Dream Land Infinity RPG
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 L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]

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MessageSujet: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeJeu 23 Avr - 13:02



 
I'm a Artist;
ft. Antony Watson;



« JE VEUX ENTREEEEER ! JE VEUX ETRE UN MANNEQUUUUUUIN ! »

Ciel chouinait devant un type qui ressemblait fortement à un pinceau. Il voulait entrer dans la tour des arts pour poser en temps que mannequin, mais ce n'était pas apprécié de tout le monde, et après plusieurs refus, le prince se décida à se retirer de devant le garde. Sa mine boudeuse était quand même assez craquante, et lui-même se serait laissé passer. Laissant sa main se cacher dans sa chevelure blonde, le contrôleur de l'eau s'assit sur le sol.

Il n'était pas content, il n'avait pas eu ce qu'il voulait. Et c'était assez rare. Une idée éblouissante vint percuter l'esprit de Fauster, qui sursauta tant c'était incroyable. Le garçon se leva juste après et se mit à trotter d'un air innocent vers des vieux cartons qui traînaient près de la tour. Sûrement les vêtements un peu vieux que devaient porter les modèles. En plongeant à moitié dedans, il trouva son bonheur.

Un béret noir, une fausse moustache, une petite veste bien taillée, et une baguette de pain sous le bras (en plastique) ainsi qu'un pinceau dans la bouche, Ciel s'approcha d'une démarche peu commune du garde. Celui-ci n'en croyait pas ses yeux mais avant qu'il n'ait dit quoi que ce soit, le prince le coupa. Prenant un horrible accent français, pour combler le tout.

« Je suis Jêan-Michel Pasletemps ! Je suis un grând Ârtiste ! Laissez-moi entrer je vous prit. »

Il fit une petite courbette. Se mordillant discrètement la lèvre, il avait horreur de se courber devant des incompétents.

« ...Monsieur, vous savez, je ne vous laisserez pas entrer en temps que mannequin, c'est inutile d'insister hein...Mais vous pouvez toujours entrer en temps que jeune artiste....? »

Shit ! Eh bien maintenant il se sentait vraiment stupide. Le blondinet releva fièrement la tête, poussant un petit " pf ! " de fierté, et passa à ses côtés. Un tampon d'artiste lui fut attribué, et le garçon déguisé continua sa route dans la tour.
Il arrivera à être mannequin, vous allez voir !

Sur sa route, ne regardant pas vraiment devant lui, il percuta quelqu'un. Tenant d'une main son béret pour ne pas qu'il tombe, il fit deux pas en arrière, levant un regard courroucé vers l'odieux personnage.

« Yé souis oun artiste ! Tu devrais faire plus attention ! .... Nan j'déconne, Ciel Fauster, enchanté, heu, enfin, plutôt désolé ! Ha ha ! »

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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeJeu 23 Avr - 15:50

Il était pratiquement deux heures du matin quand Antony posa son stylo et referma  son cahier. Studieux me direz-vous ?  Pas vraiment, il avait simplement atteint la zone critique « t’as fait le con, t’as repoussé, c’est pour demain, t’es dans la merde ».  Comme si ça ne vous arrivais pas à vous aussi. On aurait pu croire que son entrée à l’école de commerce l’oblige à arrêter cette fâcheuse habitude, mais que voulez-vous ? La procrastination quand tu l’as dans la peau…  Bref, sa simulation d’étude de marcher étant terminée, il s’étira, se frotta ses yeux rougis, programma son radio réveil pour 7h00, enleva son teeshirt et son pantalon, éteignit la lumière et se laissa tomber comme une loque en caleçon sur son lit.

Il avait découvert il y a quelques nuits, que lorsque l’on s’endormait en pensant à quelqu’un on pouvait le rejoindre en rêve. Ce soir il avait envie de tenter l’expérience avec son meilleur ami Sofiane. C’est en se rappelant tous les bons moments qu’ils avaient passé ensembles qu’il s’envola sans s’en rendre compte vers le pays des rêves.

*POUF* Anto’ atterrit dans un hall spacieux, une vielle dame avec un grand classeur le regardait sévèrement et lui faisait signe de se rapprocher.  Le garçon s’exécuta et voulu demander où il se trouvait, mais il n’eut pas le temps. La vielle dame ne lui laissa pas en placer une.

- Vous êtes en retard ! Le rêveur  2107 vous attend dans la pièce 302 au 7ème étage. Votre main ! Il l’a tendit machinalement et elle y donna un coup de tampon. Au bout du couloir à gauche de l’entrée principale vous trouverez les ascenseurs pour vous y rendre. Mais qu’est-ce que tu fiches encore ici ?! Tu as déjà perdu assez de temps !! Aller !! Qui m’a fichu un benêt pareil !

De peur de se faire frapper par la mémé, il se dépêcha de se diriger vers les fameux ascenseurs. Il ne comprenait absolument rien de ce qui se passait. Il ne savait pas dans quel royaume il avait atterri ni où se trouvait son ami. Tout en marchant, il examina ce qui était inscrit sur sa main.
*PAF* Un drôle de type venait de lui rentrer dedans.  Un  jeune hurluberlu à en juger par sa dégaine. Il avait les cheveux bond mais une grosse moustache noire qui poussait de travers  un pinceau dans la bouche et une fausse baguette. Il prit l’expression très contrariée.

- Yé souis oun artiste ! Tu devrais faire plus attention ! .... Nan j'déconne, Ciel Fauster, enchanté, heu, enfin, plutôt désolé ! Ha ha !

Antony écarquilla les yeux, il était vraiment tombé sur drôle de phénomène. En plus de son style vestimentaire très extravagant, il avait un accent forcé ridicule. Encore un qui a dû passer trop de temps au royaume des champignons. Enfin, bien que « spécial », il avait l’air plutôt sympathique et il pourrait peut-être le renseigner sur cet endroit et peut être même le guider à cette fameuse salle 302.

- C’est moi qui m’excuse, c’est de ma faute, je ne regardais pas devant moi. Antony, content de te rencontrer. Tu pourrais peut être m’aider ? Je suis voyageur depuis peu de temps à vrai dire et je ne sais pas où nous sommes. En plus je dois aller au 7ème étage, salle 302, tu pourrais me montrer le chemin ? Oh je vois que toi aussi tu as un tatouage ? Ils signifient quoi ? Sur le mien il y a marqué « mannequin ».
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeSam 25 Avr - 10:30



 
Don't Be Late;
ft. Antony    Watson;


Le garçon se présenta, des cheveux brun et des yeux noisette, une peau relativement pâle, plus grand que lui, mais assez mignon. Un large sourire se dessina sur les lèvres de Ciel quand le mot mannequin vint bercer ses oreilles. Il venait de trouver sa pépite d'or, et il comptait bien la garder pour lui. Se redressant, le contrôleur de l'eau tendit la main à ce Antony, tout sourire.

« Bien-sûr que je peux t'y conduire ! Hé hé, ça tombe bien, tu es mon mannequin. »

Un second sourire. Cette fois plus doux et plus rassurant, pour que le voyageur le prenne au sérieux bien-entendu. Une silhouette qu'il connaissait un peu trop se présenta dans son champ visuel. Mince un garde. Le blond attrapa sans hésiter le poignet du garçon et se mit à courir à toute vitesse, tenant de son autre main son béret.

« Aller dépêche-toi ! Pas l'temps ! T'es déjà en retard, c'est inadmissible ! »

Ciel poussa un petit rire amusé et continua sa folle course accompagnée d'Antony. Ils montèrent des escaliers, passèrent devant des portes ouvertes, fermées, rencontrèrent beaucoup de simple type qui ne demandait rien du tout, ou bien des petits canons de mannequins. Puis enfin ils arrivèrent devant l'entrée du septième étage.
Un second garde qui ressemblait beaucoup au premier était là, les bras croisés, le regard froncé, la mine sévère.

« Arrêtez-vous, cet espace est réservé aux mannequins. Les mannequins nudiste. Hum. »

Son regard froid se planta sur le corps habillé d'Antony. Fauster grimaça, son plan allait tomber à l'eau. Discretos, le blondinet se pencha vers l'autre garçon, et lui murmura à l'oreille de se désapper tout de suite.

«N'ayez crainte, il comptait le faire, il est juste un peu frilleux, ha-ha -ha..ha ! »

Continuant de faire son cirque, il tira légèrement sur le t-shirt d'Antony en lui lançant un regard inquisiteur. Il ne devait pas attirer l'attention des gardes sur eux sinon c'est mort. Quel petit égoïste ! Il voulait vraiment gâcher le talent incontestable du grand prince Ciel Fauster !


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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeDim 26 Avr - 10:14

- PARDON ?!

Antony était quelqu’un de plutôt vif en temps normal, il savait analyser une situation rapidement et prendre la meilleure décision en fonctions de ses objectifs. Mais cette fois, les évènements improbables c’étaient enchainés si vite… Il avait dû dire quelque chose qui plut beaucoup à Ciel car il c’était empresser de lui venir en aide, il lui avait attrapé le poignet et sans ménagement c’était mis à courir vers la salle 302. « Eh bien, plus serviable tu meurs !! ». Il avait monté les marches  quatre par quatre, bousculant quelques personnes sur leur passage comme si la mort était à leur trousse. Leur folle ascension se termina enfin au seuil du 7ème étage devant un garde qui leur barrait l’entrée. Antony pu enfin reprendre son souffle, il fallait vraiment qu’il se remette au sport ou du moins travaille son cardio. Il n’avait pas écouté ce que le garde venait de dire en revanche ce que son compagnon venait de lui chuchoter à l’oreille il l’avait bien entendu.

- N'ayez crainte, il comptait le faire, il est juste un peu frileux !

Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?! Pourquoi est-ce qu’on attendait de lui qu’il se mette à poil ?! Comment sa nuit avait pu dégénérer à ce point, il avait juste voulu retrouver son ami, et maintenant son jeune guide excentrique commençait à lui soulever le t-shirt.

- Qu’est-ce que vous me faites là ?? J’étais juste censé rejoindre la salle 302 moi !

Ciel se crispa légèrement, mais par un malentendu le garde répondit.

- Oui en effet, que faites-vous ? Ce n’est pas la peine de lui arracher ses vêtements, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne dans cette étage. On va vite savoir si vous devez bien être ici ou non.

Effectivement il n’avait pas besoin de se déshabiller dans les escaliers. Si ses gamins devaient vraiment se trouver à cet étage, les habits du plus grand disparaitraient d’eux même une fois qu’il aurait posé les pieds à  l’intérieur. Dans le cas contraire, il n’aurait cas balancer c’est deux intrus par une fenêtre. L’escalier entier fut éclairé par un sourire lugubre dissimulé sous une moustache. Antony lui soupira en voyant le garde s’écarter de la porte pour le laisser passer avec ses vêtements. Il gravit les dernières marche suivit d’un peu trop près par son compagnon à son gout. Il posa la main sur la poignée  et poussa la porte. Elle dévoila un immense couloir sans fin des centaines de portes rouges avec au-dessus d’elles des chiffres aléatoires gravé en or. Problème les quelques hommes et femmes qui se trouvaient dans le couloir étaient aussi nus que des nouveaux nés. Il allait se retourner pour interroger le garde mais quelque chose le poussa et il pénétra dans le couloir. Instantanément son tatouage se mit à briller légèrement et ses vêtements se mirent à se débattre. Le gardien fut surprit, ce n’étaient pas des mensonges. Il laissa entrer l’artiste et referma la porte qui disparue une fois refermée.

Antony lévitait dans les aires comme si des géants invisibles le tenaient chacun par un membre et ce le disputait pour le diner en tirant dans tous les sens. Le T-shirt butait au niveau de la tête dévoilant les petits abdos de son torse et son tatouage sur l’omoplate. Les chaussures avait déjà réussis à se libérer suivit de très près par les chaussettes avant de disparaitre dans un petit nuage fumée. Sa ceinture s’échappa en troisième position après avoir glissé autour de la taille du voyageur à la manière d’un serpent. Enfin le T-shirt parvint à s’extraire complètement permettant enfin au morpheur de respirer. Il se retrouva alors suspendu par les pieds. Il tenta de s’accrocher son pantalon mais la lutte était vaine. Son pantalon et son caleçon playboy  lui glissèrent des mains et il tomba nu sur le sol. Il se rassit quelques peu sonné avant de se rappeler qu’il n’était pas seul. Le rouge lui monta au joues et il s’empressa de cacher sa virilité avec ses mains. Il se mit debout  et retourna vers le blondinet.

- Toi !! dit-il en le pointant du doigt avant de réaliser que ce n’était pas une bonne idée et de la remettre à sa place. Tu savais ! Je devrais te tuer !!!

Evidement qu’il n'avait pas l'intention de le tuer puisqu’il était probablement l’un des plus faibles voyageurs de Dreamland à l’heure actuelle et qu'il se ferrai probablement pulvériser en deux secondes si il essayait. Mais ce Ciel Fauster avait intérêt à avoir une bonne explication pour ce mauvais coup.
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeMar 28 Avr - 21:10



 
BWA HA HA HA HAH A;
ft. Antony    Watson;


Le gardien marquait un point, et le blondinet ne pu s'empêcher d'éclater de rire, tandis que l'autre gugusse crisait en parlant fort. Ciel se gratta la nuque en continuant de sourire, puis agita ses lèvres pour faire bouger sa moustache comme le font les vielles personnes.

« NAAAAN, mais avouez, c'est marrant d'le voir rougir de honte, ha ha ha ! »

Il n'eu pas vraiment le temps d'avoir une réponse, que les deux jeunes-hommes réussirent à passer devant le garde grâce au tampon d'Antony. Ils montèrent des escaliers et déboulèrent dans un couloir remplit de gens à walpés. Le contrôleur de l'eau pouffa discrètement et détourna le regard. Le rookie se mit alors à voler dans les airs pendant que ses vêtements tombaient un à un. Par respect envers un comparse, Fauster se contenta de lui tourner le dos, laissant son regard divaguer sur une petite tâche de peinture verte qui était joliment posée sur un mur en face de lui.
Après que le numéro de voltige du brun se termina, celui-ci cacha ses parties ( ce qui fit rire Ciel ) et se mit à le menacer.

Le regard dépareillé du prince se riva dans celui du jeune voyageur. Le blond devint calme et sans grande émotion, retira son béret et s'approche d'Antony sans décrocher son regard de ses yeux.

« Tiens, utilise ça pour cacher tes noyaux d'olive, ts'k. Ah et...si tu rougis pour si peu, que fout-tu à la tour des arts en temps que mannequin, mh ? T'as honte de ton corps ? T'es déçu car c'est toi qui te retrouve nue et pas les femmes que tu te mets sous la dents d'habitude ? Moment de faiblesse mon grand ? »

C'était bien la première fois que le garçon ne rigolait pas. Mais ils attiraient beaucoup trop l'attention, et ce n'était sûrement pas une bonne idée. En faisant craquer son épaule, l'artiste en herbe lui tourna le dos, décontractant les muscles de son visage pour essayer d'afficher un sourire sans émotion.

« Bon, tu comptes pleurnicher encore longtemps ? Désolé. Si c'est ce que tu attendais, mais je ne fais que t'aider moi. Enfin, ouais. Aller, ramène ta fraise. Enfin, tes fraises. PFUA HA HA HA ! »

Ciel se tourna vers lui, toute trace de colère et de sérieux venait de disparaître, et il lui donna même une tape amicale sur l'épaule. Sa fausse moustache lui grattait les lèvres, c'était vraiment désagréable. Et sa lentille de contacte avait sans doute bougée dans sa course, car il y voyait légèrement flou et ça lui irritait l’œil. Il avait intérêt à se bouger l'autre pudique.

Sans trop l'attendre, Fauster se mit à marcher en sifflant. Le regard léger, essayant de ne pas dévisager les voyageurs et rêveurs qui étaient ici. Ils marchèrent une ou deux minutes pour enfin trouver la sainte salle où Antony devait se présenter. Un pincement au cœur le prit, et s'il y avait un vrai peintre qui attendait le brun à l'intérieur ?

« Wait, j'entre le premier, c'est peut-être dangereux. Les femmes d'abord, ha-ha ! »

Le prince entra, et en effet, il trouva une jeune fille qui avait l'air tout à fait neutre. Des cheveux roux lâchés sur ses épaules, un rouge à lèvre assez criard, et des grands yeux noisettes. Une petite chouquette en herbe. Elle sursauta et se tourna vers le contrôleur de l'eau qui d'un geste pas très discret enleva son horrible moustache.

« Heu, bonjour, vous êtes le mannequin ? Vous êtes plutôt...habillé, pour un corps nudiste. »

Ok, il était vraiment dans la merde le Cielouné. Dans un soupir, il chercha une solution. L'assomer ? Eh, ce n'était pas une brute. Lui dire qu'elle s'était trompée par erreur ? C'était trop flagrant. Il fallait la faire fuir.

« Oh mon amour, je t'ai cherché partout ! Je t'ai vu une fois dans un bar, on s'en fout du nom, j'ai tout de suite eu le coup de foudre ! Je t'aime ! Je t'aime à en mourir ! Veux-tu m'épouser ? Des enfants ? Une vie de couple ? Je vais te présenter à mes parents si tu veux ! Ils adorent écouter du jazz ! Aller ! Sois ma petite copine, et heu, tout c'que j'ai dit avant ! Sois mienne. »

La chouquette mit sa main devant sa bouche, les yeux grands ouverts. Une ouverture, maintenant. Le prince mit un genoux à terre et attrapa son autre main pour y déposer un baiser, elle, grimaça. Bien, il fallait exagérer, être répugnant.

« A-arrêtez ! Je ne vous connais pas ! Vous êtes fou ! Complètement fou ! »

La rouquine lâcha la main à Ciel, se leva d'un coup, lui mit une énorme gifle et sortie en claquant la porte. Le blond se frotta la joue en faisant craquer sa mâchoire. Elle n'y était vraiment pas allée de main forte.. En se relevant, Fauster se dirigea vers la sortie, et fit entrer Antony, murmurant un vague " C'était une erreur, heum, installe toi ? "

Le prince lui tourna le dos pour ôter sa lentille rose de contacte. Il frotta son œil gris et soupira. Il venait de tomber bien bas ! Son regard flâna vers le tableau vide. A la droite de la toile, se tenait une grenouille en pierre. Ciel s'approcha d'elle. Sur son dos, il y avait des boutons (genre, vraiment, des pustules bien moches ) de couleur. Par curiosité, le contrôleur de l'eau appuya sur un de ces boutons, le bleu. La statue se mit à bouger, et comme une fontaine, de sa bouche un jet de peinture bleu coula dans une petite coupelle.
..ça, c'était chelou.

« ...Heu, fais comme chez toi. »

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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeVen 1 Mai - 15:31

Antony attrapa le béret qu’on lui tendit et le plaça devant ses bijoux de famille. Le peintre avait mis de côté son sourire permanent pour un masque dur et froid, il avait parlé d’une voix calme et maitrisé mais chargé de colère. « Tiens, utilise ça pour cacher tes noyaux d'olive, ts'k. Ah et...si tu rougis pour si peu, que fout-tu à la tour des arts en tant que mannequin, mh ? T'as honte de ton corps ? T'es déçu car c'est toi qui te retrouve nue et pas les femmes que tu te mets sous la dent d'habitude ? Moment de faiblesse mon grand ? Bon, tu comptes pleurnicher encore longtemps ? Désolé. Si c'est ce que tu attendais, mais je ne fais que t'aider moi.  ». Le morpheur ne s’attendait vraiment pas à se faire sermonner de la sorte et son orgueil reçut ces mots comme des coups de masse. Dans un sens il avait parfaitement raison, il ne faisait que l’emmener là où il lui avait demandé de le guider. Mais il aurait quand même pu lui préciser ce qui se passerait avant d’entrer. Et pudique !! Evidement qu’il l’était, il n’allait déjà pas vers les gens quand il était habillé alors le chibre a l’air… Cela n’avait rien avoir avec un complexe, il se trouvait un peu trop frêle mais n’avait pas de quoi avoir honte. La natation qu’il pratiquait régulièrement depuis plusieurs années lui avait laissé une ébauche de musculature. En effet, il aimait bien ses petits abdos apparaissaient sans contracter. Quand a son instrument il l’avait toujours considérer de taille respectable. « Aller, ramène ta fraise. Enfin, tes fraises. PFUA HA HA HA ! » . Ciel avait remis la main sur sa bonne humeur et c’était mis à avancer. Anto’ décida d’essayer de suivre son exemple et oublier cet incident. Il avait été vexé mais à quoi bon être rancunier? Ce n’était qu’un rêve après tout, il y avait peu de chance qu’ils se recroisent une autre nuit et il lui avait prêté son béret.

L’artiste marchait avec quelques mètres d’avances, il s’arrêta devant une porte et fronça légèrement les sourcils.  Antony leva la tête. 302. Ils avaient enfin trouvé cette saleté de salle. Ciel lui dit d’attendre car il devait entrer en premier. Quinze secondes plus tard, une jeune fille sortie rouge de colère et manqua de bousculer le voyageur. Elle ne s’excusa pas et antony la regarda s’en aller à grands pas. La tête de Ciel apparu de la salle et il lui bredouilla d’entrer. Sa moustache brune avait disparu et l’emprunte écarlate d’une main c’était dessiner sur sa joue. Il n’arriverait donc jamais à cerner la personnalité de son guide. Il entra et ferma la porte derrière lui. La pièce était assez spacieuse et lumineuse. Au centre un petit tabouret en bois à trois pieds, un chevalet qui maintenait une grande toile immaculée et enfin un crapaud en pierre avec des verrues multicolores.  En face, une estrade éclairée par un projecteur. Alors il allait vraiment poser nu devant ce type. Et bien soit, quitte à passer une nuit de fou autant aller jusqu’au bout. Le garçon laissa tomber son dernier rempart contre la nudité et monta sur scène. Une fois monté dessus il réalisa que la lumière l’éblouissait presque complètement. Au moins ça lui empêchera de voir les expressions et surtout les regards de l’artiste. Quelqu’un frappa à la porte et débarqua dans la pièce. Une voix de femme  s’excusa du retard et se dirigea vers Antony qui ne parvenait pas à la voir avec le projecteur.
Eh bien oui, a quoi bon poser seul ? Plus on est de fou plus on rit. Du peu qu’il arrivait à distinguer sa partenaire avait une belle silhouette avec des formes généreuses. C’était toujours ça de prit. Il lui proposa sa main pour l’aider à monter qu’elle saisit.

- Antony Watson ? Et bien ça pour une surprise !! Qu’est-ce que vous faites ici ?

Les deux mannequins se retrouvèrent face à face et le voyageur reconnu enfin la rêveuse. « Madame Henry ??! ». Le visage du garçon se figea dans un mélange de surprise, d’incrédulité. La femme ris.

- Alors ça ce n’est pas commun, je n’aurai jamais imaginé rencontrer un de mes élèves dans ce genre de situation. J’étais justement en train de vous concocter un devoir surprise sur les structures d’entreprise et les mécanismes de coordinations pour demain matin.

Madame henry enseignait le management des entreprises dans l’école de commerce du morpheur. Elle avait déjà atteint la quarantaine mais en paraissait dix ans de moins. C’était une prof sérieuse qui aimait partager ses connaissances avec les étudiants mais c’était surtout une superbe femme et un fantasme pour de nombreux étudiants. Le jeune homme avala sa salive. Il fallait qu’il assimile la situation. Lui, elle, ensemble, nus. Nus !! Elle ne semblait nullement gêner ce qui le mit un peu à l’aise mais il n’osait plus trop bouger.  Il ne fallait surtout pas qu’il baisse les yeux.

- J’imagine qu’on peut commencer, ou notre peintre risque de s’impatienter. Donne-moi ta main gauche et place ta droite sur ma hanche.

- Ou ça ?!

- Sur ma hanche.

L’étudiant obéit en essayant de reprendre le contrôle de la teinte de ses joues. Il était quasiment certain d’entendre Ciel glousser derrière son tableau. Celui-là alors. Il essaya de focaliser sa concentration sur le son du pinceau qui glissait sur la toile. Ils avaient l’air de deux amants séparé par les époques mais réunis temps d’une danse.  L’enseignante lui sourit. Ce qui lui permit de ce décrispé un peu. Ce n’était qu’une rêveuse, tant mieux, il aurait eu du mal à la regarder dans les yeux le lendemain. Attendez une seconde.

- Vous avez bien dit devoir surprise ?!
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeMar 12 Mai - 10:00



 
Don't Play With The Fire;
ft. Antony    Watson;


Le garçon brun se mit à walpé comme convenu et se plaça sur l'espace d'inspiration. Le blondinet afficha un large sourire, mais une source de bruit le fit se retourner. Une dame hyper canon entra à l'intérieur elle aussi et alla se placer -après avoir fait un signe de la tête à Ciel - à côté d'Antony. Il en resta bouche bée et pour une fois il aurait bien aimé que les rôles soit inversés. Cependant, bien qu'il avait du mal à écouter, le mot " prof " vint charmer ses oreilles, et en voyant l'expression du mannequin, il eu vite comprit. Fauster pouffa derrière sa toile, la main devant sa bouche, se retenant de ne pas éclater de rire pour de bon.

Pendant que les deux parlaient de leur petite vie, le blond se tourna vers la grenouille statue et appuya sur la pustule orange puis sur la blanche. Comme prévu, elle se mit à gerber de la peinture comme une petite fontaine. Le prince tendit son pinceau comme le faisait les artistes à la télé, et s'approche de nouveau de la toile. Il se plongea dans une bulle de concentration, n'écoutant plus les blablas d'Antony et de Madame Henry.

Ses poignets faisaient de larges traits, et il se mordait la langue, ce qui lui donnait une mine sérieuse et professionnel. Mais bien sur, ce n'était absolument ça. Il venait de réaliser un dessin digne d'un enfant de 6 ans. Vous savez, les bonhommes bâtons avec des mains patate... Il se recula et observa son art avec des yeux brillants. C'est qu'il en était fier en plus.

Une alarme le fit sursauter, une alarme stridente, ainsi qu'une lumière rouge qui tournait autour de sa tête. Une voix métallique se mit alors à brailler.


« ALERTE. CODE ROUGE. ALERTE. PEINTRE NON TALENTUEUX. ALERTE. NOUS N'ACCEPTONS PAS LES NULS. ALERTE.   »

La lumière rouge était une espèce de petite machine volante qui gravitait au dessus de la tête de Ciel, qui lui-même avait la bouche ouverte, ne sachant quoi faire.

« PUTAIN LES GARS C'EST DE L'ART CONTEMPORAIN ! Enfin je crois... ANTONY !   »

Le garçon aux yeux dépareillés bondit sur la scène pour chopper la main du brun et lui lança un regard brûlant. Un regard qui voulait dire "faut se barrer pas le temps désolé je t'explique en chemin... madame ♥ " En effet il coula son regard vers la prof , faisant un petit clin d’œil. Dehors, il entendait des bruits de pas, et la machine lumineuse lui tournait toujours autour. Une solution vite vite vite vite.

Le contrôleur de l'eau eut une illumination, et fonça vers la fenêtre. Oui c'était une tour, oui c'était sûrement une très mauvaise idée, mais bon. Il choppa la grenouille en pierre et la balança pour briser le verre. Le garçon se pencha en avant pour observer autour de lui. Il n'y avait aucun point d'eau, donc aucune issue par la chute. Dans un grognement irrité, Ciel se retourna à l'intérieur et heureusement pour lui, il trébucha sur quelque chose qu'il avait du renverser pendant son agitation. Des toiles. Des toiles pas encore attaché contre le bois, des toile à l'état encore souple. Nice !

Il en choppa une et se tourna vers Antony pour lui en balancer une au visage.

« Prêt pour le grand saut ?   »

Un sourire illumina son visage. Il n'avait aucune idée de si ça marcherait ou pas, mais après tout, au pire il avait encore l'eau pour le sortir du pétrin, pour Antony...c'était autre chose. Mais ça, fallait pas l'dire.

Fauster bondit sur le rebord de la vitre, il comptait utiliser les toiles comme parachute grâce au vent pour descendre en douceur. Par-contre, il n'avait aucune idée d'où ils atterriraient.

Le blondinet leva les bras pour que la toile soit au dessus de sa tête, et dans un " GERONIMOOOO" il bondit dans le vide, oubliant légèrement la réaction de son pote voyageur. Il vola, quoi... 10 secondes. Puis une bourrasque de vent l'envoya balader à la droite, puis à la gauche, pour finalement se cogner contre une vite, trois étages plus bas, qu'il brisa, et entra en force-né à l'intérieur. Il avait plusieurs coupures, et ne savait pas du tout où était tombé Antony, et s'il l'avait suivi dans sa folie.

A l'intérieur se trouvait un jeune peintre et une femme qui posait, habillé bien-sûr, mais tout deux avaient l'air vachement choqué, surtout que la machine lumineuse était toujours en train de voler au dessus de la tête du prince. Un blanc s'installa.

« .... Hello there, hé hé..   »

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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeMar 19 Mai - 8:42

- Oh mon Dieu ! Il est mort ? Qu’es ce qui lui a pris de sauter ?

- Non, je ne vois pas de corps. Il y a eu un bruit de verre brisé et j’entends encore un peu l’alarme. Il a dû atterrir dans un étage un peu plus bas.

Antony était à moitié penché dans le vide à scruter le pied de la tour. Il fallait être complètement malade pour sauter de cette hauteur. Ce Ciel Fauster avait vraiment une chance de tous les diables, n’importe qui se serait brisé le cou après une telle chute. Le voyageur ce recula en évitant les bouts de verres sur le sol et se retourna vers madame Henry qui se mordillait l’ongle du pouce pour atténuer le choc provoqué par la vision de l’artiste suicidaire. Pouah ce qu’elle est canon !! Sérieusement regardez-moi ces jambes parfaites, cette paire de boobs  !! Ah oui c’est vrai vous ne pouvez pas. Retournons à notre héros alors. « Nous sommes d’accord, on va opter pour l’esca…». Il n’avait pas pu achever son dernier mot car l’enseignante avait disparu dans un nuage de fumé. Bon… et bien il allait devoir essayer de retrouver  l’excentrique de service tout seul. Le morpheur utilisa la toile vierge que son guide lui avait lancée pour l’enrouler comme une serviette autour de la taille. Il allait quitter la pièce et était sur le point de saisir la poignée quand la porte s’ouvrit a la volé. Anto se la mangea en pleine face et tomba sur les fesses. Deux gardes déboulèrent dans la salle.

- Ou est-il ? Il y avait un usurpateur d’identité ici. Il se fait passer pour un artiste. Vous l’avez vu ?

- C’est lui qui vous a attaquez ? Vous avez un bleu qui apparait sur la joue, on dirait que vous avez reçu un coup.

Toujours assis, Le garçon ce frotta sa pommette endoloris. Alors comme ça Ciel n’était pas un vrai peintre. Il savait qu’il lui cachait des choses mais ne voyait pas l’intérêt de se faire passer pour un peintre. Ce n’était quand même pas un simple pervers ?! Non, il n’en avait pas l’air. Alors un espion  ou un voleur ? Cela expliquerait le déguisement. Dans tous les cas, il avait beaucoup de question à lui poser.  Anto‘ se dit qu’il devait retrouver Fauster avant les gardes.

- Oui il m’a attaqué, il s’est échappé par la fenêtre je l’ai vu monter vers le sommet de la tour. Vous ne pouvez pas le rater il a de longues  dreadlocks brunes. Dépêché vous de retrouver ce fou. Il a réussi à détruire l’alarme.

- Quoi ? C’est impossible ! Le seul moyen c’est de lui jouer la scène du Bacon notre pièce de théâtre « Joméo et Ruliette » de Iamshakes Willpeare . Comment a t’il su ? Merci pour les informations.

Après un bref hochement de tête, les deux vigiles repartirent à la poursuite de l’intrus. Antony se releva,  il savait maintenant comment aider son guide. Enfin presque, il connaissait approximativement les paroles de ce passage pour l’avoir appris en primaire mais sa version onirique… Bien, le morpheur allait avoir une nuit chargée. Il fallait commencer par ce trouver des vêtements digne de ce nom, il en avait marre d’être à poil. Ensuite il devrait retrouver son coéquipier barjo et mettre la main sur cette pièce. Sans perdre plus de temps car il en avait peu, il se mit en route.
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeMar 19 Mai - 19:59




This World Hate Me;
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Les deux jeunes gens se regardèrent un instant puis un type sorti de l'ombre. C'était un gars qui avait l'air d'avoir, quoi, 30 ans ? Des cheveux poivre-sel coupés court, et des petits yeux d'un verts pâle assez surprenant. Ses cheveux faisaient des petites ondulations sur le sommet ce qui lui donnait un petit air de Simon Baker. Il avait sur le visage une mine sévère et posa son pinceau. Son regard passa sur les plaies du garçon, sur son corps, son visage, puis sur la vitre brisée, et enfin sur l'alarme. Ce qui surprit légèrement Fauster, en général, on aurait tendance à regarder ce truc rouge en premier. Le peintre vint se pencher au-dessus du blondinet, puis lui tendit la main.


« Darwin Frost. Enchanté. Je suis voyageur ici depuis mes 19 ans, et crois-moi mon gars, t'as pas l'air très chanceux dans DreamLand. »

Il se gratta sa barbe d'une semaine, et tout en continuant d'observer le jeune-homme, celui-ci en profita pour se relever. Mine de rien, Ciel avait super mal et ses membres étaient douloureux. Dans un soupir, balançant ses bras en arrière pour faire craquer ses omoplates, il se présenta à son tour.

« Ciel Fauster ! Ravis de faire ta rencontre l'ancien, moi aussi j'suis un voyageur ! F'in...si je survie cette nuit, ha ha ! J'suis de la ligue B, mais ça, pas besoin d'être un genius pour s'en rendre compte, pas vrais ? De quoi j'ai l'air ? »

« D'un p'tit con. D'un p'tit con pas très discret dans l'genre. »

Le blond explosa de rire. Il avait l'air amusant de vieux là. Pendant que le couple de mannequin l'observait en silence, le contrôleur de l'eau leur fit un coucou de la main, ils y répondirent d'un air choqués, comme s'ils avaient vu un fantôme.

Darwin prit par le bras le sale mioche, faisant signe à son tour aux mannequins, un simple " désolé ". Eh bah, ce soir, ils abandonnaient souvent les gens. Le mec attira le prince près de sa peinture, et le fit tourner, le plaçant dos contre celle-ci. D'une voix grave, il lui expliqua qu'il était un voyageur, et que par chance, il n'était pas là pour rien, son pouvoir était de permuter des humains ou objets dans ses dessins. Pendant un temps limité, et donc, il fallait faire vite s'il voulait fuir cette tour. Ciel ne savait pas trop pourquoi il l'aidait, mais c'était super cool de sa part. Soudain l'image d'un asticot s'incrusta dans sa tête, et tout de suite il pensa à Antony. Il ne pouvait pas l'abandonner c'était pas cool de sa part !

Le jeune voyageur jeta un regard vers la toile, il n'avait commencé à peindre qu'une table avec des crayons dessus. Dans un haussement d'épaules, Fauster répondit.

« No problemo amigo, juste, je cherche un pote moi. il est....nu. mh. Oui ça peut être ambiguë mais t'inquiète rien ne s'est passé entre nous, des cheveux brun, le genre de mec qui passe inaperçu tu vois ? »

L'homme fronça les sourcils en se grattant la nuque, puis dans un soupire accepta. Le blondinet afficha un large sourire malicieux, et d'un coup bref, Darwin poussa notre ami. La peinture sembla s'animer, et des bras attrapèrent le corps frêle de ciel, l'attirant dans un typhon de couleur. Et voilà qu'il se trouvait piégé dans une toile. Il ressemblait vraiment à une meuf sous forme de peinture c'était assez choquant, si bien que le vieux se reteint de sourire. Il aurait été fier s'il avait peint ça.

Dans un ample mouvement, le peintre attrapa son chef-d’œuvre sous le bras. Le prince avait mentionné le mot nu, sans rapport sexuel, c'était donc dans les étages des nudistes. C'était vraiment une plaie de refaire le chemin. Au moins, à l'intérieur de la toile, Ciel pouvait bouger, et son alerte ne faisait plus de bruit, ni le garçon d'ailleurs. D'ailleurs, celui-ci s'agitait un peu dans sa prison de couleur. Des gardes courraient un peu en tout sens, passant plusieurs fois à côté des deux voyageurs sans même s'y attarder. La technique de Darwin marchait merveilleusement bien, ce qui pour une fois, ravissait beaucoup notre prince.

Ils marchèrent quelques minutes quand soudain, un petit " pouf" et un nuage. Et. Merde. Darwin venait de se réveiller, faisant tomber le ciel peinture sur le sol.
Fauster se frappa la tête dans sa main, facepalm vous voyez ?
Puis il se mit à tambouriner contre la toile, mais de l'intérieur. C'était vraiment con, trop con putaing !

En faisant volte-face, il attrapa un des crayons sur la table qui était déjà dessinée, et se mit à écrire " ANTONY REGARDE ICIIIIIIiiiiii"
Et voilà. Une toile en plein milieu du couloir principal. Tout le monde pouvait marcher dessus. Antony sauve-moi.


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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeVen 22 Mai - 21:14

- Comment ça je ne peux pas partir cet étage sans vêtement !!

- Désolé c’est dans le code des arts articles 523 paragraphe 7 «  il est interdit aux mannequins d’être nu en dehors du 7ème étage. »

- Alors laissez-moi en prendre dans la salle des costumes !!

- Cette salle est au 5ème étage.

- Et bien allez-y, je vous attends ici.

- Impossible, je ne suis pas autorisé à quitter mon poste. Et même si je le faisais je ne pourrais pas vous donner ces vêtements.

- Mais pourquoi !?

- Parce que dans le code des arts articles 523 paragraphe 6 « il est interdit aux mannequins de porter des vêtements qui recouvriraient totalement ou partiellement le sujet au 7ème étage.

- Vos lois sont complètement stupides !! Comment  voulez-vous que je m’en aille habillé s’il est interdit de l’être ici ? C’est totalement contradictoire !!!

- Il existe un moyen.

- Lequel ?

- Vous réveiller.

- AAAAAAAAAAAAHHHH

Antony était quelqu’un de très patient mais là il était sur le point de craquer face à l’obstination du gardien. Contrairement à Fauster, il ne pouvait pas prendre le risque de sauter par une fenêtre. Il devait trouver un autre moyen de franchir ce barrage. Il suppliait sa matière grise de lui concocter un plan génial et ses prières furent exaucée a l’approche d’une jeune fille de son âge portant blouse blanche couverte de peinture beaucoup trop grande pour elle. Elle serait son cheval de trois. Le morpheur l’interpela.

- Excuse-moi ! Je suis désoler d’être aussi directe alors qu’on ne se connait pas mais j’ai un gros problème. Je dois sortir de cet étage pour rejoindre un ami blessé mais le garde ne laisse passer que les artistes habiller. Je peux me transformer en souris. Tu pourrais me glisser dans l’une de tes poches pour le dépasser et après je ne t’embêterais plus.

- Pas de problème, je vais t’aider. Transformes toi.

Le garçon se transforma en rongeur et grimpa dans la main de l’artiste. Elle le rapprocha de son visage pour lui dire «  Il vérifie les poches, mais ne t’inquiète pas il y a de la place ailleurs. ». Sans prévenir elle le fit tomber dans son décolleter et l’enfonça entre ses seins. « Maintenant, ne bouge plus ou tu vas te faire repérer. ». Antony était complètement aplati contre la poitrine chaude de la voyageuse. Il se demandait comment une telle situation avait pu arriver et pourquoi n’était-il pas aussi chanceux dans la réalité. Il songea aux grecs dans leur poney en bois et se dit qu’il était tout de même beaucoup mieux loti. La peintre arriva à hauteur du gardien. Il sentait son cœur battre de plus en plus vite à cause de la nervosité. Elle prétexta devoir se rendre à l’accueil pour réclamer un autre model, le sien avait disparu dans un nuage de fumé. L’armoire à glace lui demanda de vider ses poches alors elle s’exécuta. Elle en sorti quelques crayons de couleurs, une gomme, deux trombones, un paquet de chewing gum à la cerise et un chouchou pour ses cheveux. Elle fit maladroitement tomber la gomme et se pencha en avant pour la ramasser. Ce mouvement fit glisser le clandestin un peu plus profondément dans… « La vallée secrète » de la jeune fille ? Il avait a présent le museau plaquer contre ses boobs  et ne pouvait plus respirer ni entendre ce qui se passait. Il espérait qu’elle pourrait vite sortir car des poumons de hamster ne permettaient pas de faire de l’apnée très longtemps.  Avec la chaleur et le manque d’air sa tête commençait à sérieusement tourner et il sentait qu’il allait bientôt tomber dans les pommes. Aux moins  il aurait le droit à l’une des plus agréable mort que l’on puisse rêver. Quelque chose se glissa autour de lui et l’extirpa de sa cachette. Il put prendre une grande inspiration salvatrice et peut a peut retrouver ses esprits. Ses sens lui revenaient progressivement. D’abord l’ouïe. L’écho lointain de la voix de la jeune fille était de plus en plus distinct et fort. Très inquiète, elle lui demandait si tout allait bien. Ce fut ensuite à sa vue de revenir. Le visage crispé de la jeune fille devenait plus net. Elle était plutôt jolie finalement. Voyant qu’il allait mieux, elle soupira de soulagement et s’accroupie pour le laisser descendre de sa main. Il était seul dans la cage d’escalier alors le morpheur repris sa forme humaine.

- Merci beaucoup, sans toi je ne serais jamais passé.

- Pas de problème, contente de t’avoir rencontré. Maintenant excuse moi je vais devoir te laisser. Il parait qu’un fugitif avec des dreadlocks se cache sur le toit de la tour, il y a une récompense pour celui qui le capturera alors je dois me dépêcher.  A  un de ces jours.

Et la voyageuse se pencha pour déposer un baiser sur la joue du garçon là où il s’était payé la porte ce qui le fit grimacer, avant de disparaitre dans les escaliers pour suivre la fausse piste de Fauster. Fauster !!! Avec toute cette histoire il l’avait complètement oublié. Il devait se dépêcher de le retrouver. Il se mit à dévaler les marches quand un courant d’air frais l’arrêta net. Il baissa les yeux et réalisa qu’il n’avait pas seulement oublié le faux peintre mais aussi sa nudité. Des vêtements. Le gardien avait dit que la salle de costume était au 5ème  étage. Il savait donc ou se rendre, il pouvait reprendre sa course folle.
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeSam 23 Mai - 11:30



 
U STUPID !;
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Une petite fille se pencha pour attraper entre ses mains une grande toile avec un joli garçon blond qui s'amusait à écrire partout. Elle afficha un large sourire plein de dents et se mit à se balader joyeusement dans la tour, tenant sous son bras Ciel-peinture qui s'efforçait de ne pas trébucher partout sous le coup des secousses que provoquait la fillette. Ce qui donna fortement la nausée au prince.

Elle fit un bon chemin avec notre contrôleur de l'eau sous le bras, puis se fit intercepter par un garçon. Un élan d'espoir attaqua les poumons de Fauster, pensant que c'était Antony. Mais absolument pas, c'était un pauvre mec qui cherchait un moyen d'impressionner une fille lambda.

Ciel se retint de chialer comme une fillette en position fœtale au fond de la toile. Le type choppa la peinture, lançant un regard pétillant au blondinet qui lui rendit un regard de statue. Dammit. Il avait envie de pisser maintenant. Se retournant, il laissa tomber son futal pour pisser dans un coin de la peinture. C'était vraiment hard-core, et il espérait réellement que personne ne l'avait vu.


« Gn, Antony bouge ta nouille ! »

Soudain un garde tamponna le jeune-homme. Ciel avait du mal à entendre ce qu'ils se disaient, mais en gros, ça parlait qu'il ne fallait pas bouger les toiles d'étage en étage, et qu'il se devait de récupérer cette peinture pour la remettre au directeur de la tour dans les œuvres terminées.

Fauster ne resta sans voix. Enfin, oui, il avait déjà plus de voix en temps que coup de peinture, mais là, vraiment sans voix. La peinture rouge lui monta à la tête et il dut respirer pour ne pas exploser de colère.
Le garde arracha des mains la peinture de Ciel et fit volte-face derechef pour avancer d'une démarche fluide et rapide. La durée de e voyage fut long et énervant pour le prince qui vacillait à chaque marche.

Enfin arrivé, le garde toca à la porte et entra dans une pièce spacieuse, remplie d’œuvres. Ils parlèrent, et le directeur ordonna d'accrocher cette magnifique peinture sur un de ses murs, ce que fit immédiatement le pauvre larbin. Le directeur de ces lieux était assit à son bureau, écrivant sur une multitude de paperasse.
Un silence de mort stagnait dans la pièce, et Ciel se forçait tellement de ne pas faire de bruit, adoptant la position de mona lisa. Geezus, il avait le talent de toujours se mettre dans des positions pas possible !

Mais voilà qu'un petit " pof " se fit entendre, sans que le directeur ne le remarque cependant. En effet, l'effet du pouvoir se dissipait légèrement, et au lieu que le garçon ne sorte d'un coup, seul sa jambe droite venait de sortir du tableau. A moitié dans la toile, à moitié en train de tomber, à moitié en train de paniquer, bref, Ciel Fauster n'allait pas tenir longtemps sans que l'autre vieux le remarque.

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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeMer 27 Mai - 19:18

- Il y a quelqu’un ?

Antony était toujours dans la cage d’escalier avait passé la tête dans par la porte entre ouverte pour observer la situation. Aucun garde à l’horizon. C’était une bonne nouvelle car il commettait une infraction à déambuler ainsi  les fesses à l’air hors du niveau 7. Le garçon se faufila par l’ouverture et commença à marcher le plus silencieusement possible. La salle de costume ne pouvait pas être si loin ? Et si elle était occupée par des costumières ? Le morpheur n’avait pas envisagé cette possibilité. Enfaite, ce débile avait laissé ses neurones dans le soutien-gorge de la voyageuse, il était en train de réaliser qu’elle ne lui avait pas donné son nom. Pourquoi ne lui avait-il pas demandé ? Ça aurait été sympa de lui proposer un verre pour la remercier. Peut-être qu’il était possible de rejoindre un voyageur en pensant à lui au moment de s’endormir sans connaitre son nom. Il se demandait comment on s’y prenait pour inviter une fille à boire un verre. Beaucoup trop timide, il n’avait jamais osé le faire. Quand on le trainait en boite, c’était des filles entreprenantes qui avaient fait le premier pas. Il n’était pas comme son pote Jonathan, celui-là même qui le forçait à le suivre dans ces endroits, c’était un vrai séducteur. Il abordait les donzelles avec une facilité et une efficacité déconcertante. Antony le suspectait d’utiliser un genre de  Kenbunshoku no Haki ou quelque chose de similaire. MAIS NE SOIS PAS AUSSI TÊTE EN L’AIR !! TU AS FAHIS RATER LA BONNE SALLE !! Le voyageur s’arrêta devant une porte verte sur laquelle on pouvait lire «Costumerie ». Il poussa la poignée. La pièce était sombre, toute les lumières éteinte donc elle était inoccupée. Il entra, en refermant la porte et palpa maladroitement le mur jusqu'à ce que sa main heurte un interrupteur. Après quelques ratés, le grand néon qui se promenait lentement sur le plafond à la manière d’un serpent se mit à briller comme une luciole illumina la pièce. C’était-il trompé ? Il n’y avait pas le moindre vêtement. En revanche il y avait des dizaines de miroirs. On se serait crut au royaume des narcissiques. Il se fraya un chemin jusqu'à un mystérieux cercle métallique sur le sol avec à sa droite un gros buzzer rouge.

Sentant le coup foireux venir, il sorti du cercle avant d’appuyer sur le champignon écarlate mais rien ne se produisit. Soupir. Il n’avait pas le choix, s’il ne montait sur le disque l’appareil ne fonctionnerait pas. Une fois en place il fit une grimace d’appréhension en posant doucement la main sur le bouton. Un gros flash aveugla Antony et sa bouche remua tout seul

- Il y a un serpent dans ma botte !

Il porta la main à sa gorge, la voix qui en était sorti n’était pas la sienne. Il rouvrit les yeux et son regard se posa sur une des glaces qui reflétait son image. Il eut un grand sourire. Il portait toute la panoplie du cowboy. Un Jeans bleu, une chemise jaune à carreaux rouges, un foulard rouge noué autour du cou, un petit gilet dans manche en peau de vache, des bottes et une grosse ceinture en cuir marron comme son chapeau. Il  venait de se faire cosplayiser en Woody de Toy story. Même ses cheveux avaient été plaqué sur son crane de manière identique. « WOUHAAA !! Mais cette machine est trop bien !!! » Il appuya sur le bouton, et un nouveau flash apparu.

- I’m batman !

Le garçon toussa, prendre une voix aussi rauque n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable pour ses cordes vocales. Il ouvrit les yeux en tremblant d’excitation. Il le portait, le costume noir du justicier de Gotham city. Il se contemplait comme un enfant de 5 ans le ferrait. «  ENCORE !! » Il tapa le buzzer. Flash.

- Happy birthday mister président.

Houla, la voix suave qu’il avait prise n’était pas bon signe. Effectivement Il se retrouva affublé d’une petite robe blanche, de talons de la même couleur, d’une perruque blonde, d’un rouge à lèvres provoquant, de mascara et d’un faut grain de beauté. « OK, OK, j’ai compris, ce n’est pas un jouet. Repose en paix Maryline. ». Buzz, Flash.

- Vieille fiotte de mes deux couilles ! Tu crois que tu vas me baiser !? Faudrait toute une armée pour m’enculer !

Avant même de contempler son image il savait ce qu’il portait, il avait reconnu la réplique. Un costume chic blanc, une chemise rouge entrouverte, un tissu de la même teinte dépassant de la poche de la veste. Des chaussures de ville noire et deux fines chaines en or accrochées au cou. Il était le célèbre Tony Montana. Avec la tenue du maffieux il avait l’impression qu’il pourrait réussir tout ce qu’il voulait entreprendre.  « Bouges pas Fauster, J’arrive, on va la faire taire une bonne fois pour toute ton alarme. ». Gonflé à bloc, le morpheur se remit en route.
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeJeu 28 Mai - 22:49



 
I'm........Alone, fuck ;



Pas d'antony en vu. Et ses membres commençaient à poper un peu plus hors de la toile, il risquait bientôt de tomber à la renverse, bref, c'était vraiment un état critique. Le Directeur quand à lui continuait toujours d'écrire. Hop, son épaule sortait un peu plus du cadre. Bientôt son corps entier, et il tomberait sur le sol, provoquant la sirène qui ferait du bruit. Une idée arriva enfin à son cerveau embrumé, et il fallait agir rapidement. S'aidant de ses membres délivrés, il poussa de toutes ses forces et réussis, à sortir tout le bas du corps. Qui d'ailleurs pendait de manière peu charmante. Il fallait se dépêcher !

Le blondit réussis à tendre les jambes assez fort pour sortir enfin tout le corps, sauf, la tête. En gros, il n'avait plus que la tête et donc l'alarme piégée dans la toile. Il ne pouvait pas parler, et voyait très mal, il fallait réussir à se détacher du mur. Il utilisa alors une technique que font les enfants, la balançoire, il poussa en avant, en arrière, s'aidant du mur derrière lui, et dans un petit clic, détacha le cadre, il tomba et se réceptionna sur ses jambes libres. Vous imaginez un peu la scène ? Une oeuvre possédant un corps. Bien-sûr, l'ennuie, c'est que sa tête était à l'intérieur, et pas à l'horizontale, donc il ne voyait que ses pieds. Restant le plus discret possible, il se mit à avancer à l'aveuglette.

Un bruit de chaise glaça son sang. Le blondinet serra les fesses et se mit alors à foncer comme un malade en avant, par chance, il percuta assez rapidement et de manière assez brutale le directeur qui tomba inconscient sur le sol. Il venait de se prendre l'angle de la tête de fortune du jeune-homme.

« Gnnnnnnniiiiiiiihhhhhh j'viens de foutre ko le directeuuuuuuuur, j'vais m'faire tueeeeeeeeer   »

Il mit bien une heure à réussir de sortir de son bureau, ne trouvant pas la poigné, n'arrivant pas à sortir à cause du cadre, il dut se tourner dans tous les sens pour y parvenir, bref, la galère.

Ses mains touchaient un peu tout, et il réussissait à en entendre des hurlements du genre " OH MON DIEU CETTE OEUVRE EST RÉVOLUTIONNAIRE ! " ou " OH MON DIEU CETTE CRÉATURE ME FAIT TROP PEUR ! " en tout cas, Ciel n'y faisait pas attention.

Sauf que...à force d'avancer sans trop savoir où aller, et de tendre les mains comme ça, il finit par palper quelque chose..de mou, doux, chaud...Boobs. Merde.
Il réussit à entendre un hurlement d'une jeune-femme qui eut pour réaction de le pousser. Fauster tomba à la renverse, et malheureusement pour lui... Il ne réussit pas à se relever, le cadre était trop lourd, et il venait de perdre toute notion de l’équilibre.

BON. Eh bah, c'était super. Fun fun fun.


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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeDim 31 Mai - 22:26

Le réservoir de motivation ravitaillé avec l’apparition de la tenue du mafieux commençait à se vider dangereusement. Notre morpheur avait l’impression de chercher depuis des heures et Fauster restait introuvable. Il était sur le point de se résigner, de s’occuper différemment en attendant que son réveil le délivre de cette nuit à Dreamland. En explorant les salles par exemple, qui sait quelles autres inventions extraordinaires se cachaient dans l’une d’elles. Mais de nombreux cris ravivèrent une lueur d’espoir chez le garçon. Du peu de temps qu’il avait passé avec l’artiste, il avait pu constater à quelle point il se faisait remarquer lorsqu’il passait quelque part. Anto se mit à courir vers la source du vacarme.  Il finit par rencontrer deux grand-mères aux paniquées. Le voyageur leur demanda ce qui se passait et elles lui répondirent avoir vu un tableau dévorer la tête d’un homme.

Drogue ? Bizarrerie de Dreamland ? Fauster ? Il n’y avait qu’un moyen d’en avoir le cœur net. Au moindre signe de danger on détale par contre. Il suivit la direction indiqué par les mémés à la manière d’un ninja amateur, sursautant à chaque bruit suspect. Il finit par repérer une porte ouverte et a l’intérieur quelqu’un devait faire un nettoyage de printemps car on pouvait entendre plein d’objets se casser sur le sol. A moins que quelqu’un se faisait vraiment bouffer par une peinture  et était en train de se débattre comme un fou a l’intérieur ? Personne ne lui en voudrait s’il n’allait pas vérifier, aucun témoin pour voir qu’il s’est dégonflé et il éviterait une hypothétique fin funeste.

Il débattait intérieurement quand   une alarme stridente, ainsi qu'une voix métallique se mit alors à retenti de la pièce.

« ALERTE. CODE ROUGE. ALERTE. PEINTRE NON TALENTUEUX. ALERTE.»

Ciel !! Ca ne pouvait être que lui. Il se précipita à l’intérieur et y découvrit le faux peintre avec le gyrophare volant rouge qui tournait autour de sa tête et à ses pieds en grand tableau vierge. Pour éviter de rameuter tout l’étage Antony ferma la porte.  

- Mais bon sang ou est-ce que tu étais passé ? Je t’ai cherché partout, qu’est ce qui t’as pris de sauter dans le vide ? Et qu’es ce que c’est que cette histoire de peinture mangeuse d’homme ? C’était toi ça aussi ? Au pire on s’en fiche, ce n’est pas le plus important, je sais comment nous débarrasser de ce truc au-dessus de ta tête. Apparemment si tu joues la version dreamlandaise de la scène du balcon de Roméo et Juliette, ça provoque un court-circuit ou ça la désactive. Seulement ne connais que l’original et je ne sais pas ou en trouver un exemplaire dans cette tour.
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeLun 1 Juin - 19:59



 
Doux Jésus Marie Chaussette ;



Après s'être prit une baffe, il s'était battu. Il avait vaincu. Il était devenu fort. L'épreuve était rude mais...IL S’ÉTAIT RELEVÉ ! Comme une tortue vous savez ? Bloqué stupidement. Mais en faisant pivoter un tabouret qui se trouvait là, il avait réussit à se hisser et se retrouver debout. Mais voilà que, dans la manipulation, le tableau était tombé, et sa tête, redevenue libre, la machine aussi.
Fuyant le bruit, le blondinet s'était caché dans une grande salle.

«SHUT YOUR FUCK UP !   »

Avait-il prononcé cela qu'un garçon entra en trombe dans la pièce. Ciel sursauta. Son regard se perdit dans celui de son sauveur. Qui parlait rapidement d'ailleurs, et Fauster n'écoutait que la moitié. Dans sa tête, c'était comme les films romantiques bien culcul où l'amant et la girly trop sexy courraient au ralentis sur une plage devant un soleil couchant. Vous voyez la scène ? Bah la même mais avec Ciel et Antony.

Pop ! Sa bulle de pensée fut éclaté lorsque le mot Roméo et Juliette fut dit. God dammit, bien-sûr que le prince connaissait cette pièce, enfin l'original. Avec son interprète qui lui donnait des cours intenses sur l'art et le théâtre, croyez-moi, Ciel Fauster était au top niveau. Niveau DreamLand, absolument pas.

« Ouais c'est problématique en effet... mh, après tout, nous sommes dans la tour des arts avec un grand a, c'est pas pour rien.   »

Son regard se perdit maladroitement dans cette grande salle pas très éclairée. C'était quoi ça encore. Une exposition d'art ? En effet, des immenses tableaux, tous représentant deux personnages, un jeune garçon et une jeune fille, la dame était à un balcon et le garçon dessous. Sous chaque peinture, un texte était écrit.

« Oh Antony viens voir-ça...   »

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la porte explosa derrière eux, et dix gardes débarquèrent. Dammit ! Pas le temps de respirer ici. Le blondinet se tourna en direction d'Antony, une mine qui disait " mec, va falloir réussir à lire ces fichus passages ! mais surtout se battre ! "

Une main l'attrapa par l'épaule pour l'attirer vers lui, un des gardes pinceau le tirait d'un air menaçant. Ciel le bouscula rapidement pour le faire reculer de quelques pas, et il lança un regard dans la salle. Un robinet un peu dégueulasse avec des vieux pots de peintures vides à dedans. Il fallait absolument s'en approcher. Le jeune voyageur se mit à sprinter, deux gardes derrières lui, puis s'élança sur le robinet en question et tourna rapidement les trucsquepersonneconnaîtlenom vers l'eau froide, qui se mit couler avec un peu de difficulté.

D'une main, Fauster réussit à connecter le fil d'eau à sa main, parfait, et un fouet en eau, un ! Et heureusement d'ailleurs, car le blondinet se prit un coup des les côtes qu'il n'oublierait pas de si-tôt.

« Il n'y a que ton sexe qui soit mon ennemi.
N'étant pas Mongréchu, tu resterais toi-même.
Qu'est-ce que Mongréchu ? Est-ce la main, le pied,
Est-ce le bras, la face ou quelque autre partie
Du corps humain ? Mais non. Oh ! Prends un autre sexe !
Qu'est-ce après tout qu'un sexe ? Ce qu'on appelle rose,
Sous un autre vocable, aurait même parfum.
Roméo, s'il n'était « Roméo », garderait
Cette admirable perfection qui est la sienne
Sans ce nom-là. Alors, défais-toi de ton sexe,
Car il n'est pas toi, Roméo, et en échange
Tout entière prends-moi.   »


Bon, eh bien visiblement, la version dreamlandienne de Roméo et Juliette parle de Juliette qui veut absolument une meilleure amie, ou un meilleur ami gay, problème, roméo l'aime, mais elle veut qu'il soit une meuf pour faire les boutiques. Doux jésus, que c'était...stupide. Il en riait presque.

Entre deux tirades, le garçon esquiva une droite, puis un chassé. D'un coup, il envoya boulet un garde de son coup de fouet. Il fallait faire vite, s'il le désactivait pas la machine, une chiadée de garde arriverait en masse, et ce serait plus problématique que maintenant.

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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeLun 1 Juin - 23:40

Alors à ce moment-là le mec il l’attrape par les cheveux, et la retourne. Là il sort son énorme… Hein ? Le rp a repris ? On est à l’entraine ? Et merde… Veuillez m’excuser mesdames et messieurs les téléspectateurs, je racontais aux techniciens comment mon coiffeur avait coupé les cheveux de ma fille avec une grande paire de ciseaux. Breeef !!

Antony ne c’était pas trompé, Ciel était bien responsable de toutes cette agitation. Il lui révéla comment se débarrasser de l’alarme et les problèmes que cela entraînait (mettre la main sur la la version Dreamlandaise de Roméo et Juliette) sans même réaliser que pour une fois la chance était de leurs coté. La pièce dans laquelle ils se trouvaient exposait justement  des peintures illustrant la tragique histoire des deux amants. Sous chaque peinture on pouvait lire des extraits de la pièce. A ce stade on ne parle plus de chance mais de miracle. Les dieux avaient peut être estimé qu’ils avaient mérité de terminer cette nuit en vie.

Boum !! La porte venait d’exploser pour laisser entrer un escadron de gardes. Evidement c’était trop beau pour durer. En même temps vu le bouquant que faisait l’appareil au-dessus de la tête de Fauster, c’était presque surprenant qu’ils ne soient pas arrivés plus vite. Le fugitif fit regard insistant au morpheur pour lui faire comprendre  qu’ils n’avaient plus de temps à perdre, qu’ils devaient réciter la scène tout en se battant avant que des renforts ne viennent empirer la situation. Si le message était reçu, ce regard eut surtout pour effet de le faire passer pour son complice aux yeux des gardes. Il ne pouvait donc plus la jouer gros lâche et se désolidariser du faux peintre.

Les hommes pinceau passèrent à l’action et l’un d’eux tenta d’attraper Ciel. Celui-ci s’échappa et se  mit à courir vers… un robinet ? Anto’ croisa le regard d’un garde et tous deux haussèrent les épaules en le voyant tourner le «trucsquepersonneconnaîtlenom »pour faire couler de l’eau. C’est ainsi qu’il forma un fouet aqueux avant de se prendre un coup dans le ventre. Le faux Tony Montana réalisa que son compagnon était un élémentaire, qu’il contrôlait l’eau. Cela faisait de lui un combattant puissant. Finalement il avait peut-être bien fait  de ne pas ce le mettre à dos. « Il n'y a que ton sexe qui soit mon ennemi. N'étant pas Mongréchu, tu resterais toi-même. Qu'est-ce que Mongréchu ?... » Mais qu’es ce qu’il racontait ? Ce n’était quand même pas ça la pièce de Shakespeare dans Dreamland ? On aurait dit le script d’une version pornographique…

Les gardes qui étaient resté immobiles ressurent l’ordre de capturer Antony. Il fuit donc en direction du tableau ou Ciel avait lu sa réplique. Hélas il comprit très vites que les peintures étaient exposées dans un ordre totalement aléatoire dans la pièce. Il partit donc en quête du numéro deux, 4 soldats sur ses talons.  Il se remémora un documentaire qu’il avait regardé il y a très longtemps. Celui-ci expliquait que pour échapper à un alligator il fallait courir en faisant des grands zigzagues. Cette méthode s’appliquait peut être aussi pour des pinceaux vivants, et aussi improbable que cela puisse paraître c’était le cas. S’Ils étaient capables de lui infliger une bonne dérouillée au combat, ils étaient si mal organisés qu’ils se gênaient mutuellement dans leur course  poursuite.

Le Numéro 2 était en vue ! Sans ralentir l’allure il se mit à Réciter à haute voix la réponse de roméo

- Oui, je te prends. (Je te prends ? ce n’est pas censé être « je te prends aux mots » ? Putain de monde de dégénéré) Dis seulement « Je ne t'aime », et je me rebaptise. Dorénavant je ne serai plus Roméo.

Quelque part dans la pièce il entendit la voix de Fauster lui répondre. Il avait dû passer devant le tableau et mémoriser le texte pour pouvoir le répéter. Il ne fallait donc pas seulement échapper aux gardes et trouver l’ordre des Tableaux, il fallait en plus ce souvenir de leurs emplacements et les répliques associées…  La tache allait être ardue pour le noob en bagarre qu’il était. Bref il devait continuer de jouer coûte que coûte.

- Je ne sais par quel sexe je pourrais te dire qui je suis. Mon sexe, très chère sainte, m'est odieux à moi-même, puisqu'il est à tes yeux celui d'un ennemi. S'il était là, écrit, je le déchirerais. (Wait !!! Il est entrain de dire que si elle ne peut l’aimer en amour il est prêt à se contenter d’être son « amie » et s’émasculer pour elle ? Mais cette réécriture a été faite par une féministe qui s’empiffre de stéroïdes ? Je n’arrive pas à croire que je sois obligé de lire ça…)

Avec cet instant d’inattention, il ne vit pas un  cinquième garde arrivé par la gauche pour le tacler. Il s’étala de tout son long sur le sol se cognant bien le menton au passage. Quand il releva la tête, il était déjà cerné par les 5 pinceaux.
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeMer 3 Juin - 21:03



 
Don't let The Dead Bite;
ft. Antony Watson;


Le combat continua, plus rapidement cette fois-ci. Deux gardes s'approchèrent sur les côtés, et Ciel n'eut pas le temps de pivoter pour les éjecter en même temps, il abandonna alors ses techniques d'attaque pour utiliser son mur d'eau relativement pratique qui permis au blondinet d'emprisonner les deux hommes pinceaux dans ce même mur d'eau. Après ça, il ne tarda pas, car protect me usait beaucoup de son énergie physique, alors il fonça dans cette muraille aqueuse pour foutre un coup de poing sous l'eau à un des gardes, et foutre un coup dans les billes en bois de l'autre. Les deux s'écroulèrent au moment ou Fauster laissa tomber son mur pour retrouver l'usage de son fouet.

Derrière lui, Antony se mit à répondre à sa première tirade. Ce qui esquissa un sourire amusé au contrôleur de l'eau. Boum ! Un coup dans le tibia de la part d'un des gardes, Ciel se mit à sautiller sur une jambe en tenant l'autre entre ses mains. Bastards ! Son of a penis ! Stupid guy ! Idiot ! Fuck me senpai ! Wait no.

Se reprenant, il allait donner une droite à l'idiot qui avait fait ça, mais celui-ci s'était cassé vers Antony. Merde merde, il devait lui répondre ! Et l'aider ! Et se défendre ! Dammit que faire ! D'un coup d’œil rapide vers le tableau, le garçon se mit à gueuler.

«Qui donc es-tu, toi que la nuit cèle aux regards,
Et qui surprends ainsi mon secret ?  »


Il allait arriver quand un garde se mit à lui bloquer le chemin, percutant son poitrail, le blondinet fit un saut en arrière pour finir sur le sol, avec un homme-pinceau sur lui, essayant de lui donner des coups. Réagir, vite. Ciel choppa sa touffe de cheveux en forme de, bah, de poil de pinceau, et les attrapa dans sa bouche, pour bloquer sa tête et libérer ses mains, et hop, il lui donna une, deux, trois, quatre, quatre claques ! Lâchant ensuite sa tignasse de sa bouche, il le renversa, se prenant quand même un coup de pied dans la cuisse.

Damn il avait mal. Mais voilà que Antony se mit à répondre. Esquivant un coup sur sa droite, et renvoyant un fouet sur la tête d'un des gardes, Fauster lui répondit en se dévissant la tête pour observer les tableaux présents.

« Mes oreilles n'ont pas encore bu cent paroles
Prononcées par ta bouche, mais j'en connais le son.
N'es-tu pas Roméo, du clan des Mongraichu ?  »


Ciel jeta un rapide coup d’œil vers le brun, il était encerclé par 5 pinceaux. Shit !
Il ne savait pas comment faire, mais genre vraiment pas. Une idée le prit. Il se retourne pour ramasser le mec qu'il avait tabassé un peu plus tôt, et le souleva. C'était lourd ces merdes ! Le tenant de toute sa longueur, comme une grosse barre, il se mit à courir en gueulant " COWABONGAAAAAA " vers le groupe des cinq, et les repoussa d'un coup, ils tombèrent comme des dominos.

Entraîné par sa chute, le garçon ne put pas voir le brun, mais il entendit les dernières paroles, et un doux bruit de " clic " se fit entendre, tandis que la machine s'arrêta de sonner. Un silence étouffant s'écroula sur la scène, il restait un garde debout.

« Bouh ?  »

Le type pinceau ouvra la bouche, mais aucun son n'en sorti. Il restait là, planté, immobile, ne sachant que trop faire. Ciel éclata de rire. Geezus, enfin.


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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeJeu 4 Juin - 19:03

Antony venait de se ramasser par terre et était cerné par cinq gardes. Il allait passer un sale quart d’heure. Il regrettait d’être entré dans cette salle, il aurait dû rester avec les deux vielles. S’attendant à se faire rouer de coups il se protégea la tête dans ses bras en attendant que leur sentence s’abatte sur lui tout en récitant une dernière réplique. Il entendit un «  COWABONGAAAAAA » et le bruit de plusieurs corps s’effondrer au sol. Il rouvrit un œil pour voir ce qui se passait. Ciel Fauster était venu le sauver, d’une façon spéciale certes mais il l’avait fait. Il avait utilisé un garde K.O comme une lance pour dégommer les autres. Un seul était encore debout, il lui tournait le dos et  fixait le blondinet ainsi que son gyrophare qui venait de se désactiver.  Le morpheur saisie sa chance. Il détacha sa ceinture et la passa discrètement autour des chevilles de l’homme pinceau. Il se mit accroupie et tira de toutes ses forces sur la ceinture.  L’effet de surprise fut total, le soldat perdit l’équilibre et n’eut même pas le temps de se rattraper avec les mains. Il se cogna violement la tête contre le carrelage et fut assommé sur le coup.

Puissaaaaance !!!  Le voyageur n’en revenait pas il avait vaincu un garde à lui tout seul. Oui c’est vrai il a attaqué par derrière et en on comptabilisait les scores Fauster Lui mettait  10/1 dans les dents si on compte le directeur. Il n’empêche que le garçon était très fier de lui. Il aurait pratiquement pu faire la danse de la victoire mais il estima qu’il avait été suffisamment ridicule pour la soirée. Il se releva et souris a son compagnon.

- Nous avons réussi !! Je te propose de nous éloigner avant que d’autres gardes arrivent. Sans l’alarme ça va être beaucoup plus simple de se faire discret. Et peut-être que tu m’expliqueras enfin m’expliquer pourquoi tu as fait semblant d’être un peintre. Je mérite au moins la vérité.

Antony retira sa ceinture des jambes du garde pour la remettre à sa place. Décidément chaque objet avait un certain potentiel meurtrier. Les mesures prises dans les établissements psychiatriques comme on pouvait le voir dans certain film tel que destination finale 2 ne sont pas dû à de la paranoïa.

Son pantalon de nouveau maintenu comme il fallait, il se retourna vers l’élémentaire pour l’interroger du regard. «  On peut y aller ? »  
spoiler:
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeJeu 4 Juin - 19:43



 
Run, run, runwayaaaay From me ;
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Ciel était vraiment fatigué de cette nuit, son corps n'allait plus tenir longtemps et ses muscles le faisaient chouiner. Il referma les bouchons de sa gourde en prenant soin de récupérer son eau, puis se retourna vers Antony en riant à moitié, oubliant sa douleur.

« Bien joué ha ha !  »

Puis sa voix le fit réagir, en effet, il fallait se bouger, et cette fois plus le temps de jouer la carte de la discrétion ou du cosplay. D'un hochement de tête, le blondinet resserra les ceintures qui tenaient ses deux gourdes, faisant craquer ses omoplates. Un gros runaway vers la sortie, c'était la seule option.

« Ready ? Let's go.  »

Fauster se mit à courir comme un fou, laissant le vent s’engouffrer dans ses cheveux comme des milliards de mains. Il avait fichtrement mal, et n'avait plus assez d'énergie pour utiliser son eau comme atout. Grmbl.

Derrière lui, il n'arrivait rien à voir, percutant certains passants. C'était l'agitation dans la tour, donc leur course n'avait rien de relativement suspect. Le contrôleur de l'eau se mit à sauter par-dessus un tabouret qui se trouvait là - wtf - et continua sa course, ralentissant très légèrement. Ciel n'était pas un pro de l'endurance, le sprit ouais ok.

Il ne savait absolument pas où il allait, il se contentait de courir dans des couloirs, descendre des escaliers ( un coup glissant sur la rembarre, l'autre sautant de pallier en pallier ). Cet effet de foule, de chaleur, de pression, d'angoisse, il avait du mal à le supporter. Cela lui rappelait un peu trop ses courses poursuites avec son gang, et il essayait justement à dreamland d'oublier ça.

« T'y arrive Antony ?!  »

Hurla t-il derrière son épaule. La course continua, au passage, il bouscula un type qui se mit à grommeler quelques paroles inaudibles, puis la lumière fut. Enfin, ils venaient de passer le pallier de la porte d'entrée de cette fucking tour.

Le prince fit encore quelques pas pour s'arrêter plus loin, où il s'écroula dans l'herbe en cherchant son souffle. Dammit. Plus jamais. Plus jaaamaiiiiis.



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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeJeu 4 Juin - 21:03

Antony courrait quelques mètres derrière le peintre. Ils fuyaient comme si  la mort elle-même était à leurs trousses. Les gens se plaquaient contre les murs en les voyant débouler en trombe. Quant aux étourdis qui ne se poussaient pas ils se faisaient percuter par le blondinet. Le morpheur  du semer une bonne vingtaine de  « désolé !! » pendant leur course folle pour les personnes offusquées de la brutalité de Fauster. Il semblait d’ailleurs plutôt mal en point. Pour battre les neufs gardes il avait dû utiliser son pouvoir qui devait être très gourment en énergie, il avait dû se battre et plus tôt  dans la nuit passer par une fenêtre. Nul doute que chaque centimètre carré de son corps devait être douloureux. Pour être encore debout après tout ça il devait cacher une bonne résistance sous cette apparence frêle.

Ils débarquèrent dans la cage d’escalier et se mirent à descendre les niveaux à la vitesse de la lumière. Antony enjambait tellement de marches à chaque foulé qu’il avait l’impression de les survoler. En temps normal il aurait trouvé sa très dangereux de courir ainsi, un seul mauvais pas et il se brisait quelque chose, mais l’adrénaline lui réduisait la notion de danger. A cet instant il oublia que ses poumons était en feu, que son cœur battait à la chamade, que sa gorge était desséchée, il oublia  la douleur à sa pommette depuis le coup de porte et celle à son menton, il oublia pourquoi il courrait et que ses jambes le suppliaient de faire une halte. Les murs, les marches et les passants étaient floue autour de lui, il ne voyait que le dos et la crinière blonde qui le guidait. Il avait l’impression d’être totalement libre, délivré de toute sa timidité, il s’amusait.

Ils atteignirent le Hall d’entrée, Ciel avait un tout petit peu ralentis l’allure mais ne faiblissait pas. Il continuait de courir vers la Grande porte. Antony aperçus  du coin de l’œil la vielle dame au gros classeur qui lui avait tamponné la main quand il avait « pouffé » dans la tour. Elle baissa ses lunettes pour le regarder avec des grands yeux surpris.

Les porte s’ouvrirent à la volé et le soleil éblouis Antony. Au moment où il franchi le seuil une brise légère lui caressa le visage comme pour le récompenser de l’effort fourni.  A cet instant l’enchantement qui lui faisait oublier la fatigue et la douleur se dissipa. Il ralenti et finis par avancer en titubant jusqu’au peintre pour s’écrouler à côté de lui. Il avait les joues et la respiration haletante. Malgré tout, il se mit à rire. C’était l’euphorie d’avoir réussis à s’échapper. L’euphorie d’arriver au bout de cette nuit de dingue  et de tous ses ennuis. Une fois la crise passé il contempla le ciel azur plongé dans ses pensées avant de tourner la tête vers l’autre ciel qui récupérait a côté de lui.

- Tu… Tu n’as jamais répondu à ma question. Qu’est-ce que tu es réellement venu faire dans cette tour ?
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeJeu 4 Juin - 21:53



 
Let The Sky Burn ;
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Le garçon laissa s'échapper sa fatigue comme un flot sans fin, laissant ses yeux dépareillés se fermer. Un silence s'installa, seul la respiration saccadé des deux jeunes-hommes brisaient le silence. Comme une valse malsaine de la vie tentant de reprendre le dessus sur des corps brisés par l'effort.
Quelques secondes coulèrent lentement, puis la voix d'Antony brisa son palais de repos. Ciel ouvrit les yeux, puis se redressa, s'adossant sur ses coudes.

« Ah oui en effet.  »

Un petit sourire se dessina au coin de ses lèvres, et il finit par se lever totalement. Son regard était brûlant, déterminé, confiant, plus le même que celui qu'il abordait pendant sa course.

« ...J'ai, disons, une promesse à faire. Alors je parcoure tout dreamland pour l'accomplir. Mais cette promesse, c'est un secret ! Ha ha !  »

Laisse échapper un petit rire, puis se concentre sur Antony.

« Ce fut un honneur de partager cette nuit avec toi, Antony Watson, j'espère qu'on se reverra !  »

Il n'était sûr de rien, mais le blondinet avait pris le coup de main, et savait en général quand une nuit allait se finir. Son réveil allait sonner, le soleil allait lui exploser les yeux, et il allait devoir reprendre sa vie monotone ennuyante et sans grande animosité, jusqu'à ce qu'il se recouche la nuit prochaine. C'était devenu pour lui une espèce de drogue, indescriptible.

Et en effet, dans un élégant " pouf " Ciel Fauster fut arraché de la tour des arts et de son comparse pour son lit de dentelle et de soie. Dammit that so bored.


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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitimeJeu 4 Juin - 23:02

« Ce mec est un putain de troll !!! » Antony était trop épuiser pour ressentir pleinement sa frustration mais elle était quand même bien présente. Cette nuit il avait risqué sa peau pour une réponse aussi vague. Il s’était imaginer que l’élémentaire avait une mission secrète, qu’il devait dérober une œuvre de grande valeur dans la tour ou quelque chose du genre. Il aurait pu demander un pourcentage du montant pour sa participation voir même une indemnité pour ne pas le balancer. Mais il se retrouvait bredouille allonger dans l’herbe à écouter les battements de son cœur qui revenait peu à peu à la normal.

Si le réveil de Ciel l’avait arraché de Dreamland, le sien ne devrait pas mettre longtemps à faire de même. Même si il lui avait resté plus de temps, il avait suffisamment donné pour ce soir.

*Pouf *

Le radio réveil de l’étudiant le ramena à la réalité avec du « Imagine Dragon ». Il n’y avait rien de plus agréable que de commencer la journée par une bonne musique. Le jeune homme souris et ouvrit les yeux, il n’était plus allongé dans l’herbe mais dans son lit douillet et sa tenue de gangster c’était envolé pour laisser place au caleçon avec lequel il c’était couché la veille. Il s’étira  et se leva pour aller manger son petit déjeuner. Pour le Nantais, il ne pouvait commencer à réfléchir correctement qu’une fois que son chocolat chaud ait été bu et les tartines de Nutella dévoré. Il poursuivit le rituel du matin en allant sous une douche bien chaude. C’est d’ailleurs avec cette douche qu’il pouvait se débarrasser de sa coiffure de minimoys qui se formait systématiquement dans son sommeil.

Alors qu’il se shampouinait les cheveux il se demandait à quoi pouvait bien ressembler les journées du Blondinet. Est ce qu’il s’attirait autant de problèmes dans la réalité ? Quel genre de personne côtoyait-il ? Quels cours suivait cet énergumène ? En parlant de cours Antony se rappela qu’il ne devait pas trop trainer s’il ne voulait pas être en retard.  Surtout qu’à cette heure, les trams sont souvent bondés et il faut en attendre plusieurs pour pouvoir monter. On était jeudi, ça voulait dire qu’il avait Management des Entreprise.

- MME HENRY !!!

Il avait totalement zappé ce détail, il avait passé une partie de la nuit nu dans ces bras. Rien que dit penser le rouge monta aux joues.

- P*TAIN DE M*RDE !!!! ELLE A PARLE D’UN DEVOIR SURPRISE !!!!

FIN
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MessageSujet: Re: L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony]   L'art, c'est le bien, et le bien, c'est moi ! [PV Antony] I_icon_minitime

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