Le jardinage c'est la vie [Quête: Hugo Delbort]

C'est quelque part au beau milieu de la première zone que se trouvait un magnifique jardin qui, par endroit ressemblait presque à une forêt vierge. C'était assez singulier comme potager. Typiquement dreamlandien dans sa démesure et son aspect un peu fou. C'est le genre de petit jardinet où on peu trouver des haricots magiques nains qui peuvent monter jusqu'à 30m de hauteur quand même, des tomates anthropophages et du mais qui explose si on l'approche trop. Que des plantes plutôt charmantes et pas du tout exotiques! Le tout appartenait à une vieille créature des rêves qui possédait une petite cabane dans le jardin et qui vendait le produit de son potager aux personnes que ça intéresse. le truc c'st que la vieille, elle est vieille! Du coup elle fait appel à de jeunes créatures ou voyageurs pleins e bonne volonté pour l'aider dans son ouvrage et entretenir son jardin. Sur le coup ça a pas l'air bien méchant! sauf quand on sait que son jardin il est juste super dangereux vu les plantes qui s'y trouvent. Mais une seconde difficulté pointe le bout de son nez. La vieille, elle est chiante! Mais elle est vraiment chiante! Et elle paye à coup de lance-pierre en plus! C'est vraiment un job ingrat quoi.

Hugo qui avait répondu à l'annonce qu'il avait dut trouver on ne sait où arriva au niveau du jardin. et put entendre, à peine arrivé qu'il put entendre une voix tonitruante balancer dans un langage totalement incompréhensible ce qui, vu la tonalité, ressemblait à des jurons! Une petite vieille haute d'à peine 90 centimètres de haut, habillée comme une vieille paysanne et au visage super ridé, un peu comme un chien charpei. Elle arriva au niveau de Hugo, saut un saut impressionnant et vint lui saisir l'oreille. Pauvre Hugo!

- Crénom d'crénom d'crénom mais qu'est ce que j'ai fais au bon dieu pour qu'y m'a foutu un crénom d'abrutis pareil! t'es en retard p'tit hooligan!

Elle avançait dans le jardin en tirant l'oreille de Hugo qui en plus devait courber le dos pour marcher.

- Tu va commencer par me mettre une tenu convenable! c'est p'tèt bon pour se droguer mais c'st pas bon pour s'occuper d'un jardin tout ça!

Elle le mena jusqu'à un cabanon où on pouvait trouver des tenues de jardinage de toutes les tailles et toutes les formes, mais globalement très moches. A noter que les bottes et les gants semblaient renforcés. On pouvait aussi voire du sang séché sur certains d'entre eux et vu la quantité, la personne qui l'avait perdu devait plus être en vie. ça sent le souffre tout ça. Une fois que Hugo eut finit de se changer, la vieille l'attendait les bras croisés, l'air super mécontente.

- T'en as mis du temps! T'es pas à un défilé de mode p'tit bichon! oh les jeunes j'vous jure! Bon la première chose à faire c'est nourrir mes magnifiques beautés!

Elle l'amena à une serre dans laquelle se trouvait des plantes carnivores d'une taille totalement folle. Elles pouvaient le bouffer tellement elles étaient monstrueuses. Elle lui montra alors du doigt de quoi elles se nourrissaient les braves petites. On pouvait voire un tas de bestioles mortes à côté de la serre. Le truc qu'elle disait pas c'est que chaque cadavre pèse bien 90 kilos. ce sera pas simple à soulever. La vieille, sans plus d'explication s'en alla en laissant Hugo s'occuper de tout ça en lui annonçant qu'elle reviendrait dans quelques temps voire s'il a finit et vu son caractère, s'il a mal fait le boulot, il sera dans la merde. Pauvre Hugo! dans quoi il s'est fourré. Il est encore temps de se casser au plus vite!

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J'ai pas vraiment la main verte ...

Petite dame en détresse et cherche de l'aide pour entretenir son mignon petit jardin. Si vous êtes intéressés, ramassez cette affiche et rendez-vous aux centre ouest de la première zone à l'entrer du jardin. Travaille au soleil et aux chants silencieux de la verdure luxuriante, sans oublier une forte récompense pour votre aide.

Hugo relut plusieurs fois la petite annonce collé avec beaucoup trop de colle à chien cul-de-jatte, mais ailé. *Drôle de bête* pensa Hugo en arrachant l'affiche de l'animal contre nature et par la même occasion une touffe de poils blanc cassé de la pauvre bête qui rampa pour fuir sous les yeux désespérés d'Hugo *Il a des ailes mais ne volent pas ... Dreamland et sa logique ...*. Le voyageur examina une nouvelle fois l'annonce, la trouvant dans un premier temps un peu trop ''parfaite'', puis, après réflexion, cela était un bon moyen pour tuer le temps à Dreamland et notre aventurer du dimanche n'était pas contre un moment de calme, loin de toutes l'agitation dont Dreamland est rempli. Ni une ni deux Hugo prit une grande inspiration, remplissant ses poumons de l'air plus ou moins saint de Dreamland puis se décida à se rendre au lieu de l'annonce.

La route avait été assez courte. Il faut dire qu'à Dreamland on se balade rarement tranquillement. Entre créatures meurtrières, bestioles plus qu'énervante et des voyageurs dont rien que leur visage n'inspire pas confiance, la course est souvent préférable à la marche. Hugo avait trouvé un Loubus à mi-chemin, - un loup d'environ cinq mètres dont la gueule est la porte d'entrée et qui fait aussi office de poste de conduite pour la créature désignée comme chauffeur -, qui l'avait déposé devant le fameux jardin. Au fond d'un long chemin entouré de champs de mais, de raisins et d'autres fruits et légumes, se trouvait une petite maisonnette campagnarde ainsi qu'une cabane en bois qui ne semblait pas très solide, des brouettes, chariots ... On pouvait apercevoir une serre proche de la cabane ainsi que diverses plantes et arbres qui formaient une véritable forêt tout autour de la maisonnette. Les couleurs qu'apercevait Hugo le laissaient bouché bée.

« Crénom d'crénom d'crénom mais qu'est ce que j'ai fais au bon dieu pour qu'y m'a foutu un crénom d'abrutis pareil! t'es en retard p'tit hooligan! » rugit une créature centenaire (si ce n'est plus) d'une voix rauque et tremblante

Hugo avait mis un certain temps avant de remarquer la petite dame. À vrai dire, il ne la remarqua que lorsque cette dernière lui saisit l'oreille avec une force démesurément grande pour une si petite vielle dame. Le voilà qui se faisait entraîner le long du chemin, le dos cassé à cause de la différence de taille entre lui et la créature peu accueillante. *Mais elle est folle cette vielle, elle me fait mal ! Et comment je peux être en retard puisqu'il n'y avait pas d'heure de rendez-vous ?!* Hugo s'énervait intérieurement par peur d'énerver la dame qui lui faisait déjà très peur. Elle le jeta comme un vulgaire sac poubelle dans le cabanon et lui montra du doigt des habits absolument affreux qu'elle lui demandait de mettre.

« Vous êtes sérieuses ? Qui peut mettre un truc pareil ? » se révolta Hugo avant de faire plus attention à la tenue que portait la petite vieillarde « Euh, oubliez ... je me change tout de suite. »

Hugo mit une dizaine de minutes pour se changer. Psychologiquement, cela avait été dur pour lui d'enfiler de tels habits, il avait même faillit vomir en enfilant l'immonde tablier vert kakis. Ses bras avaient eu du mal à rentrer dans les manches de la veste marrons maculer par de nombreuses tâches de sang peu rassurantes. Le pantalon en cul-de-poule à carreau mauve et jaune lui avait arraché quelques larmes et les sandales rose fluo l'avait fait tourner de l'oeil ... il avait perdu conscience l'espace de deux minutes. Après cela, le bob rouge, les gants de bûcheront et la sacoche banane était passé tout seul ... le pauvre garçon était complètement démoralisé.

« T'en as mis du temps! T'es pas à un défilé de mode p'tit bichon! oh les jeunes j'vous jure! Bon la première chose à faire c'est nourrir mes magnifiques beautés! »

*Je jure qu'un jour reviendrait brûler la maison et le jardin de cette vielle peau ! Et elle avec !* Hugo était au bord du meurtre prémédité ... un meurtre bien sanglant comme dans les films d'horreur. Mais il se calma un peu et préféra ignorer le commentaire de la vielle grincheuse. La dame le conduisit à l'intérieur de la serre où des plantes, plus étranges les unes que les autres, semblaient le dévisagé comme le ferait un loup devant un agneau. Après lui avoir montré ''ses magnifiques beautés'', elle lui montra de quoi ces plantes se nourrissaient, des cadavres de créatures en tout genre qui reposait au soleil à l'extérieur de la serre. *Mais c'est moi qu'elles vont bouffer oui !* s'alarmait Hugo en voyant les corps inertes de toutes ces bestioles. Puis la vieillarde prit congé en précisant qu'elle reviendrait plus tard.

« Aaaaarhh ! Mais c'est quoi cette arnaque ! De la publicité mensongère oui ! Pfff ! » se monologuait Hugo complètement hors de lui. « T'as vu la taille de la plante ! Je m'attendais à des pâquerettes moi, pas à des T-Rex ! »

Il n'avait plus vraiment le choix maintenant ... il fallait nourrit les bestioles, et sans se faire manger. Hugo se dirigea vers le tas de cadavre à l'odeur épouvantable qui lui donna la nausée. Il hésita à attraper l'un des cadavres, mais réussit à ce convaincre que ce n'était qu'un morceau de viande comme ceux qu'il travaille en cuisine. Il l'attrapa alors à pleines mains et tira, sans succès. La chose pesait des masses, impossible pour lui de la porter ni même de la traîner.

« C'est quoi ce bordel ! Ça pèse une tonne ce truc ! Comment je suis censé y arriver tout seul ! J'arrive même pas à soulever un sac de pomme de terre au taf ! » se plaignait Hugo en tombant de désespoir sur les fesses. « Elle va me tuer si je nourris pas ces monstres. Cette mégère aurait pu les rentrer à l'intérieur au moins ! J'suis pas Hulk moi ! »

Soudain, Hugo eu une idée pour déplacer les morceaux de viande. Peut être pas la meilleure idée de tous les temps, mais après tout il faut ce qu'il faut. Il alla chercher une planche en bois qu'il avait vu traîner à l'intérieur de la cabane. Il posa la planche en bois sur un tronc d'arbre traînant dans le jardin pour sans servir de catapulte. Il réussit à faire tomber le cadavre au sommet de la pile en le poussant de tout son corps sur la planche en bois. Dans une brouette, il entassa tout ce qu'il pouvait trouver pour l'alourdir au maximum. Il ne lui restait plus qu'à pousser sa brouette le long d'un chemin d'air qu'il créa au-dessus de sa catapulte de fortune.

« Feux ! » cria Hugo le sourire aux lèvres et les bras en l'air.

La brouette tomba plus rapidement qu'une pierre en plein sur le côté opposé à la viande de la planche. La nourriture fut propulsée à travers la baie vitrée de la serre, répandant des morceaux de verre un peu partout. Hugo répéta l'opération pour chaque morceau de viande.

« Mission réussit ! » s'exclama Hugo content de son travail.

La serre était en piteux état ... Seul la carcasse de l'édifice, du moins ce qu'il en restait, était visible. Le verre avait été complètement détruit et éparpillé un peu partout parmi les plantes carnivores. Les plantes en questions n'avaient que très peu apprécié la méthode d'Hugo. La plupart avaient été écrasées par les projectiles, les survivantes à l'attaques étaient furieuses et s'agitaient dans tous les sens. Certaines avaient même commencé à s'entre-dévorer. Dû moment qu'elles ne s'en prenaient pas à Hugo, il était content. Maintenant il attendait, assit sur sa catapulte, la vieille créature.

« Bah ... le principal c'est qu'elles aillent à manger ... non ? »

OMG Hugo tu veux te faire tuer par la vieille à tout péter comme ça?! tu la connais pas la mamie! elle c'est une warriore! Elle te défonce ton gueule! Bon faut dire que tu déconne mec! on te demande de nourrir des plantes carnivores mais toi u les écrase, tu détruit la serre qui leur permet de rester au chaud et le pire, c'est que t'as l'impression d'avoir fait du bon boulot! J'aimerais pas bouffer ta cuisine mon pote! Pauvres petites plantes! les pauvres pauvres petites! La vieille arriva quelques minutes après que Hugo eut finit avec son travail, a noter qu'elle ne portait pas ses lunettes. Elle s'approcha à deux pas de Hugo violent totalement son espace privé puis scruta tout autour d'elle.

- hmmmm je suis surpris qu'un petit Hooligan comme toi ai put finir ça aussi vite!

La vieille devait être myope comme une taupe! Elle avait pas vu tous les dégâts causés par Hugo. Quelle chance pour lui. Elle vint même faire sa mamie gâteau avec ses monstrueuses plantes carnivores comme un p'tit vieux peut le faire avec son p'tit chien.

- Ooooooh c'est qu'elles ont bien mangés mes belles beautés! C'est bien c'est bien!

Elle se rapprocha d'Hugo et le saisit par le poignet pour l'attirer vers un autre coin du jardin qui est plutôt un enfer végétal.

- Allez p'tit con! t'endors pas sur tes lauriers! Il y a encore beaucoup de travail!

Elle l'amena jusqu'à ce qui semblait être un champ, bien labouré, on se trouvait vers l’extérieur du jardin de la vieille. Le jeune homme se demandait ce qu'il pourrait bien faire ici. Elle allait vite lui expliquer enfin! pas d'impatience jeune homme!

- Tu fois ce champ! c'est la 5° fois que je sème mais à chaque fois t'as des salles bêtes qui viennent tout bouffer j'veux que tu t'en débarrasse! Essaie de les attirer avec ça *désigne un sac de graines dans un coin* Sèmes en quelques unes et cache toi et tue moi ces sales bêtes!

Comme précédemment, la vieille dame s'en alla, laissant Hugo à son travail. Lorsqu'il se dirigea vers le sac de graines, il put se rendre compte que es bestioles se trouvaient dedans à tranquillement se boulotter les graines. Ils avaient pas attendu qu'il sème pour se servir les bestiaux! Mais il se trouvait que ces bestioles étaient toutes mimis et trop miniones! fallait vraiment être inhumain pour tuer de sang froid ces bestioles! Non mais c'est vrais un vrais mélange entre des bébé chats, des bébés panda et des bébé loutres! coefficient de mignonitude.... over 9000!!!!! Non franchement hugo, si tu bute ces pauvres petits êtres tu dis adieu pour toujours à ton humanité! le jeune brun allait il se laisser attendrir?! Vous le saurez dans le prochain poste!

Spoiler:

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C'est à moi les grai-graines !

La vielle dame arriva quelques temps après qu'Hugo eut terminé sa corvée. Hugo était assez crispé rien qu'à l'idée que la dame ne lui adresse la parole, ou qu'elle lui tire l'oreille comme elle l'avait fait dès l'arrivée du jeune homme. De plus, les exploits d'Hugo pour nourrir les plantes semblaient impossibles à manquer. C'était gros comme un éléphant dans un couloir, la serre était dans un piteux état. Nul doute que le jeune homme allait retrouver ses tripes éparpillées dans les champs en train de se faire becter par des corbeaux !

La vieille dame se rapprocha du jeune homme, il pouvait sentir l'haleine putride de la dame lui effleurer le nez tellement celle-ci était proche de lui.

« Hmmmm je suis surpris qu'un petit Hooligan comme toi ai put finir ça aussi vite! Ooooooh c'est qu'elles ont bien mangés mes belles beautés! C'est bien c'est bien! »

*Elle est complètement aveugle cette mamie !* pensa Hugo, soulagé qu'elle ne remarque rien. Il était complètement étonné de voir à quel point cette vieille dame ne voyait rien. Elle était en train de discuter avec l'une de ses plantes carnivores. La plante en question était complètement morte, la tête de celle-ci avait été sectionnée de la tige. *C'est incroyable ... je devrais jouer au loto avec la chance que j'ai !*

Mais Hugo n'eut pas plus de temps pour se reposer, ni une ni deux, la dame redevenue aussi méchante qu'avant et injuria de nouveau le jeune homme. Elle le conduit jusqu'à un champ où rien ne semblaient vouloir pousser mise à part quelques branches qui avaient été dévorés.

« Tu fois ce champ! c'est la 5° fois que je sème mais à chaque fois t'as des salles bêtes qui viennent tout bouffer j'veux que tu t'en débarrasse! Essaie de les attirer avec ça. Sèmes en quelques unes et cache toi et tue moi ces sales bêtes ! » ordonna la dame.

La vielle dame repartit aussitôt après lui avoir donné ces instructions. Le jeune homme se dirigea vers le sac en question. L'agitation de l'immense sac en question trahissait bien la présence d'intrus à l'intérieur. Hugo, assez méfiant, prit d'abord un morceau de bois pour tâter le sac, histoire de jauger le niveau de danger. Mais rien ne lui sauta dessus. Il décida alors de jeter un coup d'oeil dedans, discrètement.

« Waaaaah ! C'est trop magnon ces trucs-là ! » s'exclama Hugo en voyant les petites boules de poils plus mignonnes les unes que les autres.

Le sac remplit de graines rouges, sûrement des haricots rouges selon Hugo, abritait d'adorable créatures qui semblaient se régaler du contenu. Hugo réussit à en compter quatre. Mais nul doute qu'il avait déjà sa préféré parmi les quatre. L'une d'entre elle ressemblait à un mignon chaton aux poils blancs avec deux tâches noires qui lui faisaient une paire de lunette comme un panda et une queue qui faisait penser à celle des écureuils . La petite bête le regardait avec de gros yeux ronds remplit d'étonnement mais non de peur. Elle plongea alors dans le tas de graine, disparaissant complètement avant de revenir un instant plus tard, tendant à notre jeune homme une petite graine.

« C'est pour moi ? » s'interrogea Hugo avant d'attraper délicatement l'offrande « Merci ma petite. »

Confiant, il déposa la graine rouge sur sa langue, la mastiqua abondamment à cause de l'élasticité de la chose et l'avala. À son étonnement, le petit haricot n'avait pas le goût de haricot. Hugo reconnut le goût de la fraise des bois et de la mangue ainsi qu'un arrière-goût de navet qui ne dérangeait pas. Très vite, il replongea sa main dans le sac pour goûter à nouveau les graines, et sans s'en rendre compte, il développa une dépendance pour la graine. Par grosse poignée, il commença à dévorer le sac en compagnie des petites créatures. La graine en question n'avait aucun effet sur les créatures de DreamLand, mais les voyageurs et rêveur qui se risquait à savourer le végétal se retrouvait complètement dépendant de la plante pendant le reste de la nuit, sans oublier les hallucinations et l'agressivité.

« Ehhhheh ! C'est mes graines graines ! Bandes de rats! » criai Hugo sur les petites bestioles toutes choupinettes. « Mais arrêter de les manger ! Je vais vous massacrer vermines ! »

Le pauvre garçon délirait complètement. Les petites créatures toutes mignonnes s'étaient transformées en rats hideux et couvert de pustules à ses yeux. Chaque graine que les bestioles mangeaient sous ses yeux l'enrageait. Lorsque sa patiente fût atteint, après trois quatre graines supplémentaires, le garçon perdit la raison et se mit à attaquer sauvagement les pauvres créatures innocentes. Sa main gauche saisit la paire d'oreilles de l'un des nuisibles et le souleva tandis que sont autre main, armée et prête à frapper, fonça dans la figure du rongeur avec la puissance d'un Air Punch. La créature vola à travers le champ, laissant sur son chemin une traînée de sang dont une grande partie avait recouvert le poing du jeune drogué.

« Où vous allez !!! » hurla le jeune homme en voyant les trois autres créatures fuirent le sac.

Le jeune homme sous l'emprise des graines hallucinogènes n'était pas prêt à pardonner les trois autres chatons pour avoir mangé de ses graines ! Il se tourna vers l'une d'elle et avec une rapidité fulgurante l'écrasa comme un insecte sous un Air Stamp tombé du ciel. Il se leva d'un bond, attrapa le sac à moitié plein avec poigne et coursa le troisième rongeur. Dans sa course il sauta sur la bestiole et l'aplatit d'un violent coup de sac.

« Plus qu'un ! » s'exclama Hugo avec fureur en se dirigeant vers le dernier.

Après une petite course poursuite dans les champs, il réussit à l'attraper. Il s'agissait de celle qu'il avait jugé comme sa préféré quelques minutes plutôt. La pauvre bête se débattait avec fouge dans la paume du jeune homme hors de lui. Ses yeux étaient gorgés de sang, ses pupilles dilatés on pouvait voir de la salive couler du coin de sa bouche. La pauvre bête sans défense eut beau faire des yeux de chien battu à Hugo, cela ne changea rien, sans la moindre hésitation, il fracassa la bestiole contre le sol terreux des champs. Le petit chaton rendu son dernier souffle dans un miaulement des plus aiguë à en déchirer le coeur.

« C'est mes graines . » souffla Hugo vers le cadavre inanimé de la pauvre créature.

Le jeune homme s'assit en tailleur, le sac sur les genoux, et continua à se gaver.

Hugo, y a pas à dire t'es le roi des cons et le roi des monstres. Déjà faut le faire pour prendre l'idée de manger ces graines, mais faut être complètement fou pour massacrer de si mignonnes petites créatures d'une façon aussi cruelle! La ligue des poney flamboyant te punira un jour pour tes méfaits! Tu sais les poneys flamboyants, les défenseurs de la cause des animaux tout meugnons! Mais passons! En tous cas Hugo avait finalement fait son boulot. Il s'était bien débarrassé des vermines. Mais mon instinct me dit que c'était un chouia trop simple. Bon et aussi par ce que je sais ce qui va se passer. Hey! i'm a god bitch! A peine Hugo eut il finit son massacre qu'on put entendre la vieille gueuler depuis sa maison.

- Ah gamin, j'oubliais... méfies toi de la mère!

comment ça la mère?! Et comme je kiffe les clichs! j'vous annonce qu'à peine elle dit ça la vieille qu'Hugo put voire une ombre passer sur lui et que de la base coula sur son épaule. En effet, juste derrière lui se trouvait une version monstrueusement grosse et monstrueusement monstrueuse des p'tites bêtes qu'il venait de buter. Et elle était vénère. en même temps le Hugo il a buté ses gamins! Imaginez la tristesse qui l'emplit! Il me semble qu'il va de soit que la bestiole tenta promptement de boulotter le jeune brun qui, je l'espère pour lui, sera redescendu vite sur terre de sa crise de toxicomanie par ce que sinon c'est la merde pour lui. N'empêche j'la retiens la vieille! elle aurait pas put prévenir avant?! a croire que son but c'est de faire chier Hugo... ou de le tuer. A voire!

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Mom's in the place

Hugo entendit la vielle lui crier quelque chose, mais le jeune garçon était trop occupé à manger son repas pour comprendre ce qu'elle lui disait. Une ombre monstrueuse recouvra le jeune homme suivi d'un filet de bave gluant qui dégoulina sur l'épaule du jeune homme.

« Eeh ! Qui me bave dessus! » Protesta le jeune homme avant de lever la tête et de voir la créature féline incroyablement grande. « Oh merde ... »

Le félin d'une bonne dizaine de mètre de haut regardait Hugo avec des yeux remplit de colère. Les crocs qui dépassaient de sa bouche laissant des grondements terrifiants s'échapper n'indiquait rien de bon pour le jeune homme. La créature ressemblait à un immense tigre avec une queue d'écureuil comme ses enfants. Elle avait le pelage roux rayé de bandes noires sur la totalité du corps. Ses pattes musclés et menaçantes laissaient entrevoir des griffes semblables à des sabres capables de découper la chair et les os comme du beurre.

N'importe qui serait parti en courant en voyant la créature enrager devant soi. Hugo le premier aurait comprit qu'il n'était pas de taille à battre un tel monstre et qu'il ne survivrait pas bien longtemps contre la maman terrifiante. Mais le jeune homme, qui n'était toujours pas dans son état normal à cause des graines hallucinogènes, ne semblait pas avoir conscience du danger qu'il risquait s'il restait dans les parages. Le jeune homme ne pensait qu'à une seule chose, ses graines. Il pensait que la maman voulait manger son précieux comme l'avait fait ses enfants.

« Ehhh sale moche ! Vas baver ailleurs, c'est à moi ça !! » hurla le jeune homme en prenant le sac de graines contre lui et le serrant pour le protéger.

« Grrrrraaaaaahh ! » grogna la créature hors d'elle.

En un instant la créature se jeta sur Hugo la gueule béante prête à croquer le jeune homme d'un seul coup. Hugo ne paniqua pas, il était aussi énervé que la mère. D'un geste il créa un mur dans l'immense bouche de la maman qui s'arrêta un bref instant. Elle ouvrit encore plus sa gueule et croqua le dit mur d'air, comme un biscuit, qui se brisa. La maman ne s'arrêta pas pour autant, elle arma l'une de ses pattes et la lança contre Hugo qui créa un nouveau mur pour se protéger. La puissance de la créature était telle que les murs d'Hugo se cassaient comme des brindilles. La patte frappa Hugo des pieds à la tête et l'envoya balader à travers le champ. Il vola sur plusieurs mètres avant de ricocher sur le sol. Il resta allongé un petit moment, sonné par le coup qu'il venait de subir, mais il ne tarda pas à se relever. Son bras gauche se balançait le long de son corps, il était cassé. Une plaie s'était ouverte sur la joue du jeune homme qui lançait un regard de foudre à la maman. Le jeune homme avait laisser tomber son précieux sac au sol qui s'était ouvert et avait semé toutes les graines restantes sur la terre. Elle venait de gâcher son repas.

« Mais regarde ce que tu as fait ! Je vais te dépecer vivante et te plonger dans un bain d'acide ! Ta fourrure va me servir de paillasson ! Je vais te crever les yeux et les manger après ! Tes boyaux vont me faire de merveilleux bijoux ! Je vais massacrer toute ta famille et en faire des carpettes ! Je vais être le Hitler des monstres comme toi ! » s'emporta Hugo fou de rage.

Il devenait difficile de savoir qui était le plus terrifiant entre la maman voulant venger ses petits ou Hugo complètement fou, et aux pulsions un peu ... psychopathe, à cause de la perte de ses friandises. Heureusement que personne d'autre n'était présent, car l'ambiance sinistre qui régnait annonçait clairement qu'il ne fallait pas rester dans les parages. Le combat qui s'annonçait perdu d'avance pour le jeune homme promettait d'être ravageur.

Les deux adversaires restaient un moment à se regarder dans le blanc des yeux, comme dans un vieux western. C'est la maman qui perdit patiente en premier, elle courra en direction du jeune homme qui lui avait prit la direction opposée. Le jeune homme ne fuyait pas comme on pouvait le penser. Malgré son état second, il restait un peu lucide et futé. Il avait conscience qu'il ne pouvait pas gagner contre la maman par la force pure, il lui fallait trouver une ruse. Il se dirigea vers la petite cabane où il s'était changé en arrivant au jardin, il se souvenait d'une pioche qui reposait contre celle-ci. Il la récupéra dans sa course et se dirigea vers la serre ravagé pour s'y cacher. Les buissons qu'elle abritait était parfait pour des attaques surprises, et les quelques plantes carnivores encore vivantes pouvait peut-être lui sauver la mise tant qu'elles ne s'en prenaient pas à lui. La maman pulvérisa l'entrée de la serre, et commença à chercher le jeune homme qui faisait le mort parmi des restes de cadavres. Lorsque la chasseuse passa proche de lui s'en pour autant le remarquer, il surgit derrière celle-ci et lança un Air Stamp dans la patte gauche-avant tandis qu'il donna un violent coup de pioche dans l'articulation de la patte voisine avant de disparaître à nouveau dans les buissons en oubliant de récupérer son arme toujours plantée dans la chair de la créature.

La pauvre bête tomba au sol déséquilibré tout en poussant des hurlements de douleurs. Hugo venait de lui briser ce qui était l'équivalent d'un poignet ou d'une cheville chez un homme. Mais notre jeune homme ne comptait pas en rester là. Il ramassa ce qui devait être la jambe d'un cadavre et la lança sur la tête de la mère couchée. Aussitôt une plante proche de la mère remarqua la nourriture et se lança dessus pour la dévorer. Elle croqua par la même occasion le crâne de la pauvre mère complètement dépassé par les événements. Il n'y a pas à dire, Hugo était bien une ordure ! Un vrai lâche se servant des plantes carnivores pour battre son adversaire.

Il se lança à nouveau sur l'immense chat, récupéra son arme, qui était tombée à cause des mouvements vigoureux de la créature, et sans l'ombre d'une hésitation ou de pitié, il plongea la pointe de son arme dans le globe oculaire de la mère rendant la pauvre créature à moitié aveugle. La mère riposta par réflexe et donna un coup de tête à Hugo qui fut projeté dans la gueule d'une autre plante.

Il n'y a pas à dire, la puissance de ces graines était vraiment terrifiante ! Jamais Hugo n'aurait fait un tiers de cela dans son état habituel.

Non mais c'est quoi ces graines trop badass qui donnent des power up de fou?! Je vous en achète 12 tonnes! Plus sérieusement, c'est vrais que cette addiction avait donné à ce brave hugo pas forcément très féroce, l'envie et la conviction de faire des trucs horribles. Par ce que je pense pas que Hugo en temps normale soit capable de faire des choses comme ça. en tous cas c'était bien pensé. utiliser les plantes carnivores de tout à l'heure. en tous cas, la corvée réclame par la vieille était faite. Le jeune homme était arrivé à le débarrasser de ces vermines fortement mignones. La vieile finit par arriver.

- Crénom! je t'ai cherché partout petit chenapan! Je suis allé au champ et tu avais bien fait ton travail! J'ai même vu que tu avais tout semé! c'est à croire que tu fais bien ton travail pour un merdeux!

Elle regarda autour d'elle en plissant ses yeux de taupe. Elle avait toujours pas mis ses lunettes. elle avait dut les paumer quelque part. Mais elle y voyait bien pour voire qu'elle était vers la serre et voire les restes de la maman.

- Et c'est une bonne idée mon p'tit d'avoir amené à manger à mes p'tites beautées!

petites petites elles font plus de 5 mètres tes beautés. Enfin bon. Il s'en sortait encore plutôt bien le Hugo dans tout ça. La vieille lui fit signe de la suivre, plus sympathiquement, comme si elle semblait le respecter à présent. ou du moins, un peu plus qu'initialement ça c'est sûr. Par ce que le boulot était pas finit! Eh ouais! elle veut le tuer le pauvre! Elle l'amena à un champ de tomates géantes ou du moins un fruit qui y ressemblait. On pouvait voire un truc qui ressemblait à du lierre s'enrouler autour. des plans et des tas de mauvaises herbes.

- Bon, occupe toi de m'enlever toutes ces mauvaise herbes partout! mes tomates peuvent plus pousser comme ça! Ooooooh elle sont minuscules regarde moi ça!

Le truc qu'omettait de dire la vieille, c'est que ces mauvaises herbes étaient toutes lus chiantes les unes que les autres selon l'espèce. certaines émettaient du poison, certaines repoussaient instantanément si tu laisse un boutd e racine, d'autres bougent et sont bien capables d'essayer de t'étrangler. des trucs sympathiques du genre. La vieille s'en alla encore une fois en sifflant Putain quelle connasse d'esclavagiste!

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Aux Feux !!!

« Whaaa ... j'ai la tête qui tourne ! » gémit Hugo qui ressortait de la gueule d'une plante.

Heureusement pour lui que le gros chat avait tué la plante carnivore par maladresse avant que celle-ci n'avale le jeune Hugo qui semblait sortir d'un lourd sommeil. Lorsque la plante l'avait gobé, le jeune homme était tombé dans les pommes. Les effets des graines semblaient être disparut en même temps que les souvenirs de ce qu'il avait fait dans son état second. Il ne se souvenait plus du massacre des pauvres petites bestioles, de son combat contre leur mère et de s'être fait gober par la plante, bien qu'il s'en douta lorsqu'il en sortis couvert de bave.

« Bwaaaa ! C'est dégoûtant ! » Hugo épongea sa veste puis releva la tête et aperçu l'immense chat se faire manger par plusieurs plantes tandis que la vielle dame arriva.

« Crénom! je t'ai cherché partout petit chenapan! Je suis allé au champ et tu avais bien fait ton travail! J'ai même vu que tu avais tout semé! c'est à croire que tu fais bien ton travail pour un merdeux! Et c'est une bonne idée mon p'tit d'avoir amené à manger à mes p'tites beautées! » annonça la dame avec un semblant de sourire.

« Hein ?! » s'interrogea Hugo un peu perdu.

Le pauvre garçon était complètement désorienté, il se souvenait à peine qu'il devait aider la vielle dame à s'occuper de ses plantes. Malheureusement pour lui, la dame ne lui laissa pas le temps de se reposer un peu. Elle l'invita à le suivre d'un geste de la main et le conduisit devant un nouveau champ remplit de tomate aussi grosse que des citrouilles.

« Bon, occupe toi de m'enlever toutes ces mauvaises herbes partout! Mes tomates peuvent plus pousser comme ça! Ooooooh elles sont minuscules regarde moi ça! » ordonna la dame

De nombreuses herbes et autres plantes semblaient vivre au détriment des légumes qui devaient y pousser initialement. Hugo regarda le champ et pouvait constater que cela allait lui prendre un peu de temps. La vielle dame lui avait laissé quelques outils pour accomplir sa tâche, un petit sécateur ainsi qu'un spray de désherbant. Hugo commença alors sa tâche. Il se dirigea vers les premiers plans et sectionna quelques tiges de lierre, pulvérisa du désherbant sur une touffe d'herbe rougeâtre

« Ce n'est pas trop chiant cette fois, et c'est plutôt simple en plus » se réjouit Hugo.

Mais cela ne semblait pas aussi simple que cela. Avant qu'il ne puisse prendre une bouffée d'air, le lierre repoussa comme la queue d'un lézard mais beaucoup plus rapidement tandis que la touffe de mauvaises herbes avaient donné naissance à quatre autres bien plus grosses. *Mais pourquoi faut que ça soit toujours aussi compliqué !*. Le pauvre Hugo commençait à devenir fou, et ce travail n'arrangeait rien. Plus il y pensait, plus il se disait que cette vieille dame ne voulait que l'embêter en lui donnant des tâches impossibles à réaliser correctement. Les mauvaises herbes poussaient à une allure invraisemblable tandis que d'autres plantes tentaient d'étrangler le pauvre jeune homme qui déprimait tout en fuyant à travers les champs. Combattre des plantes, qui repoussent quand on les coupes, semblait totalement inutile.

« Ahhh ! C'est bon ! J'en ai marre de cette vielle et de ces plantes ! C'est de l'arnaque à plein nez moi je dis ! Elle veut juste ma peau la vielle ! » aboya Hugo

Déterminer à ravager le jardin de la vielle dame, plus qu'il ne l'avait déjà fait, Hugo se dirigea vers la petite cabane à la recherche d'outils un peu plus performant pour cette tâche. Il en ressortit avec plusieurs bouteilles de produits inflammable ainsi qu'une boite d'allumette. Il avait prit le temps de remettre ses vêtements initials et avait mis en lambeaux ceux que la créature lui avait prêté. Le garçon, bien que plus sous l'effet des graines hallucinogènes, avait un regard des plus terrifiants. Le jardinage n'était vraiment pas son truc, et travailler pour une dame aussi méchante et autoritaire le rendait fou de rage. Et dieu sait qu'un Hugo contrarié c'est un Hugo dangereux. Il a déjà tué plusieurs dizaines de mouches de façon psychopathe ! À leur arracher les ailes, les crucifier sur des cure-dents et les incinérer au briquet !

Il déversa alors le liquide inflammable à travers le champ et prit soin d'en répandre sur chaque plan pour être sûr de ne manquer aucune ''mauvaises herbes''. Le champ dégageait une odeur d'essence pouvant être sentit à plusieurs kilomètres. Il dégaina alors une allumette et l'alluma en frottant le bout rouge contre le côté de la boite rugueuse. Une flamme s'anima au bout de la brindille et d'un geste plein d'indifférence, Hugo jeta l'objet incandescent dans le champ inondé de produit fortement inflammable. Un brasier apparût en un instant. Des flammes s'élevèrent dans l'air et dévorèrent, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la totalité des plantes.

« Voilà ça c'est fait. Personne ne m'as dit que les tomates devaient survivre après tout, et comme ça, on est sûr que les mauvaises herbes ne repousseront pas ! »

Bon Hugo avait vraiment décidé que cette fois, le travail de jardinier lui convenait pas trop! Il semblait en avoir ras les bottes en caoutchouc de tout ça. En même temps, faut dire que cette vieille est assez ingrate et que le travail est compliqué pour pas dire totalement fou ou même mortel vu la dangerosité des taches à accomplir. Il faisait pourtant preuve de bonne volonté. Enfin, façon de parler quand même, par ce que c'est pas pour dire mais le jeune homme avait quand même détruit la serre des magnifiques plantes carnivores de la pauvre petite vieille qui a besoin d 'aide pour qu'on s'occupe de son petit jardinet. En tous cas Hugo ça lui faisait péter une durite et il avait décidé de régler tout ça de façon assez expéditive. Il rependit de l'essence dans le champ avant de foutre le feu à tout ça. C'est une façon fort expéditive de régler le problème des mauvaises herbes. En pus cet enfoiré joue sur les mots à dire qu'on lui a pas dit de laisser els tomates vivre. Non mais c'est bon là mec arrête ta mauvaise foi! Par contre je te garantis pas que la vieille voie pas le truc cette fois ci. D'autant plus que l'odeur du liquide inflammable était très forte, sans parler de la chaleur dégagée par le feu et de la fumée. Faudrait être sourd, aveugle et avoir le nez bouché pour rien voire. et ça ne manqua pas, lorsque la vieille sortit de sa baraque, attirée par l'odeur de roussi. lorsqu'elle arriva, elle constata que son magnifique champ de tomates était à présent devenu cendre. Elle éclaircit sa voir puis poussa une sacré gueulante.

- Crénom d'un pipe en bois Mais qu'est ce qu'y m'a foutu un abrutis pareil?! mais qu'est ce que t'as fait à mon champ! Je savais que j'aurais jamais dut confier mon champ à un p'tit hooligan de ton espèce! Non mais regarde moi ça t'as tout brulé! La chaleur ça fait peur aux autres plantes! Oh mon dieu et la chaleur a même fait explosé la serre juste à côté! Mais ça va pas hein? tu t'es pas dit qu'y avait plus simple comme façon de se débarrasser de ces mauvaises herbes?!

La vieille sauta jusqu'au niveau de la tête de Hugo et lui colla un grand taquet sur le sommet du crane. Rien de bien méchant, mais c'est le geste qui énerve énormément et vu comment Hugo doit être à fleure de peau, ça peu peut être lui faire péter un câble. La vieille sembla se calmer en soufflant un grand coup.

- Bon, on va dire que c'est pas grave! ces tomates étaient si petites! j'aurais jamais put les vendre. Tu n'as qu'à me planter d'autres plants débarrassés des mauvaises herbes et poussant sur le brulis elles devraient êtres belles! Mais attention petit garnement! c'est la dernière bêtise hein!

La vieille resta jusqu'à ce que Hugo sa réponse, si elle est positive, elle lui montrera où trouver les plans de tomates qui sont presque aussi gros que de petits arbres et s'il refusait, bah, elle lui ferait les gros yeux!

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Des petits trous !

Les ravages qu'avaient fait Hugo ne passèrent pas inaperçus cette fois-ci. Il faut dire qu'il est difficile de ne pas remarquer un champ ravagé par les flammes, et cette bêtise avait ouvert les yeux de la vielle dame sur les autres exploits du jeune homme. La petite vielle n'était pas contente du tout. Son visage était devenu aussi rouge que ses anciennes tomates et elle ne manqua pas de gronder Hugo comme s'il n'était qu'un petit enfant incontrôlable. Elle lui donna une claque sur le sommet du crâne pour le punir tout en lui faisant la leçon. Ce petit geste remit les idées en place dans l'esprit du jeune homme qui se rendait bien compte qu'il avait un peu dépassé les limites.

Toutefois, la dame voulut laisser une dernière chance à notre jeune Hugo, c'était l'occasion pour lui de se rattraper. Bien qu'Hugo était déterminé à ne pas faire d'erreur cette fois-ci, il jeta un coup d'oeil vers les plants de tomates qu'il était censé planter à la place de ceux qu'il avait détruit. Cependant, il remarqua bien vite qu'un problème risquait de l'handicaper, la taille des plants était celle d'un petit arbre et le poids tant qu'à lui ne devait pas être loin de celui des cadavres qu'il avait rencontré un peu plus tôt.

« Oui, excusez-moi, je vais faire de mon mieux ... » dit Hugo la tête renfoncé dans ses épaules et le regard fuyant.

La grand-mère ne lui donna même pas un sourire, elle tourna les talons et se dirigea vers sa maison toujours l'air aussi sévère. Pourquoi Hugo n'avait pas avoué à la vielle dame qui ne pouvait pas déplacer de telle chose aussi tout seul avec la force qu'il avait. Hugo le savait très bien, mais ne voulant pas une fois de plus paraître idiot et se faire insulter d'incompétent, il préféra se taire et faire du mieux qu'il pouvait. Seulement, il avait des doutes sur ses compétences, après tout il avait déjà fait exploser la serre, fini dans la gueule d'une plante carnivore il ne sait comment, et brûler le champ se qui pouvait ruiner la pauvre dame.

« Je peux pas y arriver tout seul ... je suis trop faible pour faire ça. » murmura Hugo un peu déprimé. « Si je ne peux pas les soulever, je peux au moins creuser les trous. »

Le petit Hugo semblait enfin avoir prit conscience de la situation et réfléchir un peu plus. Il ne semblait plus vouloir massacrer ce jardin et la vieille avec. Le garçon avait réfléchi et se rendait bien compte que le problème n'était pas les tâches impossibles à réaliser, mais plutôt que pour lui cela était impossible, qu'il était bien trop faible pour faire une chose aussi simple que de s'occuper d'un jardin. Néanmoins, il prit une pelle et commença à creuser des trous à travers le champ à la terre brûlée. Il creusait, encore et encore, prenant soin de bien retourner la terre et de mettre le mélange de tomate et de mauvaises herbes brûlés au fond de chaque trou.

« Rien ne se gâche, même si ça à brûler, je suis sûr que cela reste un excellent engrais. C'est un peu comme la cuisine, on peut toujours se rattraper et faire d'un échec une autre réussite ... enfin je crois. » bafouilla Hugo à lui-même.

Il continua à creuser ses trous jusqu'à ne plus pouvoir en faire un de plus. Le garçon était assez content d'avoir réussi à creuser autant de trous tout seul. Il regarda pendant une minute l'état de ses mains, qui avec l'effort et la dureté du manche de la pelle, avait laissé des rougeurs, de légères plaies ainsi que le commencement d'ampoules sur ses paumes. Le garçon n'avait jamais autant mis la main à la pâte à quelque chose, mise à part en cuisine, de toute sa vie.

Il se dirigea vers la petite maisonnette où l'attendait à l'intérieur la vielle dame, prête à sortir à tout moment pour voir s'il avait bien fait son travail. Il frappa à la porte puis recula d'un pas en attendant que la grand-mère lui ouvre. Elle arriva dans les secondes qui suivaient, comme-ci elle l'attendait déjà. Ses yeux s'ouvrirent en grand devant le jeune homme qui avait enlevé la plupart de ses vêtements à cause de la chaleur qui régnait. Hugo n'avait plus que son jeans, le reste de son corps était soumis à la chaleur de l'air et aux rayons du soleil qui reflétaient sur sa peau entre deux tâches de terre et de cendre. Le garçon serait devenu fou en tant normal d'être aussi sale, mais cette-fois, il semblait content. Il regardait la grand-mère avec un léger sourire assez stupide, mais très agréable à regarder.

« Je suis désolé grand-mère, mais je suis incapable de soulever vos plants tout seul, tout ce que j'ai pu faire c'est creuser les trous pour les disposer ensuite. Regardez-moi, je ne suis pas plus gros qu'une crevette et mes bras menaces de se casser à chaque fois que je les lève. Il me faudrait de l'aide. Vous n'avez pas un poney, un harnais et de la corde ? Comment vous faisiez avant ? Sans aide d'autre personne ou bracelet de force, je vois mal comment c'est possible pour quelqu'un comme-moi ... »

Abah enfin! il se décide à faire preuve de bonne volonté le jeune homme! ça c'est un brave p'tit brun. T'avancera dans la vie comme ça! en te soumettant comme une merde à ton patron! et c'est qui l'patron ici?! C'est bibi! Alors maintenant fais moi 100 pompes et qu'ça saute! Bon en tous cas, il s'était mis à faire son travail le petit Hugo, se rendant compte qu'il valait mieux ne rien faire que mal faire et décida ainsi de ne pas planter les arbres. Avait il bien fait? En tous cas, il vint prévenir la vieille dame de cela. La vieille sortit de sa maison lorsque Hugo vint frapper à la porte. Elle l'écouta gentiment finir ce qu'il avait à dire. Elle s'approcha de lui et vint lui palper les bras.

- Oooooh oui! c'est qu'est tout chétif toi! ça se voit que tu passe plus de temps à te droguer qu'à travailler comme un vrais homme! Oh les jeuens de nos jours! préfèrent passer leur temps à gameland que venir m'aider à travailler au champ et du coup! devienent tout chétif! Tu m'étonne que t'arrive pas à transporter ces p'tits armes avec de si p'tits muscles! Suis moi gamin!

La vieille dame assez petite invita Hugo à rentrer dans sa maison. Enfin il pourrait peut être savoir ce que la veille fait pendant que lui il bosse. ça se trouve elle se fait une partie de FIFA! Pas du tout, on pouvait voire que ça ressemblait vraiment à une maison de vieux paysans avec de vieux instruments de cuisine, ça sentait bon les produits frais. si Hugo avait une vieille mamie qui lui faisait des gâteaux à l'ancienne, cette maisonnette devait lui rappeler sa grand mère. En fait elle devait passer pas mal de temps à transformer les produits de son jardin pour les vendre plus tard. Elle se mit à touiller dans un chaudron qui était chauffé au feu de bois dans la cheminée et vint mettre une grosse louche dans un bol qu'elle tendit alors au jeune homme qui en tant que cuistot aurait certainement une grande curiosité à gouter cette chose.

- bois ça! ça va te donner du biscoto! ça c'est de la soupe comme on en fait plus!

Et en fait, il s'avérait que cette soupe avait un peu un effet de potion magique. Vous savez, du genre qu'on file à des gaulois. Elle devait être druide dans une autre vie cette vieille par ce qu'à présent, hugo serait capable de déraciner un arbre géant alors pourquoi pas planter des petits arbres?! Il pouvait à présent aller s'occuper de planter ces arbres. Sympa cette vieille en fin de compte quand tu rends pas trop ce qu'elle te file à faire comme de la corvée et qu'on prend pas trop perso ce quelle te balance à la face. Elle lui demanda de le rejoindre verre la sortie de sa propriété dès qu'il aura finit avec les arbres. A noter que normalement, l'effet de la soupe de la vieille prendraient certainement effet lorsque Hugo aurait finit de planter les arbres.

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La cuisine c'est la vie !

La vielle dame était toujours aussi sympathique, au lieu de prendre Hugo en pitié ou de juste lui venir en aide, elle préféra d'abord se moquer de lui et de son corps maigrichon. Elle insinua que le jeune homme, étant trop occupé à jouer et s'amuser ou à se droguer corps et âme pour s'entraîner tel un ''vrai homme'' et la preuve étant qu'il n'arrivait pas à accomplir son travail sans aide.

Toutefois, la grand-mère invita Hugo à rentrer dans sa petite maisonnette. En passant le seuil d'entrée, il remarqua tout de suite les bibelots qui traînaient un peu partout. Poupées, figurines en bois ou en pierre, la maison semblait venir d'une toute autre époque, il n'avait jamais vu autant de mauvais goûts pour la décoration. *Elle préférerait pas que je l'aide pour refaire son intérieur? * pensa Hugo avec amusement.

Sans avoir le temps de remarquer qu'il venait de changer de pièce, Hugo atterrit dans ce qui, pour lui, était la cuisine. La cuisine aussi semblait venir d'un autre monde. Tous les instruments étaient en bois, excepter la panoplie de couteaux qui étaient alignés avec soin sur le poste de travail. Des légumes en tout genre, dont certain n'existait pas dans la mémoire d'Hugo, attira son attention, tous ces produits frais devant lui l'inspirait et lui donnait envie de cuisiner. Une odeur parfumé et légèrement poivré se dégageait d'un chaudron bouillonnant sur un feu de bois. *Elle fait de la soupe ! * songea Hugo en reconnaissant quelques arômes. La créature s'avança vers la marmite en question et à l'aide d'une immense louche, elle remplit un bol qu'elle posa sur la table en chêne et invita Hugo à prendre place et à manger.

Avant même qu'Hugo ait le temps de s'asseoir face à son bol de soupe, la grand-mère était déjà partie à l'autre bout de la pièce et commença à trier le panier de légume. Hugo faisait tourbillonner le liquide verdâtre et bouillant dans son bol. Il prit le temps de sentir plusieurs fois l'odeur qui s'en dégageait puis en avala une petite quantité à l'aide de sa cuillère en bois. Le liquide glissa dans la trachée du jeune homme et lui brûla la gorge.

« Waaah c'est trop chaud ! » broncha Hugo

Il lui était impossible de reprendre une cuillère de ce potage tout de suite, néanmoins, la saveur qui resta dans son palais lorsqu'il retrouvât le sens du goût était excellent. Il reconnut le goût de la carotte, du navet, du poireau et de bien d'autres légumes et épices, mais certaines choses lui restaient inconnu étant donné que rien n'était exactement comme dans le monde réel.

En attendant que sa soupe refroidisse, Hugo se leva de sa chaise et alla voir la grand-mère en train de laver des légumes.

« Non mamie ! Il ne faut pas laver les poireaux comme-ça, vous allez coincer la terre dans le blanc, regardez. D'abord, vous entaillez la partie verte et feuillu du poireau en croix sur toute sa longueur presque jusqu'au blanc, puis vous le retournez et le passez sous l'eau froide, comme ça la terre part plus facilement. » expliqua Hugo à la mamie.

Le jeune homme ne pouvait pas s'empêcher de donner un coup de main lorsqu'il s'agissait de cuisine, très vite il se retrouva embarquer et ne remarqua pas qu'il piquait le travail de la grand-mère, il se mit à laver tous les légumes un à un, même ceux qu'il ne connaissait pas, à les éplucher et tailler, toujours en expliquant à la mamie les bons gestes. La rapidité à laquelle le couteau tranchait les légumes et glissait le long des doigts du jeune homme sans jamais le blesser sembla intriguer la mamie, mais Hugo était bien trop concentré pour le remarquer.

Hugo ne pouvait plus s'arrêter, il fouilla dans les armoires et placards tout ce qui l'intéressait et très vite se mit à cuisiner. Il plongea une immense courgette dans de l'eau salée bouillonnante, confectionna un assortiment de légumes en brunoise qu'il cuit à l'anglaise, les récupéra et dans une poële les fit revenir au beurre et ajouta un peu du potage de la grand-mère tout en rectifiant l'assaisonnement. Il sortit la courgette une fois celle-ci cuite, découpa le sommet du légume et la vida d'une grande partie de sa chair pour la broyer en purée et l'ajouter à son condiment de légumes. Enfin, il replissa à nouveau la courgette avec sa préparation et la recouvrit du chapeau de la courgette. Il la dressa au centre d'une assiette blanche, et déposa avec soin quelques dés de légumes autour et déposa son assiette en face du bol de soupe. Il s'installa face au potage maintenant tiède et regarda la vielle dame comme pour l'inviter à s'asseoir avec lui et à déguster son plat.

« Bon appétit ! » s'exclama Hugo avant de déguster le potage.

Ow t'ignore mon poste ou quoi mec! j'ai dis que t'allais planter ces arbres! Non mais! Ow ow ow! calme Hugo! pause ce couteau! j'ai rien dis! tu peu continuer à cuisiner si tu veux. Non mais quelle susceptibilité. Bon, la vieille, pas si méchante que ça décida d'accepter son aide pour la cuisine. Elle se rendait compte qu'il était pas si inutile que ça. Juste que les travaux manuels c'est vraiment pas son truc à ce p'tit brun.

- Ah! eh bien tu vois que tu sais faire quelque chose! Même si la cuisine c'est un travail de femme.

Oui, c'est une vieille carrément vieux jeu. Faut pas mal le prendre c'est juste qu'elle est physiquement incapable de faire une phrase sans dire un truc méchant. Le cliché de la vieille bougonne qui déteste les jeunes et qui est totalement imperméable à toute idée d'évolution. D'ailleurs, elle se remettait pas du tout en question, elle faisait mine de ne pas écouter les conseils. Non mais oh! on apprend pas aux vieux singes à faire la grimace. Mais bon elle appréciait son aide tout de même, mais qu'il lui donne pas trop de conseils. Elle fait la cuisine comme ça depuis 150 ans et c'est pas un p'tit brun qui changera quoi que ce soit. Non mais! La vieille resta donc avec lui à cuisiner les fruit de son jardin. Certes, Hugo avait aps fait un travail parfait mais il avait à la fin mis de la bonne volonté dans tout ça. Au bout d'un moment, la vieille s'éclipsa et revint quelques minutes plus tard avec une bourse à la main. Elle lui donna la bourse en lui expliquant ce qu'il y a dedans.

- Prends ça petit chenapan! c'est ta récompense pour ton travail. Dedans il y a ton E.V. mais aussi une graine de vie. Comme convenu. Si tu te blesse, met la graine sur ta blessure et tu verras! ta blessure sera guérie immédiatement.

Elle lui faisait un doux sourire... Puis elle le choppa par la ceinture, par ce qu'elle est trop petite pour l'attraper au col. Elle le jeta hors de chez elle en mode gros malpropre.

- Maintenant va t'en jeune holligan!

La vieille, elle veut bien être sympa, mais pas trop non plus. Maintenant que tu l'as bien aidé tire toi sinon elle sort le fusil et elle te tire dans le cul.

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Dopage !

« Ah! eh bien tu vois que tu sais faire quelque chose! Même si la cuisine c'est un travail de femme. » dit la vielle dame toujours aussi amicalement.

« Merci mamie. » répondit Hugo avec un large sourire.

Hugo commençait à connaître la vielle dame et pour être honnête, il la trouvait même assez sympa. Il savait que quoi qu'il fasse la vielle dame trouverait quelque-chose à redire dessus. *C'est une vielle qui passe sa retraire à embêter les jeunes histoire de tuer le temps en faite.* Hugo avait finie sa soupe depuis un petit moment, comme elle était tiède il avait pu la boire d'un seul trait et avait passé le reste du temps à regarder la mamie savourer le repas qu'il lui avait préparé avec passion. Puis, juste après avoir fini son assiette, la créature sortie de la pièce sans dire un mot et revenu un instant plus tard avec une petite pochette.

« Prends ça petit chenapan! c'est ta récompense pour ton travail. Dedans il y a ton E.V. mais aussi une graine de vie. Comme convenu. Si tu te blesse, met la graine sur ta blessure et tu verras! ta blessure sera guérie immédiatement. »

« Oh ! Merci mamie ! »

*Elle a sourit ?!* s'étonna Hugo choqué par cette mimique que la vielle dame n'avait encore jamais fait à son égard. Il en fallut si peu pour qu'Hugo soit lui aussi tout joyeux et rayonnant de bonne humeur. La vielle dame ne perdit pas ses bonnes vielles habitudes pour autant, elle attrapa d'une main de faire Hugo par sa ceinture et le lança dehors comme un vulgaire chat de gouttière en lui ordonnant de partir. Hugo n'allait pas dire non, il se releva et se dépoussiérera un peu le pantalon ainsi que ses bras nus.

« Je passerai vous voir mamie ! Et on cuisinera encore ensemble. » cria Hugo alors que la porte se refermait déjà.

Le jeune homme pris alors direction vers le champ pour récupérer ses affaires qu'il avait enlevé à cause de la chaleur, mais à peine arrivé sur la terre brûlée et retournée, que son sang se mit à bouillonner en lui et son coeur à s'accélérer.

« Qu'est ce qui m'arrive ?! J'ai à mort la patate ! »

Le potage de la vielle dame commençait à peine à faire effet et Hugo était déjà survolté ! Son corps demandait à travailler, il fallait qu'il dépense toute cette énergie. Rapidement il souleva les plants comme de simples brindilles, deux par deux, et les planta dans les trous qu'il avait creusés précédemment. Il était devenu une vraie machine de travaille ! En un rien de temps il fini de planter tous les plants puis tomba parterre comme une pierre. Il semblerait que le potage avec un léger contre-coup. Il dormait à travers les champs et lorsqu'il reprit esprit, il était chez lui, allongé dans son lit, ne se souvenant pas des derniers instants de sa nuit.

------ THE END ------

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