaient si vite dans les couloirs pour le conduire à la salle du trône qu'il risquait de se faire distancer. Encore secoué par ce qu'ils venaient de voir pour remarquer que le morpheur peinait à tenir l'allure imposée.
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MessageSujet: Re: Le mulot rentre au pays [solo]   Le mulot rentre au pays [solo] I_icon_minitimeDim 31 Jan - 11:59

N°3


La salle de trône, c'était une grande pièce spacieuse et circulaire, éclairée par un majestueux lustre en cristal suspendu au plafond. Les murs sont recouverts par une  tapisserie baroque rouge aux motifs or. Nombreux portraits de rongeurs y sont accrochés, probablement des souverains illustre à en jugé par leurs somptueux habits, les joyaux qu'ils portent et surtout leur posture digne. Le sol, parquet en bois foncé, à du être ciré avec avec beaucoup de soin, on peut y voir son propre reflet. Enfin, un long tapis rouge assorti au reste de la pièce partait de la porte principale pour atteindre et recouvrir une petite estrade sur laquelle se tenait fièrement un énorme fauteuil en bois massif. Un trône qui en impose, un trône qui semble dire « le mec qui s'assoie ici, ce n'est pas n'importe qui, tu n'es rien à coté de lui. ».

Enfin, pour le moment il était vide. Antony avait été amené ici précipitamment et il y a déjà bien dix bonnes minutes qui se sont écoulées depuis qu'on lui a demander de patienter ici. Il commençait un peu à se sentir idiot à devoir attendre tout seul. Mais que pouvait bien fabriquer leur Gerboise pour mettre autant de temps à arriver ? Elle prenait un bain ? Le palais ne devait pas être si grand que ça, il ne fallait tout de même pas une heure pour le traverser. Remarquez, il aurait pu songer à utilisé ce temps pour réfléchir à comment s'adresser a un seigneur, si il fallait faire la révérence ou encore comment se présenter. Non, ce kéké était plongé dans une toute autre réflexion. Il était en train de visualiser la pièce avec deux ou trois gros canapé en velour, une ou deux bibliothèques, et une immense cheminée en pierre pour donner un coté un peu plus douillet et chaleureux et Paf !! Vous vous retrouvez avec la salle commune de Gryffondor. Je vous jure, parfois ce mec me désespère.  

Des bruits de pas ainsi que des éclats de voix provinrent du couloir, l’étudiant parvint à saisir des bouts de phrases. Un homme, probablement un garde, intimait la Reine de ralentir et d'attendre l'arriver de d'autres gardes car « il », de toute évidence Antony, était peut être dangereux. Une voix féminine rétorqua qu'elle savait ce qu'elle faisait, et que c'était à elle de juger s'il était dangereux ou non.

La porte s'ouvrit à la volée, ce qui fit sursauter Antony, et une souris blanche comme la neige débarqua avec deux gardes en armures qui trottinaient derrière elle, ils semblaient essoufflés. « Ma Reine ! N... » Commença un de garde en la voyant s'arrêter juste devant Antony, mais d'un révère de main elle lui imposa le silence, un signe fait avec douceur mais qui démontrait une autorité indiscutable. Elle resta un instant à observer en détail le morpheur immobile dans son apparence de rongeur. Son regard était unique et si pénétrant, c'était comme si elle parvenait à le voir vraiment sous son déguisement animal, comme si il était nu c'était presque gênant. Ajouté à ça qu'elle était la plus belle créature de Dreamland qu'il ait vu depuis qu'il arpentait ce monde. Pas au sens attirante, mais plutôt pour la délicatesse, la tendresse, et la fragilité dont elle semblait être la réincarnation. On avait envie de la serrer dans ses bras pour lui faire un câlin, pour la protéger. On était loin de l'image qu'il s'était faite d'elle à partir des tableaux aux murs. Elle fit lentement le tour du garçon pour l'observer sous toutes les coutures, et s'arrêta à nouveau en face de lui.

- Incroyable ! Marmonna t'elle. Alors tu es vraiment un voyageur ?

- Depuis quelques mois désormais. Répondit il en inclinant la tête, il fit une pause de quelques secondes avant de reprendre. Je… Je m'appelle Antony Watson. Je me suis débrouillé pour survivre seul tant bien que mal jusqu’à présent mais… L'expression du morpheur devint plus grave. Récemment une mauvaise rencontre m'a forcé à revoir ma stratégie et m'a poussé à partir à la recherche de ce royaume.

La souris blanche, qui avait un instinct sans pareil, décela la sincérité dans les propos d'Antony. Elle compris à sa voix que cette « rencontre » avait profondément marqué le voyageur, qu'il craignait quelqu'un ou quelque chose. Son visage devint très sérieux, lui donnant l'air plus âgée. Elle lui tourna le dos et se dirigea vers le trône avec une démarche affirmée pour s'y asseoir le dos bien droit  et les mains posé sur les accoudoirs. Elle le pria de s'avancer un peu et lui demanda de tout lui raconter. Si elle avait voulu mettre Antony en confiance elle avait réussit son coup  avec brio. En agissant de la sorte elle lui avait démontrer qu'elle avait perçue sa détresse et la gravité de la situation. Elle l'avait fait se sentir écouté et donné de l'importance.A cette instant ce n'était plus une mignonne petite souris qui était assise sur une chaise beaucoup trop grande pour elle mais une créature qui avait la prestance et l'aura d'une grande reine. Le jeune homme pris une grande inspiration et entama son long récit en essayant de structurer ses pensées et de n'omettre aucun détail important.

- Depuis mon plus jeune âge, un rongeur démoniaque me tourmente dans mes cauchemars. Mais Il y a environ sept mois, je suis parvenu a me libérer de son emprise, de la terreur qu'il m'inspirait, pour devenir voyageur capable de me changer à volonté en la souris à la fourrure châtain que vous avez sous les yeux.  J'ai été émerveillé par votre monde mais j'ai très vite compris qu'il n'était pas seulement féerique, qu'il était également dangereux. A Circus Attractions, le royaumes des forains, j'ai bien failli me faire tuer par des squelettes et un clown sanguinaire en accompagnant un voyageur dans un manège. Par la suite j'ai continué à explorer les endroits ou j'apparaissais la nuit avec une prudence décuplée. A cet instant je n'avais aucun but particulier et je ne soupçonnais même pas l'existence  de votre royaume. Mais tout ça à changé il y a quelques semaines quand je suis apparu dans la patrie des félins, au beaux milieux d'une grande rue commerçante grouillant de matous ; le marché carotte.

Quand il prononça ce nom, Antony eut l'impression de voir les gardes se raidir de chaque coté de la reine qui elle était resté parfaitement impassible. Leurs mains tenaient encore plus fermement leurs hallebardes, qui c'étaient imperceptiblement baissé vers le garçon, et leur mâchoires étaient serrées. Le voyageur supposa sans peine qu'ils avaient déjà commencé à se faire des films sur ses allégeances et ses intentions. « était il un traître à la solde d'un quelconque chat démoniaque qui lui avait promit une fortune en échange de la tête de leur souveraine ? ». Antony ne se laissa pas démonté pour autant et continua son histoire.

Au début c'était sympa, je me promenais entre les stands ou des marchands vendaient toutes sortes de marchandises allant de la nourriture au textile en passant par les objets magiques. Puis certains chats se sont mis à se comporter étrangement en passant a coté de moi. Ils s'arrêtaient et s'approchaient pour me sentir de près. Ils étaient attirés et intrigué par mon parfum comme si il avait  s'agit de Matatabi, cette liane japonaise qui rend fou les chats. Je ne sais pas si vous en avez à Dreamland. Enfin bref, je n'ai pas réalisé tout de suite que ce qui les attiraient en vérité était mon Essence de Vie imprégnée de mon odeur de rongeur.

J'ai fini par tomber sur un autre voyageur prénommé Henri qui sans raison, ce qui est plutôt étrange en y repensant,  c'est proposé de m’accompagner. Il devait être assez fort ou intimidant car sa simple présence semblait dissuader les chats de venir me renifler. J'imagine que nous aurions pu passer le reste de la soirée sans histoire si un mystérieux  masque ne lui avait pas tapé dans l’œil. Il en fit rapidement l’acquisition et le posa sur son visage. Des que l'artefact fut en place, Henri se retrouva affublé d'une énorme tête de souris complètement disproportionnée.

Évidemment porter ce genre de chose n'était pas la chose la plus intelligente à faire, surtout dans ce royaume. Beaucoup de chat ne le prirent pas très bien et commencèrent a se montrer hostiles devant cet affront. Nous avons donc choisis de nous abriter au Mistigri. Une sorte de Saloon peu fréquenté dans un secteur calme de la ville. Nous pensions pouvoir y être tranquille mais il s'agissait du QG d'un certain Scar et son gang, un groupe de matous qu'il vaut mieux éviter. Bien sur, il eut très vite vent de d'information comme quoi une souris géante était venue le narguer dans son propre repaire.

Quelques minutes plus tard Scar se tenait devant le Mistigri et, de sa voix puissante, ordonna à « la petite souris de sortir et montrer le petit bout de son nez ». Le Barman ainsi que tous les clients du saloon c'étaient éclipser discrètement. On en déduit que ce type était plutôt costaud. Henri me demanda de me réfugier à l'étage le temps qu'il sorte régler ça dehors. Je décida de lui faire à lui et ses capacités. Si cela tournait à l'affrontement je n'aurai fais que le gêner. A peine mon compagnon eut franchit les portes menant à l’extérieur un objet lourd s'abattit sur mon crane et se fut le noir complet. Quand je repris connaissance avec un terrible mal de crane deux tigresses avait chacune passé un de mes bras sur leurs épaules pour me transporter dans un tunnel en pierre.


Antony avait volontairement occulté le passage ou Kat' et Nat' l'avaient clairement allumé en l’entraînant dans une chambre, le poussant sur le lit et se montrant très entreprenantes. Pourquoi ? Parce que c'était indécent et qu'il s'adressait à une reine pardi ! La mignonitude incarnée qui plus est. Il n'avait pas envie de passer pour un dépravé ou un obsédé devant elle. Et cette ellipse avait le mérite de raccourcir son monologue.

J'étais trop sonné pour tenté réfléchir correctement et tenter de leur fausser compagnie. A la manière dont leurs pas raisonnaient en marchant sur les dalle en pierre, je devinais que nous étions sous terre. Elles ont marché en me portant pendant quelques minutes dans ce dédale de couloirs jusqu’à atteindre une pièce éclairé par des torche murale avec, pour seul mobilier, un gros fauteuil en bois sur lequel elle m'ont installé et m'ont attaché les poignets et les chevilles au lanière en cuire. Je me suis dis que c'était ma chance de m'évader, jouer sur l'effet de surprise en me changeant en souris et sprintant vers la sortie. Mais avant que je ne me transforme un troisième individu a fait son entrée et  me barra la route. C'était le barman, il avait changé de tenu. Il portait désormais un pantalon noir et une ample chemise rouge vif. Un gros médaillon en bronze similaire à ceux des chevaliers pendait a son cou. Il ne semblait plus du tout aussi amical que tout à l'heur, beaucoup plus froid et mal intentionné.

En criant sur ses subordonnées, il révéla qu'elles avaient du me capturé parce que j'étais un voyageur lié aux rongeurs. Comment l'avait-il découvert ? Je l'ignore, peut être a cause de l'odeur de mon E.V,  puisqu'elle semblait intriguer tous les félins qui passaient trop proche de moi. Il me frappa pour que je l'écoute et commença un discours avec une animosité inquiétante sur une comète ou  une astéroïde qui aurait, il y a longtemps, transformé les rongeurs.


- L'astéroïde Haïda…

C'est ça ! Haïda, c'est le nom qu'il a prononcé. Il a ensuite poursuivis en traitant les souris évoluées d'abomination, d'erreur de la nature et que vous ne serrez jamais les égales des félins. « Vous êtes et devez rester de vulgaires proies ». Il c'est alors présenté comme étant de la secte des dératiseurs qui existeraient depuis des siècles et qui  œuvre dans l'ombre pour trouver votre royaume et le détruire. Leur priorité serait vous votre majesté.

Les gardes, leur orgueil bien amoché,  avaient l'air sur le point d'exploser. Leurs armes étaient clairement pointé vers le morpheur pour protéger la reine et prouver à cet arrogant ce que pouvaient faire de simples proies avec une hallebarde entre les mains. Ils avaient du mal, ce qui était compréhensible a différencier les insultes du barman que rapportait Antony du garçon lui même. La reine gerboise avait froncé les sourcils mais restait parfaitement calme et objective. Elle leur ordonna de ne pas brandir leurs armes et de ne pas être impulsif et irréfléchis, faire la part des choses. Comprenant leurs erreurs ils obéirent un regard gêner vers Antony qui avait quelque peu palis. Il reprit ou il s'était arrêté en essayant de retrouver un peu de contenance.

Il m'a alors demandé de révéler l'emplacement secret du royaume. Je garda le silence, de toutes manières je ne pouvais pas lui donner l'information qu'il cherchait car je l'ignorais. Ça ne le dérangea pas au contraire. Il aurait ainsi l'occasion de me faire cracher le morceau par la force. L'idée même de me torturer toute la nuit le réjouissait. Une lueur malsaine brillait dans ses yeux. Il allait y prendre beaucoup de plaisir. J'étais condamné et terrifié, mais le héros fit son apparition. Henri, qui avait du venir a bout de son contre le chef de gang a l’extérieur avait réussit à suivre la piste des deux tigresses et était venu me porter secours. Le barman tenta de me prendre en otage pour soumettre mon sauveur mais il avait sous-estimer son pouvoir et il se fit abattre, d'une balle en pleine tête par une arme invisible. Henri m'a libéré et ma demandé de décidé du sort des deux tigresses qu'il tenait en joue. Ne pouvant me résoudre a ôter la vie de sang froid je l'ai interrogé sur ce qu'elles savaient de la secte et de ses membres. Y voyant leur salut elles me répondirent que d'après leur patron ils se réunissaient tous au moins une fois par an. Et qu'ils étaient sensé porter un médaillon similaire au sien. Elles ne savaient pas grand-chose de plus si ce n'est qu'une fois un homme lynx était venu au mistigri. Un voyageur, et il en avait qui pendait sur sa poitrine.

C'est tout ce que nous avons pu en tirer alors nous les avons laissé partir. Je suis aller récupérer le médaillon. Je ne connaissais pas le symbole qui y était gravé, j'ai supposé qu'il s'agissait qu'il représentait les armoiries de la secte.

Face au cadavre du Barman, j'ai compris que tant que cette organisation existerait, une menace de mort planerait au dessus de moi, qu'en restant seul et faible je n'avais aucune chance. J'ai donc pris la décision de me mettre en route pour votre royaume dans l'espoir d'y trouver de l'aide. J'y ai consacré toutes mes nuits depuis cet événement. Il faut avouer vous êtes sacrément bien caché, que votre royaume est vraiment difficile à dénicher. Je n'avais encore aucune piste jusqu’à hier soir à délirium city. J'ai rencontré un habitant de votre royaume qui m'a conduit jusqu’à l'emplacement d'une bouche d'égout permettant de rejoindre votre capitale. Malheureusement je me suis réveillé a ce moment là j'ai donc du attendre cette nuit pour pouvoir revenir et enfin me retrouver devant vous. Voilà ma requête votre majesté, je voudrais devenir plus fort pour pouvoir me protéger et que vous me permettiez de vous servir ainsi que votre royaume en le débarrassant de la menace que représente la secte de dératiseurs.


Pour le final de sa tirade il avait posé un genou a terre et avait baissé la tête. Ce n'était pas prévu dans son plan initial mais la souveraine lui inspirait vraiment confiance. Devoir et lui prêter allégeance n'était qu'un faible pris a payer en échange de ce que lui il réclamait. « Devenir plus fort » ça lui semblait tellement surréaliste a lui qui n'avais plus pratiqué aucun sport depuis des années. Réussir à lui faire faire de l’exercice était déjà un exploit en soit alors suffisamment pour qu'il puisse remporter un combat … La reine resta silencieuse un moment à débattre intérieurement sur la décision qu'elle devait prendre. L'attente intimidait de plus en plus Anto qui savait pertinemment a quelle point son histoire paraissait abracadabrantesque. Elle n'avait aucune raison de croire sur parole un parfait inconnu sorti de nulle part.

- Pour te dire la vérité, tu es le premier voyageur de notre royaume a faire son apparition depuis des années. Autre fois vous étiez des centaines. Votre nombre a décliné progressivement avant de ce stabiliser à une petite poignée par générations. Les derniers que nous aillons eut nous expliquaient que les guerres étaient terminées, que l’hygiène de  vie des humains ainsi que les progrès de la médecine on grandement contribué à réduire la peur que vous inspiraient les rongeurs avec les maladies qu'ils transportaient. Quand le nombre est descendu à zéro et que cette pénurie de voyageur à commencé à durée nous avons commencé à trouver cela étrange. C'était trop brutal pour être naturel.Avec mes conseillés les plus proches nous avons commencé à avoir des soupçons, sur quelqu'un ou quelque chose qui s'en prendrait aux nouveaux voyageurs avant qu'ils n'aient eu le temps de venir jusqu’à nous. Ton témoignage pourrait être la clef de ce mystère. La grande majorité des voyageurs passe rapidement par le royaume des chats. S'y la secte à organisé un traquenard pour nos jeunes voyageurs ils n'avaient aucune chance.

Antony resta sans voix fasse à cette révélation. Il était donc un miraculé, le premier novice à avoir réussi a échapper au griffe des dératiseurs. Si Henri n'avait pas été avec lui cette nuit là au royaume des chats il n'aurait pas survécu. Les gardes semblaient aussi surpris que le garçon des confidences des la Reine. Ses inquiétudes avaient été gardées secrètes pour éviter tout scandale. C'était des accusation grave et elle avait été bien inspirer de ne pas les rendre public tant qu'elle n'avait pas réunit des preuves irréfutable.

- Je t'en prie Antony Watson, relèves toi. C'est d'accord. Nous allons t'aider à devenir plus fort en te préparant un entraînement sur mesure. Tu n'auras cas revenir la nuit suivante, je me serais occupée de tout.  Pendant ton entraînement, nous enquêterons de notre côté sur ce fameux homme lynx. Avec un peu de chance il a un peu fais parlé de lui dans le DreamMag. Nos archivistes verrons se qu'ils peuvent trouver et nous essayerons également de savoir ou il se cache à la surface. Possèdes tu encore ce fameux médaillon ? Il pourrait nous être très utile  pour nos recherches.

Antony qui c'était relevé acquiesça, sortit le pendentif de sa poche et s'avança vers la Reine pour le le poser dans la main qu'elle lui tendait. Il avait remplit son rôle pour la nuit. Il avait réussit à atteindre le royaume et s'entretenir avec la reine et sa demande avait été accepté. C'est avec le sourire aux lèvres que le garçon disparut dans une nuage de fumé. Pour une fois qu'il se réveillait quand il fallait. C'était quelque chose d'appréciable. Vous n'imaginez pas le nombre de fois ou il a été arraché à Dreamland alors qu'il était au milieu d'une discussion importante. Toujours dans la salle du trône, un des garde ce pencha vers la Reine.

- Majesté,quand vous parlez d’entraînement sur mesure… Vous ne parlez quand même pas de celui spécial morpheur que seul 20 % d'entre eux parviennent à terminer ?

- C'est exactement à cet entraînement au quel je pense. Et ne vous inquiétez pas pour lui, il n'en a pas l'air, et je ne suis même pas certaine qu'il en ai conscience lui même. Mais il a déjà beaucoup plus de force et de potentiel qu'il ne le croit. Apportez moi une plume et deux parchemins, j'ai des lettres à écrire. Prévenez également deux messagers. Qu'ils se tiennent près à partir dans trente minutes. Nous allons avoir du pain sur la planche.

Dans les vieux quartiers de Nantes, la main d'un jeune homme tâtonnait à l'aveuglette sur la table de nuit pour faire taire un réveil et son infâme sonnerie qui lui transperçait le crane. Il émit une sorte de râle primitif pour manifester sa protestation pour l’avènement de cette nouvelle journée. Il allait devoir quitter la chaleur de son lit et il n'en avait absolument pas envie. De toute façon il n'en avait pas l'énergie. Mais pourquoi cette migraine était aussi persistante ?! Et ces lèvres étaient toutes gercées et avait un goût de citron ? Haaaan !!! C'est vrai… La tequila pour délirium city. Il avait peut être un peut trop forcé sur la dose, résultat des courses il démarrait la journée avec une magnifique gueule de bois. Elle promettait d'être trèèèès longue !  
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MessageSujet: Re: Le mulot rentre au pays [solo]   Le mulot rentre au pays [solo] I_icon_minitimeDim 18 Juin - 12:51

N°4

Quand Antony réapparut à Dreamland la nuit suivante, il était déjà sous sa forme animal au milieu du royaume. Il reconnut la luxueuse devanture de l'antiquaire horloger « Le rat doré » dans l'avenue principale. La veille, elle lui avait tapé dans l’œil mais pressé par le temps il n'avait pu s'éterniser.

Cette fois, il décida de faire son curieux et s'approcha de la vitrine. Sur un tapis de soie violet où l'on avait parsemé  des minuscules pièces d'engrenage cuivré en décoration, était exposées en premier rang, des dizaines de montre à gousset en or, qui brillaient comme des soleils. Juste derrière, de magnifiques boites à musique en bois vernis et aux gravures délicates avaient été ouvertes pour dévoiler de petites ballerines (non fixées à un socle pour tourner en rond) qui dansaient avec une grâce hypnotique. Au dernier plan on trouvait les objets de plus grande taille, tous plus extraordinaires les un que les autres. C'était la première fois que le garçon en voyait.

Il serait bien entré mais un grand rat noir devait facilement faire deux fois sa taille lui barra le passage. De large épaule, un torse puissant, des pectoraux saillant, des bras musclé à bloc… C'était David face à Goliath. Notre morpheur passait pour un gringalet en comparaison. Il ne portait qu'un simple pantalon et son arme, une hache de guerre, était fixé entre ses omoplates. Il contempla Antony avec du mépris et une hostilité non dissimulée. Cette agressivité surpris le voyageur, les rongeurs qu'il avait rencontré la veille étaient tous amicaux ou indifférents.

- alors c'est toi le nouveau voyageur ? L'espoir du royaume ? Mouais tu n'as pas l'air bien costaud, tu devrais retourné jouer dans ton coin et laisser les vrais habitants du royaume qui s’entraînent depuis longtemps s'occuper de nos problèmes.

Comme si son hostilité n'était pas suffisamment évidente, il bouscula le voyageur qui se retrouva sur les fesses. Des passants qui avaient observé l'escarmouche avec curiosité reprirent leur chemin comme si de rien était. Antony se releva chassa énergiquement la poussière qui c'était déposée sur son postérieur. Apparemment la nouvelle de son arrivé c'était rapidement répandu dans la capitale et elle n'avait pas fait l’unanimité. Il trouva cela un peu frustrant car pour une fois il était plein de bonne volonté et ne préparait aucun coup foireux.

Lorsqu'il arriva au palais cette fois les gardes le laissèrent franchir les grilles sans discuter. Dans le Hall principal, dont les  dimensions étaient impressionnantes au regard d'une souris, la Reine discutait avec un gros castor à la fourrure grisonnante mais toujours dans la force de l'age, sa posture nous l'assurait. Ils s'interrompirent en le voyant entrer. La reine souri et salua Anto', tandis que le castor le détailla de la tête aux pieds avec un œil critique.

- Alors voila la nouvelle recrue ? Pas très impressionnant a vu d'oeil. *Sympa...ça fait deux fois depuis le débute de la nuit !*

- Antony, je te présente le colonel Kaster, qui dirige la Forteresse de Pins notre second district. Il n'y a pas meilleur camps d’entraînement, on y forme les meilleurs guerriers du royaumes. C'est là que tu te rends. Je ne te cache pas que ça ne sera pas une partie de plaisir mais tu progresseras c'est certain. Ne perdez pas plus de temps et mettez vous en route. Kaster je te remercie encore d'avoir pu faire aussi vite. Sur ce, bon entraînement jeune Watson.


Anto salua la Reine et emboîta le pas du vieux castor. Celui ci avait une démarche déterminée et faisait de grande enjambé, la souris devait quasiment courir pour rester à sa hauteur. Rapidement le Colonel le conduisit hors du centre de la ville pour s’engouffrer dans un large tunnel. De sa voix bourrue il l'informa brièvement que ce passage menait a la forteresse de pins qu'il s'agissait de l'une des nombreuses galeries que les rongeurs du royaume avait creusé sous Dreamland et qui constituait aujourd'hui un vaste réseau secret et sécurisé. Antony devina sans peine les avantages militaires et commerciales qu'offraient ces voies souterraines.

Sur le chemin Anto perdit la notion du temps, il eut l'impression de subir le rythme soutenue du Colonel pendant une éternité. Par moment il marmonnait dans sa moustache des phrases inaudibles, le garçon capta pourtant quelques mots qui lui permit de deviner les grandes lignes. « un gringalet » « délais impossible » « reine folle ».  En gros, il n'était pas très optimiste et ne croyait pas dans le plan de la reine qui constituait à transformer le nabot qui le suivait en champion du royaume. Le Nantais comprenait aisément ses doutes. Cependant il semblait déterminer à essayé à lui faire endurer un entraînement intensif et de ne surtout pas le ménager.  Anto dégluti, mais ne flancha pas, il voulait vraiment prouver a tout le monde qu'il en était capable et surtout se le prouver à lui même.

- Et bien p'tit, nous sommes arrivés. Voici la Forteresse de Pins.

Colonel Kaster:
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MessageSujet: Re: Le mulot rentre au pays [solo]   Le mulot rentre au pays [solo] I_icon_minitimeDim 2 Juil - 22:09

N°5

Anto et Col Kaster avait atteint leur desitination ; La fameuse forteresse de Pins. La classe ! Le morpheur resta bouche bée devant cette œuvre architecturale colossale. Imaginez un château fort démesuré qui aurait fusionné avec un barrage de castor. Anto n'osait demander la quantité inimaginable de rondins que cela représentait, le nombre d'arbres qui avaient été abattus pour que cette fière bastille puisse voir le jour. Le tout au centre d'un immense lac pur et lisse dans lequel se reflète une forêt de conifères sauvage et préservée de la présence humaine. Le cadre évoquait un paysage Canadien, il aurait aisément pu se glisser dans la peau de Louis Campau. C'était magnifique. Malheureusement il n'était pas là pour admirer le cadre idyllique. Tous les rongeurs présent, principalement des castors, des gros rats et des ragondins, suivaient un entraînements très militaires, supervisé par des supérieurs avec une médaille ou deux épinglées dans leur fourrure. Chaque fois que le binôme passait devant un groupe, ces derniers s’interrompaient pour saluer le Colonel avant de reprendre de plus belle. Ce n'est pas n'importe qui, il est vraiment respecté par tous ses hommes.

Antony Repris sa forme humaine sous la demande de son nouveau mentor. Kaster l'examina sous toutes les coutures puis lâcha :

- La tenue de salon…  Pour la nuit prochaine tu oublies. Ne perdons pas de temps. Fais moi 100 tours de terrain pour t'échauffer.
- 100 !? De ce terrain là !?

Oui il s'agissait bien de celui-ci, qui fait 3 FOIS la taille d'une piste d’athlétisme ordinaire. Mais il n'y avait pas à discuter, le regard du Col était clair là dessus, la récréation était terminée. Le garçon commença donc à trottiner sur la piste, s'il devait faire 100 tours il avait intérêt à se ménager. Il n'avait pas fait 5 mètre que rugit une voix incroyablement puissante « PLUS VITE QUE CA !!!! » Antony accéléra et adopta une allure de footing. Visiblement ce n'était pas encore suffisant aux yeux du colonel qui ramassa une bûche et la lança de toutes ses forces vers le Steampunk. Elle passa a moins  de deux centimètres du nez du garçon et alla s’exploser  contre un rocher une quarantaine de mètres plus loin. L'instinct de survie prit la relève il partit en sprint et enchaîna les tours en un temps record. Quand passa la ligne d'arrivé pour la centième fois il s'écroula au sol a bout de souffle. Sa chemise était trempée de sueur, tous ses membres en feu, ses poumons le suppliaient de mettre un terme à cette souffrance, il n'était même plus vraiment conscient. Quelqu'un s'approcha et s'arrêta devant lui, lui faisant de l'ombre au passage. A chaque fois qu'il avait commencé à fléchir une bûche avait fusé dans sa direction pour l'obliger à maintenir l'allure.  

- Maintenant que tu es échauffé on va pouvoir vraiment commencer. 200 abdos, puis ça sera 200 pompes, ensuite…

S'en était trop le Nantais était a bout, son corps n'était plus qu'une enclume.  Kaster le menaça alors avec une nouvelle bûche. Le garçon réalisa alors l'impossible, il décolla les bras du sol pour les placer derrière sa tête et commença la série d'abdos. 1, 2,  3, 4…

Pendant qu'Antony enchaînait les exercices persuadé que le colonel allait finir par le tuer. Il ne savait plus très bien s'il allait vomir ou s'évanouir. Son teint était blême. Dans son état il ne capta  les regards des rongeurs athlétiques qui s’entraînaient plus loin sous le commandement du sosie de Kaster .Ils n'avaient pas l'aire de pas beaucoup l'aimé. Pas très étonnant d'un côté, la rumeur de l’existence d'un nouveau voyageur dans le royaume c'était très vite répandu même dans les districts. Imaginez alors un peu la situation de ses recrues qui en bave depuis déjà plusieurs mois, et voila qu'un jeune gringalet débarque de nulle part se fait escorter par le Colonel en personne et a le droit à un entraînement privé. Ça pourrait donner envie de lui éclater sa petite face de privilégier.

- Bien on passe à la dernière partie de l’entraînement pour ce soir. Le combat au corps à corps. Relève toi.

Antony ne retint qu'un mot de la phrase de Kaster « Dernier ». Il allait en finir avec cette séance de torture. Lorsqu'il se redressa Antony était nauséeux  et des étoiles dansaient tout autour de lui. Après étaient elles dans sa tête ou étaient elle réellement présente il n'aurait su le dire, après tout il était à Dreamland. Peut être un mélange des deux. Le Colonel interpella un dénommé Darius et lui demanda de se rapprocher. Antony palis a vu d'oeil quand il reconnut le rat en question et pourtant dieu sait qu'il était déjà bien assez blanc. C'était la brute qui l'avait bousculé dans les rues de la capitale plus tôt dans la nuit, et Kaster voulait qu'ils se combattent.

- tu aurais du m'écouter quand tu en avais l'occasion, dit il avant d'ajouter d'un ton dédaigneux, petite fille. maintenant c'est trop tard. Tu es prêt pour ce petit slow ? Un petit conseil, ne te retiens pas, parce que moi je ne vais pas me gêner.

C'était la merde, Il n'avait pas du tout envie de se battre encore moins contre lui… Ce n'était vraiment pas la poisse. Oh moins il avait laissé sa hache de coté. Et puis à bien y regarder, il ne mesurait a peine plus d'une trentaine de centimètre. Sous sa forme animal Antony n'aurai eut aucune chance mais là.. il lui arrivait même pas au genoux. Qu'avait il a craindre ? Il suffisait de le shooter comme dans un ballon de football et l'envoyer voler à l'autre bout de la forteresse. Malgré tout, quelque chose dans le sourire de la créature lui inspira un mauvais prés-sentiment. Le gong sonna, Antony n'hésita pas et chargea vers son adversaire. Avec un peu de chance le colonel Kaster estimerai que ça suffirai pour aujourd'hui et il n'aurai pas de vrai combat a faire.  Darius ne frémissait même pas de voir ce titan d'un mètre soixante dix huit fonçait sur lui. Anto leva son pied en arrière et frappa de toutes ses forces. Dans le vide. Le rat vif comme l'éclaire avait esquivé le coup très prévisible. Il se tenait maintenant au pied de sa deuxième jambe. Il attrapa la grande cheville avec ces pattes avant et tira de toutes ses forces. Il avait une force herculéen pour sa taille ce qui prit Antony de cours et les rôle furent inverser. C'est la créature qui envoya voler voyageur sur deux mètres.  Antony « se réceptionna » avec le menton. Il était au tapis, en une seule attaque, part un rat. Son orgueil venait d'en prendre un coup et sa mâchoire lui faisait super mal.

- Maintenant rentre cher toi gamin t'as rien a faire ici.

Il le contempla avec mépris une dernière fois puis lui tourna le dos et s'en alla. Colonel Kaster s'approcha d'Antony toujours en train de mordre la la poussière pour lui dire qu'ils en avait finit pour cette fois. Comme par magie se réveilla tout de suite après dans son lit en caleçon et T-shirt.
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