SWAG ! Secretly We Are Gay ! [FINISHED]

Delbort Hugo
Live And Let Live

★ Nom : Delbort ★ Prénom : Hugo ★ Surnom : Gogo (allez savoir pourquoi …) ★ Age : 18 ans ★ Sexe : Homme ★ Où habites-tu ? : France / Évreux ★ Activité : Apprentie Cuisinier

Ton histoire...

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♠ Description Physique :

C'est l'heure de la description ! Bon par où commencer ...

Le physique de notre jeune garçon est assez banal, on ne peut pas le qualifier d'Apollon, pour cela il lui manquerait quelques centimètres ainsi qu'un peu de muscles ... beaucoup de muscles. On ne se moque pas ! Ce n'est pas sa faute s'il n'arrive pas à attraper la boite de chocolat qu'un abrutit a mis tout en haut de l'étagère, ou encore qu'il lutte à ouvrir un pot de cornichon ! Le principal c'est qu'il vit bien sa petite taille d'un mètre soixante-quinze (oui c'est petit par rapport au garçon de son âge!), et son corps d'endive dépourvu de muscles. Autant dire qu'avec son corps d'enfant, sa peau lisse et pâle et sa voix pas très virile, on lui demande toujours sa carte d'identité lorsque le jeune homme souhaite acheter un paquet de cigarette.

Sa tignasse noire est peut-être la partie de son corps qu'il chérit le plus. Ses cheveux naturellement lisse et aussi noire que la nuit, faisant ainsi plus d'une jalouse chez la gent féminine, sont assez longs, ce qui lui vaut plus d'un replacement de mèche par jour. Il passe sa journée à replacer cette mèche rebelle ! Rien à faire, il aura beau lui mettre une bouteille de laque dans la figure qu'elle reviendra toujours se poser entre ses deux yeux pour le narguer. En parlant de ses yeux, ceux-ci sont d'un gris acier et ont toujours une forte étincelle qui les fait briller de vitalité. Il les cache souvent, mise à part lorsqu'il est chez lui, d'une paire de lunettes, poser délicatement sur son petit nez, aux formes rectangulaires mais légèrement arrondies en bas avec des carreaux transparent et une monture changeant d'un jour à l'autre. Pour finir ce visage doux et inoffensif, il a de fines lèvres délicates et légèrement rosé que l'on pourrait confondre avec celle d'une femme (non maquillée bien sûr).

Côté vestimentaire on peut dire qu'Hugo est minutieux. Hors de question de sortir en public avec des vêtements trop larges, aux couleurs repoussantes et non-assorties entre-elles. Il faut que tout soit parfait ! Ou presque ... Et vous ne le verrez jamais habiller de la même façon deux jours de suite, sauf après une soirée ... et encore. Il est assez difficile de lui coller un style vestimentaire précis, il s'habille selon son humeur, ses envies du jour, la météo, autant dire qu'il lui faut plus d'une heure pour se préparer. La plupart du temps c'est jean slim, voir skinny, ainsi qu'un haut, assortie à ses chaussures, dont il retroussera les manches car il n'aime pas avoir les avants-bras découvert, et enfin ses fameuses lunettes.

N'oublions pas aussi que lorsque le jeune homme s'endort et atterrie à Dreamland, sa tenue vestimentaire change de celle qu'il portait avant de s'endormir, mais reste la même à chaque nouveau voyage à Dreamland, sauf quand il se retrouve à Délirium city après une soirée bien arrosée, là il est comme tout le monde ... nu. Sa tenue reste simple, il s'agit d'une veste en cuir noir au col assez haut et aux manches s'arrêtant juste après le coude, laissant un pull en coton tout aussi noir dépasser de quelques centimètres. Pour une raison inconnue sa main gauche est recouverte d'un gant en cuir noir, il n'a aucun effet particulier. À l'opposé de sa veste, son bas est un jean slim blanc rentrer dans des bottes noires. Enfin, un foulard gris sombre, avec plusieurs motifs similaires représentant un serpent enroulé autour d'un coeur rouge délavé surplombé par une tête de mort blanche, est attaché autour de sa taille lui servant de torchon lorsqu'il se salit les mains. Bizarrement, il ne possède plus de lunettes lorsqu'il s'endort et voit parfaitement bien. Autant vous dire que son côté gentil garçon inoffensif dans la vie réel est en totale opposition avec son apparence sur Dreamland où il ressemble plus à un mauvais garçon au style mystérieux et glacial.

♠ Caractère :

Passons maintenant à sa mentalité ...

Nous ne devrions peut-être pas commencer par là mais ce n'est pas vous qui décidez hein ?! Donc voilà, Hugo est homosexuel ! Qui l'eut cru ! À bats les stéréotypes comme quoi nos amis homosexuels sautent sur le premier garçon venu ! C'est faux ! Seulement sur ceux qui sont appétissants ! Hugo n'est pas comme-ça, il ne saute sur personne. Au pire, alors que vous parlez tranquillement avec lui, son visage va se bloquer, sa bouge entrouverte se figera et ses yeux resteront rivé sur l'apollon passant dans votre dos. Il le suivra du regard ainsi, jusqu'à ce que vous le rappeliez à la réalité ou que l'individu en question se retourne, car c'est un grand timide et il se sent gêné lorsqu'un joli garçon croise le regard avec lui. En couple ou non, Hugo à des yeux et ne se gênera pas pour regarder les beaux garçons. Ce n'est pas parce qu'on est au régime qu'on doit arrêter de regarder le menu de la carte non ?

Hugo, quelqu'un de calme … on peut dire ça comme ça, mais pas tout le temps. Lorsqu'on le voit chez lui, enfermé dans sa chambre avec ses livres et ses jeux vidéos, profitant du peu de temps entre deux parties pour regarder et répondre aux messages sur son téléphone qui ne le quitte jamais, ou encore seul à l'arrêt de bus, isolé des autres par un casque audio et une musique assez faible pour éviter de déranger le monde qui l'entour, on peut croire que c'est un garçon assez calme. Cependant, lorsqu'il rentre dans un magasin de vêtements ou qu'il est accompagné de quelques copines, oui car il ne traîne qu'avec des filles quasiment, il ne tient plus en place, rigole pour un oui ou un non (ou pour rien aussi), débite des âneries inimaginables en rafale. Il ne se prive pas de dire tout ce qui lui passe par la tête, même si parfois il devrait s'en abstenir. Une vraie pile électrique pleine d'énergie positive.

N'allez pas croire que notre jeune homme est toujours tout content, qu'il pense vivre au pays des bisounours et vole sur un poney rose ! Non, il a bien les pieds sur terre, bien qu'il se perd souvent dans son monde à lui. Hugo a prit l'habitude de toujours tout voir avec un oeil juste et de ne jamais aller trop vite. Il analyse, étudie et prend enfin une décision. Bien que sa mémoire soit souvent défectueuse lorsqu'il s'agit de date d'anniversaire, prénom, lieu, trajet ... son cerveau enregistre les moindre mimique d'une personne, les paroles qu'on lui dit et d'autres choses plus ou moins utiles. Autant dire que le jeune homme se fait rarement prendre par surprise, peut être parce qu'il est un peu paranoïaque et fait donc confiance à très peu de personnes. De la même manière qu'il a appris à lire plus ou moins exactement les mensonges et les intentions des autres, il en a profité pour aiguiser son sens de la manipulation. Pas le genre de manipulation qui pousse quelqu'un à commettre un meurtre, mais plutôt le genre à faire dire ce que l'on souhaite à quelqu'un et d'introduire ses pensées dans celle de quelqu'un d'autre en toute discrétion dans l'unique but d'obtenir des informations et non de causer du tort à qui que ce soit. Cependant, il lui arrive souvent de surestimer ses compétences et donc de faire de très grosses erreurs qu'il rattrape plus ou moins bien.

Digne de confiance, fidèle, serviable ... les qualités que vous vanteront ses amis et sa famille seront très longues à toutes lister et comme, il faut l'avouer, nous nous intéressons plus aux défauts qu'aux qualités, autant que je vous liste quelques uns de ses vices. Fumeur confirmé depuis plus d'un an déjà, il entretient fièrement son futur cancer. Ventre sur pattes ambulant, il a constamment faim et peut manger du fromage, celui bien fort qui fait bien puer du plus profond de votre gorge, dès le matin s'il n'y a rien d'autre à manger, et histoire d'énerver ses amis, il aime les narguer en affirmant qu'il ne pendra jamais un seul kilo. Il n'aime pas être embêter pendant qu'il est au téléphone avec quelqu'un mais jubile à l'idée de le faire à quelqu'un. Constant insatisfait, il veut toujours plus et veut toujours avoir le dernier mot, les marchandages au royaume des chats sont assez ... difficiles.

Bref, c'est quelqu'un de très ... très ... compliqué ? Oui c'est ça.

♠ Histoire :

Né dans les Yvelines, Hugo a rarement eu l'impression d'avoir une famille. Première cause de cette impression était le fait que ses parents avaient divorcés alors que l'enfant n'avait que deux ans et demi. Son père était parti vivre à l'autre bout de la France tandis que lui et son frère âgé de deux ans et demi de plus sont restés dans la région parisienne avec leur mère et leur beau-père. Comme avoir un grand-frère perturbant et voyou ne suffisait pas, une demi-soeur arriva alors que le jeune homme avait cinq ans. Il est donc l'enfant du milieu. Celui un peu oublié de tous. Hugo aurait bien échangé son frère et sa soeur, il aurait même payé pour plus les avoir sur le dos, mais les choses ne sont pas si simple. Le grand-frère aimait se faire remarquer un peu partout où il passait et demandait donc qu'on le surveille en permanence. La petite soeur était un peu la même que l'aîné, garçon manqué, capricieuse et peste à souhait. Et entre les deux il y avait Hugo. L'enfant qui ne parlait jamais. Il dût apprendre à se débrouiller seul très vite, pour des choses complètement futiles, comme les devoirs, la gestion de son argent qu'il gagnait en rendant des services aux voisins alors que son frère lui suppliait les parents pour un nouvel ordinateur, de nouveaux jeux ou simplement pour des bonbons. On pourrait croire qu'il eut une vie assez banale, et qu'à part ce sentiment de rejet tout allait bien, mais derrière le sourire constant qu'affichait l'enfant, des peines inimaginables régnaient dans son coeur et son esprit ...

Alors qu'il était encore en primaire, l'enfant se sentait déjà différent des autres garçons de son âge. Pourtant, il s'habillait comme-eux, marchait comme-eux, parlait comme-eux, mais n'aimait pas les mêmes choses qu'eux. Les garçons jouaient au foot d'un côté de la cour, courant énergiquement sur le mini-terrain et poussant des hurlements de joies enfantins, tandis que de l'autre côté, les demoiselles habillées de belles robes roses, de noeuds dans leurs cheveux et de jolis souliers, s'imaginaient des histoires d'amours entre deux souris en peluches. Hugo était dans ce côté de la cour, à jouer avec les fillettes et leurs poupées ce qui lui valait quelques moqueries sans importance de la part des autres garçons. L'enfant était plus à l'aise avec des poupées qu'un ballon de foot. Plus habille que certaines filles à la corde à sauter et inférieur à tous les garçons avec un fusil imaginaire entre les doigts. Plus attentif aux discussions sur les vêtements et bijoux que sur celles parlant de voitures et de motos. Il était plus proche des filles que des garçons et pourtant, lorsqu'il voyait ce garçon aux cheveux d'or tombant le long de son visage doux et joyeux où trônaient deux perles azure qui étincelaient vivement, il ne pouvait s'empêcher de vouloir lui tenir la main et d'embrasser sa joue rougit par le froid comme il voyait faire d'autres garçons à certaines filles, mais jamais entre deux garçons ou deux filles. Et bien qu'Hugo le faisait aussi avec certaines filles, il ne pouvait s'empêcher de penser aux autres garçons. Ce sentiment était étrange mais bien réel et bizarrement personne semblait le comprendre ni même l'imaginer, alors l'enfant cacha sa différence.

Tous les enfants attendaient avec impatiente les vacances. Ce mot rimait avec paradis pour eux, mais pour Hugo, il était synonyme d'ennui et de tristesse. À chaque vacances on le jetait dans un train avec son frère, et les envoyait chez leur père à l'autre bout de la France. Au départ il pensait aller directement chez son paternel, pouvoir passer un peu de temps avec lui, mais non, les adultes ont un travail, d'autres occupations d'adultes, d'autre responsabilité comme lui disait sa grand-mère chez qui il passait toutes ses vacances d'été près de Perpignan. Il n'est pas de la responsabilité d'un père que de s'occuper de ses enfants ? C'est ce que se demandait le jeune garçon.

Il passait alors ses vacances chez la sexagénaire ridée et marquée par le temps. On lui imposait un fameux cahier d'exercice de maths, de français et autres matières pendant que la vieille bique à la peau pendante semblait se faire dévorer par le canapé devant la télévision. Après avoir fini une page d'exercices, elle les emmenait, lui et son frère, à la plage pour un moment de détente. Avez-vous déjà essayé de vous détendre avec un abrutis qui s'amuse à vous noyer toutes les secondes ? À vous envoyer du sable en pleine face. À envoyer son ballon sur vous alors que vous bronzez tranquillement sur votre serviette. IMPOSSIBLE. Sur le chemin du retour, la grand-mère aimait rappeler aux enfants l'incompétence inexistante de leur mère à s'occuper correctement d'eux : « C'est une mauvaise mère ! », « Elle sait pas s'occuper de vous ! », « C'est qu'une traînée ! ». L'enfant entendait ce genre de discours en permanence ce qui lui pesait affreusement sur le cerveau. Et lorsqu'il voyait son père le dimanche, celui-ci aimait répéter mots pour mots les mêmes paroles que sa mère. Était-il de sa responsabilité que de casser du sucre sur le dos de la mère de son enfant devant lui ? Pour Hugo, il n'était en rien un père, mais il ne pouvait pas lui dire, après tout c'est qu'un enfant, personne ne l'écoute et puis maman répétait sans cesser : « Laisses-les parler. Moi je m'en fiche. » alors pourquoi se fâcher ?

Un jour, alors que l'enfant était en vacances chez sa grand-mère, le vent soufflait tellement fort que les palmiers le long des routes se courbaient comme des arcs. On avait donné un peu d'argent à l'enfant pour aller acheter une baguette de pain chez l'épicier au coin de la rue. Il n'y avait pas beaucoup de chemin, quelques minutes seulement et pourtant à peine avait il m'y le pied dehors et refermer la porte derrière lui que des rafales de vents le poussaient en arrière. Il se penchait en avant pour ne pas tomber à la renverse et se protégeait les yeux des poussières qui l'agressaient. Il commença à avancer, le vent qui le repoussait rendait son corps si maigre tellement lourd qu'il n'arrivait pas à avancer davantage. Lorsqu'un parasol emporté par le vent vint le heurter et le faire tomber à la renverse, l'enfant se figea, recroquevillé comme un cloporte et resta ainsi pendant plus d'une demi-heure. Il ne pouvait plus se lever, ses jambes s'étaient tétanisées et le son de ses pleures s'envolait, en même temps que ses larmes, emporté par le vent. Le vent giflait son corps, l'air arrivait tellement vite qu'il avait du mal à trouver les poumons du garçon et l'enfant avait l'impression que cet enfer ne s'arrêterait jamais. C'est seulement lorsque la météo se calma que son frère le retrouva, allonger face contre terre et le ramena à l'intérieur. Hugo découvrit alors sa phobie.

Le voilà enfin en sixième. Hugo n'était plus le même depuis l'arrivée de sa phobie. Il n'osait plus sortir de chez lui, ni même ouvrir la fenêtre de sa chambre de peur que le vent s'engouffre dans sa chambre. Et lorsqu'il sortait de chez lui, s'était toujours avec une peur incontrôlable qui le faisait paniquer à la moindre brise. L'air extérieur lui-même était oppressant pour le jeune garçon. Au collège il s'était fait quelques amis qui ne comprenaient pas très bien cette peur étrange mais ils faisaient comme-ci de rien n'était. Il avait confiance en eux, surtout en David, l'un des rares garçons avec qui il s'entendait bien. David n'était pas ce qu'on peut appeler d'un mannequin, il avait deux ans de plus qu'Hugo et la puberté avait déjà fait des ravages sur son visage. Ses cheveux bruns étaient constamment collés contre son front par leur propre gras. Pour Hugo, David était juste un bon ami. Un jour, il décida de confier à son ami son attirance pour la gent masculine. L'ami, semblait un peu indifférent à cette nouvelle et cela rassura Hugo l'espace d'un instant, mais lorsque la cloche retentit dans les salles des cours, annonçant la pause de l'après-midi et qu'Hugo sortit dans la cour, il se retrouva face à un tag à la craie blanche sur l'un des murs de l'établissement où l'on pouvait lire " Hugo sale gay ! ". Cela blessa l'enfant montré du doigt par tous, mais il ne broncha pas, il jeta un simple regard plein de chagrin à son ancien ''ami'' et tourna le dos à la foule. * Je n'ai pas besoin d'ami de ce genre. Je n'ai besoin de personne ! Je suis qui je suis que ça leur plaise ou non ! * pensait l'enfant.

Arrivé en troisième, lui et sa famille dût déménager à cause de problèmes causés par son grand-frère. L'aîné s'était lancé dans le commerce depuis un peu moins de deux ans. Du commerce illégale mais du commerce. Il vendait et rachetait de la drogue ce qui avait valu à la famille plusieurs perquisitions. Suite à une dispute entre la mère et le beau-père, à cause des pratiques illégales du jeune homme, le frère fut envoyé chez son père tandis qu'Hugo, sa soeur et leur mère déménageaient sur Évreux. Hugo était complètement indifférent du départ de son frère, cela l'arrangeait même, il n'avait plus à supporter son frère tous les jours. Plus besoin de partager sa chambre avec lui. Plus besoin d'être obligé de couvrir ses sorties nocturnes sous peines de se faire frapper. Hugo était plutôt heureux en fait. Quelques temps après leur séparation la mère et le beau-père se remirent ensemble, mais restèrent sur Évreux.

Hugo, quinze ans ... le lycée. Nouveau départ, nouvelle vie. Plus question de se cacher de ce qu'il était. Plus question de se laisser embêter parce qu'il était homosexuel ! Plus question d'avoir peur ! L'adolescent ne comptait pas rester cacher toute sa vie, et il était bien décidé à le faire savoir. Il avait tout pour réussir. Un niveau scolaire plus que satisfaisant. Plus de frère à supporter. Un père sur lequel il avait tracé un trait rouge définitif en lui faisant clairement comprendre qu'il ne l'aimait pas. Une mère et un beau-père qui avait accepté l'homosexualité de leur enfant comme-ci il leur disait qu'il aimait les pommes. Hugo affronta alors le regard des autres. Il ne se cachait plus d'être qui il était. Il se vantait d'être gay et énumérait les avantages que cela impliquait. Il avait eu sa première relation avec un homme qui s'était vite terminé, mais il était heureux de savoir qu'il pouvait quand même trouver des amours même si cela était via des sites parfois, car il restait un grand timide niveau drague. Il s'imposa, lui et ses idées, et se fit d'autres amis qui l'acceptaient comme il était. Il ne restait qu'une seule chose qui le bloquait, sa phobie. Celle-ci non plus ne tarda pas à disparaître pendant une nuit d'automne quelques temps après son dix-septième anniversaire.

Et le voilà enfin, aujourd'hui dix-huit ans, voyageur de DreamLand, gay et fière de l'être.

♠ Dreamland :

Cela faisait quelques semaines que je venais d'entrer dans le monde de la cuisine. Et pour être honnête, moi qui ne suis pas très sportif de base, il faut dire que j'apprécie vraiment le coup de feu. Ce moment endiablé où une multitude de ticket sur lesquels les serveuses ont marqué la commande du client arrive à la chaîne en cuisine. Et nous ? Bah on doit se débrouiller. Autant dire qu'il ne faut pas que je m'endorme sinon je finirai dans l'un des congélateurs à la cave, dispersé dans plusieurs sacs poubelles. J'exagère les patrons sont assez sympa.

Ce soir-là j'étais vraiment fatigué, et en plus de cela j'étais resté bloqué à mon restaurant à cause du vent qui faisait danser les arbres. Inutile de vous dire que je ne pouvais pas mettre les pieds dehors par ce temps ... J'ai dû attendre que ma mère puisse venir me chercher au restaurant et me tire de force dehors pour me faire rentrer dans la voiture, mais même à l'intérieur j'entendais le vent frapper la carcasse métallique du véhicule et pour moi nous allions tous mourir à cause du vent. Heureusement nous avons survécu à cette alerte orange ... mais je soupçonne Miss météo d'avoir été corrompu, car pour moi c'était une alerte rouge !

Après mettre calmé de ma crise d'angoisse à cause de cette tempête, j'ai enfin réussi à trouver le sommeil et m'endormir. Pour moi cette nuit était comme toutes les autres, j'allais m'endormir dans mon lit puis me réveiller avec plus ou moins un souvenir de mon rêve ou de mon cauchemar. Mais j'étais loin d'imaginer ce qui m'attendait cette fois-ci.

À peine eus-je fermer les yeux que Morphée m'emportait dans un autre monde. Mes yeux ne s'adaptèrent pas tout de suite à la luminosité du lieu, mais pas besoin de voir pour savoir ce qui m'arrivait. Je sentais le souffle griffant d'un vent violent me déchirer la peau. Mon corps tomba en un instant au sol m'empêchant de me relever. C'était exactement la même sensation que dans mon enfance. L'impression d'être compressé par l'air, que celui-ci se solidifie pour me frapper et m'étouffer. Ce n'était pas la première fois que je rêvais de cette situation. Si je devais affronter le vent en pleine journée, celui-ci venait me hanter dans mes rêves la nuit aussi. À chaque fois je restais immobile, dans l'incapacité de bouger le petit doigt. Je me contentais de pleurer et de crier à l'aide. Personne ne m'entendais, j'étais toujours seul. Seul comme je l'ai toujours été dans le passé. À chaque problème je tournais le dos et me renfermais dans ma carapace. Je n'avais jamais osé faire face à mes ennuis avant cette année là.

J'avais réussi à me faire accepter de tous sur mon homosexualité, ce n'était plus un sujet tabou pour moi. J'en étais fière. Je n'avais plus peur du regard des autres, de leurs jugements et de leurs critiques. J'avais su faire face à mon père et lui dire ses quatre vérités sans redouter son courroux, et il n'a pas pu faire autrement que de l'accepter. J'avais tenu tête à mes parents lorsqu'ils voulaient me faire continuer le lycée pour passer mon bac mais que j'ai refusé pour me lancer dans la cuisine, et je ne regrettais pas de l'avoir fait. Je m'étais prouvé plus d'une fois que je pouvais surmonter les difficultés, qu'il y avait en moi assez de force pour faire de ma vie ce que je voulais. Et cette peur je n'en voulais plus. Je la haïssais, je souhaitais de tout mon coeur qu'elle disparaisse. Que je puisse sortir par n'importe quel temps sans risquer une crise d'angoisse.

« Ça ... ça suffit. »

Le vent balayait mes paroles tellement vite que je n'entendais même pas ce que je disais, mais je continuais quand même à essayer de me relever. En cet instant, un fluide parcourut mon corps et me donna la force de me mettre à quatre pattes. Le fait de pouvoir encore contrôler mes bras m'encourageait à continuer, je m'en servis alors pour prendre appuie sur le sol et à m'asseoir sur mes talons. Ma tête tombait sur ma poitrine, les yeux fixés sur le sol. Mes bras bougeaient tout seul sous les rafales de vents. Mes cheveux dansaient sur ma tête et fouettaient mon visage qui au fur et à mesure commença à reprendre de la confiance.

« Stop ... stop ... stop stop stop stop. »

Stop de pleurer, stop de fuir, stop d'être faible, stop d'avoir peur ! Je voulais que tout ça s'arrête et c'est alors que je trouvais la force de relever la tête et faire face au vent qui me foutait en hurlant que tout s'arrête.

« J'ai dit STOP !!! »

Le vent s'arrêta. Il n'y avait plus un brin de vent qui effleurait. Pourtant, je l'entendais encore souffler près de moi. Je l'entendais se fracasser devant moi, en même temps que des petits cailloux portés par ce dernier, et repartir sur les côtés sans jamais m'atteindre. Une feuille venait de s'arrêter dans son voyage à moins d'un pas de moi. Je la voyais onduler dans le vide comme si elle était piégée dans une toile d'araignée. Lorsque j'apposais ma main devant moi et elle s'aplatit naturellement comme si je m'appuyais contre un mur en briques.

« Qu'est-ce-que c'est que ce bordel ? »

Je retirai ma main du mur invisible et fermai délicatement mes doigts dans ma paume. Le vent se jeta à nouveau sur moi et la feuille d'arbre s'envola rapidement sans que je puisse la suivre du regard. Je restai alors assit sur mes talons et contemplais mes mains sans m'affoler alors que le vent me poussait fortement. Comme le ferait un enfant qui vient de découvrir comment marcher, je replaçais ma main devant moi, les doigts écartés et le vent s'arrêta de nouveau devant le même mur invisible.

« Mais c'est trop cool ça ! » criai-je stupidement

« Eh toi là ! Qu'est-ce-que tu fais ici ?! C'est un lieu sacré ici, dégage ! »

La voix était aiguë et perçante, elle couvrait le bruit du vent qui résonnait dans mes oreilles. Je tournais la tête en direction de la voix et remarquais une autruche habillée d'un costume noir très élégant ainsi que d'un chapeau melon.

« Mais t'es quoi toi ? Dégage le monstre ! » hurlai-je à l'oiseau

« Un nouveau voyageur je vois ... bon je vais t'expliquer ... » répliqua tranquillement la créature.

C'est ainsi que je découvris DreamLand, ce qu'on pouvait y faire. Il me fallut plusieurs nuits pour tout assimiler et même après cela, plein de choses me semblaient encore inconnues. Au début DreamLand n'était rien d'autre qu'un lieu imaginaire, je ne faisais pas grand-chose dedans à part explorer les lieux où j'atterrissais à chaque songe. J'essayais d'en apprendre plus sur mes capacités. Et depuis peux j'ai découvert que nous, voyageurs, pouvons choisir avec qui on souhaite être dans notre rêve si on pense à lui avant de s'endormir. Mais il est vrai que pour l'instant, je n'ai aucun but précis à DreamLand ... peut-être qu'avec le temps ça viendra.

J'aime - 1. Les Garçons (Sexuellement parlant) 2. Les Livres 3. Les Fruits Rouges 4. Les Jeux Vidéos 5. Les Vêtements

Je n'aime pas - 1. Les Filles (Sexuellement parlant) 2. Le Sport 3. La Mécanique 4. Les Brocolis 5. Les Abrutis

- Phobie : La phobie d'Hugo est l'Aérophobie. Contrairement à certain, ce n'était pas le vent en lui-même qui lui faisait peur (bien qu'il était quand même tétanisé lorsque le vent soufflait), mais sa peur venait belle et bien du fait d'être en contact avec de l'air autre que celui de sa chambre. Il ne supportait pas le contacte de l'air sur sa peau. Sentir la brise d'été lui caresser la peau lui donnait des sueurs froides. Sa mère se battait souvent avec lui pour qu'il aère sa chambre !

- Pouvoir : Contrôle de l'Air - Lorsqu'il est devenu voyageur, Hugo a eu la capacité de contrôler l'air (à ne pas confondre avec le vent). Son pouvoir consiste à solidifier, compresser, modeler et manipuler l'air ambiant. Il peut solidifier l'air sous ses pieds pour marcher dans le vide. Créer une barrière d'air pour se protéger. Modeler des disques tranchants, des aiguilles ou n'importe quoi d'autre dans les limites du raisonnable. Tout comme il peut solidifier l'air ambiant autour d'une personne pour la bloquer dans une cage invisible ou simplement l'étouffer en empêchant l'air d'entrer dans ses poumons, toute fois faut-il que la personne reste près de lui pour ça (car son pouvoir s'étant à dix mètres seulement, après cette distance l'air redevient normal). À noter qu'un œil attentif peut apercevoir son pouvoir (l'air devient légèrement opaque quand il est solidifié).

- Objet magique : Nop

• Le personnage sur ton avatar : Hibari Kyoya / Katekyo Hitman Reborn
• Rang spécial désiré : Air Blocker #B0C4DE
• Relation prédéfinie : /
• Code du règlement :

Derrière l'écran...

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• Prénom ou pseudo: Shirabi
• age: 18ans
• comment as-tu connu le forum ? Internet ??
• Connais-tu Dreamland ? Personnellement je n'y suis jamais allé. Mais quelques livres en parlent … les gens appellent ça des mangas je crois. Je les lis de temps en temps.
• Depuis quand fais-tu du rp ? Oula o.o ! Bonne question ! Une chose est sûre, c'est que ça me rajeunit pas tout ça xD !
• Des critiques sur le forum ? Badi bou dou'itchi !
• Une remarque ? Warka zio badimou ! (Mieux vaut ne pas chercher à traduire … sinon je passerai pour un fou … )